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La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
Le texte reçu porte : nous connaissons, le futur se lit dans Sin., B. A, C, etc.
- Les mots en cela de verset 19, indiquant le signe auquel nous connaîtrons que nous sommes de la vérité (voir sur cette expression Jean 18.37, 3e note), ne sauraient se rapporter qu'à ce qui précède ; (versets 10-18) ce qui prouve que nous sommes "nés de Dieu," c'est l'amour.
L'amour seul nous permet de persuader notre cœur (notre conscience) devant Dieu (en nous examinant sous son regard et en nous soumettant à son jugement) que si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur.
D'autres interprètes traduisent : Nous rassurerons notre cœur devant Dieu. Bien que le verbe grec puisse avoir le sens "d'apaiser," (Matthieu 28.14) il est plus naturel de lui laisser ici sa signification habituelle. L'auteur suppose une sorte de dialogue que nous avons avec notre cœur (Sin., C portent nos cœurs), et dans lequel nous cherchons à le persuader.
Ceux qui traduisent, à verset 19 "nous rassurerons notre cœur," prennent la conjonction laquelle s'ouvre le verset 20 dans son sens causal : "parce que, car, si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur."
Mais, dans le texte grec, cette conjonction est répétée devant les mots : Dieu est plus grand ; or il est vraisemblable que l'auteur l'a employée les deux fois dans le même sens, et une reprise du que s'explique mieux qu'une reprise du parce que : "Nous persuaderons notre cœur que, - si notre cœur nous condamne, - que Dieu est plus grand que notre cœur."
Pour éviter cette répétition de la conjonction, beaucoup d'interprètes, depuis Bengel, ont proposé de traduire, en distribuant autrement les lettres grecques du commencement de la phrase (dans les manuscrits majuscules les mots ne sont pas séparés par un intervalle) : en quelque chose que notre cœur nous condamne, "nous le persuaderons que Dieu est plus grand," ou "nous le rassurerons, parce que Dieu est plus grand." Cette traduction, qui ne se justifie pas entièrement au point de vue de la syntaxe grecque, doit être rejetée, parce que la proposition parallèle de verset 21 porte : "Si notre cœur ne nous condamne pas," et n'établit aucune distinction entre les sujets de condamnation.
- Avec la traduction que nous avons adoptée, comment interpréterons-nous la pensée de Jean ? Quelle est son intention en nous invitant à nous persuader que Dieu est plus grand que notre cœur et qu'il sait toutes choses ?
Veut-il aggraver la condamnation prononcée par notre cœur, et nous inspirer un effroi salutaire en invoquant la plus grande sévérité de ce Dieu qui sonde nos cœurs et nos reins et connaît nos fautes cachées ? (Psaumes 19.13 ; 90.8)
Veut-il dire : Si notre cœur nous condamne, en nous convainquant que nous n'avons point encore le vrai amour, (versets 18,19) que nous ne sommes point réellement nés de Dieu ; si notre cœur, malgré ses illusions et son aveuglement naturel, ne peut pas se rassurer devant Dieu, que sera ce du jugement de Dieu, de ce Dieu plus grand, plus saint, plus Juste que notre cœur, et dont les yeux sont trop purs pour voir le mal ? (Comparer 1Corinthiens 4.4)
D'éminents interprètes, de saint Augustin et Calvin jusqu'à Lücke, de Wette et Neander, ont expliqué ainsi la pensée de l'apôtre. Mais avec cette explication, admise dans nos précédentes éditions, il est difficile de comprendre l'enchaînement des idées.
Jean nous a montré dans l'amour fraternel un signe auquel nous reconnaîtrons que nous sommes de la vérité (verset 19) début du verset, qui nous permettra d'acquérir, en consultant notre cœur, l'assurance de notre salut ; et il viendrait aussitôt après détruire cette assurance en évoquant la pensée d'un Dieu plus sévère que notre cœur ?
Et comment pourrait-il continuer, à verset 21, en disant : "Si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l'assurance devant Dieu ?" L'absolution que nous donne notre cœur ne signifierait rien, si le jugement de Dieu est plus rigoureux que le sien.
- Le contexte nous oblige ainsi à reconnaître, avec Luther, Bengel et la plupart des interprètes contemporains, que l'apôtre en appelle à la miséricorde de Dieu, qui est infiniment plus grande que celle des hommes, (2Samuel 24.14) et qui surpasse même les pensées de notre cœur. (Esaïe 55.7-9)
Ou plus exactement encore, ce que Jean invoque, c'est la toute science de ce Dieu devant lequel nous avons à nous examiner. Il la désigne expressément, quand il dit : "Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît toutes choses."
Ces derniers mots précisent la pensée de l'auteur ; ils montrent en quoi consiste la grandeur de Dieu, qu'il vient de rappeler. (Weiss.) Dieu est plus grand que notre cœur en ce qu'il connaît toutes choses.
Notre regard est borné : le moment présent existe seul pour nous. Quand nous venons de commettre une faute, nous ne voyons qu'elle ; le remords qu'elle nous cause nous fait douter de notre relèvement et de notre salut final, nous oublions les délivrances dont nous avons été l'objet, les grâces reçues.
Dieu connaît toutes choses, notre vie entière est découverte devant lui. Il sait les origines de notre foi, de notre amour, puisqu'il les a créés dans notre cœur. Il voit comment nous sortirons des difficultés, des tentations dans lesquelles nous nous débattons et qui nous désespèrent, puisque c'est "en lui, qui nous a aimés, que nous sommes plus que vainqueurs." (Romains 8.37)
En vertu de sa toute science, il nous a attirés à lui, (Jean 6.44) aimés le premier, (1Jean 4.10) "prédestinés à être semblables à l'image de son Fils ;" (Romains 8.29) il nous a élus parce qu'il savait que nous persévérerions jusqu'à la fin.
Cette pensée de la toute science de Dieu est un sérieux avertissement pour ceux qui ne sont pas nés de Dieu et n'aiment pas "en vérité ;" (verset 18) ils peuvent, en feignant la charité, en copiant ses manifestations extérieures, (1Corinthiens 13.2,3) tromper les hommes et se faire illusion à eux-mêmes ; (Matthieu 7.22) ils ne sauraient échapper au jugement de Celui qui connaît toutes choses.
Mais pour ceux qui possèdent réellement en Dieu la vie de l'amour, la certitude que Dieu connaît toutes choses les rassure : quand le souvenir de leurs chutes les accable, quand ils sont assaillis de tentations ou d'épreuves et que leur foi chancelle, ils peuvent en appeler avec confiance à Celui qui sait quel est leur amour. (Jean 21.17)
Ainsi comprise, la pensée de Jean s'accorde avec celle de Paul. Paul fonde l'assurance de notre salut sur la foi en JésusChrist, par laquelle nous sommes justifiés (Romains 5.1 et suivants ; Romains 8.31-39) ; mais il n'a garde d'oublier que cette foi doit être "agissante par la charité." (Galates 5.6) Jean indique cette dernière comme le signe incontestable d'une foi authentique, d'une vie vraiment créée et entretenue par l'Esprit de Dieu. (versets 23,24)
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