Notre victoire sur le monde
1
Celui qui croit que Jésus est le Christ est né de nouveau, et Dieu est devenu son Père. Mais celui qui aime Dieu, son Père, qui l’a fait naître de nouveau, aime aussi les autres enfants de Dieu nés du même Père que lui.
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Comment pouvons-nous savoir si notre amour pour les autres enfants de Dieu est authentique ? Lorsque nous aimons Dieu lui-même, c’est-à-dire lorsque nous mettons en pratique ses commandements.
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Car si on aime Dieu, on garde ses commandements. Ceux-ci, d’ailleurs, ne sont pas accablants,
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car la nature divine qui nous a été communiquée par la nouvelle naissance triomphe du monde. La puissance victorieuse par laquelle nous triomphons du monde, c’est notre foi.
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Qui peut être vainqueur du monde ? Celui-là seul qui croit que Jésus est le Fils de Dieu.
Le témoignage rendu au sujet de Jésus-Christ
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Oui, Jésus le Christ est venu parmi nous, sous le double signe de l’eau et du sang. Il ne s’est pas seulement fait baptiser dans l’eau, il a aussi versé son sang. Et l’Esprit rend témoignage (en nous) que c’est vrai.
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Ainsi, il y a trois témoins :
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l’Esprit, l’eau et le sang. Et les trois, d’un commun accord, attestent la même vérité (à savoir que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu devenu vrai homme).
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Nous acceptons bien le témoignage des hommes ; or, le témoignage de Dieu est infiniment supérieur : il s’agit du témoignage de Dieu lui-même affirmant (que Jésus est) son Fils.
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Celui qui croit au Fils de Dieu trouve ce témoignage (de Dieu) dans son cœur. Celui qui ne fait pas confiance à Dieu le traite de menteur, puisqu’il refuse délibérément d’accepter le propre témoignage de Dieu en faveur de son Fils.
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Et quel est le contenu de ce témoignage ? Il dit que Dieu nous a donné la vie éternelle et cette vie nous est accordée dans la communion avec son Fils.
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Celui qui a le Fils de Dieu a la vie. Celui qui n’a pas le Fils n’a pas la vie.
La vie éternelle
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Je vous écris tout cela, pour que vous sachiez avec certitude que vous possédez la vie éternelle, vous tous qui croyez au Fils de Dieu.
14
C’est pourquoi nous pouvons nous approcher de Dieu avec une joyeuse assurance ; nous sommes certains que si nous demandons ce qui est conforme à sa volonté, il nous écoute.
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Et si nous savons qu’il nous écoute, nous avons en même temps la certitude que l’objet de nos demandes, quel qu’il soit, nous est déjà acquis.
16
Si quelqu’un voit son frère commettre un péché, qu’il prie pour lui et Dieu lui donnera la vie, à condition qu’il ne s’agisse pas d’un péché entraînant la mort (spirituelle). Il est aussi possible de commettre le péché qui mène à la mort. Ce n’est pas à ce péché-là que je pense en vous demandant d’intercéder pour les pécheurs.
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Toute transgression de la loi divine est un péché, certes, mais tout péché n’entraîne pas nécessairement la mort (spirituelle).
18
Nous savons, du reste, qu’aucun enfant de Dieu, né de nouveau, ne vit dans le péché. Le Fils de Dieu l’a pris en charge et il le garde. Aussi le diable n’a-t-il aucune prise sur lui.
19
Nous savons que nous appartenons à Dieu, nous faisons donc partie de sa famille, alors que le monde entier est sous la coupe du diable.
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Mais nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a ouvert les yeux, pour que nous apprenions à connaître le Dieu véritable, et pour que nous le connaissions de mieux en mieux. Ainsi, nous sommes en communion avec le vrai Dieu depuis que nous sommes en communion avec son Fils Jésus-Christ. Il est lui-même le Dieu véritable et la vie éternelle.
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Mes chers enfants, tenez-vous en garde contre toutes les idoles. :::::
Notre victoire sur le monde
1
Quiconque croit que Jésus est le Christ est enfant de Dieu ; et quiconque aime un père aime aussi les enfants de celui-ci.
2
Voici à quoi nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : c’est en aimant Dieu et en mettant ses commandements en pratique.
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En effet, aimer Dieu implique que nous obéissions à ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles,
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car tout enfant de Dieu est vainqueur du monde. Et le moyen de remporter la victoire sur le monde, c’est notre foi.
5
Qui donc est vainqueur du monde ? Seul celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu.
Le témoignage rendu au sujet de Jésus-Christ
6
C’est Jésus-Christ qui est venu à nous avec l’eau de son baptême et avec le sang de sa mort. Il est venu non pas avec l’eau seulement, mais avec l’eau et le sang. Et l’Esprit Saint témoigne que cela est vrai, car l’Esprit est la vérité.
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Il y a donc trois témoins :
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l’Esprit Saint, l’eau et le sang, et tous les trois sont d’accord.
9
Nous acceptons le témoignage des hommes ; or, le témoignage de Dieu a bien plus de poids, et il s’agit du témoignage qu’il a rendu au sujet de son Fils.
10
Ainsi, celui qui croit au Fils de Dieu possède en lui-même ce témoignage ; mais celui qui ne croit pas en Dieu fait de lui un menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu au sujet de son Fils.
11
Voici ce témoignage : Dieu nous a donné la vie éternelle et cette vie nous est accordée en son Fils.
12
Celui qui a le Fils a cette vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie.
La vie éternelle
13
Je vous ai écrit cela afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.
14
Nous pouvons regarder à Dieu avec assurance, car il nous écoute si nous demandons quelque chose de conforme à sa volonté.
15
Sachant donc qu’il écoute nos prières, nous avons aussi la certitude d’obtenir ce que nous lui avons demandé.
16
Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui ne mène pas à la mort, il faut qu’il prie et Dieu donnera la vie à ce frère. Ceci est valable pour ceux dont les péchés ne mènent pas à la mort. Mais il y a un péché qui mène à la mort, et ce n’est pas à propos d’un tel péché que je demande de prier.
17
Toute mauvaise action est un péché, mais tout péché ne mène pas forcément à la mort.
18
Nous savons qu’aucun enfant de Dieu ne continue à pécher, car le Fils de Dieu le garde et le Mauvais ne peut rien contre lui.
19
Nous savons que nous appartenons à Dieu et que le monde entier est au pouvoir du Mauvais.
20
Nous savons que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a donné l’intelligence nous permettant de reconnaître le Dieu véritable. Nous demeurons unis au Dieu véritable grâce à son Fils Jésus-Christ. C’est lui le Dieu véritable, c’est lui la vie éternelle.
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Mes enfants, gardez-vous des faux dieux !
En ces termes, Jean caractérise le Sauveur auquel notre foi doit s'attacher pour être victorieuse du monde.
Celui qui est venu, ce participe passé montre que l'apôtre pense au fait historique de l'apparition de Jésus. C'est ce fait qu'exprime toujours le verbe venir dans la langue de notre apôtre.
Les mots : avec de l'eau et avec du sang doivent donc s'entendre de faits qui ont marqué dans la carrière terrestre du Christ ; ils désignent son baptême et sa mort sur la croix. On a voulu y voir la mention du baptême et de la cène institués par Christ. Si telle avait été la pensée de Jean, il aurait dû écrire : Celui qui vient avec de l'eau et avec du sang ; et même ce dernier terme serait bien insolite pour désigner la cène.
Enfin, il n'y a pas lieu d'admettre, avec Augustin et les anciens interprètes, une allusion au trait de la Passion du Sauveur rapporté Jean 19.34. Si l'apôtre relève spécialement le baptême de Jésus et son supplice sanglant, c'est que le premier a inauguré son œuvre rédemptrice, le second l'a consommée. Et dans ces deux circonstances, Dieu l'a proclamé son Fils et l'a fait connaître comme tel. (Jean 1.31-34 ; 8.28 ; 19.32-36)
Jean ajoute : non avec l'eau seulement, mais avec le sang ; le Christ n'a pas seulement reçu le baptême, il a subi la mort de la croix.
Cette affirmation est opposée aux enseignements des faux docteurs que Jean combat (1Jean 2.22 ; 4.1-3) Ceux-ci prétendaient qu'au moment du baptême, le Christ, le Fils de Dieu s'était uni à l'homme Jésus, mais l'avait abandonné avant sa mort. L'apôtre affirme, au contraire que le Fils de Dieu est mort, que sa mort, aussi bien que son baptême, fait partie de l'œuvre messianique, que la foi qui sauve, c'est la foi au Fils de Dieu, qui s'est solidarisé, par le baptême, avec notre humanité pécheresse et qui a donné pour elle sa vie sur la croix.
Et qu'est ce qui certifie au croyant l'efficacité de l'œuvre accomplie par le Fils de Dieu ? Le témoignage du Saint-Esprit. C'est l'Esprit que en rend témoignage, dit Jean. Il entend par l'Esprit non la vie spirituelle du croyant, mais l'Esprit de Dieu tel qu'il a agi dès la Pentecôte dans le cœur des disciples de Christ pour les régénérer, en faisant de la vie et de la mort de leur Sauveur les moyens de produire en eux une vie nouvelle. En la créant et en l'entretenant en eux, l'Esprit rend témoignage de l'efficacité de l'œuvre de Christ, il l'atteste aux yeux du monde et il édifie la foi des disciples sur le fondement inébranlable d'une expérience intime.
L'Esprit rend ce témoignage, il le rend avec une puissance irrésistible, parce que l'Esprit est la vérité, Il l'est, comme Christ l'est lui-même, (Jean 14.6) en tant qu'il est "la vie," la vie de Dieu manifestée et communiquée aux hommes, et, par conséquent, la réalité suprême.
Pour assurer notre purification, nous pouvons être lavés en Jésus-Christ, par la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit.
Certains pensent que nous avons dans ce texte deux sacrements : en premier lieu, le baptême d'eau, en tant que signe extérieur de notre régénération et de purification du péché par le Saint-Esprit ; et en second lieu, la Sainte Cène, en tant que signe extérieur de l'effusion du sang de Christ, et de notre réception par la foi, du pardon et de la justification. Ces deux moyens de purification étaient représentés dans l’Ancien Testament par les sacrifices et les diverses purifications.
L’eau et le sang mentionnés dans ce texte, incluent tout ce qui est essentiel à notre salut. Par l'eau, notre âme est lavée et purifiée, en vue de notre départ vers le ciel et l'habitation des saints, dans la lumière. Par le sang, nous sommes justifiés, réconciliés, et présentés comme « justes » devant Dieu. Par le sang, la malédiction de la loi est satisfaite, l'Esprit purificateur est obtenu pour la purification interne de notre nature. L'eau et le sang, ont coulé du côté du Rédempteur sacrifié. Christ a aimé l'église, et S'est donné pour elle, afin de pouvoir la sanctifier et l'assainir, par « l'eau » de Sa parole, et pour que l’assemblée puisse se présenter à Lui dans un état glorieux, Eph 5:25-27.
Tout cela a été réalisé par l'Esprit de Dieu, selon la déclaration du Sauveur. Il est l'Esprit de Dieu, et il ne peut pas mentir.
Trois personnes ont donné leur témoignage, concernant ces doctrines, relatives à la personne et au salut de Christ : 1) Le Père, à maintes reprises, a déclaré, par une voix provenant du ciel, que Jésus est son Fils bien-aimé. 2) La Parole a déclaré également que le Père et le Fils sont « Un », et que quiconque a vu le Fils, a vu le Père. 3) Enfin, le Saint-Esprit, celui qui est descendu du ciel et s'est « posé » sur Christ, lors de Son baptême ; l’Esprit à également porté témoignage sur Lui, par tous les prophètes : Il a témoigné sur Sa résurrection et Son rôle de Médiateur et en accordant également aux apôtres, des pouvoirs miraculeux.
Mais que ces faits soient relatés ou non, la doctrine de la Trinité est toujours solide et véridique. Dans l’enseignement fourni par les apôtres, en ce qui concerne la personne et le salut de Christ, nous disposons de trois témoignages : 1) Celui du Saint-Esprit : nous venons dans le monde avec un esprit corrompu, des dispositions charnelles et une certaine inimitié contre Dieu. Cette triste réalité est écartée par la régénération et la nouvelle naissance de l’âme, par le Saint-Esprit : c’est un témoignage au Sauveur ! 2) Celui de l'eau : ceci expose avec force la pureté du Sauveur et Son pouvoir purificateur. Cette pureté réelle et active, ainsi que la sainteté de Ses disciples, sont représentées par le baptême. 3) Celui du sang versé à la croix : Il a coulé pour notre rançon, et témoigne de la mort de Jésus-Christ ; ce sang a mis fin aux sacrifices de l'Ancien Testament. Les bienfaits procurés par son sang prouvent que Christ est bien le Sauveur du monde.
Il n'est pas étonnant que celui qui rejette une telle évidence soit jugé en tant que blasphémateur de l'Esprit de Dieu. Ces trois témoignages existent dans un seul et même but et s'accordent en tous points !