2min - Mis à part pour un but spécial - 387
1 Pierre chapitre 1 verset 2 Nous avons été consacrés selon le dessein de Dieu. Consacrés, cela veut dire sanctifiés …
Nous trouvons dans ces épîtres de Pierre les mêmes grandes doctrines que dans celles de l’apôtre Paul ; elles s’appliquent aux mêmes buts pratiques.
Ces épîtres sont remarquables par la douceur, la gentillesse, et l'humble amour qui s’en dégagent. Elles résument clairement et succinctement les éléments suivants : des consolations et des directives nécessaires à l'encouragement et la conduite d'un chrétien dans son cheminement vers la patrie céleste, élevant ses pensées et ses désirs vers cette félicité qui l’attend, en le fortifiant contre toute opposition, corruption, tentation et affliction qui le guettent.* L'apôtre Pierre bénit Dieu pour ses bienfaits, à travers Christ. (1 Pierre 1:1-9) Le salut par Christ a été prédit dès les premières prophéties. (1 Pierre 1:10-12) Tous sont exhortés à suivre une sainte conduite ; (1 Pierre 1:13-16) Que la Sainteté se retrouve dans leur cheminement, leurs privilèges, et leurs obligations. (1 Pierre 1:17-25)
1 Pierre 1:1-9 Cette épître de Pierre s’adresse en principe aux croyants, étant généralement de véritables « étrangers » en chaque ville ou pays, disséminés dans toutes les nations.
Ces chrétiens doivent attribuer leur salut à l'Amour du Père envers Ses « élus », à la Rédemption du Fils, et à la Sanctification du Saint-Esprit ; ils peuvent ainsi rendre gloire à un Dieu trinitaire, en lequel ils ont été baptisés.
L'espoir, selon l’esprit du monde, se réfère seulement à ce qui est incertain : tous les espoirs ici-bas sont en effet chancelants, bâtis sur le sable ; l'espérance céleste, aux yeux du monde, est une conjecture aveugle et sans fondement. Mais l'espérance des enfants de Dieu est vivante ! Non seulement dans son essence, mais également quant à ses effets. Cette espérance anime et console dans toutes les détresses, permettant de franchir toutes les difficultés.
La Miséricorde divine est à l’origine de toute espérance céleste, une Miséricorde sans limites. La solide conviction du salut est un principe actif et vivant dans l'âme du croyant.
La joie qui anime tout chrétien, provient de la connaissance de la félicité céleste qui lui est réservée. Cette joie est incorruptible et ne peut disparaître. Ne pouvant être souillée, elle reste pure et parfaite. Elle ne peut se flétrir, elle demeure constante, malgré tous les aléas possibles.
Tous les biens ici-bas sont entachés de défauts et perfectibles ; les propriétaires de belles demeures sont en perpétuel souci de se faire dérober ce qu’ils possèdent ; le luxe et le confort sont trop souvent à l’origine de troubles de santé. Les riches propriétés sont souvent entachées par le péché, à la fois pour les obtenir, comme pour les habiter.
Sommes-nous prêts à nous détourner de ce que nous possédons, étant persuadés qu’il s’agit parfois d’objets sans utilité réelle, qui peuvent, par leur emploi, nous priver de certaines libertés ou de joie... Les possessions du monde sont incertaines et éphémères, semblables aux fleurs des champs. Ce qui est conservé dans le ciel a infiniment plus de valeur.
Bienheureux ceux dont le cœur est assuré, par le Saint-Esprit, de recevoir un « héritage céleste » ! Dieu n’accorde pas seulement la Grâce à Son peuple, mais Il préserve ce dernier, pour qu’il connaisse Sa gloire.
Chaque croyant a toujours un sujet pour lequel il peut grandement se réjouir ; il doit témoigner de son appartenance spirituelle par sa conduite. Le Seigneur n'afflige pas par plaisir, mais cependant, Son amour et Sa Sagesse permettent que Ses enfants subissent des épreuves « tranchantes », pour leur bien final.
La qualité de l'or n'augmente pas par l'épreuve du feu, en fait, elle diminue ; la foi, quant à elle, est affermie par l’épreuve, et les afflictions. L'or finira par disparaître, et ne peut permettre d’acquérir que ce qui est périssable, alors que l'épreuve de la foi permettra de louer, d'honorer, et de glorifier le Seigneur !
Que ces pensées nous aident à supporter les présentes afflictions ! Portons notre regard vers l'excellence de Christ, et vers Son amour pour nous ; cela vivifiera en notre cœur le « feu spirituel », qui s'élèvera dans un sacrifice d'amour envers Lui ! La gloire de Dieu et notre bonheur spirituel sont tellement unis, que la recherche sincère d’un de ces éléments, nous conduira à l’autre, quand notre âme, par notre nature, ne sera plus assujettie au mal. La certitude d’une telle espérance est perçue par les croyants, comme déjà acquise !
Leur investigation sur les souffrances de Christ et la gloire qui allait en découler, allait les conduire vers une vision de l'Évangile tout entier ; nous pouvons résumer tout cela ainsi : Jésus-Christ a été livré pour nos offenses, et Il est ressuscité pour notre justification.
Dieu a désiré répondre à nos besoins plutôt qu'à nos requêtes. La doctrine des prophètes et celle des apôtres s'accordent parfaitement : toutes deux proviennent comme du même Esprit de Dieu.
L'Évangile est le « ministère » de l'Esprit : son succès dépend de l’opération et de la bénédiction de ce Dernier. Cherchons donc diligemment dans les Écritures, la doctrine du salut !
Ne soyez pas emportés dans vos opinions, comme dans votre conduite, revêtez-vous d'humilité, dans votre examen personnel.
Une parfaite confiance en la Grâce de Dieu doit conduire tous nos efforts dans le cheminement du devoir. La recherche de la sainteté est le devoir de tout chrétien. Il doit en être ainsi dans toutes ses entreprises, en chaque condition, et envers tous ! Nous devons particulièrement veiller et prier au sujet des péchés auxquels nous sommes enclins.
La Parole de Dieu est la règle la plus sûre de la vie d'un chrétien ; Elle nous commande de rester saint en toutes circonstances. Dieu sanctifie ceux qu'Il sauve !
Si les croyants pratiquent le mal, Dieu les visitera et les corrigera. Que les chrétiens ne mettent donc pas en doute la fidélité de Dieu et Ses promesses et ne soient pas l’objet de Son courroux, mais qu'ils vénèrent Sa Sainteté.
Celui qui professe n’avoir aucune crainte est en réalité sans défense, et Satan le capture ; celui qui est abattu n'a pas le cœur disposé à bénéficier de ses avantages spirituels, et il est prêt à facilement tout abandonner.
Le sang précieux de Christ est le prix payé pour la rédemption de l'homme. Une conversation hypocrite est foncièrement mauvaise, elle n’offre aucun profit et peut être très dangereuse. Quelle folie de proclamer : « je vivrai et mourrai de telle manière, parce que mes aïeux ont fait ainsi... »
Dieu avait en vue des desseins et des faveurs spécifiques envers Son peuple, bien avant qu'Il ait manifesté Sa Grâce. La clarté de Sa Lumière, les affermissements qu’Il procure à la foi, le pouvoir de Ses ordonnances, sont bien plus grands depuis que Christ est venu ici-bas ! Nous sommes consolés par le fait qu’étant, par la foi, une même entité avec Christ, Sa gloire présente nous donne l’assurance que là où Il est, nous y serons aussi, Jean 14:3.
L'âme doit être purifiée avant de pouvoir abandonner ses vaines pensées et ses mauvais désirs. La Parole de Dieu, semée dans le cœur par le Saint-Esprit, est à l’origine de la vie spirituelle : Elle nous dicte notre devoir, effectuant un changement radical dans les affections de notre âme, jusqu'à ce qu'elle amène celle-ci à la vie éternelle.
En contraste avec l'excellence de l'esprit renouvelé de l'homme spirituel, né de nouveau, observons la vanité de l'homme naturel. Dans sa vie et dans sa chute, ce dernier est semblable à de l'herbe, ou à la « fleur de l'herbe », qui va bientôt sécher et mourir. Nous devons d’abord entendre la sainte et vivante Parole, pour ensuite la recevoir en notre cœur et l’aimer, sinon nous risquons de tout perdre ; nous devons bannir tout ce qui pourrait occuper la place qui Lui est due. Nous devons La faire demeurer en notre cœur, Elle est notre seul trésor ici-bas, et nous pouvons avoir l'assurance certaine de la gloire qui est réservée pour les croyants dans le ciel !
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Etrangers et dispersés, ils sont fortifiés dans leur isolement par la pensée que Dieu les a élus. Ce mot est en tête de l'adresse car c'est en leur qualité d'élus que l'apôtre leur écrit. L'élection, sous l'ancienne Alliance, s'appliquait au peuple entier. (Esaïe 41.8 ; 43.20 ; Deutéronome 7.6 ; 9.4-6)
L'apôtre appelle encore les chrétiens une "race élue ;" cependant, pour eux, l'élection de Dieu est devenue individuelle. Elle se manifeste par l'appel que Dieu, dans sa grâce, selon sa prescience, adresse à chaque âme.
La prescience de Dieu n'est pas seulement sa connaissance anticipée et passive de ce qui arrivera mais sa volonté déterminée et son amour. On a traduit le terme employé par l'apôtre : "selon une détermination prise d'avance." (Stapfer) Ce caractère actif de la prescience divine ressort de nombreuses déclarations de l'Ecriture. (1Pierre 1.20 ; Romains 8.28,29 ; Ephésiens 1.5)
Le chrétien fonde sur sa qualité d'élu de Dieu l'assurance de son salut. Celui-ci n'est pas son œuvre, mais l'œuvre de Dieu, qui achèvera ce qu'il a commencé. (Philippiens 1.6)
"Elus non pas de nous-mêmes, mais selon l'ordre de Dieu, car nous ne nous introduirons pas nousmêmes dans le ciel, pas plus que nous ne créons nous-mêmes la foi dans nos cœurs. Dieu ne laissera pas entrer indistinctement tous les hommes dans le ciel, il comptera exactement les siens. Ici la doctrine du libre arbitre et de nos propres forces ne signifie rien ; il ne s'agit pas de notre propre volonté mais de la volonté de Dieu et de son élection." Luther.
- Mais Dieu n'élit pas ses enfants pour qu'ensuite ils fassent ce que bon leur semble, qu'ils restent dans leurs péchés. Il les élit dans la sanctification de l'Esprit, (1Thessaloniciens 4.7 ; 2Thessaloniciens 2.13,14) c'est-à-dire que, pour accomplir son dessein de miséricorde en eux, il les renouvelle et les sanctifie par son Saint Esprit. C'est là pour eux le témoignage seul certain de leur élection.
L'Esprit (de Dieu) est l'auteur de la sanctification. D'autres, avec moins de raison, entendent l'expression de l'esprit de l'homme sur lequel s'exerce l'action sanctifiante : "élus selon la prescience de Dieu et sanctifiés en leur esprit." (Oltramare)
- Le but en vue duquel Dieu les a élus et les sanctifie par l'Esprit, c'est l'obéissance, non l'obéissance à Jésus-Christ, comme traduisent quelques-uns, car le complément de Jésus-Christ ne se rapporte qu'à l'aspersion du sang ; mais à l'obéissance, au sens absolu, à l'obéissance qui est l'attitude normale de l'enfant de Dieu, (1Pierre 1.14 ; 2.8 ; Hébreux 5.9) et que Paul appelle "l'obéissance de la foi." (Romains 1.5 ; 2Corinthiens 10.5)
A cette disposition du croyant répond, de la part de Dieu, l'aspersion du sang de Jésus-Christ. Ce dernier terme est emprunté aux usages des sacrifices, où le sacrificateur faisait aspersion du sang de la victime sur ceux qui l'offraient, afin de les rendre participants de l'efficace figurative de ce sacrifice. (Exode 24.7 ; Lévitique 4.6,17 ; 16.14 ; Hébreux 9.19 ; 12.24)
La mention de l'aspersion après la sanctification de l'Esprit montre qu'il s'agit moins de la justification du pécheur devant Dieu que d'une appropriation perpétuelle des mérites de Jésus Christ et de sa mort, nécessaire à ceux mêmes qui sont régénérés, aussi longtemps qu'ils vivent dans ce monde de péché. (Comparer 1Jean 1.7) Weiss (Lehrbuch der biblischen Theologie, 4e éd., p. 147), prenant le terme de sanctification dans son sens primitif de mise à part, consécration, voit ici une allusion au baptême, par lequel l'élu de Dieu était séparé du monde. Ce baptême, il le recevait "pour le pardon des péchés," (Actes 2.38) et il était par lui consacré à Dieu. Aussi le don du Saint-Esprit suit-il le baptême. (Actes 2.38 ; 10.44)
La grâce et la paix (Romains 1.7, note) découlent de l'œuvre de Dieu, qui vient d'être décrite ; mais elles peuvent être multipliées dans le cœur du fidèle : que ne sommes-nous plus remplis d'ardeur à les demander à Dieu comme l'apôtre, et pour nous-mêmes, et les uns pour les autres !