1 Samuel 31

    • 1

      Guilboa. L'armée d'Israël s'était retirée sur la hauteur pour s'y défendre plus facilement.

      4

      Et ne m'outragent : entre le moment où ils le découvriront et celui où il rendra le dernier soupir.

      Saisi de crainte : à la pensée de porter la main sur l'oint de l'Eternel.

      L'épée : sa propre épée ; car l'écuyer se tue ensuite avec la sienne.

      6

      Tous ses hommes : les trois mille qui l'accompagnaient habituellement (26.2).

      7

      De ce côté de la Plaine et de ce côté du Jourdain : sur le versant oriental des montagnes qui bordent la plaine du Jourdain, et dans cette plaine elle-même. Il ne peut être question d'un établissement des Philistins a l'est du Jourdain, comme quelques-uns l'ont entendu. Voir 1Chroniques 10.7.

      9

      Le récit des Chroniques, verset 10, ajoute qu'ils exposèrent sa tête dans la maison de Dagon ; à Asdod d'après 1Samuel 5.7.

      10

      Au mur : à l'intérieur, comme cela semble ressortir de 2Samuel 21.12 où il est parlé de la place de la ville.

      Beth-Séan (voir Josué 17.11) : dans la vallée, à l'ouest du Jourdain. Ceci montre que les Philistins avaient conquis le pays jusqu'au Jourdain.

      12

      Se levèrent : en souvenir de l'empressement avec lequel Saül les avait secourus contre les Ammonites (11.1-11).

      La nuit : parce que le pays était au pouvoir des Philistins.

      Et ils brûlèrent : peut-être pour empêcher qu'ils ne pussent être reconnus par les Philistins s'ils cherchaient à les retrouver, car ce n'était pas la coutume en Israël de brûler les cadavres. Amos 6.10 se rapporte à un cas tout à fait exceptionnel.

      13

      Leurs os, qui devaient être consumés, pour être déposés dans le sépulcre de famille dans de meilleurs jours (2Samuel 21.12-14).

      Le tamarisque. Cet arbre était donc encore connu au moment où fut rédigée la relation du fait.

      Ils jeûnèrent : hommage extraordinaire dicté par la reconnaissance, mais auquel le reste du peuple ne paraît pas s'être associé.

      Conclusion sur 1 Samuel :

      Le livre dont nous terminons l'explication est un de ceux dont le mode de narration est le plus admirable et aussi celui dans le récit duquel on a signalé le plus de contradictions. On les explique par la diversité des documents auxquels l'auteur a puisé. Nous avons fait ressortir au fur et à mesure ces différences relevées par la critique. Nous croyons devoir les rappeler ici en terminant.

      • 1.3 renferme une donnée relative à la personne d'Eli, lequel n'a point encore été nommé.
      • Dans 1.9 l'expression le temple de l'Eternel est une inadvertance qui doit provenir d'un auteur postérieur à l'érection du temple de Jérusalem.
      • Dans 2.1-10 il est fait mention de l'oint, c'est-à-dire du roi, ce qui est déplacé au temps des Juges.
      • Il y a double emploi dans les deux avertissements donnés à Eli : celui de 2.27-36 provenant d'un prophète anonyme qui annonce la mort simultanée des deux fils d'Eli comme le signe auquel on pourra voir que la ruine de cette famille va s'accomplir ; le second (3.2-18) donné par l'entremise de Samuel, qui se borne à annoncer cette mort.
      • D'après 4.18 ; 5.3 ; 6.8-9, l'arche de l'alliance est tout autre chose que ce qu'elle a paru être précédemment, une caisse renfermant la loi ; elle est identifiée avec l'Eternel lui-même, comme une espèce d'idole. Voir en particulier 6.8, où des figures d'or sont payées à l'arche en expiation du péché (du moins si l'on rapporte le pronom lui à l'arche, non à l'Eternel). Nulle part dans l'Ancien Testament on ne trouve une aussi grossière conception de cet objet du culte.
      • D'après 8.13 les Philistins abaissés ne recommencèrent plus après la bataille d'Ebénézer à entrer dans le territoire d'Israël jusqu'à la mort de Samuel. D'après 13.5-6, au contraire, ils envahissent la Terre Sainte, dont les habitants éperdus se réfugient dans les antres des montagnes, comme aux pires temps des Juges, et cela pendant que Samuel vit encore.
      • Dans 13.22 il n'y a plus de forgerons dans tout le pays d'Israël, et cependant les Israélites ont des armes, puisqu'ils ont battu les Philistins à Ebénézer (chapitre 7) et les Ammonites près de Jabès (chapitre 11).
      • Le chapitre 11 donne de l'élévation de Saül au trône une explication différente de celle qui précède et de celle qui suit. L'expression renouvellement de la royauté a été introduite là dans un but harmonistique (verset 14). Il y avait trois versions relatives à l'élection de Saül ; d'après l'une il avait été choisi par Samuel ; selon l'autre il avait été désigné par le sort ; la troisième le faisait arriver au pouvoir par son énergie et par l'enthousiasme du peuple. Le récit met bout à bout ces trois légendes.
      • David est introduit sur la scène de deux manières ; on pourrait même parler de deux Davids différents ; l'un, homme de guerre plein de vaillance, avant d'arriver à la cour (16.18), où il est appelé en qualité de musicien : l'autre, jeune berger qui ne compte pas aux yeux de ses proches et qui n'a jamais porté d'armure.
      • Enfin et surtout le passage 17.55-58, où Saül demande à Abner de qui David est fils, et où Abner répond qu'il n'en sait rien, est inconciliable avec le récit précédent d'après lequel David avait séjourné chez Saül comme musicien et comme écuyer.

      La critique moderne accepte ces contradictions apparentes comme réelles et insolubles ; elle y trouve même une preuve de la sincérité du rédacteur qui a fidèlement et littéralement conservé le texte de ses sources, sans s'inquiéter ou sans s'apercevoir des contradictions de l'histoire ainsi racontée. Nous venons cependant de faire ressortir une retouche que la critique lui attribue et qui serait destinée, assure-t-on, à concilier deux relations opposées ; et il y en aurait d'autres encore à citer dans la même supposition, ce qui est en contradiction avec l'attitude parfaitement neutre qu'on lui attribue. En fait cet hommage rendu par la critique à la bonne foi de l'auteur n'en est pas un rendu à son bon sens. Tout historien sérieux saura choisir entre ses sources et ne pas juxtaposer stupidement deux récits dont les contradictions lui paraissent insolubles ; car il raconte pour être cru, et s'il ne croit pas à son propre récit, comment peut-il espérer que d'autres y croiront ? C'est là ce qui nous a portés à chercher et à présenter au sujet de ces contradictions apparentes des essais de solution tels qu'il pouvait en exister dans l'esprit de l'auteur et dont nos lecteurs apprécieront le plus ou moins de valeur.

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