Jean-Luc Barbu - Les fruits de l'Esprit
Prédication du dimanche 13 juin à l'église Source de Vie Sarcelles du Pasteur Jean luc Barbu
LA CONSECRATION FINANCIERE
Malachie 3:8-10 « Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, et vous dites : En quoi t’avons-nous trompé …
1 Timothée 5.1-10
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La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
Ces mots : avoir été la femme d'un seul mari (comparez 1Timothée 3.2, note) ne nous paraissent pas signifier qu'il fallût exclure les veuves qui auraient été mariées deux fois, puisque l'apôtre lui-même conseille aux jeunes veuves de se remarier ; (1Timothée 5.14) ces paroles désignent des femmes qui, divorcées, auraient contracté une autre union du vivant de leur premier mari, ou auraient vécu dans le désordre.
- Du reste, les conditions que pose ici l'apôtre prouvent clairement qu'être enregistrée emportait plus que le droit de recevoir des secours de l'Eglise ; car, en exclure toutes les veuves dont la vie précédente n'aurait pas été irréprochable, même si elles s'étaient ensuite réellement converties ; surtout exclure des assistances toutes les veuves âgées de moins de soixante ans, (comparez 1Timothée 5.11) c'eût été contraire à toutes les inspirations de la charité, et c'est à quoi l'apôtre ne pouvait pas penser.
Le rôle des veuves renfermait donc le nom de celles à qui certains services importants étaient confiés dans l'Eglise, qui remplissaient, pour les personnes de leur sexe, les mêmes fonctions que les diacres et les anciens. L'histoire de l'Eglise établit, par de nombreux témoignages, qu'il existait de telles charges dès les temps les plus reculés. On comprend que l'on ne pût les confier qu'à des femmes qui avaient, à tous égards, un bon témoignage, (1Timothée 5.10) et que leur âge, leur expérience chrétienne mettaient au-dessus de toutes les tentations du monde et de toutes ses calomnies.
Tous ceux qui ont la moindre fonction dans l'église doivent en être dignes, et ne pas encourir le moindre blâme ; les personnes qui sont soutenues par des œuvres de charité, ne doivent pas être employées au service de l’église.
Ceux qui bénéficient de la miséricorde de l’assemblée, alors qu’ils sont dans la détresse, doivent montrer en retour, une attitude reconnaissante, lorsqu'ils retrouvent la prospérité ; ceux qui montrent le plus d'empressement pour toute bonne œuvre, seront le plus vraisemblablement fidèles dans tout ce qui leur sera confié. Quant aux paresseux, ils n’ont que très rarement cet unique défaut : ils manifestent souvent une certaine animosité envers leur prochain, en semant le désaccord parmi les frères.
Tous les croyants doivent soulager les membres de leur famille qui sont dans le besoin, afin que l'église ne puisse être entravée dans le soulagement de ceux qui sont matériellement dépourvus de tout et sans amis.