2 Corinthiens 3.1
Commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes ? ou avons-nous besoin, comme quelques-uns, de Lettres de recommandation envers vous, ou de Lettres de recommandation de votre part ?
Commencerons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes, ou avons-nous besoin, comme quelques-uns, de lettres de recommandation auprès de vous, ou de recommandations de votre part auprès des autres ?
Cherchons-nous encore à nous recommander nous-mêmes ? Ou bien aurions-nous besoin, comme certains, de vous présenter des lettres de recommandation ou de vous en demander ?
Commencerons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes, ou avons-nous besoin, comme quelques-uns, de lettres de recommandation auprès de vous, ou de recommandations de votre part auprès des autres ?
Cherchons-nous encore à nous recommander nous-mêmes ? Ou bien aurions-nous besoin, comme certains, de vous présenter des lettres de recommandation ou de vous en demander ?
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1 à 3 Le lettre de recommandation de l'apôtre.
La comparaison que l'apôtre vient de faire entre lui et les faux docteurs (2Corinthiens 2.17) pouvait avoir l'air d'une recommandation ou d'une louange de son ministère auprès des hommes. Et surtout, comme l'indique le mot de nouveau, ses adversaires avaient pu interpréter divers passages de sa première lettre comme des vanteries de son ministère. Il repousse cette pensée, en déclarant que si d'autres ont besoin de telles recommandations, lui cherche ailleurs ses lettres de créance : d'abord, dans l'influence de l'Evangile sur les cœurs, (versets 2,3) et ensuite dans la mission et dans la force qu'il a reçues directement de Dieu. (versets 4-6)
On peut conclure de ces mots que les faux docteurs venaient à Corinthe munis de telles lettres de recommandation de la part des Eglises, et qu'ils s'en faisaient également donner par les Corinthiens pour d'autres villes.
La préférence de l'Évangile, à la loi donnée par Moïse. (2 Corinthiens 3:1-11)
Les différents éloges, ovations et acclamations des hommes, ne vont pas de pair avec l’attitude de l'âme humble et spirituelle.Le message de l'apôtre démontre l'excellence et l'évidence de l'Évangile, par le pouvoir de l'Esprit Saint. (\\# 12-18\\)
Rien n'est plus plaisant ni plus propice aux louanges de ceux qui œuvrent fidèlement pour le Seigneur, que leur réussite dans le ministère, démontrée par les fruits spirituels que l’on peut constater à la suite de leur travail.
La loi et l'amour de Christ étaient écrits dans le cœur des Corinthiens, non pas sur des tables de pierre, comme la loi que Dieu donna à Moïse, mais dans la chair de leur cœur, (verset trois*), Eze 36:26. Leur cœur était humilié et attendri en recevant l’Évangile, par ce nouveau pouvoir qu’était l'Esprit Saint. Toute la gloire en revient à Dieu !
Il faut se rappeler, que nous dépendons entièrement du Seigneur, et que toute la gloire qui en découle Lui est attribuée. « La lettre tue » (verset six) : la lettre de la loi est vouée à la mort ; si nous nous reposons uniquement sur l'Évangile, nous ne deviendrons pas meilleurs. Mais l'Esprit Saint nous donne toute vie spirituelle et la vie éternelle ! La dispensation de l'ancien testament était vouée à la mort, mais celle du Nouveau, à la vie. La loi a révélé le péché, la colère et la malédiction divine qui en résultent ; elle nous montrait un Dieu au-dessus de nos têtes, qui s’opposait à nous ; mais l'Évangile a révélé la Grâce, et Emmanuel, « Dieu avec nous » !
La souveraineté et la droiture de Dieu sont révélées par la foi ; cela nous montre que le juste vivra par sa foi et nous révèle la Grâce et la Miséricorde divines, par Jésus-Christ, afin que nous obtenions le pardon de nos péchés et la vie éternelle.
L'évangile surpasse tellement la loi en gloire, qu'il en éclipse totalement sa dispensation. Même le Nouveau Testament ne serait qu'une « lettre vaine », vouée à la mort, s'il n’était qu’un simple « système », sans l’action du Saint-Esprit, qui lui donne tout son pouvoir vivifiant.
*Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.