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Apocalypse 13.18

C'est ici que la sagesse est nĂ©cessaire (mĂȘme tournure verset 10) ; mais aussi elle suffit ; il n'est pas besoin d'une rĂ©vĂ©lation ; celui qui a de l'intelligence peut calculer le nombre de la bĂȘte, car c'est un nombre d'homme, un nombre comme les hommes en emploient, qui a sa valeur propre et non une portĂ©e symbolique.

Telle est, semble-t-il, l'explication la plus naturelle de cette expression obscure : un nombre d'homme. (Comparer Apocalypse 21.17)

L'avertissement qui est ainsi donnĂ© au lecteur n'Ă©tait pas superflu, car il pouvait ĂȘtre tentĂ© de donner Ă  ce chiffre Ă©trange, 666, une valeur purement symbolique, comme en ont beaucoup d'autres nombres de l'Apocalypse. (Les 140000 rachetĂ©s, les 42 mois, etc.)

Des interprÚtes, encore aujourd'hui, trouvent dans ces trois 6 l'indication d'un triple effort manqué pour atteindre à 7, le nombre de la perfection.

Ce chiffre caractĂ©riserait la bĂȘte dans sa vaine tentative pour s'Ă©lever Ă  la place de Dieu. Mais l'auteur nous dit que ce sens symbolique n'est pas le sens qu'il a voulu cacher dans le nombre mystĂ©rieux. Celui ci renferme le nom de la bĂȘte.

Un art pratiqué surtout par les Juifs, adonnés aux recherches de la cabale, s'appliquait à représenter un nom par un nombre égal à la somme de ses lettres. Les Hébreux ni les Grecs n'avaient de chiffres. Les lettres de leurs alphabets leur en tenaient lieu. Chacune représentait un nombre. En additionnant les lettres d'un nom selon leur valeur numérique, on arrivait à un total qui figurait ce nom. L'énigme à déchiffrer consistait à décomposer le chiffre de maniÚre à retrouver les lettres du nom.

- Si un nombre d'homme signifie un nombre ordinaire, ayant sa vapeur propre, le nom renfermĂ© dans l'Ă©nigme peut ĂȘtre un nom dĂ©signant l'empire figurĂ© par la bĂȘte ou un mot destinĂ© Ă  caractĂ©riser la bĂȘte.

Beaucoup d'exĂ©gĂštes donnent Ă  l'avertissement : c'est un nombre d'homme, un sens qui limiterait les recherches du nom proposĂ©. Ils traduisent : c'est le nombre d'un homme, c'est le nom propre d'un individu. On peut objecter que si telle avait Ă©tĂ© l'intention de l'auteur, il aurait dĂ» Ă©crire : c'est le nombre d'un certain homme. Il devait d'autant plus prĂ©ciser que le lecteur ne s'attendait pas Ă  avoir Ă  chercher le nom d'un personnage particulier, puisqu'il s'agissait du nom de la bĂȘte et que celle-ci reprĂ©sente l'empire romain ; et, bien que l'auteur ait montrĂ© une tendance Ă  identifier la bĂȘte avec un des empereurs, (verset 14, note) c'est la notion collective de l'empire qui prĂ©domine.

L'explication qui a rĂ©uni jusqu'ici les suffrages du plus grand nombre de savants de toutes les Ă©coles, est celle qui trouve dans ce nombre le nom de l'empereur NĂ©ron, Ă©crit en lettres hĂ©braĂŻques : NERON KESAR. On fait valoir en faveur de cette hypothĂšse qu'elle concorde avec la variante dĂ©jĂ  indiquĂ©e par IrĂ©nĂ©e, et qui se lit dans C, d'aprĂšs laquelle le chiffre serait 616. Il suffit, en effet, pour obtenir ce total, de retrancher le N et de lire NERO KESAR, ce qui est Ă©galement admissible. Le nom de CĂ©sar NĂ©ron doit ĂȘtre celui que Jean avait en vue, car, Ă  Apocalypse 17, il dĂ©signe clairement cet empereur comme la tĂȘte frappĂ©e mortellement, et, dit-on, il identifie avec lui la bĂȘte, qui jusque-lĂ  reprĂ©sentait l'empire.

- On peut objecter Ă  cette interprĂ©tation tout d'abord qu'elle recourt Ă  l'alphabet hĂ©braĂŻque. Il serait Ă©trange que, dans un livre Ă©crit en grec pour des Grecs, dans lequel tous les mots hĂ©breux sont traduits, oĂč l'auteur, pour indiquer le commencement et la fin, emploie la premiĂšre et la derniĂšre lettre de l'alphabet grec, (Apocalypse 21.6) le nom Ă©nigmatique eĂ»t Ă©tĂ© calculĂ© en lettres hĂ©braĂŻques. Or IrĂ©nĂ©e dĂ©jĂ  (Adv. hƓres. V, 30) rapporte une tradition, d'aprĂšs laquelle le calcul avait Ă©tĂ© Ă©tabli en lettres grecques.

Une autre objection, de plus de portĂ©e encore, c'est que ce nom est le nom de la bĂȘte, et non pas seulement de l'une de ses tĂȘtes c'est-Ă -dire un nom applicable Ă  l'empire dans son ensemble, et si l'empire devait ĂȘtre personnifiĂ© dans un de ses empereurs, c'eĂ»t Ă©tĂ© dans l'empereur vivant au moment oĂč le livre fut Ă©crit. D'ailleurs l'auteur cache ce nom par prudence, parce qu'il y aurait eu danger l'Ă©crire en toutes lettres, et non pour le vain plaisir de poser Ă  ses lecteurs une puĂ©rile Ă©nigme. Or, quand l'Apocalypse fut Ă©crite, NĂ©ron Ă©tait mort ; Jean ne risquait plus grand-chose Ă  stigmatiser son nom exĂ©crĂ©.

Le nom qu'il enveloppe de mystĂšre doit dĂ©signer un souverain prĂ©sent ou prochain, ou, plutĂŽt encore, il s'applique Ă  la bĂȘte tout entiĂšre, Ă  l'empire oĂč Satan dĂ©ploie sa puissance, pour le flĂ©trir d'une Ă©pithĂšte significative. Ce nom caractĂ©ristique, nous en avons perdu le secret ; les tentatives pour le retrouver resteront probablement toujours vaines. Un des essais les plus anciens, dĂ©jĂ  citĂ© par IrĂ©nĂ©e, explique le nombre 666 par l'adjectif lateinos, Ă©crit en lettres grecques, et qui signifie : "latin." Mais on ne voit pas bien Ă  quoi rapporter cet adjectif au masculin, ni comment il pourrait dĂ©signer l'empire romain. La langue mĂȘme que nous appelons le latin Ă©tait connue des Grecs comme le "romain.." (Luc 23.38 ; Jean 19.20) Et puis surtout c'eĂ»t Ă©tĂ© lĂ  une dĂ©signation par trop insignifiante, qu'il ne valait pas la peine de voiler par des combinaisons cabalistiques.

On ne saurait prĂ©tendre, en effet, que l'auteur devait, sans se trahir, faire deviner Ă  ses lecteurs que la bĂȘte Ă©tait Rome. Il les identifie si clairement Ă  Apocalypse 17, qu'il n'avait pas de raison de dissimuler leur relation dans notre passage. On peut faire les mĂȘmes objections Ă  l'explication qui trouve dans le nombre 666 le mot hĂ©breu : Romiith, romain.

- Nous passons sous silence bien d'autres hypothĂšses. Quelques-unes sont sans rapport avec la bĂȘte de l'Apocalypse : 666 donne le nom d'Adonikam, qui signifie : "le Seigneur se lĂšve," et qui est citĂ© (Esdras 2.13) comme le pĂšre de six cent soixante-six Juifs revenus de l'exil ; ou encore 666 correspond Ă  la somme des lettres du nom de Nimrod, fils de Kousch, Ă©crit en hĂ©breu. (GenĂšse 10.8,9) On ne voit pas pourquoi la bĂȘte ou l'AntĂ©christ recevraient l'un ou l'autre de ces noms.


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      Apocalypse 17

      9 C’est ici qu’il faut une intelligence Ă©clairĂ©e par la sagesse. Les sept tĂȘtes sont sept montagnes sur lesquelles la femme est assise.

      Apocalypse 21

      17 Il mesura aussi la muraille et trouva 72 mùtres, selon la mesure humaine qu’employait l'ange.

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