591 - apodidomidélivrer, donner avec profit ce qui nous appartient, vendre payer, acquitter, rendre un dû dette, …
846 - autoslui-même, elle-même, eux-mêmes il, elle le même
1427 - dodekadouze les douze apôtres de Jésus, ceux qui ont été appelés
1484 - ethnosune multitude (d'hommes ou d'animaux) vivant ensemble une compagnie, une troupe, un essaim une multitude …
1519 - eisen, dans, à, vers, envers, pour, parmi, entre
1520 - heisun, l'un, un seul
1538 - hekastoschacun, chaque
1722 - enDans son sens premier: dans, à l'intérieur de. Le datif qui accompagne εν remplace un …
1782 - enteuthendepuis ce lieu, d'ici, de là d'un côté et de l'autre, de chaque côté
2222 - zoevie l'état de celui qui possède de la vitalité, ou qui est animé toute âme …
2322 - therapeiaservice rendu par quelqu'un à un autre spéc. service médical: remède, guérison, soin, thérapie service …
2532 - kaiet, aussi, même, en effet, mais
2590 - karposfruit le fruit des arbres, des vignes, des champs le fruit de ses reins: progéniture, …
2596 - katadepuis, entre selon, envers, le long de, contre ...
3319 - mesosmilieu, du milieu au milieu de parmi, entre
3376 - menun mois le temps entre deux nouvelles lunes, la nouvelle lune. Le premier jour de …
3586 - xulonbois ce qui est fait de bois comme une poutre à laquelle on suspend, un …
4113 - plateiaun large chemin, une rue, une place
4160 - poieofaire avec les noms des choses faites, produire, construire, former, façonner, etc. être les auteurs, …
4215 - potamosun courant, une rivière, un fleuve un torrent les flots
5444 - phullonune feuille
5723Temps - Présent 5774 Voix - Active 5784 Mode - Participe 5796 Nombre - 2549
Comparer Apocalypse 1.7 ; Genèse 2.9 ; Ezéchiel 47.12. Cet arbre ne produit pas douze fruits divers, mais du fruit douze fois par an.
Les feuilles de l'arbre sont pour la guérison des nations : cette déclaration divise les interprètes, comme celle de Apocalypse 21.24, (note).
Pour les uns, cette guérison des nations serait un fait accompli dans le passé, avant le jugement dernier, (Apocalypse 20.11 et suivants) alors que les nations étaient encore assujetties à tous les maux du paganisme.
Pour les autres, les nations représentent des rachetés, en état de salut puisqu'ils habitent la Jérusalem nouvelle mais qui doivent encore être guéris des restes du péché, qui ont à passer par un développement spirituel pour arriver à la perfection.
D'autres enfin y ont vu l'indice de la possibilité qui serait accordée aux réprouvés de se convertir pour entrer dans la cité sainte.
L'ordonnance générale de l'Apocalypse s'oppose à cette dernière explication. A Apocalypse 20, le sort de tous les adversaires de Christ et de son règne est définitivement réglé. Quant aux deux premières opinions, il faut reconnaître que l'idée d'un développement, d'une guérison progressive de certains habitants de la cité sainte est assez admissible.
On ne sait pas trop ce que viendrait faire ici la mention rétrospective des effets salutaires exercés sur les païens par les feuilles de l'arbre de vie.
Peut être aussi l'auteur n'entendait-il pas qu'on cherchât un sens précis à ce détail de son tableau. Il accumule les images pour indiquer l'abondance de la vie qui sera offerte aux habitants de la Jérusalem céleste.
L'arbre de vie donne son fruit douze fois l'an : plus d'alternative de jouissance et de privation, d'hivers stériles et d'étés brûlants ; plus de fruits sans fleurs ou de fleurs sans fruits ; plus de passé avec ses regrets, ni d'avenir avec ses craintes, mais un présent éternel, au sein de la perfection. En outre, cet arbre de vie, qui rappelle le paradis d'où l'homme pécheur avait été banni, la vie divine dont la source avait tari pour lui, (Genèse 3.24) redit ici, pour la consolation et la joie des rachetés de Christ, que tous les ravages du péché sont réparés, que l'œuvre du Rédempteur est parfaite. Et qu'elle est admirable, l'ordonnance du plan de Dieu, révélé dans les saintes Ecritures !
Ce recueil, qui s'ouvre par la création de l'homme et par la description de sa première demeure, qui raconte sa chute et retrace toutes les phases de son développement sous les miséricordieuses dispensations de Dieu, se termine par la vision de la restauration de toutes choses, par la description de la demeure éternelle de l'humanité rachetée.
Le dénouement revient au point de départ ; tous les mystères sont expliqués, tous les maux sont réparés, l'homme est rendu à sa destination, à la plénitude de la vie, qui se trouve dans la communion de Dieu lui-même. Telle est l'épopée divine qui se déroule du commencement de la Genèse à la fin de l'Apocalypse.