*|FNAME|*, voici ce qui se passe quand Dieu se place de votre côté
"Si Dieu se place ainsi de notre côté, qui peut tenir contre nous?" ( Romains 8.31 , version Parole Vivante) …
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1 à 9 Campement près de la mer. Pharaon poursuit Israël.
1 à 2 A Etham, l'Eternel ordonne le changement de direction qui décida de toute la suite des événements. Rien n'était plus absurde, en apparence, que de prendre la direction du Sud. Car Israël allait se trouver séparé du Sinaï, où il se rendait, par la mer Rouge, qui, à cette époque, parait s'être étendue beaucoup plus au Nord qu'aujourd'hui, jusqu'au lac Timsa, ou du moins jusqu'aux lacs Amers, dont l'eau salée indique l'ancienne jonction avec la mer. Pour Israël, tourner au Sud, c'était donc, comme dit Pharaon (verset 3), s'enfermer dans le désert (à l'ouest de la mer Rouge) et consommer sa propre ruine. On a dit que Moïse pouvait espérer de trouver un passage vers l'Est, à l'occasion d'une marée basse. C'est oublier que Moïse conduisait après lui tout un peuple avec ses troupeaux. Dieu seul a pu ordonner à son armée une pareille manœuvre dont l'issue n'était connue que de lui seul. ( Carte )
Le verbe schouv ne signifie pas proprement se détourner, comme traduit Ostervald mais revenir en arrière. Ils revinrent d'abord sur leurs pas, puis tournèrent au Sud. Malheureusement on n'a pu jusqu'à présent retrouver sûrement aucun des trois endroits désignés ici. Le seul avec le nom duquel un nom existant actuellement présente quelque analogie est Pi-Hahiroth. Ce nom parait s'être conservé dans celui de Adschroud (pi n'est que l'article égyptien), qui désigne aujourd'hui une localité située à quatre lieues environ au nord-ouest de Suez. Entre cet endroit et la dépression (autrefois le bras de mer) qui joint la mer Rouge proprement dite aux lacs Amers, se trouve un large emplacement où pouvaient camper les tribus israélites. L'expression au-devant de dit précisément que le lieu du campement était à l'orient de Pi-Hahiroth.
L'ordre divin dit ensuite : entre Migdol et la mer. Si l'on se représente le peuple campé en cet endroit, le visage tourné vers l'orient, Migdol doit désigner l'extrémité gauche et la mer l'extrémité droite du campement. C'est bien ce qui a lieu si nous supposons Migdol (tour) située à l'extrémité sud des lacs Amers, comme une forteresse surveillant à cet endroit le passage d'Arabie en Egypte, et si par la mer nous entendons la partie de la mer Rouge qui s'avance très avant dans les terres au sud de Suez.
Dieu ajoute enfin : en face de Baal-Tséphon, au bord (le long) de la mer. Le mot en face de paraît prouver que cette localité était située de l'autre coté de la mer, sur la côte d'Arabie, en face du campement israélite. Le nom de Baal, qui est le nom de la principale divinité phénicienne, et celui de Tséphon, qui signifie dans la langue phénicienne septentrion, font supposer que cette localité tirait son nom de maître du Nord d'un sanctuaire de Baal où les navigateurs phéniciens offraient leur sacrifice à leur dieu, au moment d'entrer dans le grand bassin de la mer Rouge, afin de réclamer de lui l'assistance, du vent du Nord pour la traversée de cette mer. C'est tout à fait à tort qu'on a confondu le nom Tséphon avec celui du dieu égyptien Typhon, qui est un nom purement grec ; le nom de ce dieu en égyptien est Set.
Enfin reste la dernière détermination : au bord ou le long de la mer. Il résulte de là et de ce qui précède (entre Migdol et la mer) qu'ils avaient la mer à la fois à leur droite et devant eux. En effet, ayant Adschroud derrière eux, Migdol à gauche, du côté du Nord, la mer à droite, vers le Sud, ces mots : au bord de ou le long de la mer, désignent tout naturellement le bras de mer de vingt kilomètres de long qui unissait le bassin principal de la mer Rouge aux lacs Amers actuels. C'était le long de cette partie de la mer qu'Israël était campé.
Dieu conduit les Israélites à Pi-Hahiroth, Pharaon les poursuit. (Exode 14:1-9)
Pharaon pensait bien que les enfants d'Israël se perdraient dans le désert, faisant ainsi de ce peuple une proie facile à détruire. Mais Dieu dit qu'Il serait glorifié par le biais de Pharaon.Les Israélites émettent des craintes, Moïse les réconforte. (Exode 14:10-14)
Dieu donne Ses instructions à Moïse, Les ténèbres séparent les Israélites des Égyptiens. (Exode 14:15-20)
Les Israélites franchissent la mer Rouge, Les Égyptiens sont noyés. (Exode 14:21-31)
Tous ceux qui contribuent à la Gloire du Créateur, le font parfois à leur insu. D'une manière analogue, ceux qui tentent de ruiner l'église, sont souvent renversés et courent, de ce fait, à leur perte.
Alors que Pharaon échafaudait avec perversité sa vengeance, il participait en fait à l'élaboration du plan divin : il allait devoir capituler devant Israël. Bien que Pharaon ait laissé partir librement les Hébreux, à présent, il le regrettait amèrement. Dieu transforme l'envie et la rage qu'ont les hommes à l'égard de Son peuple, en un terrible tourment. Ceux qui tournent leur face vers les cieux et qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ, doivent s'attendre à rencontrer des épreuves et des tentations, envoyées par Satan. Ce dernier ne fera aucune concession envers ceux qui veulent être au service du Seigneur.