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Ezéchiel 20.36

Comme je suis entré en jugement avec vos pères dans le désert du pays d'Égypte, ainsi j'entrerai en jugement avec vous, dit le Seigneur, l'Éternel.
Comme je suis entré en jugement avec vos pères dans le désert du pays d'Égypte, ainsi j'entrerai en jugement avec vous, dit le Seigneur, l'Éternel.
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      Exode 32

      7 L'Éternel annonce à Moïse que les Israélites se sont corrompus. Le péché est la corruption du pécheur, elle découle automatiquement de l'état de ce dernier : tout homme est tenté, lorsqu'il est attiré par sa propre convoitise.

      Le peuple s'est détourné du droit chemin. C'est le péché qui marque le début de la déviation du devoir. Les Israélites oublièrent rapidement tout ce que Dieu avait fait auparavant pour eux. Dieu vit ce qu'ils ne pouvaient discerner : leur méchanceté masquait l'état réel de leur cœur.

      Nous sommes incapables de voir le millième du mal que Dieu perçoit chaque jour. Dans Sa Justice, Celui-ci exprime grandement Son mécontentement, quand Il voit à quel point les hommes sont démunis de toute défense, quand ils n'ont personne pour plaider en leur faveur, auprès de Celui qui a résolu d'exprimer Sa sévérité envers eux.

      À part la prière de Moïse, rien ne pouvait sauver le peuple de la ruine ; le patriarche était en quelque sorte, une image de Christ, qui par Sa seule médiation, a pu réconcilier le monde avec Dieu. Moïse mentionna la gloire de Dieu, Sa grande Puissance et Sa main forte. Rendre gloire à Dieu doit être le premier objet de nos prières ; cela a été également le sujet de la prière de notre Seigneur ici-bas. Les promesses divines doivent être également mentionnées quand nous prions ; car ce qu'Il a promis, Il le fera.

      Remarquez à quel point la prière est puissante : en réponse à celle de Moïse, Dieu rétorque qu'Il a l'intention de ménager le peuple, de la destruction qu'Il avait préméditée à son égard ; ce changement d'intention s'appelle « se repentir du mal projeté ».

      15 Quel changement pour Moïse, qui était en communion avec Dieu, lorsqu'il descendit de la montagne, et qui entra en contact avec le monde, alors sous l'emprise du péché !

      Quand nous portons notre regard vers Dieu, nous ne voyons que « pureté » et « merveille » ; si nous regardons le monde, nous sommes en face du péché et de la provocation. Dans ce monde, les idoles n'ont aucune puissance ; Moïse réduisit le veau d'or en poussière. En mélangeant cette poussière au breuvage du peuple d'Israël, Moïse voulait lui montrer que son cœur s'était fourvoyé dans son cheminement.

      21 Jamais un homme sage n'a répondu comme Aaron, de manière si frivole et désinvolte. Soyons vigilants à ne pas nous laisser entraîner, soit par les hommes, soit par les évènements, dans les voies du péché ; les individus ne peuvent que tenter à nous diriger vers cette voie, ils ne peuvent pas nous y forcer. L'arrivée de Moïse dans le camp, fit changer l'atmosphère : là où l'on dansait, maintenant on tremblait. Les hébreux avaient honte de leur péché. La manière qu'utilisa Moïse pour étayer ses reproches, consista à ne pas contrecarrer ou à maquiller le péché, mais à le punir directement. Les Lévites furent là, pour tuer les meneurs de cette rébellion ; seuls ceux qui manifestèrent ouvertement leur état inique furent tués.

      Ceux qui persistent à marcher dans le péché, courent à leur ruine : les Hébreux, qui le matin criaient et dansaient, sont morts avant le soir même. De tels changements radicaux, arrivent parfois par les jugements de l'Éternel : ils fondent sur les pécheurs qui se croient en toute sécurité et sérénité.

      30 Moïse considérait que le péché du peuple était relativement grave. Un des devoirs des serviteurs de Dieu, est de montrer aux hommes la gravité de leurs péchés. Le prix à payer, nécessaire au pardon, révèle le grand mal commis par les Israélites. Moïse demanda à Dieu d'accorder Sa miséricorde ; le patriarche n'a pas cherché d'excuses, il a directement voulu expier cette faute. Nous ne pensons pas que Moïse signifiait par là, qu'il avait l'intention de mourir pour le peuple. Nous devons aimer notre prochain comme nous-mêmes, mais pas plus que nous ! Moïse était animé du même esprit que Christ : il voulait abandonner sa vie, dans la douleur, pour préserver celle du peuple.

      Le patriarche ne pouvait pas détourner entièrement la colère divine ; cela montre bien que la loi de Moïse n'était pas totalement capable de réconcilier les hommes avec Dieu, en vue d'établir une paix parfaite avec le Créateur. C'est en Christ seulement que Dieu peut pardonner les péchés de manière absolue, en les oubliant complètement. Par ce récit, nous voyons que le cœur charnel et hautain ne peut concilier les saints préceptes, les humbles vérités et l'adoration spirituelle de Dieu. Mais quand se trouvent réunis, l'Éternel et un serviteur de Dieu et que ce dernier adopte un esprit d'adoration, l'âme remplie de la Doctrine et du bénéfice du sacrifice de Jésus, ce serviteur aura toujours la possibilité de louer son Créateur avec ferveur. L'évangile, lui-même, est parfois « perverti » pour être accommodé aux goûts du monde.

      Quelle merveilleuse chose de savoir que nous avons un grand Prophète, puissant et miséricordieux, comme l'était en son temps Moïse, qui a tout accompli pour sauver nos âmes et qui intercède en notre faveur !

      Réjouissons-nous dans Sa Grâce !

      Nombres 11

      1

      Le feu de Tabeéra. (Nombres 11:1-3)
      Le peuple désire de la viande, il méprise la manne. (Nombres 11:4-9)
      Moïse se plaint de la charge qu'il supporte. (Nombres 11:10-15)
      Des anciens sont désignés pour partager cette charge. La viande promise. (Nombres 11:16-23)
      L'Esprit de Dieu repose sur les anciens. (Nombres 11:24-30)
      Dieu donne des cailles. (Nombres 11:31-35)

      Voici le péché commis par le peuple : ils murmurèrent.

      Remarquez l'horreur du péché, qui profite de la vulnérabilité du peuple, en le provoquant dans le désert, malgré les promesses de soutien de l'Éternel. La loi n'a pu, dans sa faiblesse, que révéler le péché, sans pouvoir l'anéantir ; les enfants d'Israël murmurèrent contre l'Éternel et Moïse. Ceux qui sont toujours insatisfaits, sont en réalité inquiets et en permanence enclins à se quereller, même si les conditions qui les environnent, sont favorables. L'Éternel entendit ces murmures, alors que Moïse ne semblait pas être au courant. Dieu connaît bien les tracas et les murmures secrets de notre cœur.

      Dans ce texte, nous voyons le mécontentement de l'Éternel et le châtiment qu'Il envoya pour le péché commis par les enfants d'Israël. Le feu de leur rébellion contre Dieu se retourna contre eux : la colère divine fondit alors sur le peuple. Les jugements divins se sont abattus graduellement sur Israël, de façon à l'avertir. Il est clair que Dieu n'aime pas punir les siens ; quand néanmoins Il le fait, c'est pour les prévenir qu'ils ne vont pas tarder à tomber !

      4 L'homme qui ne se repose jamais, finit par se sentir las et dépressif, malgré sa situation parfois aisée. Les enfants d'Israël étaient las de tout ce que Dieu leur fournissait, en particulier leur nécessaire et leur nourriture. Toutes ces choses étaient gratuites et ne nécessitaient guère de fatigue pour en profiter ! Le peuple se rappelait de la nourriture d'Égypte : les poissons, les divers légumes, qu'il pouvait consommer à volonté ; Israël avait l'impression que tout cela était gratuit, alors qu'en fait, c'était le juste salaire d'une difficile servitude ! Alors qu'il mangeait la manne, il semblait exempté de la malédiction que le péché avait amenée, lors de la chute de l'homme, au temps de la Genèse : « c'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain » ; en fait Israël méprisait la manne. Il avait l'esprit maussade...

      Tout ce qu'envoyait l'Éternel avait des défauts, malgré les bontés que lui manifestait ce Dernier. Ceux qui ont tout pour être heureux gâchent leur existence par leur insatisfaction permanente. Le peuple voulait à tout prix de la viande. Ce désir révèle bien la domination qu'exerce le côté charnel sur notre vie : nous ne cherchons en fait que les délices et la satisfactions des sens ! Nous ne devrions avoir aucune faiblesse, face aux désirs qui ne seraient pas animés par la foi, dans la prière : ne cherchons pas, comme nous pouvons le voir dans ce texte, à avoir de la « viande », l'objet de notre convoitise. Si nous persistons dans cette envie, malgré le côté légal et normal que cela pourrait avoir, alors que Dieu ne nous permet pas de l'obtenir, c'est commettre le mal !

      10 La provocation contre l'Éternel était énorme ; Moïse en fut attristé. Il sous-estimait l'honneur que Dieu lui avait fait, en lui donnant la responsabilité du peuple. Dans son affliction, le patriarche oubliait la Sagesse et la Toute Puissance divines qui le guidaient et le rendaient capable de récompenser ou de punir les Hébreux. Il manquait de confiance vis-à-vis de la Grâce divine. Même si sa tâche eut été moindre, il n'aurait pu l'accomplir seulement avec ses propres forces ; en fait, il devait compter sur Dieu, le Seul capable de le fortifier.

      Sachons nous adresser au Seigneur, dans la prière, afin que nous n'entrions pas en tentation !

      16 Moïse doit choisir parmi le peuple, des anciens, capables de le seconder avec sagesse. Même si ces personnes s'avéraient manquer éventuellement de compétence, Dieu promet de les qualifier pour cette nouvelle tâche. L'Éternel annonce également qu'Il donnera satisfaction au peuple mécontent et que toutes les bouches se tairont. Remarquez bien les faits suivants :

      - La vanité causée par les délices des sens : le peuple sera rassasié, mais n'en tirera aucune satisfaction morale. Seuls les plaisirs spirituels peuvent satisfaire l'âme et la soulager. Toutes les convoitises finiront par passer, tout comme les choses du monde.

      - La gloutonnerie et l'ivresse sont des péchés vraiment ignobles ! Ils ne peuvent que faire du mal à notre corps et attaquer notre santé.

      Moïse semble incrédule à l'annonce de l'Éternel. Même les croyants les plus sincères trouvent parfois qu'il est difficile de croire à tout ce que Dieu promet : ils sont sous le coup du découragement et toute espérance leur semble vaine. L'Éternel rappelle à Moïse qu'Il est le Seigneur Dieu Tout-Puissant ; Il annonce au patriarche : « tu verras maintenant si ce que je t'ai dit arrivera ou non ».

      Ce que l'Éternel annonce, s'accomplit toujours !

      24 Nous voyons dans ce texte l'accomplissement de la promesse divine faite à Moïse, annonçant que ce dernier devait être secondé pour gouverner le peuple d'Israël. L'Éternel prit de l'esprit qui était sur Moïse, pour le placer sur les soixante dix anciens. Ils annoncèrent alors au peuple les « choses de Dieu » : tous ceux qui les entendaient pouvaient ainsi dire que la Vérité divine était en eux. Deux de ces anciens, Eldad et Médad, ne vinrent pas au tabernacle comme les autres, étant persuadés qu'ils ne pouvaient se présenter devant Dieu, à cause de leur incapacité et de leur indignité. Mais l'Esprit de l'Éternel reposa sur eux, alors qu'ils se trouvaient dans le camp, et ils manifestèrent ce don par l'exercice de la prière, de la prédication et de la louange divine ; ils parlèrent, étant animés du Saint-Esprit.

      Cet Esprit de Dieu n'était pas seulement au sein du tabernacle, mais Il se déplaçait là où Il voulait, tel un vent impétueux. Ceux qui étaient revêtus d'humilité étaient alors capables de Le recevoir ; ceux qui sont le plus capables de diriger sont souvent ceux qui sont le moins ambitieux !

      Josué ne voulait pas que ces anciens soient punis, mais uniquement empêchés de prophétiser. Ce geste montre combien il voulait que l'assemblée des anciens soit cohérente, tout comme le devrait être l'église. Josué désirait simplement qu'ils se taisent, de peur qu'ils ne divisent l'assemblée où se tournent contre Moïse ; mais ce dernier ne fut nullement effrayé par cette manifestation de l'Esprit de Dieu sur ces hommes. Oserions-nous rejeter ceux que Christ a choisis, ou mis à part, pour accomplir une œuvre, parce qu'ils ne nous conviendraient pas tout à fait ? Moïse désirait que tous ces serviteurs de Dieu soient à même de prophétiser, que l'Esprit repose sur eux. Moïse voulait que ces hommes puissent témoigner de la présence de la Puissance divine qui demeurait sur eux ; cela ne pouvait que contribuer à aider le patriarche dans son fardeau d'administration du peuple. Il s'agissait en effet d'un devoir assez ingrat, que seuls ceux qui ont une telle charge sont en mesure d'en évaluer la difficulté.

      Que cet exemple donné par le patriarche, puisse instruire ceux qui ont des responsabilités ici-bas : qu'ils ne méprisent pas les conseils ni l'assistance donnés par les autres, mais qu'ils les prennent en compte et qu'ils en soient reconnaissants ! Si tous les enfants de Dieu veulent être des prophètes ou serviteurs de Dieu, sous l'autorité de l'Esprit de Christ, qu'ils sachent qu'il n'est pas spécialement nécessaire de se déplacer vers des lieux éloignés : ils devraient songer qu'il y a suffisamment de travail pour eux, là où ils se trouvent, dans l'appel des pécheurs à la repentance, pour que ces derniers trouvent la foi en notre Seigneur Jésus !

      31 Dieu accomplit Sa promesse envers le peuple, en lui donnant de la viande. Avec quelle empressement les hommes se démènent pour collecter leur nourriture périssable, au lieu de de se consacrer à acquérir celle qui concerne la vie éternelle !

      En fait, nous ne sommes intéressés que par le « court terme » et notre stupidité nous aveugle, quant aux choses qui concernent l'éternité. Pour faire la chasse aux avantages du monde, nous n'avons pas besoin qu'on nous enseigne !

      Par contre, quand il s'agit de se procurer les vraies richesses, nous sommes alors incapables de suivre le bon chemin. Ceux qui sont soumis aux désirs de la chair, verront souvent leur convoitise satisfaite, alors que leur âme, aussi précieuse soit-elle, risque de courir à la ruine.

      Les enfants d'Israël payèrent très cher leur « festin ». Dieu, dans Sa colère, accorde parfois aux pécheurs l'objet de leur convoitise, alors qu'Il se refuse d'octroyer ce que Son peuple bien-aimé désire. Quels que soient nos désirs les plus fous, si nous réussissons à les combler, nous avons de bonnes raisons de craindre la colère divine, sachant que nous risquons d'être contrecarrés dans notre cheminement ici-bas.

      Combien d'âmes écourtent la durée de leur vie par des excès de tous genres ! Sachons rechercher les plaisirs qui donnent une réelle satisfaction, ne courons pas vers la surabondance ; recherchons les choses éternelles !

      Nombres 14

      1

      Le peuple murmure contre Moïse et Aaron, suite au rapport des espions. (Nombres 14:1-4)
      Josué et Caleb tentent de calmer le peuple. (Nombres 14:5-10)
      Les menaces divines, l'intercession de Moïse. (Nombres 14:11-19)
      Ceux qui ont contesté, sont interdits d'entrer dans la terre promise. (Nombres 14:20-35)
      La mort des espions qui avaient décrié le pays. (Nombres 14:36-39)
      La défaite du peuple, face aux Amalécites et aux Cananéens ; Israël décide alors d'envahir le pays. (Nombres 14:40-45)

      Ceux qui ne placent pas leur confiance en Dieu, sont en lutte perpétuelle. Les douleurs de ce monde ne peuvent engendrer que la mort. Les Israélites murmurèrent contre Moïse et Aaron, et finalement, contre Dieu Lui-même. Dans leur mécontentement, ils ont tourné leurs regards vers le passé.

      Notez au passage la colère engendrée par les passions immodérées, qui ne peuvent mener les hommes que là où leur nature prodigue les conduit ! Ils préfèrent plutôt mourir en tant que « criminels », aux yeux de la Justice divine, alors qu'ils pourraient être de véritables conquérants, grâce à cette justice. En fait, le peuple décida de retourner en Égypte plutôt que de poursuivre sa route vers Canaan.

      Ceux qui ne marchent pas selon les ordonnances divines, courent à leur ruine. Pourraient-ils espérer, dans cette marche sans issue, que la « « Nuée » de Dieu les conduise, ou que la « Manne » les nourrisse ? Si nous admettons que les difficultés annoncées dans le pays de Canaan s'avéraient exactes, combien pires seraient celles qui attendraient ceux qui voulaient retourner en Égypte !

      Nous nous plaignons souvent de notre situation et de notre sort : nous voulons toujours du changement ; mais se trouve-il un lieu ou une condition dans ce monde qui puisse nous convenir parfaitement ? La seule façon d'améliorer notre situation est de diriger nos esprits vers une voie dictée par Dieu.

      Observez la folie de ceux qui s'éloignent de ces voies divines. Ces hommes s'orientent alors vers les conséquences fatales du péché.

      5 Moïse et Aaron étaient vraiment déçus de voir le peuple mépriser les grâces qui lui étaient promises par l'Éternel. Caleb et Josué insistèrent auprès des enfants d'Israël pour leur dire combien ce pays de Canaan était merveilleux. Ils ne mentionnèrent absolument pas les difficultés qu'Israël pourrait rencontrer pour la conquête de ce beau pays. Si les hommes étaient convaincus d'obtenir par la piété beaucoup de choses désirables, ils ne persévèreraient pas à s'attacher aux choses vaines de ce monde. Bien que les Cananéens fussent dans des villes fortifiées, leur défense avait des failles. Les autres espions remarquèrent, d'une part, la force de ce peuple, mais également sa méchanceté. Aucun peuple n'est en sécurité, après avoir provoqué l'éloignement de Dieu. Malgré le fait qu'Israël demeurait dans des tentes, il était assez puissant.

      Tant que nous avons Dieu avec nous, nous nous ne devons pas craindre les puissances adverses, quelle qu'en soit la force. Les pécheurs courent à leur perte à cause de leur rébellion. Mais ceux qui, comme Caleb et Josué, se confient en Dieu, sont sûrs d'être sous Sa protection particulière : ils seront alors soustraits à la fureur des hommes, qu'ils soient ici-bas ou dans les cieux !

      11 Moïse intercède humblement auprès de Dieu, en faveur d'Israël. C'est en quelque sorte, une image de Christ, qui intercède également auprès du Père, pour ceux qui s'écartent du droit chemin. Si le péché d'une nation est pardonné, cette dernière sera délivrée de la punition céleste promise ; c'est pour cette raison que Moïse est si fervent dans son dialogue avec Dieu : le patriarche insiste auprès de l'Éternel, pour que Celui-ci, dans Sa Grâce, pardonne le péché du peuple d'Israël.
      20 L'Éternel tient compte de la prière de Moïse, Il renonce à détruire la tribu d'Israël. Mais l'incrédulité du peuple, face aux promesses divines, le prive de toute bénédiction. Ceux qui méprisent la « terre promise » par Dieu, seront retranchés et n'y parviendront jamais. La promesse divine s'accomplira en fait sur la génération suivante du peuple d'Israël. Ce dernier s'écria bien : « Que ne sommes-nous morts dans le désert » ! À cause de ce manque de confiance, Dieu les mena à la ruine, en les prenant au mot : leurs dépouilles tombèrent dans le désert. Le peuple gémit sous le poids de son propre péché, incapable de le supporter.

      Si les promesses de Dieu à notre égard ne s'accomplissent pas, c'est à cause de notre péché ; Dieu ne nous délaissera jamais, à moins que nous ne L'abandonnions en premier ; les conséquences d'une telle situation ne conduisent qu'à la ruine. La génération suivante du peuple, (ceux qui n'avaient pas encore vingt ans et qui étaient les plus vulnérables), sera celle qui entrera dans le pays promis. Dieu voulait ainsi bien différencier les fautifs des innocents : il fit périr le peuple dans le désert, sans toutefois toucher à ses enfants.

      Un tel Dieu, dans Son Amour merveilleux, n'aurait jamais pu retrancher totalement Son peuple !

      36 Nous voyons dans ce texte la mort subite des dix espions qui dénigrèrent le pays de Canaan. Leur péché consista en effet à décrier la terre promise.

      Ceux qui dénaturent tout ce qui touche à la piété, en poussant les hommes à détester cette dernière ou qui saisissent chaque opportunité pour agir de la sorte, constituent en fait contre Dieu, une grande provocation.

      Tous ceux qui murmurent contre l'Éternel seront affligés. S'ils sont par contre, contrits devant leur péché, Dieu, dans Sa Fidélité, au lieu de les réprouver, les sauvera : la sentence divine finale sera alors levée ; mais si ces fautifs persistent à déplorer le jugement divin, sans reconnaître leurs iniquités, ils courent à leur perte.

      Il y a en enfer beaucoup d'âmes qui pleurent à ce sujet ; leurs larmes ne pourront pas les désaltérer ni même simplement rafraîchir leur langue !

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