TopChrĂ©tien Musique Clip AdonaĂŻ Shammah, Jem 960 - Corinne Lafitte Un chant magnifique composĂ© et interprĂ©tĂ© par Corinne Lafitte. Production VidĂ©o rĂ©alisĂ©e par VX Com, Belfort, Patrick Vauclair D'autres cd ⊠JEM-Musique EzĂ©chiel 48.35 TopMessages Message texte *|FNAME|*, son nom est Dieu avec vous ! "A cause de son nom". Psaume 23.3 Jâaime ce cantique qui dit : "Ton nom est grand, ton nom est ⊠Ăric CĂ©lĂ©rier EzĂ©chiel 48.35 EzĂ©chiel 48.35 La PensĂ©e du Jour La PensĂ©e du Jour La PensĂ©e du Jour Son nom est Dieu avec vous "Ă cause de son nom". Psaumes 23.3 Dans cette PensĂ©e du Jour spĂ©ciale, je vous invite Ă dĂ©couvrir quelques noms ⊠Ăric CĂ©lĂ©rier EzĂ©chiel 48.35 EzĂ©chiel 48.35 TopMessages Message texte Son nom est puissant ! Peut-ĂȘtre qu'au cours de ces derniers jours, vous avez rĂ©alisĂ© combien il est simple dâentrer dans la prĂ©sence du PĂšre. ⊠Ăric CĂ©lĂ©rier EzĂ©chiel 48.35 TopTV VidĂ©o BibleProject français ĂzĂ©chiel 34â48 - SynthĂšse Pour lire le livre d'ĂzĂ©kiel sur TopBible cliquez-ici ! ĂzĂ©chiel 34â48 RedĂ©couvrez le livre dâĂzĂ©chiel Ă travers notre sĂ©rie Lire ⊠BibleProject français EzĂ©chiel 34.1-35 Segond 21 Le pourtour de la ville fera 9 kilomĂštres et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera âl'Eternel est iciâ. » Segond 1910 Circuit : dix-huit mille cannes. Et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera : l'Ăternel est ici. Segond 1978 (Colombe) © Circuit : 18 000 coudĂ©es. Et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera : lâĂternel est ici. Parole de Vie © Le mur qui entoure JĂ©rusalem aura en tout 18 000 mesures. « à partir de ce jour, le nom de la ville sera âle SEIGNEUR-est-lĂ â. » Français Courant © La longueur totale des murs qui entoureront la ville sera de dix-huit mille mesures. « DĂšs lors, on appellera la ville : âLe Seigneur-est-lĂ â ». Semeur © La ville aura un pĂ©rimĂštre total de dix-huit mille coudĂ©es. Et le nom de la ville sera dĂ©sormais : LâEternel est ici. Darby Le circuit Ă©tait de dix-huit mille coudĂ©es ; et le nom de la ville, dĂšs ce jour : l'Ăternel est lĂ . Martin Ainsi le circuit [de la ville] sera de dix-huit mille [cannes] ; et le nom de la ville depuis ce jour-lĂ sera : L'ETERNEL EST LA. Ostervald Le circuit de la ville sera de dix-huit mille cannes, et depuis ce jour le nom de la ville sera : L'Ăternel est ici. HĂ©breu / Grec - Texte original © ŚĄÖžŚÖŽÖŚŚ Ś©ŚÖ°ŚÖčŚ ÖžÖ„Ś ŚąÖžŚ©ŚÖžÖŚš ŚÖžÖŚÖ¶ŚŁ ŚÖ°Ś©ŚÖ”ŚÖŸŚÖžŚąÖŽÖ„ŚŚš ŚÖŽŚÖŒÖŚÖčŚ ŚÖ°ŚŚÖžÖ„Ś Ś Ś©ŚÖžÖœŚÖŒÖžŚŚ World English Bible It shall be eighteen thousand [reeds] around: and the name of the city from that day shall be, Yahweh is there. Choisissez votre commentaire : La bible annotĂ©e Commentaire de Matthew Henry La dimension et le nom de la Ville.18 000 coudĂ©es ; voir versets 15 Ă 19, note.Et le nom de la Ville. Le nom dĂ©signe ici comme d'ordinaire l'essence de la chose ; comparez le nom de BĂ©thel, GenĂšse 28.16,17,19. Comme dans ce passage, l'ancien nom cananĂ©en de Luz est remplacĂ© par le nom saint de BĂ©thel (maison de Dieu), ainsi le prophĂšte veut peut-ĂȘtre substituer ici au nom, d'origine jĂ©busienne, de l'ancienne capitale (JĂ©rusalem) qu'il a Ă©vitĂ©, tout du long de prononcer, un nom nouveau qui peigne la saintetĂ© de la capitale nouvelle. Il est Ă©trange que ce nom nouveau, Jehova-Schamma, ait une certaine analogie de son, surtout en hĂ©breu, avec l'ancien (Jeru-SchalaĂŻm). La Ville et son nom font contraste avec la ville et le nom de Hamona, monuments de l'anĂ©antissement de Gog et de sa troupe (39.16).Les mots : dĂ©sormais, ne sauraient faire partie du nom lui-mĂȘme, comme on l'a parfois supposĂ©. Il faut les lier Ă la phrase qui prĂ©cĂšde : son nom sera. Le jour auquel se rapporte cette promesse est celui oĂč l'Eternel ayant fait son entrĂ©e dans sa Maison sainte (chapitre 43), la Ville recevra aussi dans ses demeures un peuple sanctifiĂ©.L'Eternel est lĂ . Ce ne sont pas les habitants de la Ville qui peuvent s'exprimer ainsi et donner ce nom. Ils ne diraient pas lĂ , surtout dans la forme hĂ©braĂŻque qui indique un mouvement vers le lieu dĂ©signĂ©. Ce nom, c'est l'Eternel qui le donnera et la conscience de l'humanitĂ© qui le ratifiera. L'Eternel est avant tout dans son temple ; mais de lĂ il Ă©tend le bienfait ineffable de sa prĂ©sence sur cette Ville, et en la comblant de ses grĂąces, il fait de la capitale d'IsraĂ«l la ville modĂšle pour les nations, qui, dĂ©sormais, comme dit EsaĂŻe 60.3, marchent Ă sa lumiĂšre. Ce dernier mot d'EzĂ©chiel Ă©quivaut au Dieu tout en tous de saint Paul.ConclusionAprĂšs avoir terminĂ© l'Ă©tude dĂ©taillĂ©e de la grande vision qui clĂŽt le livre d'EzĂ©chiel, il nous reste Ă examiner les questions les plus importantes que soulĂšve ce passage, unique en son genre dans la littĂ©rature prophĂ©tique.C'est toute une constitution nouvelle, religieuse et civile d'IsraĂ«l, dont le prophĂšte reçoit communication dans le passage qui nous occupe. Toute communication divine est en rapport avec l'Ă©tat intĂ©rieur de celui qui la reçoit. A quelle aspiration du prophĂšte rĂ©pond celle dont nous venons d'Ă©tudier le contenu ? C'est lĂ le point de dĂ©part humain de la vision. La rĂ©ponse Ă cette premiĂšre question n'est pas difficile. Elle est fournie par la position actuelle du peuple et par le livre mĂȘme du prophĂšte ; JĂ©rusalem est dĂ©truite, le temple rasĂ©, le peuple exilĂ©Â ; le cĆur du prophĂšte soupire aprĂšs le relĂšvement. Il a reçu de Dieu l'assurance que ce relĂšvement aurait lieu, et tous les principaux traits lui en ont Ă©tĂ© indiquĂ©s (chapitres 34 Ă 39). Mais son cĆur dĂ©sire plus encore ; l'ancien sacrificateur voudrait contempler de ses yeux ce sanctuaire promis, entendre les lois de ce culte saint qu'IsraĂ«l rendra au Dieu qui habitera dorĂ©navant dans son sein, se rendre compte des moyens par lesquels Dieu maintiendra l'unitĂ© nationale, la saintetĂ© et la prospĂ©ritĂ© qu'il a promises Ă IsraĂ«l restaurĂ©. EzĂ©chiel avait lui-mĂȘme trop vivement senti les imperfections et les souillures de cette derniĂšre, pour s'attendre Ă ce que l'Ăšre nouvelle et dĂ©finitive de grĂąces fĂ»t purement et simplement la reprise et la rĂ©pĂ©tition de l'ancienne alliance de Dieu avec le peuple. Mais quelle sera la part de ces Ă©lĂ©ments nouveaux dans la constitution de l'alliance nouvelle et dans quelle mesure rappellera-t-elle encore l'ancienne ? C'est lĂ ce qui Ă©tait encore inconnu au prophĂšte et ce qu'il nous paraĂźt que Dieu lui a rĂ©vĂ©lĂ© dans la vision qui clĂŽt et couronne son Ćuvre.Il ne nous est pas toujours facile d'opĂ©rer ce dĂ©part. Ce qui devait ĂȘtre clair Ă un sacrificateur tel qu'EzĂ©chiel, qui avait sans doute officiĂ© dans l'ancien temple et le connaissait Ă fond, ainsi que toutes les lois religieuses et civiles de son peuple, nous est nĂ©cessairement, en partie du moins, obscur. Nous allons cependant essayer de rĂ©sumer briĂšvement les traits qui marquent, Ă nos yeux, un progrĂšs sur le passĂ©, et l'Ă©tablissement de l'Ă©tat de choses dĂ©finitif en IsraĂ«l.Tout d'abord, EzĂ©chiel ne dit nulle part que le temple dans lequel il est introduit, ait Ă©tĂ© bĂąti par le peuple. Ce temple est lĂ debout et achevĂ© dans toutes ses parties bien avant qu'il soit fait mention d'IsraĂ«l. Il est l'Ćuvre de Dieu lui-mĂȘme et non pas des hommes. Il n'est pas Ă©tabli sur l'emplacement du temple de Salomon, mais il occupe seul le sommet d'une montagne fort haute. Construit en quelque maniĂšre sur le plan de ce dernier temple, il s'en distingue cependant Ă bien des Ă©gards. Nous avons notĂ©, en passant, les diffĂ©rences de dĂ©tail pour autant qu'il nous Ă©tait possible de les signaler ; rĂ©sumons seulement ici les caractĂšres qui donnent au nouveau sanctuaire une supĂ©rioritĂ© Ă©vidente sur le prĂ©cĂ©dent. Tout d'abord, sa rĂ©gularitĂ© mathĂ©matique, l'ordre et l'harmonie parfaite de toutes ses parties. Puis, l'absence de tout luxe inutile, une symbolique plus Ă©levĂ©e, s'exprimant essentiellement par des chiffres, une simplicitĂ© toute nouvelle dans les bĂątiments sacrĂ©s et les objets du culte, une portĂ©e pratique plus visible qu'autrefois. Bref, et surtout dans toute la maniĂšre dont le sanctuaire est construit et disposĂ©, des garanties nombreuses et nouvelles donnĂ©es Ă la saintetĂ© du culte qui doit y ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©. C'est un temple digne de Celui qui se l'est prĂ©parĂ© et qui y fait maintenant son entrĂ©e, en prĂ©sence mĂȘme du prophĂšte ; c'est un temple comme IsraĂ«l n'en a jamais possĂ©dĂ© de pareil, et tel qu'en le voyant, il sera saisi de repentance et d'amour envers Dieu. Dans un temple Ă l'abri dĂ©sormais de toute profanation et au milieu d'un peuple animĂ© de semblables dispositions, l'Eternel pourra habiter Ă toujours.Les lois du culte qu'IsraĂ«l sera appelĂ© Ă rendre Ă Dieu dans le nouveau sanctuaire, portent le mĂȘme cachet d'ordre, de simplicitĂ© et de saintetĂ©. Le culte futur sera essentiellement un culte de reconnaissance et d'actions de grĂące ; aussi se concentre-t-il tout entier autour de l'autel des holocaustes sur lequel sont offerts ces sacrifices (non moins que ceux d'expiation). La saintetĂ© du culte sera garantie par la surveillance exercĂ©e aux portes, afin d'empĂȘcher l'entrĂ©e de tout incirconcis de corps ou de cĆur. Cette saintetĂ© est assurĂ©e encore par celle du sacerdoce, qui appartiendra dĂ©sormais aux seuls membres de la tribu de LĂ©vi qui aient fait preuve de fidĂ©litĂ© aux temps de l'idolĂątrie d'IsraĂ«l, aux fils de Tsadok. Le reste jadis infidĂšle de la tribu de LĂ©vi, la tribu sacerdotale d'IsraĂ«l, ne sera pas expulsĂ© du temple, mais sera rĂ©duit aux offices subalternes du sanctuaire. L'indĂ©pendance des uns et des autres par rapport au prince reste assurĂ©e par une fixation trĂšs prĂ©cise des droits de ce dernier. En opposition Ă l'autoritĂ© dont les anciens rois jouissaient dans le temple, le prince n'y est plus que le reprĂ©sentant officiel du peuple. Cette indĂ©pendance du sacerdoce est Ă©galement assurĂ©e Ă l'Ă©gard du peuple, par le fait que la tribu de LĂ©vi, au lieu d'ĂȘtre dispersĂ©e dans le pays, comme elle l'Ă©tait autrefois dans les quarante-huit villes lĂ©vitiques et de dĂ©pendre pour son entretien de la bonne volontĂ© du peuple, possĂšde par la constitution un domaine spĂ©cial, don d'IsraĂ«l au temple et Ă Dieu, et don de Dieu Ă ses serviteurs. Puis la rĂ©gularitĂ© du culte national sera assurĂ©e par des sacrifices dont la matiĂšre est fournie au moyen d'un impĂŽt. Enfin des fĂȘtes qui ne sont autres que les anciennes, mais rangĂ©es dans un ordre et une gradation nouvelle et plus significative, figureront la perpĂ©tuitĂ© de ce culte si parfait.Quant au pays d'IsraĂ«l lui-mĂȘme, il deviendra bien rĂ©ellement une terre sainte ; car du temple coulent dĂ©jĂ sous les yeux du prophĂšte des eaux qui auront le pouvoir de purifier ce qu'il y a de plus souillĂ© au monde. Enfin, une nouvelle rĂ©partition du pays, ramenĂ© Ă ses frontiĂšres providentielles, procurera Ă IsraĂ«l le fonctionnement rĂ©gulier et paisible de son activitĂ© politique et sociale.L'Ăąme du prophĂšte peut donc ĂȘtre remplie d'une espĂ©rance et d'une assurance toutes nouvelles, puisque ce tableau dĂ©taillĂ© de bĂ©nĂ©dictions, avec tout ce qu'il contient de souvenirs du passĂ© et d'apports nouveaux de la grĂące de Dieu, a passĂ© sous ses yeux. C'est dire que nous ne croyons pas qu'il ait pu imaginer lui-mĂȘme ce mĂ©lange de traits empruntĂ©s Ă l'alliance ancienne et d'Ă©lĂ©ments nouveaux. Tout ce passage porte le cachet d'un Ă©tat de choses rĂ©ellement communiquĂ© par Dieu et contemplĂ© par le prophĂšte.Du reste, nous savons qu'il ne se fait pas la moindre illusion sur l'impossibilitĂ© morale oĂč se trouve le peuple actuel de rĂ©aliser cet ordre de choses supĂ©rieur. C'est pourquoi 20.33-38, il avait expressĂ©ment dĂ©clarĂ© que le retour prochain d'IsraĂ«l en Palestine ne serait pas le vĂ©ritable rĂ©tablissement, mais un simple passage au dĂ©sert des peuples, semblable au passage Ă travers le dĂ©sert aprĂšs la sortie d'Egypte, et qu'il faudrait un nouveau triage, un nouveau jugement en IsraĂ«l, avant qu'un peuple saint pĂ»t prendre possession d'une Canaan exempte Ă jamais des souillures qui avaient profanĂ© l'ancienne (comparez 36.38, note). C'est donc l'histoire du peuple qui va recommencer par ce retour qui est comme une nouvelle sortie d'Egypte, histoire dont le terme sera l'Ă©tablissement d'IsraĂ«l complĂštement purifiĂ© dans la Canaan renouvelĂ©e. VoilĂ pourquoi un nouveau temple apparaĂźt correspondant au tabernacle, un nouveau culte est instituĂ© correspondant Ă la lĂ©gislation lĂ©vitique, une nouvelle rĂ©partition de Canaan est consommĂ©e correspondant Ă celle qui eut lieu sous JosuĂ©.A quelle Ă©poque s'applique donc ce tableau ? Au retour de la captivitĂ©Â ? Ce ne serait pas, nous l'avons vu, entiĂšrement conforme Ă la pensĂ©e d'EzĂ©chiel ; et les chefs du peuple, au moment du retour, n'ont pas songĂ© Ă le prendre pour programme de la restauration. Au royaume des cieux dans sa perfection ? Mais comment dans ce cas serait-il question de pĂ©chĂ©s Ă expier, d'hĂ©ritage du prince Ă maintenir intact pour ses descendants, de souillures Ă Ă©viter en cas de mort ; et tant d'autres traits qui prouvent que l'on est encore dans le devenir, et non dans l'ordre immuable ? A moins donc d'admettre que nous n'avons Ă faire ici qu'Ă un tableau de fantaisie, hypothĂšse qui donnerait un dĂ©menti aux dĂ©clarations constantes du prophĂšte durant tout le cours de ces neuf chapitres, il faut reconnaĂźtre que la vision se rapporte Ă un Ă©tat intermĂ©diaire entre ces deux Ă©poques, par consĂ©quent aux divers stages et au terme final du rĂ©tablissement d'IsraĂ«l. C'est comme au chapitre 37, oĂč sont dĂ©crits, dans un premier acte de rĂ©surrection (versets 7, 8), la restauration extĂ©rieure Ă tous ses degrĂ©s., et dans un second (verset 10), la restauration spirituelle dans ses diverses phases.Nous devons nous rappeler ici deux choses : qu'en gĂ©nĂ©ral dans les tableaux prophĂ©tiques les faits homogĂšnes se trouvent rĂ©unis dans une intuition unique. Ce doit ĂȘtre particuliĂšrement le cas dans cette vision d'EzĂ©chiel oĂč l'image fondamentale est celle d'un Ă©difice, de telle sorte que tout ce qui se succĂšde dans le temps se dessine comme sur un plan unique et sous la forme de la simultanĂ©itĂ©. Ainsi la premiĂšre et la seconde venue du Messie, puis le rĂŽle d'IsraĂ«l dans la fondation de l'Eglise et son rĂŽle final au sein de la chrĂ©tientĂ© pourront ĂȘtre exprimĂ©s par le mĂȘme trait du tableau.EzĂ©chiel, ancien sacrificateur, contemple naturellement l'Ă©tat de choses supĂ©rieur dont Dieu lui rĂ©vĂšle ici les notions essentielles, sous des formes empruntĂ©es au cĂ©rĂ©monial mosaĂŻque qui lui Ă©tait familier. Mais, comme le dit M. d'Orelli : l'esprit tend partout Ă percer Ă travers cette enveloppe extĂ©rieure qui ne lui suffit pas ; et parfois mĂȘme, pour un instant du moins, l'enveloppe tombe tout Ă fait. Commençons par ceux de ces passages dans lesquels l'idĂ©e apparaĂźt le plus distinctement au travers de la forme. Nous voulons parler surtout du tableau de l'entrĂ©e de l'Eternel dans son temple, 43.1 et suivants, et de celui du torrent qui sort du temple, 47.1 et suivants. Ils s'Ă©clairent l'un l'autre. Le second, nous l'avons reconnu, dĂ©crit l'action du Saint-Esprit dans l'humanitĂ© depuis son effusion premiĂšre jusqu'Ă l'abolition du paganisme sur la terre. Quel peut ĂȘtre le temple d'oĂč jaillit un pareil fleuve spirituel ? Ce ne peut ĂȘtre Ă©videmment que l'habitation parfaite de Dieu sur la terre, telle qu'elle s'est rĂ©alisĂ©e en la personne de celui dont le nom est : la Parole faite chair.Partant de lĂ , nous devons penser que l'harmonie admirable des mesures et des proportions de tout le sanctuaire et la perfection des arrangements relatifs au culte, est destinĂ©e Ă figurer, sous les formes du passĂ©, la perfection du culte et de la vie du peuple de Dieu dans l'Ăšre de saintetĂ© qu'entrevoit le prophĂšte.Au centre de tout le sanctuaire, devant l'entrĂ©e de la Maison, est placĂ© l'autel des holocaustes, consacrĂ© solennellement par une semaine entiĂšre de sacrifices sanglants. C'est lĂ que les fidĂšles viennent, en cas de manquements, chercher leur pardon. NĂ©anmoins, les sacrifices pour le pĂ©chĂ© et pour le dĂ©lit, offerts sur cet autel, sont dans une proportion bien faible en comparaison de ceux de reconnaissance et de consĂ©cration. Le symbole n'est-il pas ici transparent ?Entre le Saint des saints et le Lieu Saint, aussi bien qu'entre celui-ci et le vestibule donnant sur le parvis, il n'y a plus de sĂ©paration, plus de voile, comme dans le tabernacle ; mais des portes aux battants repliĂ©s et toutes ouvertes. L'autel d'or aussi a disparu ; il est remplacĂ© par une simple table de bois. Ces changements ne paraissent-ils pas indiquer un mode de communication plus intime et plus direct entre Dieu et l'humanitĂ© et figurer une Ă©conomie fondĂ©e sur les relations paternelle et filiale ?Les sacrificateurs, fils de Tsadok, sont seuls maintenus dans les hautes fonctions du sacerdoce ; tous les autres Aaronites et les fils de LĂ©vi, en gĂ©nĂ©ral, sont assujettis aux offices serviles. Ce trait est l'un des plus difficiles Ă expliquer. Il rappelle Ă©videmment la noble conduite de Tsadok Ă l'Ă©poque de Salomon (44.15, note) et fait en mĂȘme temps allusion au sens du nom de ce personnage : le Juste. Peut-ĂȘtre est-il destinĂ© Ă exprimer cette loi, qui s'applique particuliĂšrement aux serviteurs de Dieu : Celui qui s'abaisse, sera Ă©levĂ©, et celui qui s'Ă©lĂšve, sera abaissĂ©. L'humble fidĂ©litĂ©, telle que l'avaient pratiquĂ©e Tsadok et ses fils, rend le serviteur de Dieu propre Ă accomplir les Ćuvres les plus relevĂ©es du sacerdoce spirituel, tandis que l'orgueilleux Ă©goĂŻsme, tel que celui dont s'Ă©taient rendus coupables les porteurs du sacerdoce, dĂ©grade le ministre de Dieu et change son office en servile mĂ©tier. De quelle maniĂšre s'appliquera cette loi dans les circonstances dont parle EzĂ©chiel, c'est ce que l'avenir seul pourra montrer.La personne du souverain sacrificateur manque dans ce tableau. Ce trait est d'autant plus frappant qu'il se lie Ă un autre tout semblable dans l'ordre social : l'absence du roi thĂ©ocratique. Il n'est question ni du Messie ni d'un roi tel que les anciens souverains israĂ©lites. Rien de moins semblable en effet Ă un nouveau David, comme celui qu'avaient promis les anciens prophĂštes et EzĂ©chiel lui-mĂȘme (34.23-24), que le prince dont il est ici parlĂ©, dont la compĂ©tence se borne Ă veiller Ă l'exactitude des poids et mesures et Ă fournir les victimes prescrites pour les sacrifices nationaux. OĂč donc est le Messie ? Nous l'avons vu : il est dans le temple ; il est ce temple lui-mĂȘme, dans lequel Dieu habite au milieu de son peuple et d'oĂč Ă©mane l'Esprit. C'est lĂ la raison pour laquelle la royautĂ© et la souveraine sacrificature, dĂ©sormais rĂ©unies en sa personne invisible, n'ont plus de reprĂ©sentant terrestre dans l'Ă©tat de choses que figure la vision. Comparez, pour la rĂ©union de ces deux charges en la personne du Messie Psaumes 110.1,4 ; Zacharie 6.9-15 ; Romains 8.34. Les sacrificateurs n'ayant pas de chef visible, sont sous la direction de l'Esprit. Le prince n'a sur eux aucune autoritĂ©, il n'a pas mĂȘme le droit de franchir la limite du parvis dans lequel ils exercent leurs fonctions. Il n'est dans le temple que comme le premier des adorateurs.Nous avons dĂ©jĂ indiquĂ© le sens gĂ©nĂ©ral de la nouvelle rĂ©partition des tribus dans la nouvelle Canaan. D'un cĂŽtĂ©, elle a pour but de briser les anciens antagonismes, de l'autre, de donner Ă toutes les tribus une part Ă©gale dans la jouissance des biens de la Terre sainte. Du nord au sud, en effet, ce pays privilĂ©giĂ© se partage physiquement en trois zones : la plaine plus ou moins large le long de la MĂ©diterranĂ©eĂ l'est de cette plaine, le plateau montagneux et plus ou moins fertile qui va du mont Hermon (extrĂ©mitĂ© sud de l'Antiliban) jusqu'aux confins du dĂ©sert d'EgypteĂ l'est du plateau, le versant du cĂŽtĂ© du Jourdain. Chacune de ces zones a ses productions particuliĂšres, et l'Eternel veut que dĂ©sormais les tribus rĂ©tablies aient part chacune aux bĂ©nĂ©dictions de ces trois rĂ©gions.Il rous reste une question, l'une des plus controversĂ©es. Faut-il envisager cette Canaan nouvelle rĂ©partie entre les tribus, seulement comme un emblĂšme du royaume des cieux aux biens duquel les Juifs convertis auront part, ou bien aussi comme une contrĂ©e terrestre dans laquelle ils seront matĂ©riellement rĂ©installĂ©s ? On affirme que la premiĂšre rĂ©ponse est seule conforme au spiritualisme chrĂ©tien, le prophĂšte eĂ»t-il mĂȘme eu sur ce point une idĂ©e contraire. Avant tout disons que la conversion finale du peuple juif nous paraĂźt un fait incontestable. Saint Paul l'annonce positivement, Romains 11.25, et il ajoute que cet Ă©vĂ©nement dĂ©cisif aura un retentissement immense dans la chrĂ©tientĂ© paĂŻenne. Il sera pour celle-ci comme une vie jaillissant de la mort (verset 15). Mais cet IsraĂ«l converti formera-t-il une Ă©glise, un peuple Ă part, Ă©tabli dans une contrĂ©e spĂ©ciale, ou bien se fondra-t-il dans le reste de la chrĂ©tientĂ©Â ? Deux paroles de JĂ©sus nous paraissent jeter du jour sur cette question. Luc 21.24, JĂ©sus dit de JĂ©rusalem conquise par les Romains : qu'elle sera foulĂ©e par les Gentils jusqu'Ă ce que les temps des paĂŻens soient accomplis. Cette expression : jusqu'Ă ce que, ne peut dĂ©signer autre chose, nous paraĂźt-il, que le terme des temps de grĂące accordĂ©s aux Gentils exclusivement, pour accepter le salut, terme qui coĂŻncidera avec la fin de leur domination sur JĂ©rusalem. JĂ©rusalem et la Terre Sainte seront donc affranchies de leur assujettissement actuel ; et dans quel but, si ce n'est celui de revenir Ă leur lĂ©gitime propriĂ©taire, IsraĂ«l ? Actes 1.6, les apĂŽtres interrogent ainsi JĂ©sus qui vient de leur promettre la venue du Saint-Esprit : Sera-ce en ce temps que tu rĂ©tabliras le royaume d'IsraĂ«l ? JĂ©sus ne leur rĂ©pond point : Votre attente est vaine, grossiĂšrement charnelle ; il n'y a plus dĂ©sormais d'autre rĂšgne que celui de l'Esprit. Mais il leur dit : Ce n'est pas Ă vous de connaĂźtre les temps et les moments que le PĂšre a rĂ©servĂ©s Ă sa propre disposition. Il y a donc un temps et un moment qui ont Ă©tĂ© mis Ă part, dans le dĂ©cret divin, pour l'Ă©vĂ©nement sur lequel les apĂŽtres interrogeaient le Seigneur. Si ce temps doit venir, il ne peut ĂȘtre mieux dĂ©crit qu'il ne l'a Ă©tĂ© par EzĂ©chiel au chapitre 48, de mĂȘme que si la disparition du paganisme doit avoir lieu, elle ne peut ĂȘtre mieux dĂ©crite qu'elle l'a Ă©tĂ© par lui au chapitre 47 (la mer Morte purifiĂ©e). Nous nous gardons de vouloir en savoir davantage. Nous croyons que, comme il eĂ»t Ă©tĂ© impossible Ă un rabbin juif de discerner avant la venue du Messie ce qui, dans les prophĂ©ties qui le concernaient, devait s'accomplir littĂ©ralement ou spirituellement, nous nous trouvons aussi dans l'impossibilitĂ© de faire ici le dĂ©part entre l'idĂ©e et le symbole. Mais nous ajoutons que cet IsraĂ«l restaurĂ© ne sera pas lĂ pour lui seul. Non seulement les Ă©trangers fixĂ©s dans son sein y reprĂ©senteront les autres nations ; mais celles-ci, en face de l'admirable organisation religieuse et sociale de ce peuple et des signes Ă©vidents de la prĂ©sence de l'Eternel au milieu de lui, s'Ă©crieront : Vraiment, l'Eternel est lĂ Â ! Ainsi IsraĂ«l deviendra le modĂšle des autres nations, qui marcheront Ă sa lumiĂ©re (EsaĂŻe 60.3).On voit d'aprĂšs tout ce qui prĂ©cĂšde qu'en rĂ©alitĂ©, par cette vision, EzĂ©chiel n'ajoute aucun trait essentiel Ă ce que les prophĂštes qui l'ont prĂ©cĂ©dĂ© avaient annoncĂ© touchant la nouvelle alliance. L'originalitĂ© de ce passage consiste toute entiĂšre dans les images concrĂštes sous lesquelles est apparue Ă son auteur l'Ăšre de prospĂ©ritĂ© et de saintetĂ© dĂ©jĂ promise au peuple d'IsraĂ«l par l'entremise d'EsaĂŻe et de JĂ©rĂ©mie. Il a comme enveloppĂ© les lois morales Ă©ternelles du royaume des cieux du vĂȘtement des lois cĂ©rĂ©monielles d'IsraĂ«l. Est-ce Ă dire qu'il ait voulu fonder tout un systĂšme de lois cĂ©rĂ©monielles, ainsi que le prĂ©tend une Ă©cole actuelle (voyez l'introduction) ? Il nous paraĂźt que c'est se mĂ©prendre gravement que d'attribuer Ă EzĂ©chiel, au profit d'une thĂ©orie particuliĂšre sur l'histoire du peuple d'IsraĂ«l, ce rĂŽle de lĂ©gislateur et de rĂ©formateur dans l'ordre cĂ©rĂ©moniel. S'il eĂ»t voulu, sous le manteau d'une vision accordĂ©e par Dieu, donner Ă l'IsraĂ«l du retour un plan du temple Ă bĂątir et un modĂšle de lois religieuses et civiles Ă observer, les pieux IsraĂ©lites qui furent Ă la tĂȘte du peuple aprĂšs son rĂ©tablissement, un Zorobabel, un Esdras, un NĂ©hĂ©mie, n'eussent pas manquĂ© de se conformer Ă son programme. Ce ne fut pas le cas, car ces hommes comprirent bien la vraie portĂ©e de cette vision. La lĂ©gislation religieuse du peuple, qui fut en vigueur aprĂšs l'exil, est incomparablement moins simple, moins bien ordonnĂ©e, moins harmonieuse que celle de la vision d'EzĂ©chiel. Ce fait ne s'explique que si cette lĂ©gislation n'a Ă©tĂ© que la reprise des anciennes lois mosaĂŻques, dĂ©jĂ connues et en vigueur avant l'exil. Si le peuple d'IsraĂ«l avait manquĂ©, comme on le prĂ©tend, de traditions Ă©crites sur les lois du culte, ne se fĂ»t-on pas conformĂ© aux indications d'un prophĂšte vĂ©nĂ©rĂ©Â ? N'eĂ»t-on pas, par exemple, placĂ© avec lui la fĂȘte des expiations au commencement de l'annĂ©e, avant la fĂȘte de PĂąques, au lieu du septiĂšme mois, n'eĂ»t-on pas suivi sa belle gradation des sacrifices Ă offrir aux diffĂ©rentes solennitĂ©s ? Nous pourrions multiplier ces exemples. Si on ne l'a pas fait, c'est Ă la fois parce qu'on avait compris le caractĂšre idĂ©al des prescriptions de la vision, et parce qu'il n'Ă©tait pas question de changer dans la pratique ce qui Ă©tait d'institution et d'autoritĂ© ancienne. Bien au contraire, il nous semble qu'il est clair en plusieurs endroits que la lĂ©gislation d'EzĂ©chiel suppose celle du Pentateuque et particuliĂšrement de la partie rituelle de ce livre. Relevons seulement les deux traits suivants :En de nombreux passages de la vision, EzĂ©chiel parle des sacrifices pour indiquer soit l'occasion oĂč ils doivent ĂȘtre offerts, soit le nombre des victimes qui doivent ĂȘtre immolĂ©es. On voit avec Ă©vidence qu'il distingue, comme le LĂ©vitique, quatre espĂšces de sacrifices : le sacrifice pour le pĂ©chĂ©, le sacrifice pour le dĂ©lit, l'holocauste et le sacrifice de reconnaissance. Mais, chose digne de remarque, cette classification, il ne l'explique nulle part et la suppose toujours Ă©tablie et connue. Cela mĂȘme ne prouve-t-il pas l'existence d'une ancienne codification des sacrifices qui ne peut ĂȘtre que celle du LĂ©vitique ?Entre le Lieu trĂšs saint et le Lieu saint et entre celui-ci et le vestibule, il y a dans le temple d'EzĂ©chiel des portes. Au temple de Salomon il y avait Ă chaque endroit une porte et un voile. Cette diffĂ©rence ne s'explique bien que par l'existence rĂ©elle, antĂ©rieurement au temple de Salomon, du tabernacle dans lequel il n'y avait, conformĂ©ment Ă la nature d'un tel sanctuaire, que des voiles. Le temple de Salomon marque ainsi la transition entre le sanctuaire primitif d'IsraĂ«l au dĂ©sert, dont on conteste le caractĂšre historique, et le sanctuaire idĂ©al dĂ©crit par EzĂ©chiel.Nous l'avons dĂ©jĂ fait entendre dans l'introduction : EzĂ©chiel n'est pas plus le fondateur de la lĂ©gislation d'IsraĂ«l, qu'il n'est le JosuĂ©, auteur de la rĂ©partition de la terre de Canaan entre les tribus. Il modifie seulement dans un but symbolique les institutions antĂ©rieures, d'aprĂšs le profond adage : L'avenir est un retour au passĂ©Â ; non au passĂ© tel quel, mais au passĂ© transfigurĂ© par le travail de l'histoire et le progrĂšs de la conscience humaine.On a accusĂ© souvent EzĂ©chiel de servilisme lĂ©gal. La vision qui nous a si longtemps occupĂ©s, oĂč l'esprit se crĂ©e des formes toutes nouvelles et se fait jour Ă chaque instant dans des symboles si frappants, suffit Ă le laver de ce reproche. En rĂ©alitĂ©, EzĂ©chiel est, comme on l'a dit, Ă la fois le plus lĂ©vitique et le plus profond des prophĂštes. S'il insiste parfois avec tant d'Ă©nergie sur l'observation de certains commandements de la loi, par exemple de ceux du sabbat, et de l'interdiction de l'usure, c'est que l'unitĂ© du peuple captif et dispersĂ©, dĂ©pendait de cette observation et que celle-ci Ă©tait la condition du rĂ©tablissement national.C'Ă©tait en effet ce rĂ©tablissement qu'EzĂ©chiel avait mission de prĂ©parer. Avec son esprit sobre et pratique, en quelque sorte mathĂ©matique, d'une part, et son imagination dĂ©bordante et grandiose, de l'autre, il a Ă©tĂ© l'homme providentiel qui tout Ă la fois a ramenĂ© son peuple sur la voie de la fidĂ©litĂ© scrupuleuse Ă la loi et qui a entretenu et rĂ©veillĂ© dans son cĆur profondĂ©ment abattu les plus glorieuses espĂ©rances. Semblable au mĂ©decin qui se trouve en face d'un malade dans la pĂ©riode d'anĂ©antissement qui succĂšde Ă la fiĂšvre, il a mis IsraĂ«l au rĂ©gime sĂ©vĂšre de la lĂ©galitĂ©, tout en le ranimant par les cordiaux les plus puissants.ChargĂ© d'une Ćuvre aussi difficile et dĂ©licate, il s'est tenu, plus qu'aucun autre prophĂšte, sous la direction incessante de Dieu, parlant ou se taisant Ă son ordre, gardĂ© par le sentiment le plus vif de sa responsabilitĂ©, appropriant chacun de ses messages Ă la situation donnĂ©e, vĂ©ritable Ă©ducateur de son peuple, en quelque sorte son pasteur Ă la maniĂšre de la nouvelle alliance.S'il n'a pas apportĂ© d'Ă©lĂ©ments nouveaux au tableau messianique de ses prĂ©dĂ©cesseurs, il s'est maintenu Ă la hauteur sublime Ă laquelle JĂ©rĂ©mie avait Ă©levĂ© la prophĂ©tie en annonçant l'alliance nouvelle, non de la lettre, mais de l'esprit. (JĂ©rĂ©mie 31.31 et suivants).Toute la fin de sa prophĂ©tie n'est que le dĂ©veloppement dramatique de ce thĂšme de son devancier, reproduit par lui-mĂȘme sous une forme originale (36.26, le cĆur de pierre et le cĆur de chair).EsaĂŻe avait prĂȘchĂ© au peuple la saintetĂ© de. Dieu, au moment oĂč il se corrompait. JĂ©rĂ©mie lui avait rappelĂ© sa justice Ă l'heure du chĂątiment. EzĂ©chiel l'Ă©lectrise, au moment oĂč il croit tout perdu, par la rĂ©vĂ©lation de la toute-puissance de JĂ©hova.Encore plus grand comme homme d'action que comme prĂ©dicateur de l'avenir, c'est lui qui a fait le retour que les autres avaient annoncĂ©.Note sur le texte d'EzĂ©chielAinsi que nous l'avons signalĂ© dans quelques notes, nous nous sommes partout conformĂ©s, dans la traduction, au texte hĂ©breu tel que la tradition juive nous l'a transmis. Ce texte nous paraĂźt, principalement dans les neuf derniers chapitres d'EzĂ©chiel, avoir une supĂ©rioritĂ© marquĂ©e sur le texte souvent arbitraire de la traduction grecque dite des Septante, d'aprĂšs lequel la plupart des commentateurs croient devoir corriger le texte hĂ©breu. Un seul passage (40.49) fait peut-ĂȘtre exception. Autres ressources sur theotex.org, contact theotex@gmail.com Aucun commentaire associĂ© Ă ce passage. Matthew Henry © traduction Dominique OschĂ© Circuit 05439 : dix-huit 08083 06240 mille 0505 cannes. Et, dĂšs ce jour 03117, le nom 08034 de la ville 05892 sera : lâEternel est ici 03074. 0505 - 'eleph un millier comme nombre un millier, une compagnie compagnie d'hommes avec un chef, troupes 03074 - shammah Jehovah-shammah : « l'Ăternel est ici » un nom symbolique pour JĂ©rusalem 03117 - yowm jour, temps, annĂ©e jour (en opposĂ© Ă la nuit) jour (pĂ©riode de 24 heures) dĂ©fini ⊠05439 - cabiyb lieux qui sont autour, les environs dans un circuit, une tournĂ©e, un tour venant de ⊠05892 - `iyr agitation, angoisse de terreur ville, citĂ© (un lieu Ă©veillĂ©, gardĂ©) 06240 - `asar dix, -ziĂšme (en combinaison avec d'autres nombres) utilisĂ© seulement en combinaison pour faire les nombres ⊠08034 - shem nom nommer rĂ©putation, renommĂ©e, gloire le Nom (comme dĂ©signation de Dieu) souvenir, monument 08083 - shÄmoneh huit, huitiĂšme huit (comme nombre cardinal) huitiĂšme (comme nombre ordinal) en combinaison avec d'autres nombres © Ăditions CLĂ, avec autorisation AUTEL L'autel est la table sacrĂ©e sur laquelle on place les offrandes destinĂ©es Ă la divinitĂ©. ⊠ĂTERNEL (l') Traduction du tĂ©tragramme hĂ©breu JHVH dans un grand nombre de versions françaises de la Bible ⊠EZĂCHIEL (ProphĂšte) DĂ©finition biblique de EzĂ©chiel : ĂzĂ©chiel fut par excellence le prophĂšte des Juifs exilĂ©s en ⊠ISRAĂL (Histoire et Religion 8.) 7. L'Exil Ă Babylone. Plaçons-nous maintenant en face d'un fait extraordinaire : c'est qu'en dĂ©pit ⊠JOĂL (livre de) Le second livre des douze « petits prophĂštes » est trĂšs court : 73 versets ⊠l'ETERNEL Traduction du tĂ©tragramme hĂ©breu JHVH dans un grand nombre de versions françaises de la Bible ⊠LOI DANS L'A.T. La notion de la loi divine est une des plus essentielles de la religion de ⊠NATIONS Au sing, ce terme correspond Ă l'hĂ©breu goĂŻ et au grec ethnos. Nation dĂ©signe souvent ⊠NOM I Valeur accordĂ©e au nom. Chez les peuples bibliques comme dans toute l'antiquitĂ© et surtout ⊠PRĂTRES ET LĂVITES DĂ©finition biblique de PrĂȘtres et LĂ©vites : Ces deux termes dĂ©signent des membres de l'ancienne ⊠PROPHĂTE 6. VI Les trois grands siĂšcles de la prophĂ©tie. Nous avons vu ce qu'Ă©tait le milieu ⊠RENOUVELLEMENT En son sens strict, ce terme correspond aux mots grecs de la racine d'anakaĂŻnizeĂŻn, que ⊠SACRIFICES ET OFFRANDES (2.) II AprĂšs l'exil. 1. IDEE D'EXPIATION. La rĂ©forme de Josias (622-621), avec la concentration du ⊠The Lord Is There TRIBU, TRIBUS Dans l'A. T, ce terme est la traduction des deux mots hĂ©breux chĂ©bĂšt ou mattĂšh ⊠VILLE Le trĂšs grand nombre de « villes » mentionnĂ©es dans l'A. T, prouve la portĂ©e ⊠ZACHARIE (livre de) Ce livre se compose de deux parties, dont la diffĂ©rence Ă©clate Ă la premiĂšre lecture. ⊠GenĂšse 22 14 Abraham donna Ă ce lieu le nom de Jehova JirĂ©. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui : A la montagne de l'Ăternel il sera pourvu. Exode 15 26 Il dit : Si tu Ă©coutes attentivement la voix de l'Ăternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit Ă ses yeux, si tu prĂȘtes l'oreille Ă ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j'ai frappĂ© les Ăgyptiens ; car je suis l'Ăternel, qui te guĂ©rit. Exode 17 15 MoĂŻse bĂątit un autel, et lui donna pour nom : l'Ăternel ma banniĂšre. Juges 6 24 GĂ©dĂ©on bĂątit lĂ un autel Ă l'Ăternel, et lui donna pour nom l'Ăternel paix : il existe encore aujourd'hui Ă Ophra, qui appartenait Ă la famille d'AbiĂ©zer. Psaumes 46 5 (46 : 6) Dieu est au milieu d'elle : elle n'est point Ă©branlĂ©e ; Dieu la secourt dĂšs l'aube du matin. Psaumes 48 3 (48 : 4) Dieu, dans ses palais, est connu pour une haute retraite. 14 (48 : 15) VoilĂ le Dieu qui est notre Dieu Ă©ternellement et Ă jamais ; Il sera notre guide jusqu'Ă la mort. Psaumes 68 18 (68 : 19) Tu es montĂ© dans les hauteurs, tu as emmenĂ© des captifs, Tu as pris en don des hommes ; Les rebelles habiteront aussi prĂšs de l'Ăternel Dieu. Psaumes 77 13 (77 : 14) O Dieu ! tes voies sont saintes ; Quel dieu est grand comme Dieu ? Psaumes 132 14 C'est mon lieu de repos Ă toujours ; J'y habiterai, car je l'ai dĂ©sirĂ©e. EsaĂŻe 12 6 Pousse des cris de joie et d'allĂ©gresse, habitant de Sion ! Car il est grand au milieu de toi, le Saint d'IsraĂ«l. EsaĂŻe 14 32 Et que rĂ©pondra-t-on aux envoyĂ©s du peuple ? -Que l'Ăternel a fondĂ© Sion, Et que les malheureux de son peuple y trouvent un refuge. EsaĂŻe 24 23 La lune sera couverte de honte, Et le soleil de confusion ; Car l'Ăternel des armĂ©es rĂ©gnera Sur la montagne de Sion et Ă JĂ©rusalem, Resplendissant de gloire en prĂ©sence de ses anciens. JĂ©rĂ©mie 3 17 En ce temps-lĂ , on appellera JĂ©rusalem le trĂŽne de l'Ăternel ; Toutes les nations s'assembleront Ă JĂ©rusalem, au nom de l'Ăternel, Et elles ne suivront plus les penchants de leur mauvais coeur. JĂ©rĂ©mie 14 9 Pourquoi serais-tu comme un homme stupĂ©fait, Comme un hĂ©ros incapable de nous secourir ? Tu es pourtant au milieu de nous, ĂŽ Ăternel, Et ton nom est invoquĂ© sur nous : Ne nous abandonne pas ! JĂ©rĂ©mie 23 6 En son temps, Juda sera sauvĂ©, IsraĂ«l aura la sĂ©curitĂ© dans sa demeure ; Et voici le nom dont on l'appellera : L'Ăternel notre justice. JĂ©rĂ©mie 33 16 En ces jours-lĂ , Juda sera sauvĂ©, JĂ©rusalem aura la sĂ©curitĂ© dans sa demeure ; Et voici comment on l'appellera : L'Ăternel notre justice. EzĂ©chiel 35 10 Parce que tu as dit : Les deux nations, les deux pays seront Ă moi, Et nous en prendrons possession, Quand mĂȘme l'Ăternel Ă©tait lĂ , EzĂ©chiel 48 35 Circuit : dix-huit mille cannes. Et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera : l'Ăternel est ici. JoĂ«l 3 21 Je vengerai leur sang que je n'ai point encore vengĂ©, Et L'Ăternel rĂ©sidera dans Sion. Zacharie 2 10 Pousse des cris d'allĂ©gresse et rĂ©jouis-toi, Fille de Sion ! Car voici, je viens, et j'habiterai au milieu de toi, Dit l'Ăternel. Zacharie 14 21 Toute chaudiĂšre Ă JĂ©rusalem et dans Juda Sera consacrĂ©e Ă l'Ăternel des armĂ©es ; Tous ceux qui offriront des sacrifices viendront Et s'en serviront pour cuire les viandes ; Et il n'y aura plus de marchands dans la maison de l'Ăternel des armĂ©es, En ce jour-lĂ . Apocalypse 21 3 Et j'entendis du trĂŽne une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-mĂȘme sera avec eux. Apocalypse 22 3 Il n'y aura plus d'anathĂšme. Le trĂŽne de Dieu et de l'agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront et verront sa face, Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter GĂ©nĂ©rer un verset illustrĂ© TĂ©lĂ©charger l'image Choisissez une image Personnalisez le verset Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas Taille : Couleur : Police : Acme Alfa Slab One Anton Balsamiq Sans Bebas Neue Dancing Script Lato Libre Caslon Display Londrina Solid Merriweather Montserrat Open Sans Oswald Pacifico Raleway Roboto Slab Shadows Into Light Srisakdi Personnalisez la rĂ©fĂ©rence Couleur : Police : Acme Alfa Slab One Anton Balsamiq Sans Bebas Neue Dancing Script Lato Libre Caslon Display Londrina Solid Merriweather Montserrat Open Sans Oswald Pacifico Raleway Roboto Slab Shadows Into Light Srisakdi Taille : De lĂ©gĂšres variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image tĂ©lĂ©chargĂ©e. Copier --toreplace-- Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous ! Partager par email Cette page a Ă©tĂ© partagĂ©e par email avec succĂšs ! Segond 21 Segond 1910 Segond 1978 (Colombe) Parole de Vie Français Courant Semeur Parole Vivante Darby Martin Ostervald HĂ©breu / Grec - Strong HĂ©breu / Grec - Texte original World English Bible Segond 21 Versions de la Bible Segond 21Segond 1910Segond 1978 (Colombe)Parole de VieFrançais CourantSemeurParole VivanteDarbyMartinOstervaldHĂ©breu / Grec - StrongHĂ©breu / Grec - Texte originalWorld English Bible Segond 21 Segond 1910 Segond 1978 (Colombe) Parole de Vie Français Courant Semeur Parole Vivante Darby Martin Ostervald HĂ©breu / Grec - Strong HĂ©breu / Grec - Texte original World English Bible Bible annotĂ©e Commentaires bibliques Dictionnaire Carte gĂ©ographique VidĂ©os et messages relatifs Ăvangiles en VidĂ©o Versions de la Bible Segond 21 Segond 1910 Segond 1978 (Colombe) Parole de Vie Français Courant Semeur Parole Vivante Darby Martin Ostervald HĂ©breu / Grec - Strong HĂ©breu / Grec - Texte original World English Bible Autres colonnes Bible annotĂ©e Commentaires bibliques Dictionnaire Carte gĂ©ographique VidĂ©os et messages relatifs Ăvangiles en VidĂ©o Fermer Lecteur TopChrĂ©tien Musique Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome. Votre vie privĂ©e est importante pour nous En cliquant sur le bouton « Accepter tous les cookies », vous acceptez que TopChrĂ©tien utilise des traceurs (comme des cookies ou l'identifiant unique de votre compte utilisateur) et traite vos donnĂ©es Ă caractĂšre personnel (comme vos donnĂ©es de navigation et les informations renseignĂ©es dans votre compte utilisateur) dans les buts suivants : Mesurer l'audience de notre service Vous permettre d'utiliser des services tiers tels que de la vidĂ©o, des cartes du monde⊠Vous permettre d'entrer en contact avec notre service de relation aux utilisateurs. Choisir mes cookies Accepter tous les cookies Tout refuser J'autorise les cookies pour les services suivants : Analyse de l'utilisation du site : Google Analytics & HotJar Partage des articles sur les rĂ©seaux sociaux : Facebook Assistance aux utilisateurs : Howtank & Uservoice & TawkTo SystĂšmes de paiement : Stripe SystĂšme d'affichage des cartes : : GoogleMap Services vidĂ©o : YouTube, VimĂ©o, Facebook Si vous n'activez pas certains cookies, certaines fonctionnalitĂ©s du site pourraient ne pas fonctionner. PrĂ©fĂ©rences mises Ă jour avec succĂšs ! Valider mes choix Voir la politique de confidentialitĂ©
TopMessages Message texte *|FNAME|*, son nom est Dieu avec vous ! "A cause de son nom". Psaume 23.3 Jâaime ce cantique qui dit : "Ton nom est grand, ton nom est ⊠Ăric CĂ©lĂ©rier EzĂ©chiel 48.35 EzĂ©chiel 48.35 La PensĂ©e du Jour La PensĂ©e du Jour La PensĂ©e du Jour Son nom est Dieu avec vous "Ă cause de son nom". Psaumes 23.3 Dans cette PensĂ©e du Jour spĂ©ciale, je vous invite Ă dĂ©couvrir quelques noms ⊠Ăric CĂ©lĂ©rier EzĂ©chiel 48.35 EzĂ©chiel 48.35 TopMessages Message texte Son nom est puissant ! Peut-ĂȘtre qu'au cours de ces derniers jours, vous avez rĂ©alisĂ© combien il est simple dâentrer dans la prĂ©sence du PĂšre. ⊠Ăric CĂ©lĂ©rier EzĂ©chiel 48.35 TopTV VidĂ©o BibleProject français ĂzĂ©chiel 34â48 - SynthĂšse Pour lire le livre d'ĂzĂ©kiel sur TopBible cliquez-ici ! ĂzĂ©chiel 34â48 RedĂ©couvrez le livre dâĂzĂ©chiel Ă travers notre sĂ©rie Lire ⊠BibleProject français EzĂ©chiel 34.1-35 Segond 21 Le pourtour de la ville fera 9 kilomĂštres et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera âl'Eternel est iciâ. » Segond 1910 Circuit : dix-huit mille cannes. Et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera : l'Ăternel est ici. Segond 1978 (Colombe) © Circuit : 18 000 coudĂ©es. Et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera : lâĂternel est ici. Parole de Vie © Le mur qui entoure JĂ©rusalem aura en tout 18 000 mesures. « à partir de ce jour, le nom de la ville sera âle SEIGNEUR-est-lĂ â. » Français Courant © La longueur totale des murs qui entoureront la ville sera de dix-huit mille mesures. « DĂšs lors, on appellera la ville : âLe Seigneur-est-lĂ â ». Semeur © La ville aura un pĂ©rimĂštre total de dix-huit mille coudĂ©es. Et le nom de la ville sera dĂ©sormais : LâEternel est ici. Darby Le circuit Ă©tait de dix-huit mille coudĂ©es ; et le nom de la ville, dĂšs ce jour : l'Ăternel est lĂ . Martin Ainsi le circuit [de la ville] sera de dix-huit mille [cannes] ; et le nom de la ville depuis ce jour-lĂ sera : L'ETERNEL EST LA. Ostervald Le circuit de la ville sera de dix-huit mille cannes, et depuis ce jour le nom de la ville sera : L'Ăternel est ici. HĂ©breu / Grec - Texte original © ŚĄÖžŚÖŽÖŚŚ Ś©ŚÖ°ŚÖčŚ ÖžÖ„Ś ŚąÖžŚ©ŚÖžÖŚš ŚÖžÖŚÖ¶ŚŁ ŚÖ°Ś©ŚÖ”ŚÖŸŚÖžŚąÖŽÖ„ŚŚš ŚÖŽŚÖŒÖŚÖčŚ ŚÖ°ŚŚÖžÖ„Ś Ś Ś©ŚÖžÖœŚÖŒÖžŚŚ World English Bible It shall be eighteen thousand [reeds] around: and the name of the city from that day shall be, Yahweh is there. Choisissez votre commentaire : La bible annotĂ©e Commentaire de Matthew Henry La dimension et le nom de la Ville.18 000 coudĂ©es ; voir versets 15 Ă 19, note.Et le nom de la Ville. Le nom dĂ©signe ici comme d'ordinaire l'essence de la chose ; comparez le nom de BĂ©thel, GenĂšse 28.16,17,19. Comme dans ce passage, l'ancien nom cananĂ©en de Luz est remplacĂ© par le nom saint de BĂ©thel (maison de Dieu), ainsi le prophĂšte veut peut-ĂȘtre substituer ici au nom, d'origine jĂ©busienne, de l'ancienne capitale (JĂ©rusalem) qu'il a Ă©vitĂ©, tout du long de prononcer, un nom nouveau qui peigne la saintetĂ© de la capitale nouvelle. Il est Ă©trange que ce nom nouveau, Jehova-Schamma, ait une certaine analogie de son, surtout en hĂ©breu, avec l'ancien (Jeru-SchalaĂŻm). La Ville et son nom font contraste avec la ville et le nom de Hamona, monuments de l'anĂ©antissement de Gog et de sa troupe (39.16).Les mots : dĂ©sormais, ne sauraient faire partie du nom lui-mĂȘme, comme on l'a parfois supposĂ©. Il faut les lier Ă la phrase qui prĂ©cĂšde : son nom sera. Le jour auquel se rapporte cette promesse est celui oĂč l'Eternel ayant fait son entrĂ©e dans sa Maison sainte (chapitre 43), la Ville recevra aussi dans ses demeures un peuple sanctifiĂ©.L'Eternel est lĂ . Ce ne sont pas les habitants de la Ville qui peuvent s'exprimer ainsi et donner ce nom. Ils ne diraient pas lĂ , surtout dans la forme hĂ©braĂŻque qui indique un mouvement vers le lieu dĂ©signĂ©. Ce nom, c'est l'Eternel qui le donnera et la conscience de l'humanitĂ© qui le ratifiera. L'Eternel est avant tout dans son temple ; mais de lĂ il Ă©tend le bienfait ineffable de sa prĂ©sence sur cette Ville, et en la comblant de ses grĂąces, il fait de la capitale d'IsraĂ«l la ville modĂšle pour les nations, qui, dĂ©sormais, comme dit EsaĂŻe 60.3, marchent Ă sa lumiĂšre. Ce dernier mot d'EzĂ©chiel Ă©quivaut au Dieu tout en tous de saint Paul.ConclusionAprĂšs avoir terminĂ© l'Ă©tude dĂ©taillĂ©e de la grande vision qui clĂŽt le livre d'EzĂ©chiel, il nous reste Ă examiner les questions les plus importantes que soulĂšve ce passage, unique en son genre dans la littĂ©rature prophĂ©tique.C'est toute une constitution nouvelle, religieuse et civile d'IsraĂ«l, dont le prophĂšte reçoit communication dans le passage qui nous occupe. Toute communication divine est en rapport avec l'Ă©tat intĂ©rieur de celui qui la reçoit. A quelle aspiration du prophĂšte rĂ©pond celle dont nous venons d'Ă©tudier le contenu ? C'est lĂ le point de dĂ©part humain de la vision. La rĂ©ponse Ă cette premiĂšre question n'est pas difficile. Elle est fournie par la position actuelle du peuple et par le livre mĂȘme du prophĂšte ; JĂ©rusalem est dĂ©truite, le temple rasĂ©, le peuple exilĂ©Â ; le cĆur du prophĂšte soupire aprĂšs le relĂšvement. Il a reçu de Dieu l'assurance que ce relĂšvement aurait lieu, et tous les principaux traits lui en ont Ă©tĂ© indiquĂ©s (chapitres 34 Ă 39). Mais son cĆur dĂ©sire plus encore ; l'ancien sacrificateur voudrait contempler de ses yeux ce sanctuaire promis, entendre les lois de ce culte saint qu'IsraĂ«l rendra au Dieu qui habitera dorĂ©navant dans son sein, se rendre compte des moyens par lesquels Dieu maintiendra l'unitĂ© nationale, la saintetĂ© et la prospĂ©ritĂ© qu'il a promises Ă IsraĂ«l restaurĂ©. EzĂ©chiel avait lui-mĂȘme trop vivement senti les imperfections et les souillures de cette derniĂšre, pour s'attendre Ă ce que l'Ăšre nouvelle et dĂ©finitive de grĂąces fĂ»t purement et simplement la reprise et la rĂ©pĂ©tition de l'ancienne alliance de Dieu avec le peuple. Mais quelle sera la part de ces Ă©lĂ©ments nouveaux dans la constitution de l'alliance nouvelle et dans quelle mesure rappellera-t-elle encore l'ancienne ? C'est lĂ ce qui Ă©tait encore inconnu au prophĂšte et ce qu'il nous paraĂźt que Dieu lui a rĂ©vĂ©lĂ© dans la vision qui clĂŽt et couronne son Ćuvre.Il ne nous est pas toujours facile d'opĂ©rer ce dĂ©part. Ce qui devait ĂȘtre clair Ă un sacrificateur tel qu'EzĂ©chiel, qui avait sans doute officiĂ© dans l'ancien temple et le connaissait Ă fond, ainsi que toutes les lois religieuses et civiles de son peuple, nous est nĂ©cessairement, en partie du moins, obscur. Nous allons cependant essayer de rĂ©sumer briĂšvement les traits qui marquent, Ă nos yeux, un progrĂšs sur le passĂ©, et l'Ă©tablissement de l'Ă©tat de choses dĂ©finitif en IsraĂ«l.Tout d'abord, EzĂ©chiel ne dit nulle part que le temple dans lequel il est introduit, ait Ă©tĂ© bĂąti par le peuple. Ce temple est lĂ debout et achevĂ© dans toutes ses parties bien avant qu'il soit fait mention d'IsraĂ«l. Il est l'Ćuvre de Dieu lui-mĂȘme et non pas des hommes. Il n'est pas Ă©tabli sur l'emplacement du temple de Salomon, mais il occupe seul le sommet d'une montagne fort haute. Construit en quelque maniĂšre sur le plan de ce dernier temple, il s'en distingue cependant Ă bien des Ă©gards. Nous avons notĂ©, en passant, les diffĂ©rences de dĂ©tail pour autant qu'il nous Ă©tait possible de les signaler ; rĂ©sumons seulement ici les caractĂšres qui donnent au nouveau sanctuaire une supĂ©rioritĂ© Ă©vidente sur le prĂ©cĂ©dent. Tout d'abord, sa rĂ©gularitĂ© mathĂ©matique, l'ordre et l'harmonie parfaite de toutes ses parties. Puis, l'absence de tout luxe inutile, une symbolique plus Ă©levĂ©e, s'exprimant essentiellement par des chiffres, une simplicitĂ© toute nouvelle dans les bĂątiments sacrĂ©s et les objets du culte, une portĂ©e pratique plus visible qu'autrefois. Bref, et surtout dans toute la maniĂšre dont le sanctuaire est construit et disposĂ©, des garanties nombreuses et nouvelles donnĂ©es Ă la saintetĂ© du culte qui doit y ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©. C'est un temple digne de Celui qui se l'est prĂ©parĂ© et qui y fait maintenant son entrĂ©e, en prĂ©sence mĂȘme du prophĂšte ; c'est un temple comme IsraĂ«l n'en a jamais possĂ©dĂ© de pareil, et tel qu'en le voyant, il sera saisi de repentance et d'amour envers Dieu. Dans un temple Ă l'abri dĂ©sormais de toute profanation et au milieu d'un peuple animĂ© de semblables dispositions, l'Eternel pourra habiter Ă toujours.Les lois du culte qu'IsraĂ«l sera appelĂ© Ă rendre Ă Dieu dans le nouveau sanctuaire, portent le mĂȘme cachet d'ordre, de simplicitĂ© et de saintetĂ©. Le culte futur sera essentiellement un culte de reconnaissance et d'actions de grĂące ; aussi se concentre-t-il tout entier autour de l'autel des holocaustes sur lequel sont offerts ces sacrifices (non moins que ceux d'expiation). La saintetĂ© du culte sera garantie par la surveillance exercĂ©e aux portes, afin d'empĂȘcher l'entrĂ©e de tout incirconcis de corps ou de cĆur. Cette saintetĂ© est assurĂ©e encore par celle du sacerdoce, qui appartiendra dĂ©sormais aux seuls membres de la tribu de LĂ©vi qui aient fait preuve de fidĂ©litĂ© aux temps de l'idolĂątrie d'IsraĂ«l, aux fils de Tsadok. Le reste jadis infidĂšle de la tribu de LĂ©vi, la tribu sacerdotale d'IsraĂ«l, ne sera pas expulsĂ© du temple, mais sera rĂ©duit aux offices subalternes du sanctuaire. L'indĂ©pendance des uns et des autres par rapport au prince reste assurĂ©e par une fixation trĂšs prĂ©cise des droits de ce dernier. En opposition Ă l'autoritĂ© dont les anciens rois jouissaient dans le temple, le prince n'y est plus que le reprĂ©sentant officiel du peuple. Cette indĂ©pendance du sacerdoce est Ă©galement assurĂ©e Ă l'Ă©gard du peuple, par le fait que la tribu de LĂ©vi, au lieu d'ĂȘtre dispersĂ©e dans le pays, comme elle l'Ă©tait autrefois dans les quarante-huit villes lĂ©vitiques et de dĂ©pendre pour son entretien de la bonne volontĂ© du peuple, possĂšde par la constitution un domaine spĂ©cial, don d'IsraĂ«l au temple et Ă Dieu, et don de Dieu Ă ses serviteurs. Puis la rĂ©gularitĂ© du culte national sera assurĂ©e par des sacrifices dont la matiĂšre est fournie au moyen d'un impĂŽt. Enfin des fĂȘtes qui ne sont autres que les anciennes, mais rangĂ©es dans un ordre et une gradation nouvelle et plus significative, figureront la perpĂ©tuitĂ© de ce culte si parfait.Quant au pays d'IsraĂ«l lui-mĂȘme, il deviendra bien rĂ©ellement une terre sainte ; car du temple coulent dĂ©jĂ sous les yeux du prophĂšte des eaux qui auront le pouvoir de purifier ce qu'il y a de plus souillĂ© au monde. Enfin, une nouvelle rĂ©partition du pays, ramenĂ© Ă ses frontiĂšres providentielles, procurera Ă IsraĂ«l le fonctionnement rĂ©gulier et paisible de son activitĂ© politique et sociale.L'Ăąme du prophĂšte peut donc ĂȘtre remplie d'une espĂ©rance et d'une assurance toutes nouvelles, puisque ce tableau dĂ©taillĂ© de bĂ©nĂ©dictions, avec tout ce qu'il contient de souvenirs du passĂ© et d'apports nouveaux de la grĂące de Dieu, a passĂ© sous ses yeux. C'est dire que nous ne croyons pas qu'il ait pu imaginer lui-mĂȘme ce mĂ©lange de traits empruntĂ©s Ă l'alliance ancienne et d'Ă©lĂ©ments nouveaux. Tout ce passage porte le cachet d'un Ă©tat de choses rĂ©ellement communiquĂ© par Dieu et contemplĂ© par le prophĂšte.Du reste, nous savons qu'il ne se fait pas la moindre illusion sur l'impossibilitĂ© morale oĂč se trouve le peuple actuel de rĂ©aliser cet ordre de choses supĂ©rieur. C'est pourquoi 20.33-38, il avait expressĂ©ment dĂ©clarĂ© que le retour prochain d'IsraĂ«l en Palestine ne serait pas le vĂ©ritable rĂ©tablissement, mais un simple passage au dĂ©sert des peuples, semblable au passage Ă travers le dĂ©sert aprĂšs la sortie d'Egypte, et qu'il faudrait un nouveau triage, un nouveau jugement en IsraĂ«l, avant qu'un peuple saint pĂ»t prendre possession d'une Canaan exempte Ă jamais des souillures qui avaient profanĂ© l'ancienne (comparez 36.38, note). C'est donc l'histoire du peuple qui va recommencer par ce retour qui est comme une nouvelle sortie d'Egypte, histoire dont le terme sera l'Ă©tablissement d'IsraĂ«l complĂštement purifiĂ© dans la Canaan renouvelĂ©e. VoilĂ pourquoi un nouveau temple apparaĂźt correspondant au tabernacle, un nouveau culte est instituĂ© correspondant Ă la lĂ©gislation lĂ©vitique, une nouvelle rĂ©partition de Canaan est consommĂ©e correspondant Ă celle qui eut lieu sous JosuĂ©.A quelle Ă©poque s'applique donc ce tableau ? Au retour de la captivitĂ©Â ? Ce ne serait pas, nous l'avons vu, entiĂšrement conforme Ă la pensĂ©e d'EzĂ©chiel ; et les chefs du peuple, au moment du retour, n'ont pas songĂ© Ă le prendre pour programme de la restauration. Au royaume des cieux dans sa perfection ? Mais comment dans ce cas serait-il question de pĂ©chĂ©s Ă expier, d'hĂ©ritage du prince Ă maintenir intact pour ses descendants, de souillures Ă Ă©viter en cas de mort ; et tant d'autres traits qui prouvent que l'on est encore dans le devenir, et non dans l'ordre immuable ? A moins donc d'admettre que nous n'avons Ă faire ici qu'Ă un tableau de fantaisie, hypothĂšse qui donnerait un dĂ©menti aux dĂ©clarations constantes du prophĂšte durant tout le cours de ces neuf chapitres, il faut reconnaĂźtre que la vision se rapporte Ă un Ă©tat intermĂ©diaire entre ces deux Ă©poques, par consĂ©quent aux divers stages et au terme final du rĂ©tablissement d'IsraĂ«l. C'est comme au chapitre 37, oĂč sont dĂ©crits, dans un premier acte de rĂ©surrection (versets 7, 8), la restauration extĂ©rieure Ă tous ses degrĂ©s., et dans un second (verset 10), la restauration spirituelle dans ses diverses phases.Nous devons nous rappeler ici deux choses : qu'en gĂ©nĂ©ral dans les tableaux prophĂ©tiques les faits homogĂšnes se trouvent rĂ©unis dans une intuition unique. Ce doit ĂȘtre particuliĂšrement le cas dans cette vision d'EzĂ©chiel oĂč l'image fondamentale est celle d'un Ă©difice, de telle sorte que tout ce qui se succĂšde dans le temps se dessine comme sur un plan unique et sous la forme de la simultanĂ©itĂ©. Ainsi la premiĂšre et la seconde venue du Messie, puis le rĂŽle d'IsraĂ«l dans la fondation de l'Eglise et son rĂŽle final au sein de la chrĂ©tientĂ© pourront ĂȘtre exprimĂ©s par le mĂȘme trait du tableau.EzĂ©chiel, ancien sacrificateur, contemple naturellement l'Ă©tat de choses supĂ©rieur dont Dieu lui rĂ©vĂšle ici les notions essentielles, sous des formes empruntĂ©es au cĂ©rĂ©monial mosaĂŻque qui lui Ă©tait familier. Mais, comme le dit M. d'Orelli : l'esprit tend partout Ă percer Ă travers cette enveloppe extĂ©rieure qui ne lui suffit pas ; et parfois mĂȘme, pour un instant du moins, l'enveloppe tombe tout Ă fait. Commençons par ceux de ces passages dans lesquels l'idĂ©e apparaĂźt le plus distinctement au travers de la forme. Nous voulons parler surtout du tableau de l'entrĂ©e de l'Eternel dans son temple, 43.1 et suivants, et de celui du torrent qui sort du temple, 47.1 et suivants. Ils s'Ă©clairent l'un l'autre. Le second, nous l'avons reconnu, dĂ©crit l'action du Saint-Esprit dans l'humanitĂ© depuis son effusion premiĂšre jusqu'Ă l'abolition du paganisme sur la terre. Quel peut ĂȘtre le temple d'oĂč jaillit un pareil fleuve spirituel ? Ce ne peut ĂȘtre Ă©videmment que l'habitation parfaite de Dieu sur la terre, telle qu'elle s'est rĂ©alisĂ©e en la personne de celui dont le nom est : la Parole faite chair.Partant de lĂ , nous devons penser que l'harmonie admirable des mesures et des proportions de tout le sanctuaire et la perfection des arrangements relatifs au culte, est destinĂ©e Ă figurer, sous les formes du passĂ©, la perfection du culte et de la vie du peuple de Dieu dans l'Ăšre de saintetĂ© qu'entrevoit le prophĂšte.Au centre de tout le sanctuaire, devant l'entrĂ©e de la Maison, est placĂ© l'autel des holocaustes, consacrĂ© solennellement par une semaine entiĂšre de sacrifices sanglants. C'est lĂ que les fidĂšles viennent, en cas de manquements, chercher leur pardon. NĂ©anmoins, les sacrifices pour le pĂ©chĂ© et pour le dĂ©lit, offerts sur cet autel, sont dans une proportion bien faible en comparaison de ceux de reconnaissance et de consĂ©cration. Le symbole n'est-il pas ici transparent ?Entre le Saint des saints et le Lieu Saint, aussi bien qu'entre celui-ci et le vestibule donnant sur le parvis, il n'y a plus de sĂ©paration, plus de voile, comme dans le tabernacle ; mais des portes aux battants repliĂ©s et toutes ouvertes. L'autel d'or aussi a disparu ; il est remplacĂ© par une simple table de bois. Ces changements ne paraissent-ils pas indiquer un mode de communication plus intime et plus direct entre Dieu et l'humanitĂ© et figurer une Ă©conomie fondĂ©e sur les relations paternelle et filiale ?Les sacrificateurs, fils de Tsadok, sont seuls maintenus dans les hautes fonctions du sacerdoce ; tous les autres Aaronites et les fils de LĂ©vi, en gĂ©nĂ©ral, sont assujettis aux offices serviles. Ce trait est l'un des plus difficiles Ă expliquer. Il rappelle Ă©videmment la noble conduite de Tsadok Ă l'Ă©poque de Salomon (44.15, note) et fait en mĂȘme temps allusion au sens du nom de ce personnage : le Juste. Peut-ĂȘtre est-il destinĂ© Ă exprimer cette loi, qui s'applique particuliĂšrement aux serviteurs de Dieu : Celui qui s'abaisse, sera Ă©levĂ©, et celui qui s'Ă©lĂšve, sera abaissĂ©. L'humble fidĂ©litĂ©, telle que l'avaient pratiquĂ©e Tsadok et ses fils, rend le serviteur de Dieu propre Ă accomplir les Ćuvres les plus relevĂ©es du sacerdoce spirituel, tandis que l'orgueilleux Ă©goĂŻsme, tel que celui dont s'Ă©taient rendus coupables les porteurs du sacerdoce, dĂ©grade le ministre de Dieu et change son office en servile mĂ©tier. De quelle maniĂšre s'appliquera cette loi dans les circonstances dont parle EzĂ©chiel, c'est ce que l'avenir seul pourra montrer.La personne du souverain sacrificateur manque dans ce tableau. Ce trait est d'autant plus frappant qu'il se lie Ă un autre tout semblable dans l'ordre social : l'absence du roi thĂ©ocratique. Il n'est question ni du Messie ni d'un roi tel que les anciens souverains israĂ©lites. Rien de moins semblable en effet Ă un nouveau David, comme celui qu'avaient promis les anciens prophĂštes et EzĂ©chiel lui-mĂȘme (34.23-24), que le prince dont il est ici parlĂ©, dont la compĂ©tence se borne Ă veiller Ă l'exactitude des poids et mesures et Ă fournir les victimes prescrites pour les sacrifices nationaux. OĂč donc est le Messie ? Nous l'avons vu : il est dans le temple ; il est ce temple lui-mĂȘme, dans lequel Dieu habite au milieu de son peuple et d'oĂč Ă©mane l'Esprit. C'est lĂ la raison pour laquelle la royautĂ© et la souveraine sacrificature, dĂ©sormais rĂ©unies en sa personne invisible, n'ont plus de reprĂ©sentant terrestre dans l'Ă©tat de choses que figure la vision. Comparez, pour la rĂ©union de ces deux charges en la personne du Messie Psaumes 110.1,4 ; Zacharie 6.9-15 ; Romains 8.34. Les sacrificateurs n'ayant pas de chef visible, sont sous la direction de l'Esprit. Le prince n'a sur eux aucune autoritĂ©, il n'a pas mĂȘme le droit de franchir la limite du parvis dans lequel ils exercent leurs fonctions. Il n'est dans le temple que comme le premier des adorateurs.Nous avons dĂ©jĂ indiquĂ© le sens gĂ©nĂ©ral de la nouvelle rĂ©partition des tribus dans la nouvelle Canaan. D'un cĂŽtĂ©, elle a pour but de briser les anciens antagonismes, de l'autre, de donner Ă toutes les tribus une part Ă©gale dans la jouissance des biens de la Terre sainte. Du nord au sud, en effet, ce pays privilĂ©giĂ© se partage physiquement en trois zones : la plaine plus ou moins large le long de la MĂ©diterranĂ©eĂ l'est de cette plaine, le plateau montagneux et plus ou moins fertile qui va du mont Hermon (extrĂ©mitĂ© sud de l'Antiliban) jusqu'aux confins du dĂ©sert d'EgypteĂ l'est du plateau, le versant du cĂŽtĂ© du Jourdain. Chacune de ces zones a ses productions particuliĂšres, et l'Eternel veut que dĂ©sormais les tribus rĂ©tablies aient part chacune aux bĂ©nĂ©dictions de ces trois rĂ©gions.Il rous reste une question, l'une des plus controversĂ©es. Faut-il envisager cette Canaan nouvelle rĂ©partie entre les tribus, seulement comme un emblĂšme du royaume des cieux aux biens duquel les Juifs convertis auront part, ou bien aussi comme une contrĂ©e terrestre dans laquelle ils seront matĂ©riellement rĂ©installĂ©s ? On affirme que la premiĂšre rĂ©ponse est seule conforme au spiritualisme chrĂ©tien, le prophĂšte eĂ»t-il mĂȘme eu sur ce point une idĂ©e contraire. Avant tout disons que la conversion finale du peuple juif nous paraĂźt un fait incontestable. Saint Paul l'annonce positivement, Romains 11.25, et il ajoute que cet Ă©vĂ©nement dĂ©cisif aura un retentissement immense dans la chrĂ©tientĂ© paĂŻenne. Il sera pour celle-ci comme une vie jaillissant de la mort (verset 15). Mais cet IsraĂ«l converti formera-t-il une Ă©glise, un peuple Ă part, Ă©tabli dans une contrĂ©e spĂ©ciale, ou bien se fondra-t-il dans le reste de la chrĂ©tientĂ©Â ? Deux paroles de JĂ©sus nous paraissent jeter du jour sur cette question. Luc 21.24, JĂ©sus dit de JĂ©rusalem conquise par les Romains : qu'elle sera foulĂ©e par les Gentils jusqu'Ă ce que les temps des paĂŻens soient accomplis. Cette expression : jusqu'Ă ce que, ne peut dĂ©signer autre chose, nous paraĂźt-il, que le terme des temps de grĂące accordĂ©s aux Gentils exclusivement, pour accepter le salut, terme qui coĂŻncidera avec la fin de leur domination sur JĂ©rusalem. JĂ©rusalem et la Terre Sainte seront donc affranchies de leur assujettissement actuel ; et dans quel but, si ce n'est celui de revenir Ă leur lĂ©gitime propriĂ©taire, IsraĂ«l ? Actes 1.6, les apĂŽtres interrogent ainsi JĂ©sus qui vient de leur promettre la venue du Saint-Esprit : Sera-ce en ce temps que tu rĂ©tabliras le royaume d'IsraĂ«l ? JĂ©sus ne leur rĂ©pond point : Votre attente est vaine, grossiĂšrement charnelle ; il n'y a plus dĂ©sormais d'autre rĂšgne que celui de l'Esprit. Mais il leur dit : Ce n'est pas Ă vous de connaĂźtre les temps et les moments que le PĂšre a rĂ©servĂ©s Ă sa propre disposition. Il y a donc un temps et un moment qui ont Ă©tĂ© mis Ă part, dans le dĂ©cret divin, pour l'Ă©vĂ©nement sur lequel les apĂŽtres interrogeaient le Seigneur. Si ce temps doit venir, il ne peut ĂȘtre mieux dĂ©crit qu'il ne l'a Ă©tĂ© par EzĂ©chiel au chapitre 48, de mĂȘme que si la disparition du paganisme doit avoir lieu, elle ne peut ĂȘtre mieux dĂ©crite qu'elle l'a Ă©tĂ© par lui au chapitre 47 (la mer Morte purifiĂ©e). Nous nous gardons de vouloir en savoir davantage. Nous croyons que, comme il eĂ»t Ă©tĂ© impossible Ă un rabbin juif de discerner avant la venue du Messie ce qui, dans les prophĂ©ties qui le concernaient, devait s'accomplir littĂ©ralement ou spirituellement, nous nous trouvons aussi dans l'impossibilitĂ© de faire ici le dĂ©part entre l'idĂ©e et le symbole. Mais nous ajoutons que cet IsraĂ«l restaurĂ© ne sera pas lĂ pour lui seul. Non seulement les Ă©trangers fixĂ©s dans son sein y reprĂ©senteront les autres nations ; mais celles-ci, en face de l'admirable organisation religieuse et sociale de ce peuple et des signes Ă©vidents de la prĂ©sence de l'Eternel au milieu de lui, s'Ă©crieront : Vraiment, l'Eternel est lĂ Â ! Ainsi IsraĂ«l deviendra le modĂšle des autres nations, qui marcheront Ă sa lumiĂ©re (EsaĂŻe 60.3).On voit d'aprĂšs tout ce qui prĂ©cĂšde qu'en rĂ©alitĂ©, par cette vision, EzĂ©chiel n'ajoute aucun trait essentiel Ă ce que les prophĂštes qui l'ont prĂ©cĂ©dĂ© avaient annoncĂ© touchant la nouvelle alliance. L'originalitĂ© de ce passage consiste toute entiĂšre dans les images concrĂštes sous lesquelles est apparue Ă son auteur l'Ăšre de prospĂ©ritĂ© et de saintetĂ© dĂ©jĂ promise au peuple d'IsraĂ«l par l'entremise d'EsaĂŻe et de JĂ©rĂ©mie. Il a comme enveloppĂ© les lois morales Ă©ternelles du royaume des cieux du vĂȘtement des lois cĂ©rĂ©monielles d'IsraĂ«l. Est-ce Ă dire qu'il ait voulu fonder tout un systĂšme de lois cĂ©rĂ©monielles, ainsi que le prĂ©tend une Ă©cole actuelle (voyez l'introduction) ? Il nous paraĂźt que c'est se mĂ©prendre gravement que d'attribuer Ă EzĂ©chiel, au profit d'une thĂ©orie particuliĂšre sur l'histoire du peuple d'IsraĂ«l, ce rĂŽle de lĂ©gislateur et de rĂ©formateur dans l'ordre cĂ©rĂ©moniel. S'il eĂ»t voulu, sous le manteau d'une vision accordĂ©e par Dieu, donner Ă l'IsraĂ«l du retour un plan du temple Ă bĂątir et un modĂšle de lois religieuses et civiles Ă observer, les pieux IsraĂ©lites qui furent Ă la tĂȘte du peuple aprĂšs son rĂ©tablissement, un Zorobabel, un Esdras, un NĂ©hĂ©mie, n'eussent pas manquĂ© de se conformer Ă son programme. Ce ne fut pas le cas, car ces hommes comprirent bien la vraie portĂ©e de cette vision. La lĂ©gislation religieuse du peuple, qui fut en vigueur aprĂšs l'exil, est incomparablement moins simple, moins bien ordonnĂ©e, moins harmonieuse que celle de la vision d'EzĂ©chiel. Ce fait ne s'explique que si cette lĂ©gislation n'a Ă©tĂ© que la reprise des anciennes lois mosaĂŻques, dĂ©jĂ connues et en vigueur avant l'exil. Si le peuple d'IsraĂ«l avait manquĂ©, comme on le prĂ©tend, de traditions Ă©crites sur les lois du culte, ne se fĂ»t-on pas conformĂ© aux indications d'un prophĂšte vĂ©nĂ©rĂ©Â ? N'eĂ»t-on pas, par exemple, placĂ© avec lui la fĂȘte des expiations au commencement de l'annĂ©e, avant la fĂȘte de PĂąques, au lieu du septiĂšme mois, n'eĂ»t-on pas suivi sa belle gradation des sacrifices Ă offrir aux diffĂ©rentes solennitĂ©s ? Nous pourrions multiplier ces exemples. Si on ne l'a pas fait, c'est Ă la fois parce qu'on avait compris le caractĂšre idĂ©al des prescriptions de la vision, et parce qu'il n'Ă©tait pas question de changer dans la pratique ce qui Ă©tait d'institution et d'autoritĂ© ancienne. Bien au contraire, il nous semble qu'il est clair en plusieurs endroits que la lĂ©gislation d'EzĂ©chiel suppose celle du Pentateuque et particuliĂšrement de la partie rituelle de ce livre. Relevons seulement les deux traits suivants :En de nombreux passages de la vision, EzĂ©chiel parle des sacrifices pour indiquer soit l'occasion oĂč ils doivent ĂȘtre offerts, soit le nombre des victimes qui doivent ĂȘtre immolĂ©es. On voit avec Ă©vidence qu'il distingue, comme le LĂ©vitique, quatre espĂšces de sacrifices : le sacrifice pour le pĂ©chĂ©, le sacrifice pour le dĂ©lit, l'holocauste et le sacrifice de reconnaissance. Mais, chose digne de remarque, cette classification, il ne l'explique nulle part et la suppose toujours Ă©tablie et connue. Cela mĂȘme ne prouve-t-il pas l'existence d'une ancienne codification des sacrifices qui ne peut ĂȘtre que celle du LĂ©vitique ?Entre le Lieu trĂšs saint et le Lieu saint et entre celui-ci et le vestibule, il y a dans le temple d'EzĂ©chiel des portes. Au temple de Salomon il y avait Ă chaque endroit une porte et un voile. Cette diffĂ©rence ne s'explique bien que par l'existence rĂ©elle, antĂ©rieurement au temple de Salomon, du tabernacle dans lequel il n'y avait, conformĂ©ment Ă la nature d'un tel sanctuaire, que des voiles. Le temple de Salomon marque ainsi la transition entre le sanctuaire primitif d'IsraĂ«l au dĂ©sert, dont on conteste le caractĂšre historique, et le sanctuaire idĂ©al dĂ©crit par EzĂ©chiel.Nous l'avons dĂ©jĂ fait entendre dans l'introduction : EzĂ©chiel n'est pas plus le fondateur de la lĂ©gislation d'IsraĂ«l, qu'il n'est le JosuĂ©, auteur de la rĂ©partition de la terre de Canaan entre les tribus. Il modifie seulement dans un but symbolique les institutions antĂ©rieures, d'aprĂšs le profond adage : L'avenir est un retour au passĂ©Â ; non au passĂ© tel quel, mais au passĂ© transfigurĂ© par le travail de l'histoire et le progrĂšs de la conscience humaine.On a accusĂ© souvent EzĂ©chiel de servilisme lĂ©gal. La vision qui nous a si longtemps occupĂ©s, oĂč l'esprit se crĂ©e des formes toutes nouvelles et se fait jour Ă chaque instant dans des symboles si frappants, suffit Ă le laver de ce reproche. En rĂ©alitĂ©, EzĂ©chiel est, comme on l'a dit, Ă la fois le plus lĂ©vitique et le plus profond des prophĂštes. S'il insiste parfois avec tant d'Ă©nergie sur l'observation de certains commandements de la loi, par exemple de ceux du sabbat, et de l'interdiction de l'usure, c'est que l'unitĂ© du peuple captif et dispersĂ©, dĂ©pendait de cette observation et que celle-ci Ă©tait la condition du rĂ©tablissement national.C'Ă©tait en effet ce rĂ©tablissement qu'EzĂ©chiel avait mission de prĂ©parer. Avec son esprit sobre et pratique, en quelque sorte mathĂ©matique, d'une part, et son imagination dĂ©bordante et grandiose, de l'autre, il a Ă©tĂ© l'homme providentiel qui tout Ă la fois a ramenĂ© son peuple sur la voie de la fidĂ©litĂ© scrupuleuse Ă la loi et qui a entretenu et rĂ©veillĂ© dans son cĆur profondĂ©ment abattu les plus glorieuses espĂ©rances. Semblable au mĂ©decin qui se trouve en face d'un malade dans la pĂ©riode d'anĂ©antissement qui succĂšde Ă la fiĂšvre, il a mis IsraĂ«l au rĂ©gime sĂ©vĂšre de la lĂ©galitĂ©, tout en le ranimant par les cordiaux les plus puissants.ChargĂ© d'une Ćuvre aussi difficile et dĂ©licate, il s'est tenu, plus qu'aucun autre prophĂšte, sous la direction incessante de Dieu, parlant ou se taisant Ă son ordre, gardĂ© par le sentiment le plus vif de sa responsabilitĂ©, appropriant chacun de ses messages Ă la situation donnĂ©e, vĂ©ritable Ă©ducateur de son peuple, en quelque sorte son pasteur Ă la maniĂšre de la nouvelle alliance.S'il n'a pas apportĂ© d'Ă©lĂ©ments nouveaux au tableau messianique de ses prĂ©dĂ©cesseurs, il s'est maintenu Ă la hauteur sublime Ă laquelle JĂ©rĂ©mie avait Ă©levĂ© la prophĂ©tie en annonçant l'alliance nouvelle, non de la lettre, mais de l'esprit. (JĂ©rĂ©mie 31.31 et suivants).Toute la fin de sa prophĂ©tie n'est que le dĂ©veloppement dramatique de ce thĂšme de son devancier, reproduit par lui-mĂȘme sous une forme originale (36.26, le cĆur de pierre et le cĆur de chair).EsaĂŻe avait prĂȘchĂ© au peuple la saintetĂ© de. Dieu, au moment oĂč il se corrompait. JĂ©rĂ©mie lui avait rappelĂ© sa justice Ă l'heure du chĂątiment. EzĂ©chiel l'Ă©lectrise, au moment oĂč il croit tout perdu, par la rĂ©vĂ©lation de la toute-puissance de JĂ©hova.Encore plus grand comme homme d'action que comme prĂ©dicateur de l'avenir, c'est lui qui a fait le retour que les autres avaient annoncĂ©.Note sur le texte d'EzĂ©chielAinsi que nous l'avons signalĂ© dans quelques notes, nous nous sommes partout conformĂ©s, dans la traduction, au texte hĂ©breu tel que la tradition juive nous l'a transmis. Ce texte nous paraĂźt, principalement dans les neuf derniers chapitres d'EzĂ©chiel, avoir une supĂ©rioritĂ© marquĂ©e sur le texte souvent arbitraire de la traduction grecque dite des Septante, d'aprĂšs lequel la plupart des commentateurs croient devoir corriger le texte hĂ©breu. Un seul passage (40.49) fait peut-ĂȘtre exception. Autres ressources sur theotex.org, contact theotex@gmail.com Aucun commentaire associĂ© Ă ce passage. Matthew Henry © traduction Dominique OschĂ© Circuit 05439 : dix-huit 08083 06240 mille 0505 cannes. Et, dĂšs ce jour 03117, le nom 08034 de la ville 05892 sera : lâEternel est ici 03074. 0505 - 'eleph un millier comme nombre un millier, une compagnie compagnie d'hommes avec un chef, troupes 03074 - shammah Jehovah-shammah : « l'Ăternel est ici » un nom symbolique pour JĂ©rusalem 03117 - yowm jour, temps, annĂ©e jour (en opposĂ© Ă la nuit) jour (pĂ©riode de 24 heures) dĂ©fini ⊠05439 - cabiyb lieux qui sont autour, les environs dans un circuit, une tournĂ©e, un tour venant de ⊠05892 - `iyr agitation, angoisse de terreur ville, citĂ© (un lieu Ă©veillĂ©, gardĂ©) 06240 - `asar dix, -ziĂšme (en combinaison avec d'autres nombres) utilisĂ© seulement en combinaison pour faire les nombres ⊠08034 - shem nom nommer rĂ©putation, renommĂ©e, gloire le Nom (comme dĂ©signation de Dieu) souvenir, monument 08083 - shÄmoneh huit, huitiĂšme huit (comme nombre cardinal) huitiĂšme (comme nombre ordinal) en combinaison avec d'autres nombres © Ăditions CLĂ, avec autorisation AUTEL L'autel est la table sacrĂ©e sur laquelle on place les offrandes destinĂ©es Ă la divinitĂ©. ⊠ĂTERNEL (l') Traduction du tĂ©tragramme hĂ©breu JHVH dans un grand nombre de versions françaises de la Bible ⊠EZĂCHIEL (ProphĂšte) DĂ©finition biblique de EzĂ©chiel : ĂzĂ©chiel fut par excellence le prophĂšte des Juifs exilĂ©s en ⊠ISRAĂL (Histoire et Religion 8.) 7. L'Exil Ă Babylone. Plaçons-nous maintenant en face d'un fait extraordinaire : c'est qu'en dĂ©pit ⊠JOĂL (livre de) Le second livre des douze « petits prophĂštes » est trĂšs court : 73 versets ⊠l'ETERNEL Traduction du tĂ©tragramme hĂ©breu JHVH dans un grand nombre de versions françaises de la Bible ⊠LOI DANS L'A.T. La notion de la loi divine est une des plus essentielles de la religion de ⊠NATIONS Au sing, ce terme correspond Ă l'hĂ©breu goĂŻ et au grec ethnos. Nation dĂ©signe souvent ⊠NOM I Valeur accordĂ©e au nom. Chez les peuples bibliques comme dans toute l'antiquitĂ© et surtout ⊠PRĂTRES ET LĂVITES DĂ©finition biblique de PrĂȘtres et LĂ©vites : Ces deux termes dĂ©signent des membres de l'ancienne ⊠PROPHĂTE 6. VI Les trois grands siĂšcles de la prophĂ©tie. Nous avons vu ce qu'Ă©tait le milieu ⊠RENOUVELLEMENT En son sens strict, ce terme correspond aux mots grecs de la racine d'anakaĂŻnizeĂŻn, que ⊠SACRIFICES ET OFFRANDES (2.) II AprĂšs l'exil. 1. IDEE D'EXPIATION. La rĂ©forme de Josias (622-621), avec la concentration du ⊠The Lord Is There TRIBU, TRIBUS Dans l'A. T, ce terme est la traduction des deux mots hĂ©breux chĂ©bĂšt ou mattĂšh ⊠VILLE Le trĂšs grand nombre de « villes » mentionnĂ©es dans l'A. T, prouve la portĂ©e ⊠ZACHARIE (livre de) Ce livre se compose de deux parties, dont la diffĂ©rence Ă©clate Ă la premiĂšre lecture. ⊠GenĂšse 22 14 Abraham donna Ă ce lieu le nom de Jehova JirĂ©. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui : A la montagne de l'Ăternel il sera pourvu. Exode 15 26 Il dit : Si tu Ă©coutes attentivement la voix de l'Ăternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit Ă ses yeux, si tu prĂȘtes l'oreille Ă ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j'ai frappĂ© les Ăgyptiens ; car je suis l'Ăternel, qui te guĂ©rit. Exode 17 15 MoĂŻse bĂątit un autel, et lui donna pour nom : l'Ăternel ma banniĂšre. Juges 6 24 GĂ©dĂ©on bĂątit lĂ un autel Ă l'Ăternel, et lui donna pour nom l'Ăternel paix : il existe encore aujourd'hui Ă Ophra, qui appartenait Ă la famille d'AbiĂ©zer. Psaumes 46 5 (46 : 6) Dieu est au milieu d'elle : elle n'est point Ă©branlĂ©e ; Dieu la secourt dĂšs l'aube du matin. Psaumes 48 3 (48 : 4) Dieu, dans ses palais, est connu pour une haute retraite. 14 (48 : 15) VoilĂ le Dieu qui est notre Dieu Ă©ternellement et Ă jamais ; Il sera notre guide jusqu'Ă la mort. Psaumes 68 18 (68 : 19) Tu es montĂ© dans les hauteurs, tu as emmenĂ© des captifs, Tu as pris en don des hommes ; Les rebelles habiteront aussi prĂšs de l'Ăternel Dieu. Psaumes 77 13 (77 : 14) O Dieu ! tes voies sont saintes ; Quel dieu est grand comme Dieu ? Psaumes 132 14 C'est mon lieu de repos Ă toujours ; J'y habiterai, car je l'ai dĂ©sirĂ©e. EsaĂŻe 12 6 Pousse des cris de joie et d'allĂ©gresse, habitant de Sion ! Car il est grand au milieu de toi, le Saint d'IsraĂ«l. EsaĂŻe 14 32 Et que rĂ©pondra-t-on aux envoyĂ©s du peuple ? -Que l'Ăternel a fondĂ© Sion, Et que les malheureux de son peuple y trouvent un refuge. EsaĂŻe 24 23 La lune sera couverte de honte, Et le soleil de confusion ; Car l'Ăternel des armĂ©es rĂ©gnera Sur la montagne de Sion et Ă JĂ©rusalem, Resplendissant de gloire en prĂ©sence de ses anciens. JĂ©rĂ©mie 3 17 En ce temps-lĂ , on appellera JĂ©rusalem le trĂŽne de l'Ăternel ; Toutes les nations s'assembleront Ă JĂ©rusalem, au nom de l'Ăternel, Et elles ne suivront plus les penchants de leur mauvais coeur. JĂ©rĂ©mie 14 9 Pourquoi serais-tu comme un homme stupĂ©fait, Comme un hĂ©ros incapable de nous secourir ? Tu es pourtant au milieu de nous, ĂŽ Ăternel, Et ton nom est invoquĂ© sur nous : Ne nous abandonne pas ! JĂ©rĂ©mie 23 6 En son temps, Juda sera sauvĂ©, IsraĂ«l aura la sĂ©curitĂ© dans sa demeure ; Et voici le nom dont on l'appellera : L'Ăternel notre justice. JĂ©rĂ©mie 33 16 En ces jours-lĂ , Juda sera sauvĂ©, JĂ©rusalem aura la sĂ©curitĂ© dans sa demeure ; Et voici comment on l'appellera : L'Ăternel notre justice. EzĂ©chiel 35 10 Parce que tu as dit : Les deux nations, les deux pays seront Ă moi, Et nous en prendrons possession, Quand mĂȘme l'Ăternel Ă©tait lĂ , EzĂ©chiel 48 35 Circuit : dix-huit mille cannes. Et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera : l'Ăternel est ici. JoĂ«l 3 21 Je vengerai leur sang que je n'ai point encore vengĂ©, Et L'Ăternel rĂ©sidera dans Sion. Zacharie 2 10 Pousse des cris d'allĂ©gresse et rĂ©jouis-toi, Fille de Sion ! Car voici, je viens, et j'habiterai au milieu de toi, Dit l'Ăternel. Zacharie 14 21 Toute chaudiĂšre Ă JĂ©rusalem et dans Juda Sera consacrĂ©e Ă l'Ăternel des armĂ©es ; Tous ceux qui offriront des sacrifices viendront Et s'en serviront pour cuire les viandes ; Et il n'y aura plus de marchands dans la maison de l'Ăternel des armĂ©es, En ce jour-lĂ . Apocalypse 21 3 Et j'entendis du trĂŽne une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-mĂȘme sera avec eux. Apocalypse 22 3 Il n'y aura plus d'anathĂšme. Le trĂŽne de Dieu et de l'agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront et verront sa face, Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter GĂ©nĂ©rer un verset illustrĂ© TĂ©lĂ©charger l'image Choisissez une image Personnalisez le verset Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas Taille : Couleur : Police : Acme Alfa Slab One Anton Balsamiq Sans Bebas Neue Dancing Script Lato Libre Caslon Display Londrina Solid Merriweather Montserrat Open Sans Oswald Pacifico Raleway Roboto Slab Shadows Into Light Srisakdi Personnalisez la rĂ©fĂ©rence Couleur : Police : Acme Alfa Slab One Anton Balsamiq Sans Bebas Neue Dancing Script Lato Libre Caslon Display Londrina Solid Merriweather Montserrat Open Sans Oswald Pacifico Raleway Roboto Slab Shadows Into Light Srisakdi Taille : De lĂ©gĂšres variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image tĂ©lĂ©chargĂ©e. Copier --toreplace-- Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous ! Partager par email Cette page a Ă©tĂ© partagĂ©e par email avec succĂšs ! Segond 21 Segond 1910 Segond 1978 (Colombe) Parole de Vie Français Courant Semeur Parole Vivante Darby Martin Ostervald HĂ©breu / Grec - Strong HĂ©breu / Grec - Texte original World English Bible Segond 21 Versions de la Bible Segond 21Segond 1910Segond 1978 (Colombe)Parole de VieFrançais CourantSemeurParole VivanteDarbyMartinOstervaldHĂ©breu / Grec - StrongHĂ©breu / Grec - Texte originalWorld English Bible Segond 21 Segond 1910 Segond 1978 (Colombe) Parole de Vie Français Courant Semeur Parole Vivante Darby Martin Ostervald HĂ©breu / Grec - Strong HĂ©breu / Grec - Texte original World English Bible Bible annotĂ©e Commentaires bibliques Dictionnaire Carte gĂ©ographique VidĂ©os et messages relatifs Ăvangiles en VidĂ©o Versions de la Bible Segond 21 Segond 1910 Segond 1978 (Colombe) Parole de Vie Français Courant Semeur Parole Vivante Darby Martin Ostervald HĂ©breu / Grec - Strong HĂ©breu / Grec - Texte original World English Bible Autres colonnes Bible annotĂ©e Commentaires bibliques Dictionnaire Carte gĂ©ographique VidĂ©os et messages relatifs Ăvangiles en VidĂ©o Fermer Lecteur TopChrĂ©tien Musique Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome. Votre vie privĂ©e est importante pour nous En cliquant sur le bouton « Accepter tous les cookies », vous acceptez que TopChrĂ©tien utilise des traceurs (comme des cookies ou l'identifiant unique de votre compte utilisateur) et traite vos donnĂ©es Ă caractĂšre personnel (comme vos donnĂ©es de navigation et les informations renseignĂ©es dans votre compte utilisateur) dans les buts suivants : Mesurer l'audience de notre service Vous permettre d'utiliser des services tiers tels que de la vidĂ©o, des cartes du monde⊠Vous permettre d'entrer en contact avec notre service de relation aux utilisateurs. Choisir mes cookies Accepter tous les cookies Tout refuser J'autorise les cookies pour les services suivants : Analyse de l'utilisation du site : Google Analytics & HotJar Partage des articles sur les rĂ©seaux sociaux : Facebook Assistance aux utilisateurs : Howtank & Uservoice & TawkTo SystĂšmes de paiement : Stripe SystĂšme d'affichage des cartes : : GoogleMap Services vidĂ©o : YouTube, VimĂ©o, Facebook Si vous n'activez pas certains cookies, certaines fonctionnalitĂ©s du site pourraient ne pas fonctionner. PrĂ©fĂ©rences mises Ă jour avec succĂšs ! Valider mes choix Voir la politique de confidentialitĂ©
La PensĂ©e du Jour La PensĂ©e du Jour La PensĂ©e du Jour Son nom est Dieu avec vous "Ă cause de son nom". Psaumes 23.3 Dans cette PensĂ©e du Jour spĂ©ciale, je vous invite Ă dĂ©couvrir quelques noms ⊠Ăric CĂ©lĂ©rier EzĂ©chiel 48.35 EzĂ©chiel 48.35 TopMessages Message texte Son nom est puissant ! Peut-ĂȘtre qu'au cours de ces derniers jours, vous avez rĂ©alisĂ© combien il est simple dâentrer dans la prĂ©sence du PĂšre. ⊠Ăric CĂ©lĂ©rier EzĂ©chiel 48.35 TopTV VidĂ©o BibleProject français ĂzĂ©chiel 34â48 - SynthĂšse Pour lire le livre d'ĂzĂ©kiel sur TopBible cliquez-ici ! ĂzĂ©chiel 34â48 RedĂ©couvrez le livre dâĂzĂ©chiel Ă travers notre sĂ©rie Lire ⊠BibleProject français EzĂ©chiel 34.1-35 Segond 21 Le pourtour de la ville fera 9 kilomĂštres et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera âl'Eternel est iciâ. » Segond 1910 Circuit : dix-huit mille cannes. Et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera : l'Ăternel est ici. Segond 1978 (Colombe) © Circuit : 18 000 coudĂ©es. Et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera : lâĂternel est ici. Parole de Vie © Le mur qui entoure JĂ©rusalem aura en tout 18 000 mesures. « à partir de ce jour, le nom de la ville sera âle SEIGNEUR-est-lĂ â. » Français Courant © La longueur totale des murs qui entoureront la ville sera de dix-huit mille mesures. « DĂšs lors, on appellera la ville : âLe Seigneur-est-lĂ â ». Semeur © La ville aura un pĂ©rimĂštre total de dix-huit mille coudĂ©es. Et le nom de la ville sera dĂ©sormais : LâEternel est ici. Darby Le circuit Ă©tait de dix-huit mille coudĂ©es ; et le nom de la ville, dĂšs ce jour : l'Ăternel est lĂ . Martin Ainsi le circuit [de la ville] sera de dix-huit mille [cannes] ; et le nom de la ville depuis ce jour-lĂ sera : L'ETERNEL EST LA. Ostervald Le circuit de la ville sera de dix-huit mille cannes, et depuis ce jour le nom de la ville sera : L'Ăternel est ici. HĂ©breu / Grec - Texte original © ŚĄÖžŚÖŽÖŚŚ Ś©ŚÖ°ŚÖčŚ ÖžÖ„Ś ŚąÖžŚ©ŚÖžÖŚš ŚÖžÖŚÖ¶ŚŁ ŚÖ°Ś©ŚÖ”ŚÖŸŚÖžŚąÖŽÖ„ŚŚš ŚÖŽŚÖŒÖŚÖčŚ ŚÖ°ŚŚÖžÖ„Ś Ś Ś©ŚÖžÖœŚÖŒÖžŚŚ World English Bible It shall be eighteen thousand [reeds] around: and the name of the city from that day shall be, Yahweh is there. Choisissez votre commentaire : La bible annotĂ©e Commentaire de Matthew Henry La dimension et le nom de la Ville.18 000 coudĂ©es ; voir versets 15 Ă 19, note.Et le nom de la Ville. Le nom dĂ©signe ici comme d'ordinaire l'essence de la chose ; comparez le nom de BĂ©thel, GenĂšse 28.16,17,19. Comme dans ce passage, l'ancien nom cananĂ©en de Luz est remplacĂ© par le nom saint de BĂ©thel (maison de Dieu), ainsi le prophĂšte veut peut-ĂȘtre substituer ici au nom, d'origine jĂ©busienne, de l'ancienne capitale (JĂ©rusalem) qu'il a Ă©vitĂ©, tout du long de prononcer, un nom nouveau qui peigne la saintetĂ© de la capitale nouvelle. Il est Ă©trange que ce nom nouveau, Jehova-Schamma, ait une certaine analogie de son, surtout en hĂ©breu, avec l'ancien (Jeru-SchalaĂŻm). La Ville et son nom font contraste avec la ville et le nom de Hamona, monuments de l'anĂ©antissement de Gog et de sa troupe (39.16).Les mots : dĂ©sormais, ne sauraient faire partie du nom lui-mĂȘme, comme on l'a parfois supposĂ©. Il faut les lier Ă la phrase qui prĂ©cĂšde : son nom sera. Le jour auquel se rapporte cette promesse est celui oĂč l'Eternel ayant fait son entrĂ©e dans sa Maison sainte (chapitre 43), la Ville recevra aussi dans ses demeures un peuple sanctifiĂ©.L'Eternel est lĂ . Ce ne sont pas les habitants de la Ville qui peuvent s'exprimer ainsi et donner ce nom. Ils ne diraient pas lĂ , surtout dans la forme hĂ©braĂŻque qui indique un mouvement vers le lieu dĂ©signĂ©. Ce nom, c'est l'Eternel qui le donnera et la conscience de l'humanitĂ© qui le ratifiera. L'Eternel est avant tout dans son temple ; mais de lĂ il Ă©tend le bienfait ineffable de sa prĂ©sence sur cette Ville, et en la comblant de ses grĂąces, il fait de la capitale d'IsraĂ«l la ville modĂšle pour les nations, qui, dĂ©sormais, comme dit EsaĂŻe 60.3, marchent Ă sa lumiĂšre. Ce dernier mot d'EzĂ©chiel Ă©quivaut au Dieu tout en tous de saint Paul.ConclusionAprĂšs avoir terminĂ© l'Ă©tude dĂ©taillĂ©e de la grande vision qui clĂŽt le livre d'EzĂ©chiel, il nous reste Ă examiner les questions les plus importantes que soulĂšve ce passage, unique en son genre dans la littĂ©rature prophĂ©tique.C'est toute une constitution nouvelle, religieuse et civile d'IsraĂ«l, dont le prophĂšte reçoit communication dans le passage qui nous occupe. Toute communication divine est en rapport avec l'Ă©tat intĂ©rieur de celui qui la reçoit. A quelle aspiration du prophĂšte rĂ©pond celle dont nous venons d'Ă©tudier le contenu ? C'est lĂ le point de dĂ©part humain de la vision. La rĂ©ponse Ă cette premiĂšre question n'est pas difficile. Elle est fournie par la position actuelle du peuple et par le livre mĂȘme du prophĂšte ; JĂ©rusalem est dĂ©truite, le temple rasĂ©, le peuple exilĂ©Â ; le cĆur du prophĂšte soupire aprĂšs le relĂšvement. Il a reçu de Dieu l'assurance que ce relĂšvement aurait lieu, et tous les principaux traits lui en ont Ă©tĂ© indiquĂ©s (chapitres 34 Ă 39). Mais son cĆur dĂ©sire plus encore ; l'ancien sacrificateur voudrait contempler de ses yeux ce sanctuaire promis, entendre les lois de ce culte saint qu'IsraĂ«l rendra au Dieu qui habitera dorĂ©navant dans son sein, se rendre compte des moyens par lesquels Dieu maintiendra l'unitĂ© nationale, la saintetĂ© et la prospĂ©ritĂ© qu'il a promises Ă IsraĂ«l restaurĂ©. EzĂ©chiel avait lui-mĂȘme trop vivement senti les imperfections et les souillures de cette derniĂšre, pour s'attendre Ă ce que l'Ăšre nouvelle et dĂ©finitive de grĂąces fĂ»t purement et simplement la reprise et la rĂ©pĂ©tition de l'ancienne alliance de Dieu avec le peuple. Mais quelle sera la part de ces Ă©lĂ©ments nouveaux dans la constitution de l'alliance nouvelle et dans quelle mesure rappellera-t-elle encore l'ancienne ? C'est lĂ ce qui Ă©tait encore inconnu au prophĂšte et ce qu'il nous paraĂźt que Dieu lui a rĂ©vĂ©lĂ© dans la vision qui clĂŽt et couronne son Ćuvre.Il ne nous est pas toujours facile d'opĂ©rer ce dĂ©part. Ce qui devait ĂȘtre clair Ă un sacrificateur tel qu'EzĂ©chiel, qui avait sans doute officiĂ© dans l'ancien temple et le connaissait Ă fond, ainsi que toutes les lois religieuses et civiles de son peuple, nous est nĂ©cessairement, en partie du moins, obscur. Nous allons cependant essayer de rĂ©sumer briĂšvement les traits qui marquent, Ă nos yeux, un progrĂšs sur le passĂ©, et l'Ă©tablissement de l'Ă©tat de choses dĂ©finitif en IsraĂ«l.Tout d'abord, EzĂ©chiel ne dit nulle part que le temple dans lequel il est introduit, ait Ă©tĂ© bĂąti par le peuple. Ce temple est lĂ debout et achevĂ© dans toutes ses parties bien avant qu'il soit fait mention d'IsraĂ«l. Il est l'Ćuvre de Dieu lui-mĂȘme et non pas des hommes. Il n'est pas Ă©tabli sur l'emplacement du temple de Salomon, mais il occupe seul le sommet d'une montagne fort haute. Construit en quelque maniĂšre sur le plan de ce dernier temple, il s'en distingue cependant Ă bien des Ă©gards. Nous avons notĂ©, en passant, les diffĂ©rences de dĂ©tail pour autant qu'il nous Ă©tait possible de les signaler ; rĂ©sumons seulement ici les caractĂšres qui donnent au nouveau sanctuaire une supĂ©rioritĂ© Ă©vidente sur le prĂ©cĂ©dent. Tout d'abord, sa rĂ©gularitĂ© mathĂ©matique, l'ordre et l'harmonie parfaite de toutes ses parties. Puis, l'absence de tout luxe inutile, une symbolique plus Ă©levĂ©e, s'exprimant essentiellement par des chiffres, une simplicitĂ© toute nouvelle dans les bĂątiments sacrĂ©s et les objets du culte, une portĂ©e pratique plus visible qu'autrefois. Bref, et surtout dans toute la maniĂšre dont le sanctuaire est construit et disposĂ©, des garanties nombreuses et nouvelles donnĂ©es Ă la saintetĂ© du culte qui doit y ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©. C'est un temple digne de Celui qui se l'est prĂ©parĂ© et qui y fait maintenant son entrĂ©e, en prĂ©sence mĂȘme du prophĂšte ; c'est un temple comme IsraĂ«l n'en a jamais possĂ©dĂ© de pareil, et tel qu'en le voyant, il sera saisi de repentance et d'amour envers Dieu. Dans un temple Ă l'abri dĂ©sormais de toute profanation et au milieu d'un peuple animĂ© de semblables dispositions, l'Eternel pourra habiter Ă toujours.Les lois du culte qu'IsraĂ«l sera appelĂ© Ă rendre Ă Dieu dans le nouveau sanctuaire, portent le mĂȘme cachet d'ordre, de simplicitĂ© et de saintetĂ©. Le culte futur sera essentiellement un culte de reconnaissance et d'actions de grĂące ; aussi se concentre-t-il tout entier autour de l'autel des holocaustes sur lequel sont offerts ces sacrifices (non moins que ceux d'expiation). La saintetĂ© du culte sera garantie par la surveillance exercĂ©e aux portes, afin d'empĂȘcher l'entrĂ©e de tout incirconcis de corps ou de cĆur. Cette saintetĂ© est assurĂ©e encore par celle du sacerdoce, qui appartiendra dĂ©sormais aux seuls membres de la tribu de LĂ©vi qui aient fait preuve de fidĂ©litĂ© aux temps de l'idolĂątrie d'IsraĂ«l, aux fils de Tsadok. Le reste jadis infidĂšle de la tribu de LĂ©vi, la tribu sacerdotale d'IsraĂ«l, ne sera pas expulsĂ© du temple, mais sera rĂ©duit aux offices subalternes du sanctuaire. L'indĂ©pendance des uns et des autres par rapport au prince reste assurĂ©e par une fixation trĂšs prĂ©cise des droits de ce dernier. En opposition Ă l'autoritĂ© dont les anciens rois jouissaient dans le temple, le prince n'y est plus que le reprĂ©sentant officiel du peuple. Cette indĂ©pendance du sacerdoce est Ă©galement assurĂ©e Ă l'Ă©gard du peuple, par le fait que la tribu de LĂ©vi, au lieu d'ĂȘtre dispersĂ©e dans le pays, comme elle l'Ă©tait autrefois dans les quarante-huit villes lĂ©vitiques et de dĂ©pendre pour son entretien de la bonne volontĂ© du peuple, possĂšde par la constitution un domaine spĂ©cial, don d'IsraĂ«l au temple et Ă Dieu, et don de Dieu Ă ses serviteurs. Puis la rĂ©gularitĂ© du culte national sera assurĂ©e par des sacrifices dont la matiĂšre est fournie au moyen d'un impĂŽt. Enfin des fĂȘtes qui ne sont autres que les anciennes, mais rangĂ©es dans un ordre et une gradation nouvelle et plus significative, figureront la perpĂ©tuitĂ© de ce culte si parfait.Quant au pays d'IsraĂ«l lui-mĂȘme, il deviendra bien rĂ©ellement une terre sainte ; car du temple coulent dĂ©jĂ sous les yeux du prophĂšte des eaux qui auront le pouvoir de purifier ce qu'il y a de plus souillĂ© au monde. Enfin, une nouvelle rĂ©partition du pays, ramenĂ© Ă ses frontiĂšres providentielles, procurera Ă IsraĂ«l le fonctionnement rĂ©gulier et paisible de son activitĂ© politique et sociale.L'Ăąme du prophĂšte peut donc ĂȘtre remplie d'une espĂ©rance et d'une assurance toutes nouvelles, puisque ce tableau dĂ©taillĂ© de bĂ©nĂ©dictions, avec tout ce qu'il contient de souvenirs du passĂ© et d'apports nouveaux de la grĂące de Dieu, a passĂ© sous ses yeux. C'est dire que nous ne croyons pas qu'il ait pu imaginer lui-mĂȘme ce mĂ©lange de traits empruntĂ©s Ă l'alliance ancienne et d'Ă©lĂ©ments nouveaux. Tout ce passage porte le cachet d'un Ă©tat de choses rĂ©ellement communiquĂ© par Dieu et contemplĂ© par le prophĂšte.Du reste, nous savons qu'il ne se fait pas la moindre illusion sur l'impossibilitĂ© morale oĂč se trouve le peuple actuel de rĂ©aliser cet ordre de choses supĂ©rieur. C'est pourquoi 20.33-38, il avait expressĂ©ment dĂ©clarĂ© que le retour prochain d'IsraĂ«l en Palestine ne serait pas le vĂ©ritable rĂ©tablissement, mais un simple passage au dĂ©sert des peuples, semblable au passage Ă travers le dĂ©sert aprĂšs la sortie d'Egypte, et qu'il faudrait un nouveau triage, un nouveau jugement en IsraĂ«l, avant qu'un peuple saint pĂ»t prendre possession d'une Canaan exempte Ă jamais des souillures qui avaient profanĂ© l'ancienne (comparez 36.38, note). C'est donc l'histoire du peuple qui va recommencer par ce retour qui est comme une nouvelle sortie d'Egypte, histoire dont le terme sera l'Ă©tablissement d'IsraĂ«l complĂštement purifiĂ© dans la Canaan renouvelĂ©e. VoilĂ pourquoi un nouveau temple apparaĂźt correspondant au tabernacle, un nouveau culte est instituĂ© correspondant Ă la lĂ©gislation lĂ©vitique, une nouvelle rĂ©partition de Canaan est consommĂ©e correspondant Ă celle qui eut lieu sous JosuĂ©.A quelle Ă©poque s'applique donc ce tableau ? Au retour de la captivitĂ©Â ? Ce ne serait pas, nous l'avons vu, entiĂšrement conforme Ă la pensĂ©e d'EzĂ©chiel ; et les chefs du peuple, au moment du retour, n'ont pas songĂ© Ă le prendre pour programme de la restauration. Au royaume des cieux dans sa perfection ? Mais comment dans ce cas serait-il question de pĂ©chĂ©s Ă expier, d'hĂ©ritage du prince Ă maintenir intact pour ses descendants, de souillures Ă Ă©viter en cas de mort ; et tant d'autres traits qui prouvent que l'on est encore dans le devenir, et non dans l'ordre immuable ? A moins donc d'admettre que nous n'avons Ă faire ici qu'Ă un tableau de fantaisie, hypothĂšse qui donnerait un dĂ©menti aux dĂ©clarations constantes du prophĂšte durant tout le cours de ces neuf chapitres, il faut reconnaĂźtre que la vision se rapporte Ă un Ă©tat intermĂ©diaire entre ces deux Ă©poques, par consĂ©quent aux divers stages et au terme final du rĂ©tablissement d'IsraĂ«l. C'est comme au chapitre 37, oĂč sont dĂ©crits, dans un premier acte de rĂ©surrection (versets 7, 8), la restauration extĂ©rieure Ă tous ses degrĂ©s., et dans un second (verset 10), la restauration spirituelle dans ses diverses phases.Nous devons nous rappeler ici deux choses : qu'en gĂ©nĂ©ral dans les tableaux prophĂ©tiques les faits homogĂšnes se trouvent rĂ©unis dans une intuition unique. Ce doit ĂȘtre particuliĂšrement le cas dans cette vision d'EzĂ©chiel oĂč l'image fondamentale est celle d'un Ă©difice, de telle sorte que tout ce qui se succĂšde dans le temps se dessine comme sur un plan unique et sous la forme de la simultanĂ©itĂ©. Ainsi la premiĂšre et la seconde venue du Messie, puis le rĂŽle d'IsraĂ«l dans la fondation de l'Eglise et son rĂŽle final au sein de la chrĂ©tientĂ© pourront ĂȘtre exprimĂ©s par le mĂȘme trait du tableau.EzĂ©chiel, ancien sacrificateur, contemple naturellement l'Ă©tat de choses supĂ©rieur dont Dieu lui rĂ©vĂšle ici les notions essentielles, sous des formes empruntĂ©es au cĂ©rĂ©monial mosaĂŻque qui lui Ă©tait familier. Mais, comme le dit M. d'Orelli : l'esprit tend partout Ă percer Ă travers cette enveloppe extĂ©rieure qui ne lui suffit pas ; et parfois mĂȘme, pour un instant du moins, l'enveloppe tombe tout Ă fait. Commençons par ceux de ces passages dans lesquels l'idĂ©e apparaĂźt le plus distinctement au travers de la forme. Nous voulons parler surtout du tableau de l'entrĂ©e de l'Eternel dans son temple, 43.1 et suivants, et de celui du torrent qui sort du temple, 47.1 et suivants. Ils s'Ă©clairent l'un l'autre. Le second, nous l'avons reconnu, dĂ©crit l'action du Saint-Esprit dans l'humanitĂ© depuis son effusion premiĂšre jusqu'Ă l'abolition du paganisme sur la terre. Quel peut ĂȘtre le temple d'oĂč jaillit un pareil fleuve spirituel ? Ce ne peut ĂȘtre Ă©videmment que l'habitation parfaite de Dieu sur la terre, telle qu'elle s'est rĂ©alisĂ©e en la personne de celui dont le nom est : la Parole faite chair.Partant de lĂ , nous devons penser que l'harmonie admirable des mesures et des proportions de tout le sanctuaire et la perfection des arrangements relatifs au culte, est destinĂ©e Ă figurer, sous les formes du passĂ©, la perfection du culte et de la vie du peuple de Dieu dans l'Ăšre de saintetĂ© qu'entrevoit le prophĂšte.Au centre de tout le sanctuaire, devant l'entrĂ©e de la Maison, est placĂ© l'autel des holocaustes, consacrĂ© solennellement par une semaine entiĂšre de sacrifices sanglants. C'est lĂ que les fidĂšles viennent, en cas de manquements, chercher leur pardon. NĂ©anmoins, les sacrifices pour le pĂ©chĂ© et pour le dĂ©lit, offerts sur cet autel, sont dans une proportion bien faible en comparaison de ceux de reconnaissance et de consĂ©cration. Le symbole n'est-il pas ici transparent ?Entre le Saint des saints et le Lieu Saint, aussi bien qu'entre celui-ci et le vestibule donnant sur le parvis, il n'y a plus de sĂ©paration, plus de voile, comme dans le tabernacle ; mais des portes aux battants repliĂ©s et toutes ouvertes. L'autel d'or aussi a disparu ; il est remplacĂ© par une simple table de bois. Ces changements ne paraissent-ils pas indiquer un mode de communication plus intime et plus direct entre Dieu et l'humanitĂ© et figurer une Ă©conomie fondĂ©e sur les relations paternelle et filiale ?Les sacrificateurs, fils de Tsadok, sont seuls maintenus dans les hautes fonctions du sacerdoce ; tous les autres Aaronites et les fils de LĂ©vi, en gĂ©nĂ©ral, sont assujettis aux offices serviles. Ce trait est l'un des plus difficiles Ă expliquer. Il rappelle Ă©videmment la noble conduite de Tsadok Ă l'Ă©poque de Salomon (44.15, note) et fait en mĂȘme temps allusion au sens du nom de ce personnage : le Juste. Peut-ĂȘtre est-il destinĂ© Ă exprimer cette loi, qui s'applique particuliĂšrement aux serviteurs de Dieu : Celui qui s'abaisse, sera Ă©levĂ©, et celui qui s'Ă©lĂšve, sera abaissĂ©. L'humble fidĂ©litĂ©, telle que l'avaient pratiquĂ©e Tsadok et ses fils, rend le serviteur de Dieu propre Ă accomplir les Ćuvres les plus relevĂ©es du sacerdoce spirituel, tandis que l'orgueilleux Ă©goĂŻsme, tel que celui dont s'Ă©taient rendus coupables les porteurs du sacerdoce, dĂ©grade le ministre de Dieu et change son office en servile mĂ©tier. De quelle maniĂšre s'appliquera cette loi dans les circonstances dont parle EzĂ©chiel, c'est ce que l'avenir seul pourra montrer.La personne du souverain sacrificateur manque dans ce tableau. Ce trait est d'autant plus frappant qu'il se lie Ă un autre tout semblable dans l'ordre social : l'absence du roi thĂ©ocratique. Il n'est question ni du Messie ni d'un roi tel que les anciens souverains israĂ©lites. Rien de moins semblable en effet Ă un nouveau David, comme celui qu'avaient promis les anciens prophĂštes et EzĂ©chiel lui-mĂȘme (34.23-24), que le prince dont il est ici parlĂ©, dont la compĂ©tence se borne Ă veiller Ă l'exactitude des poids et mesures et Ă fournir les victimes prescrites pour les sacrifices nationaux. OĂč donc est le Messie ? Nous l'avons vu : il est dans le temple ; il est ce temple lui-mĂȘme, dans lequel Dieu habite au milieu de son peuple et d'oĂč Ă©mane l'Esprit. C'est lĂ la raison pour laquelle la royautĂ© et la souveraine sacrificature, dĂ©sormais rĂ©unies en sa personne invisible, n'ont plus de reprĂ©sentant terrestre dans l'Ă©tat de choses que figure la vision. Comparez, pour la rĂ©union de ces deux charges en la personne du Messie Psaumes 110.1,4 ; Zacharie 6.9-15 ; Romains 8.34. Les sacrificateurs n'ayant pas de chef visible, sont sous la direction de l'Esprit. Le prince n'a sur eux aucune autoritĂ©, il n'a pas mĂȘme le droit de franchir la limite du parvis dans lequel ils exercent leurs fonctions. Il n'est dans le temple que comme le premier des adorateurs.Nous avons dĂ©jĂ indiquĂ© le sens gĂ©nĂ©ral de la nouvelle rĂ©partition des tribus dans la nouvelle Canaan. D'un cĂŽtĂ©, elle a pour but de briser les anciens antagonismes, de l'autre, de donner Ă toutes les tribus une part Ă©gale dans la jouissance des biens de la Terre sainte. Du nord au sud, en effet, ce pays privilĂ©giĂ© se partage physiquement en trois zones : la plaine plus ou moins large le long de la MĂ©diterranĂ©eĂ l'est de cette plaine, le plateau montagneux et plus ou moins fertile qui va du mont Hermon (extrĂ©mitĂ© sud de l'Antiliban) jusqu'aux confins du dĂ©sert d'EgypteĂ l'est du plateau, le versant du cĂŽtĂ© du Jourdain. Chacune de ces zones a ses productions particuliĂšres, et l'Eternel veut que dĂ©sormais les tribus rĂ©tablies aient part chacune aux bĂ©nĂ©dictions de ces trois rĂ©gions.Il rous reste une question, l'une des plus controversĂ©es. Faut-il envisager cette Canaan nouvelle rĂ©partie entre les tribus, seulement comme un emblĂšme du royaume des cieux aux biens duquel les Juifs convertis auront part, ou bien aussi comme une contrĂ©e terrestre dans laquelle ils seront matĂ©riellement rĂ©installĂ©s ? On affirme que la premiĂšre rĂ©ponse est seule conforme au spiritualisme chrĂ©tien, le prophĂšte eĂ»t-il mĂȘme eu sur ce point une idĂ©e contraire. Avant tout disons que la conversion finale du peuple juif nous paraĂźt un fait incontestable. Saint Paul l'annonce positivement, Romains 11.25, et il ajoute que cet Ă©vĂ©nement dĂ©cisif aura un retentissement immense dans la chrĂ©tientĂ© paĂŻenne. Il sera pour celle-ci comme une vie jaillissant de la mort (verset 15). Mais cet IsraĂ«l converti formera-t-il une Ă©glise, un peuple Ă part, Ă©tabli dans une contrĂ©e spĂ©ciale, ou bien se fondra-t-il dans le reste de la chrĂ©tientĂ©Â ? Deux paroles de JĂ©sus nous paraissent jeter du jour sur cette question. Luc 21.24, JĂ©sus dit de JĂ©rusalem conquise par les Romains : qu'elle sera foulĂ©e par les Gentils jusqu'Ă ce que les temps des paĂŻens soient accomplis. Cette expression : jusqu'Ă ce que, ne peut dĂ©signer autre chose, nous paraĂźt-il, que le terme des temps de grĂące accordĂ©s aux Gentils exclusivement, pour accepter le salut, terme qui coĂŻncidera avec la fin de leur domination sur JĂ©rusalem. JĂ©rusalem et la Terre Sainte seront donc affranchies de leur assujettissement actuel ; et dans quel but, si ce n'est celui de revenir Ă leur lĂ©gitime propriĂ©taire, IsraĂ«l ? Actes 1.6, les apĂŽtres interrogent ainsi JĂ©sus qui vient de leur promettre la venue du Saint-Esprit : Sera-ce en ce temps que tu rĂ©tabliras le royaume d'IsraĂ«l ? JĂ©sus ne leur rĂ©pond point : Votre attente est vaine, grossiĂšrement charnelle ; il n'y a plus dĂ©sormais d'autre rĂšgne que celui de l'Esprit. Mais il leur dit : Ce n'est pas Ă vous de connaĂźtre les temps et les moments que le PĂšre a rĂ©servĂ©s Ă sa propre disposition. Il y a donc un temps et un moment qui ont Ă©tĂ© mis Ă part, dans le dĂ©cret divin, pour l'Ă©vĂ©nement sur lequel les apĂŽtres interrogeaient le Seigneur. Si ce temps doit venir, il ne peut ĂȘtre mieux dĂ©crit qu'il ne l'a Ă©tĂ© par EzĂ©chiel au chapitre 48, de mĂȘme que si la disparition du paganisme doit avoir lieu, elle ne peut ĂȘtre mieux dĂ©crite qu'elle l'a Ă©tĂ© par lui au chapitre 47 (la mer Morte purifiĂ©e). Nous nous gardons de vouloir en savoir davantage. Nous croyons que, comme il eĂ»t Ă©tĂ© impossible Ă un rabbin juif de discerner avant la venue du Messie ce qui, dans les prophĂ©ties qui le concernaient, devait s'accomplir littĂ©ralement ou spirituellement, nous nous trouvons aussi dans l'impossibilitĂ© de faire ici le dĂ©part entre l'idĂ©e et le symbole. Mais nous ajoutons que cet IsraĂ«l restaurĂ© ne sera pas lĂ pour lui seul. Non seulement les Ă©trangers fixĂ©s dans son sein y reprĂ©senteront les autres nations ; mais celles-ci, en face de l'admirable organisation religieuse et sociale de ce peuple et des signes Ă©vidents de la prĂ©sence de l'Eternel au milieu de lui, s'Ă©crieront : Vraiment, l'Eternel est lĂ Â ! Ainsi IsraĂ«l deviendra le modĂšle des autres nations, qui marcheront Ă sa lumiĂ©re (EsaĂŻe 60.3).On voit d'aprĂšs tout ce qui prĂ©cĂšde qu'en rĂ©alitĂ©, par cette vision, EzĂ©chiel n'ajoute aucun trait essentiel Ă ce que les prophĂštes qui l'ont prĂ©cĂ©dĂ© avaient annoncĂ© touchant la nouvelle alliance. L'originalitĂ© de ce passage consiste toute entiĂšre dans les images concrĂštes sous lesquelles est apparue Ă son auteur l'Ăšre de prospĂ©ritĂ© et de saintetĂ© dĂ©jĂ promise au peuple d'IsraĂ«l par l'entremise d'EsaĂŻe et de JĂ©rĂ©mie. Il a comme enveloppĂ© les lois morales Ă©ternelles du royaume des cieux du vĂȘtement des lois cĂ©rĂ©monielles d'IsraĂ«l. Est-ce Ă dire qu'il ait voulu fonder tout un systĂšme de lois cĂ©rĂ©monielles, ainsi que le prĂ©tend une Ă©cole actuelle (voyez l'introduction) ? Il nous paraĂźt que c'est se mĂ©prendre gravement que d'attribuer Ă EzĂ©chiel, au profit d'une thĂ©orie particuliĂšre sur l'histoire du peuple d'IsraĂ«l, ce rĂŽle de lĂ©gislateur et de rĂ©formateur dans l'ordre cĂ©rĂ©moniel. S'il eĂ»t voulu, sous le manteau d'une vision accordĂ©e par Dieu, donner Ă l'IsraĂ«l du retour un plan du temple Ă bĂątir et un modĂšle de lois religieuses et civiles Ă observer, les pieux IsraĂ©lites qui furent Ă la tĂȘte du peuple aprĂšs son rĂ©tablissement, un Zorobabel, un Esdras, un NĂ©hĂ©mie, n'eussent pas manquĂ© de se conformer Ă son programme. Ce ne fut pas le cas, car ces hommes comprirent bien la vraie portĂ©e de cette vision. La lĂ©gislation religieuse du peuple, qui fut en vigueur aprĂšs l'exil, est incomparablement moins simple, moins bien ordonnĂ©e, moins harmonieuse que celle de la vision d'EzĂ©chiel. Ce fait ne s'explique que si cette lĂ©gislation n'a Ă©tĂ© que la reprise des anciennes lois mosaĂŻques, dĂ©jĂ connues et en vigueur avant l'exil. Si le peuple d'IsraĂ«l avait manquĂ©, comme on le prĂ©tend, de traditions Ă©crites sur les lois du culte, ne se fĂ»t-on pas conformĂ© aux indications d'un prophĂšte vĂ©nĂ©rĂ©Â ? N'eĂ»t-on pas, par exemple, placĂ© avec lui la fĂȘte des expiations au commencement de l'annĂ©e, avant la fĂȘte de PĂąques, au lieu du septiĂšme mois, n'eĂ»t-on pas suivi sa belle gradation des sacrifices Ă offrir aux diffĂ©rentes solennitĂ©s ? Nous pourrions multiplier ces exemples. Si on ne l'a pas fait, c'est Ă la fois parce qu'on avait compris le caractĂšre idĂ©al des prescriptions de la vision, et parce qu'il n'Ă©tait pas question de changer dans la pratique ce qui Ă©tait d'institution et d'autoritĂ© ancienne. Bien au contraire, il nous semble qu'il est clair en plusieurs endroits que la lĂ©gislation d'EzĂ©chiel suppose celle du Pentateuque et particuliĂšrement de la partie rituelle de ce livre. Relevons seulement les deux traits suivants :En de nombreux passages de la vision, EzĂ©chiel parle des sacrifices pour indiquer soit l'occasion oĂč ils doivent ĂȘtre offerts, soit le nombre des victimes qui doivent ĂȘtre immolĂ©es. On voit avec Ă©vidence qu'il distingue, comme le LĂ©vitique, quatre espĂšces de sacrifices : le sacrifice pour le pĂ©chĂ©, le sacrifice pour le dĂ©lit, l'holocauste et le sacrifice de reconnaissance. Mais, chose digne de remarque, cette classification, il ne l'explique nulle part et la suppose toujours Ă©tablie et connue. Cela mĂȘme ne prouve-t-il pas l'existence d'une ancienne codification des sacrifices qui ne peut ĂȘtre que celle du LĂ©vitique ?Entre le Lieu trĂšs saint et le Lieu saint et entre celui-ci et le vestibule, il y a dans le temple d'EzĂ©chiel des portes. Au temple de Salomon il y avait Ă chaque endroit une porte et un voile. Cette diffĂ©rence ne s'explique bien que par l'existence rĂ©elle, antĂ©rieurement au temple de Salomon, du tabernacle dans lequel il n'y avait, conformĂ©ment Ă la nature d'un tel sanctuaire, que des voiles. Le temple de Salomon marque ainsi la transition entre le sanctuaire primitif d'IsraĂ«l au dĂ©sert, dont on conteste le caractĂšre historique, et le sanctuaire idĂ©al dĂ©crit par EzĂ©chiel.Nous l'avons dĂ©jĂ fait entendre dans l'introduction : EzĂ©chiel n'est pas plus le fondateur de la lĂ©gislation d'IsraĂ«l, qu'il n'est le JosuĂ©, auteur de la rĂ©partition de la terre de Canaan entre les tribus. Il modifie seulement dans un but symbolique les institutions antĂ©rieures, d'aprĂšs le profond adage : L'avenir est un retour au passĂ©Â ; non au passĂ© tel quel, mais au passĂ© transfigurĂ© par le travail de l'histoire et le progrĂšs de la conscience humaine.On a accusĂ© souvent EzĂ©chiel de servilisme lĂ©gal. La vision qui nous a si longtemps occupĂ©s, oĂč l'esprit se crĂ©e des formes toutes nouvelles et se fait jour Ă chaque instant dans des symboles si frappants, suffit Ă le laver de ce reproche. En rĂ©alitĂ©, EzĂ©chiel est, comme on l'a dit, Ă la fois le plus lĂ©vitique et le plus profond des prophĂštes. S'il insiste parfois avec tant d'Ă©nergie sur l'observation de certains commandements de la loi, par exemple de ceux du sabbat, et de l'interdiction de l'usure, c'est que l'unitĂ© du peuple captif et dispersĂ©, dĂ©pendait de cette observation et que celle-ci Ă©tait la condition du rĂ©tablissement national.C'Ă©tait en effet ce rĂ©tablissement qu'EzĂ©chiel avait mission de prĂ©parer. Avec son esprit sobre et pratique, en quelque sorte mathĂ©matique, d'une part, et son imagination dĂ©bordante et grandiose, de l'autre, il a Ă©tĂ© l'homme providentiel qui tout Ă la fois a ramenĂ© son peuple sur la voie de la fidĂ©litĂ© scrupuleuse Ă la loi et qui a entretenu et rĂ©veillĂ© dans son cĆur profondĂ©ment abattu les plus glorieuses espĂ©rances. Semblable au mĂ©decin qui se trouve en face d'un malade dans la pĂ©riode d'anĂ©antissement qui succĂšde Ă la fiĂšvre, il a mis IsraĂ«l au rĂ©gime sĂ©vĂšre de la lĂ©galitĂ©, tout en le ranimant par les cordiaux les plus puissants.ChargĂ© d'une Ćuvre aussi difficile et dĂ©licate, il s'est tenu, plus qu'aucun autre prophĂšte, sous la direction incessante de Dieu, parlant ou se taisant Ă son ordre, gardĂ© par le sentiment le plus vif de sa responsabilitĂ©, appropriant chacun de ses messages Ă la situation donnĂ©e, vĂ©ritable Ă©ducateur de son peuple, en quelque sorte son pasteur Ă la maniĂšre de la nouvelle alliance.S'il n'a pas apportĂ© d'Ă©lĂ©ments nouveaux au tableau messianique de ses prĂ©dĂ©cesseurs, il s'est maintenu Ă la hauteur sublime Ă laquelle JĂ©rĂ©mie avait Ă©levĂ© la prophĂ©tie en annonçant l'alliance nouvelle, non de la lettre, mais de l'esprit. (JĂ©rĂ©mie 31.31 et suivants).Toute la fin de sa prophĂ©tie n'est que le dĂ©veloppement dramatique de ce thĂšme de son devancier, reproduit par lui-mĂȘme sous une forme originale (36.26, le cĆur de pierre et le cĆur de chair).EsaĂŻe avait prĂȘchĂ© au peuple la saintetĂ© de. Dieu, au moment oĂč il se corrompait. JĂ©rĂ©mie lui avait rappelĂ© sa justice Ă l'heure du chĂątiment. EzĂ©chiel l'Ă©lectrise, au moment oĂč il croit tout perdu, par la rĂ©vĂ©lation de la toute-puissance de JĂ©hova.Encore plus grand comme homme d'action que comme prĂ©dicateur de l'avenir, c'est lui qui a fait le retour que les autres avaient annoncĂ©.Note sur le texte d'EzĂ©chielAinsi que nous l'avons signalĂ© dans quelques notes, nous nous sommes partout conformĂ©s, dans la traduction, au texte hĂ©breu tel que la tradition juive nous l'a transmis. Ce texte nous paraĂźt, principalement dans les neuf derniers chapitres d'EzĂ©chiel, avoir une supĂ©rioritĂ© marquĂ©e sur le texte souvent arbitraire de la traduction grecque dite des Septante, d'aprĂšs lequel la plupart des commentateurs croient devoir corriger le texte hĂ©breu. Un seul passage (40.49) fait peut-ĂȘtre exception. Autres ressources sur theotex.org, contact theotex@gmail.com Aucun commentaire associĂ© Ă ce passage. Matthew Henry © traduction Dominique OschĂ© Circuit 05439 : dix-huit 08083 06240 mille 0505 cannes. Et, dĂšs ce jour 03117, le nom 08034 de la ville 05892 sera : lâEternel est ici 03074. 0505 - 'eleph un millier comme nombre un millier, une compagnie compagnie d'hommes avec un chef, troupes 03074 - shammah Jehovah-shammah : « l'Ăternel est ici » un nom symbolique pour JĂ©rusalem 03117 - yowm jour, temps, annĂ©e jour (en opposĂ© Ă la nuit) jour (pĂ©riode de 24 heures) dĂ©fini ⊠05439 - cabiyb lieux qui sont autour, les environs dans un circuit, une tournĂ©e, un tour venant de ⊠05892 - `iyr agitation, angoisse de terreur ville, citĂ© (un lieu Ă©veillĂ©, gardĂ©) 06240 - `asar dix, -ziĂšme (en combinaison avec d'autres nombres) utilisĂ© seulement en combinaison pour faire les nombres ⊠08034 - shem nom nommer rĂ©putation, renommĂ©e, gloire le Nom (comme dĂ©signation de Dieu) souvenir, monument 08083 - shÄmoneh huit, huitiĂšme huit (comme nombre cardinal) huitiĂšme (comme nombre ordinal) en combinaison avec d'autres nombres © Ăditions CLĂ, avec autorisation AUTEL L'autel est la table sacrĂ©e sur laquelle on place les offrandes destinĂ©es Ă la divinitĂ©. ⊠ĂTERNEL (l') Traduction du tĂ©tragramme hĂ©breu JHVH dans un grand nombre de versions françaises de la Bible ⊠EZĂCHIEL (ProphĂšte) DĂ©finition biblique de EzĂ©chiel : ĂzĂ©chiel fut par excellence le prophĂšte des Juifs exilĂ©s en ⊠ISRAĂL (Histoire et Religion 8.) 7. L'Exil Ă Babylone. Plaçons-nous maintenant en face d'un fait extraordinaire : c'est qu'en dĂ©pit ⊠JOĂL (livre de) Le second livre des douze « petits prophĂštes » est trĂšs court : 73 versets ⊠l'ETERNEL Traduction du tĂ©tragramme hĂ©breu JHVH dans un grand nombre de versions françaises de la Bible ⊠LOI DANS L'A.T. La notion de la loi divine est une des plus essentielles de la religion de ⊠NATIONS Au sing, ce terme correspond Ă l'hĂ©breu goĂŻ et au grec ethnos. Nation dĂ©signe souvent ⊠NOM I Valeur accordĂ©e au nom. Chez les peuples bibliques comme dans toute l'antiquitĂ© et surtout ⊠PRĂTRES ET LĂVITES DĂ©finition biblique de PrĂȘtres et LĂ©vites : Ces deux termes dĂ©signent des membres de l'ancienne ⊠PROPHĂTE 6. VI Les trois grands siĂšcles de la prophĂ©tie. Nous avons vu ce qu'Ă©tait le milieu ⊠RENOUVELLEMENT En son sens strict, ce terme correspond aux mots grecs de la racine d'anakaĂŻnizeĂŻn, que ⊠SACRIFICES ET OFFRANDES (2.) II AprĂšs l'exil. 1. IDEE D'EXPIATION. La rĂ©forme de Josias (622-621), avec la concentration du ⊠The Lord Is There TRIBU, TRIBUS Dans l'A. T, ce terme est la traduction des deux mots hĂ©breux chĂ©bĂšt ou mattĂšh ⊠VILLE Le trĂšs grand nombre de « villes » mentionnĂ©es dans l'A. T, prouve la portĂ©e ⊠ZACHARIE (livre de) Ce livre se compose de deux parties, dont la diffĂ©rence Ă©clate Ă la premiĂšre lecture. ⊠GenĂšse 22 14 Abraham donna Ă ce lieu le nom de Jehova JirĂ©. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui : A la montagne de l'Ăternel il sera pourvu. Exode 15 26 Il dit : Si tu Ă©coutes attentivement la voix de l'Ăternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit Ă ses yeux, si tu prĂȘtes l'oreille Ă ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j'ai frappĂ© les Ăgyptiens ; car je suis l'Ăternel, qui te guĂ©rit. Exode 17 15 MoĂŻse bĂątit un autel, et lui donna pour nom : l'Ăternel ma banniĂšre. Juges 6 24 GĂ©dĂ©on bĂątit lĂ un autel Ă l'Ăternel, et lui donna pour nom l'Ăternel paix : il existe encore aujourd'hui Ă Ophra, qui appartenait Ă la famille d'AbiĂ©zer. Psaumes 46 5 (46 : 6) Dieu est au milieu d'elle : elle n'est point Ă©branlĂ©e ; Dieu la secourt dĂšs l'aube du matin. Psaumes 48 3 (48 : 4) Dieu, dans ses palais, est connu pour une haute retraite. 14 (48 : 15) VoilĂ le Dieu qui est notre Dieu Ă©ternellement et Ă jamais ; Il sera notre guide jusqu'Ă la mort. Psaumes 68 18 (68 : 19) Tu es montĂ© dans les hauteurs, tu as emmenĂ© des captifs, Tu as pris en don des hommes ; Les rebelles habiteront aussi prĂšs de l'Ăternel Dieu. Psaumes 77 13 (77 : 14) O Dieu ! tes voies sont saintes ; Quel dieu est grand comme Dieu ? Psaumes 132 14 C'est mon lieu de repos Ă toujours ; J'y habiterai, car je l'ai dĂ©sirĂ©e. EsaĂŻe 12 6 Pousse des cris de joie et d'allĂ©gresse, habitant de Sion ! Car il est grand au milieu de toi, le Saint d'IsraĂ«l. EsaĂŻe 14 32 Et que rĂ©pondra-t-on aux envoyĂ©s du peuple ? -Que l'Ăternel a fondĂ© Sion, Et que les malheureux de son peuple y trouvent un refuge. EsaĂŻe 24 23 La lune sera couverte de honte, Et le soleil de confusion ; Car l'Ăternel des armĂ©es rĂ©gnera Sur la montagne de Sion et Ă JĂ©rusalem, Resplendissant de gloire en prĂ©sence de ses anciens. JĂ©rĂ©mie 3 17 En ce temps-lĂ , on appellera JĂ©rusalem le trĂŽne de l'Ăternel ; Toutes les nations s'assembleront Ă JĂ©rusalem, au nom de l'Ăternel, Et elles ne suivront plus les penchants de leur mauvais coeur. JĂ©rĂ©mie 14 9 Pourquoi serais-tu comme un homme stupĂ©fait, Comme un hĂ©ros incapable de nous secourir ? Tu es pourtant au milieu de nous, ĂŽ Ăternel, Et ton nom est invoquĂ© sur nous : Ne nous abandonne pas ! JĂ©rĂ©mie 23 6 En son temps, Juda sera sauvĂ©, IsraĂ«l aura la sĂ©curitĂ© dans sa demeure ; Et voici le nom dont on l'appellera : L'Ăternel notre justice. JĂ©rĂ©mie 33 16 En ces jours-lĂ , Juda sera sauvĂ©, JĂ©rusalem aura la sĂ©curitĂ© dans sa demeure ; Et voici comment on l'appellera : L'Ăternel notre justice. EzĂ©chiel 35 10 Parce que tu as dit : Les deux nations, les deux pays seront Ă moi, Et nous en prendrons possession, Quand mĂȘme l'Ăternel Ă©tait lĂ , EzĂ©chiel 48 35 Circuit : dix-huit mille cannes. Et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera : l'Ăternel est ici. JoĂ«l 3 21 Je vengerai leur sang que je n'ai point encore vengĂ©, Et L'Ăternel rĂ©sidera dans Sion. Zacharie 2 10 Pousse des cris d'allĂ©gresse et rĂ©jouis-toi, Fille de Sion ! Car voici, je viens, et j'habiterai au milieu de toi, Dit l'Ăternel. Zacharie 14 21 Toute chaudiĂšre Ă JĂ©rusalem et dans Juda Sera consacrĂ©e Ă l'Ăternel des armĂ©es ; Tous ceux qui offriront des sacrifices viendront Et s'en serviront pour cuire les viandes ; Et il n'y aura plus de marchands dans la maison de l'Ăternel des armĂ©es, En ce jour-lĂ . Apocalypse 21 3 Et j'entendis du trĂŽne une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-mĂȘme sera avec eux. Apocalypse 22 3 Il n'y aura plus d'anathĂšme. Le trĂŽne de Dieu et de l'agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront et verront sa face, Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter GĂ©nĂ©rer un verset illustrĂ© TĂ©lĂ©charger l'image Choisissez une image Personnalisez le verset Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas Taille : Couleur : Police : Acme Alfa Slab One Anton Balsamiq Sans Bebas Neue Dancing Script Lato Libre Caslon Display Londrina Solid Merriweather Montserrat Open Sans Oswald Pacifico Raleway Roboto Slab Shadows Into Light Srisakdi Personnalisez la rĂ©fĂ©rence Couleur : Police : Acme Alfa Slab One Anton Balsamiq Sans Bebas Neue Dancing Script Lato Libre Caslon Display Londrina Solid Merriweather Montserrat Open Sans Oswald Pacifico Raleway Roboto Slab Shadows Into Light Srisakdi Taille : De lĂ©gĂšres variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image tĂ©lĂ©chargĂ©e. Copier --toreplace-- Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous ! Partager par email Cette page a Ă©tĂ© partagĂ©e par email avec succĂšs ! Segond 21 Segond 1910 Segond 1978 (Colombe) Parole de Vie Français Courant Semeur Parole Vivante Darby Martin Ostervald HĂ©breu / Grec - Strong HĂ©breu / Grec - Texte original World English Bible Segond 21 Versions de la Bible Segond 21Segond 1910Segond 1978 (Colombe)Parole de VieFrançais CourantSemeurParole VivanteDarbyMartinOstervaldHĂ©breu / Grec - StrongHĂ©breu / Grec - Texte originalWorld English Bible Segond 21 Segond 1910 Segond 1978 (Colombe) Parole de Vie Français Courant Semeur Parole Vivante Darby Martin Ostervald HĂ©breu / Grec - Strong HĂ©breu / Grec - Texte original World English Bible Bible annotĂ©e Commentaires bibliques Dictionnaire Carte gĂ©ographique VidĂ©os et messages relatifs Ăvangiles en VidĂ©o Versions de la Bible Segond 21 Segond 1910 Segond 1978 (Colombe) Parole de Vie Français Courant Semeur Parole Vivante Darby Martin Ostervald HĂ©breu / Grec - Strong HĂ©breu / Grec - Texte original World English Bible Autres colonnes Bible annotĂ©e Commentaires bibliques Dictionnaire Carte gĂ©ographique VidĂ©os et messages relatifs Ăvangiles en VidĂ©o Fermer
TopMessages Message texte Son nom est puissant ! Peut-ĂȘtre qu'au cours de ces derniers jours, vous avez rĂ©alisĂ© combien il est simple dâentrer dans la prĂ©sence du PĂšre. ⊠Ăric CĂ©lĂ©rier EzĂ©chiel 48.35 TopTV VidĂ©o BibleProject français ĂzĂ©chiel 34â48 - SynthĂšse Pour lire le livre d'ĂzĂ©kiel sur TopBible cliquez-ici ! ĂzĂ©chiel 34â48 RedĂ©couvrez le livre dâĂzĂ©chiel Ă travers notre sĂ©rie Lire ⊠BibleProject français EzĂ©chiel 34.1-35 Segond 21 Le pourtour de la ville fera 9 kilomĂštres et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera âl'Eternel est iciâ. » Segond 1910 Circuit : dix-huit mille cannes. Et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera : l'Ăternel est ici. Segond 1978 (Colombe) © Circuit : 18 000 coudĂ©es. Et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera : lâĂternel est ici. Parole de Vie © Le mur qui entoure JĂ©rusalem aura en tout 18 000 mesures. « à partir de ce jour, le nom de la ville sera âle SEIGNEUR-est-lĂ â. » Français Courant © La longueur totale des murs qui entoureront la ville sera de dix-huit mille mesures. « DĂšs lors, on appellera la ville : âLe Seigneur-est-lĂ â ». Semeur © La ville aura un pĂ©rimĂštre total de dix-huit mille coudĂ©es. Et le nom de la ville sera dĂ©sormais : LâEternel est ici. Darby Le circuit Ă©tait de dix-huit mille coudĂ©es ; et le nom de la ville, dĂšs ce jour : l'Ăternel est lĂ . Martin Ainsi le circuit [de la ville] sera de dix-huit mille [cannes] ; et le nom de la ville depuis ce jour-lĂ sera : L'ETERNEL EST LA. Ostervald Le circuit de la ville sera de dix-huit mille cannes, et depuis ce jour le nom de la ville sera : L'Ăternel est ici. HĂ©breu / Grec - Texte original © ŚĄÖžŚÖŽÖŚŚ Ś©ŚÖ°ŚÖčŚ ÖžÖ„Ś ŚąÖžŚ©ŚÖžÖŚš ŚÖžÖŚÖ¶ŚŁ ŚÖ°Ś©ŚÖ”ŚÖŸŚÖžŚąÖŽÖ„ŚŚš ŚÖŽŚÖŒÖŚÖčŚ ŚÖ°ŚŚÖžÖ„Ś Ś Ś©ŚÖžÖœŚÖŒÖžŚŚ World English Bible It shall be eighteen thousand [reeds] around: and the name of the city from that day shall be, Yahweh is there. Choisissez votre commentaire : La bible annotĂ©e Commentaire de Matthew Henry La dimension et le nom de la Ville.18 000 coudĂ©es ; voir versets 15 Ă 19, note.Et le nom de la Ville. Le nom dĂ©signe ici comme d'ordinaire l'essence de la chose ; comparez le nom de BĂ©thel, GenĂšse 28.16,17,19. Comme dans ce passage, l'ancien nom cananĂ©en de Luz est remplacĂ© par le nom saint de BĂ©thel (maison de Dieu), ainsi le prophĂšte veut peut-ĂȘtre substituer ici au nom, d'origine jĂ©busienne, de l'ancienne capitale (JĂ©rusalem) qu'il a Ă©vitĂ©, tout du long de prononcer, un nom nouveau qui peigne la saintetĂ© de la capitale nouvelle. Il est Ă©trange que ce nom nouveau, Jehova-Schamma, ait une certaine analogie de son, surtout en hĂ©breu, avec l'ancien (Jeru-SchalaĂŻm). La Ville et son nom font contraste avec la ville et le nom de Hamona, monuments de l'anĂ©antissement de Gog et de sa troupe (39.16).Les mots : dĂ©sormais, ne sauraient faire partie du nom lui-mĂȘme, comme on l'a parfois supposĂ©. Il faut les lier Ă la phrase qui prĂ©cĂšde : son nom sera. Le jour auquel se rapporte cette promesse est celui oĂč l'Eternel ayant fait son entrĂ©e dans sa Maison sainte (chapitre 43), la Ville recevra aussi dans ses demeures un peuple sanctifiĂ©.L'Eternel est lĂ . Ce ne sont pas les habitants de la Ville qui peuvent s'exprimer ainsi et donner ce nom. Ils ne diraient pas lĂ , surtout dans la forme hĂ©braĂŻque qui indique un mouvement vers le lieu dĂ©signĂ©. Ce nom, c'est l'Eternel qui le donnera et la conscience de l'humanitĂ© qui le ratifiera. L'Eternel est avant tout dans son temple ; mais de lĂ il Ă©tend le bienfait ineffable de sa prĂ©sence sur cette Ville, et en la comblant de ses grĂąces, il fait de la capitale d'IsraĂ«l la ville modĂšle pour les nations, qui, dĂ©sormais, comme dit EsaĂŻe 60.3, marchent Ă sa lumiĂšre. Ce dernier mot d'EzĂ©chiel Ă©quivaut au Dieu tout en tous de saint Paul.ConclusionAprĂšs avoir terminĂ© l'Ă©tude dĂ©taillĂ©e de la grande vision qui clĂŽt le livre d'EzĂ©chiel, il nous reste Ă examiner les questions les plus importantes que soulĂšve ce passage, unique en son genre dans la littĂ©rature prophĂ©tique.C'est toute une constitution nouvelle, religieuse et civile d'IsraĂ«l, dont le prophĂšte reçoit communication dans le passage qui nous occupe. Toute communication divine est en rapport avec l'Ă©tat intĂ©rieur de celui qui la reçoit. A quelle aspiration du prophĂšte rĂ©pond celle dont nous venons d'Ă©tudier le contenu ? C'est lĂ le point de dĂ©part humain de la vision. La rĂ©ponse Ă cette premiĂšre question n'est pas difficile. Elle est fournie par la position actuelle du peuple et par le livre mĂȘme du prophĂšte ; JĂ©rusalem est dĂ©truite, le temple rasĂ©, le peuple exilĂ©Â ; le cĆur du prophĂšte soupire aprĂšs le relĂšvement. Il a reçu de Dieu l'assurance que ce relĂšvement aurait lieu, et tous les principaux traits lui en ont Ă©tĂ© indiquĂ©s (chapitres 34 Ă 39). Mais son cĆur dĂ©sire plus encore ; l'ancien sacrificateur voudrait contempler de ses yeux ce sanctuaire promis, entendre les lois de ce culte saint qu'IsraĂ«l rendra au Dieu qui habitera dorĂ©navant dans son sein, se rendre compte des moyens par lesquels Dieu maintiendra l'unitĂ© nationale, la saintetĂ© et la prospĂ©ritĂ© qu'il a promises Ă IsraĂ«l restaurĂ©. EzĂ©chiel avait lui-mĂȘme trop vivement senti les imperfections et les souillures de cette derniĂšre, pour s'attendre Ă ce que l'Ăšre nouvelle et dĂ©finitive de grĂąces fĂ»t purement et simplement la reprise et la rĂ©pĂ©tition de l'ancienne alliance de Dieu avec le peuple. Mais quelle sera la part de ces Ă©lĂ©ments nouveaux dans la constitution de l'alliance nouvelle et dans quelle mesure rappellera-t-elle encore l'ancienne ? C'est lĂ ce qui Ă©tait encore inconnu au prophĂšte et ce qu'il nous paraĂźt que Dieu lui a rĂ©vĂ©lĂ© dans la vision qui clĂŽt et couronne son Ćuvre.Il ne nous est pas toujours facile d'opĂ©rer ce dĂ©part. Ce qui devait ĂȘtre clair Ă un sacrificateur tel qu'EzĂ©chiel, qui avait sans doute officiĂ© dans l'ancien temple et le connaissait Ă fond, ainsi que toutes les lois religieuses et civiles de son peuple, nous est nĂ©cessairement, en partie du moins, obscur. Nous allons cependant essayer de rĂ©sumer briĂšvement les traits qui marquent, Ă nos yeux, un progrĂšs sur le passĂ©, et l'Ă©tablissement de l'Ă©tat de choses dĂ©finitif en IsraĂ«l.Tout d'abord, EzĂ©chiel ne dit nulle part que le temple dans lequel il est introduit, ait Ă©tĂ© bĂąti par le peuple. Ce temple est lĂ debout et achevĂ© dans toutes ses parties bien avant qu'il soit fait mention d'IsraĂ«l. Il est l'Ćuvre de Dieu lui-mĂȘme et non pas des hommes. Il n'est pas Ă©tabli sur l'emplacement du temple de Salomon, mais il occupe seul le sommet d'une montagne fort haute. Construit en quelque maniĂšre sur le plan de ce dernier temple, il s'en distingue cependant Ă bien des Ă©gards. Nous avons notĂ©, en passant, les diffĂ©rences de dĂ©tail pour autant qu'il nous Ă©tait possible de les signaler ; rĂ©sumons seulement ici les caractĂšres qui donnent au nouveau sanctuaire une supĂ©rioritĂ© Ă©vidente sur le prĂ©cĂ©dent. Tout d'abord, sa rĂ©gularitĂ© mathĂ©matique, l'ordre et l'harmonie parfaite de toutes ses parties. Puis, l'absence de tout luxe inutile, une symbolique plus Ă©levĂ©e, s'exprimant essentiellement par des chiffres, une simplicitĂ© toute nouvelle dans les bĂątiments sacrĂ©s et les objets du culte, une portĂ©e pratique plus visible qu'autrefois. Bref, et surtout dans toute la maniĂšre dont le sanctuaire est construit et disposĂ©, des garanties nombreuses et nouvelles donnĂ©es Ă la saintetĂ© du culte qui doit y ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©. C'est un temple digne de Celui qui se l'est prĂ©parĂ© et qui y fait maintenant son entrĂ©e, en prĂ©sence mĂȘme du prophĂšte ; c'est un temple comme IsraĂ«l n'en a jamais possĂ©dĂ© de pareil, et tel qu'en le voyant, il sera saisi de repentance et d'amour envers Dieu. Dans un temple Ă l'abri dĂ©sormais de toute profanation et au milieu d'un peuple animĂ© de semblables dispositions, l'Eternel pourra habiter Ă toujours.Les lois du culte qu'IsraĂ«l sera appelĂ© Ă rendre Ă Dieu dans le nouveau sanctuaire, portent le mĂȘme cachet d'ordre, de simplicitĂ© et de saintetĂ©. Le culte futur sera essentiellement un culte de reconnaissance et d'actions de grĂące ; aussi se concentre-t-il tout entier autour de l'autel des holocaustes sur lequel sont offerts ces sacrifices (non moins que ceux d'expiation). La saintetĂ© du culte sera garantie par la surveillance exercĂ©e aux portes, afin d'empĂȘcher l'entrĂ©e de tout incirconcis de corps ou de cĆur. Cette saintetĂ© est assurĂ©e encore par celle du sacerdoce, qui appartiendra dĂ©sormais aux seuls membres de la tribu de LĂ©vi qui aient fait preuve de fidĂ©litĂ© aux temps de l'idolĂątrie d'IsraĂ«l, aux fils de Tsadok. Le reste jadis infidĂšle de la tribu de LĂ©vi, la tribu sacerdotale d'IsraĂ«l, ne sera pas expulsĂ© du temple, mais sera rĂ©duit aux offices subalternes du sanctuaire. L'indĂ©pendance des uns et des autres par rapport au prince reste assurĂ©e par une fixation trĂšs prĂ©cise des droits de ce dernier. En opposition Ă l'autoritĂ© dont les anciens rois jouissaient dans le temple, le prince n'y est plus que le reprĂ©sentant officiel du peuple. Cette indĂ©pendance du sacerdoce est Ă©galement assurĂ©e Ă l'Ă©gard du peuple, par le fait que la tribu de LĂ©vi, au lieu d'ĂȘtre dispersĂ©e dans le pays, comme elle l'Ă©tait autrefois dans les quarante-huit villes lĂ©vitiques et de dĂ©pendre pour son entretien de la bonne volontĂ© du peuple, possĂšde par la constitution un domaine spĂ©cial, don d'IsraĂ«l au temple et Ă Dieu, et don de Dieu Ă ses serviteurs. Puis la rĂ©gularitĂ© du culte national sera assurĂ©e par des sacrifices dont la matiĂšre est fournie au moyen d'un impĂŽt. Enfin des fĂȘtes qui ne sont autres que les anciennes, mais rangĂ©es dans un ordre et une gradation nouvelle et plus significative, figureront la perpĂ©tuitĂ© de ce culte si parfait.Quant au pays d'IsraĂ«l lui-mĂȘme, il deviendra bien rĂ©ellement une terre sainte ; car du temple coulent dĂ©jĂ sous les yeux du prophĂšte des eaux qui auront le pouvoir de purifier ce qu'il y a de plus souillĂ© au monde. Enfin, une nouvelle rĂ©partition du pays, ramenĂ© Ă ses frontiĂšres providentielles, procurera Ă IsraĂ«l le fonctionnement rĂ©gulier et paisible de son activitĂ© politique et sociale.L'Ăąme du prophĂšte peut donc ĂȘtre remplie d'une espĂ©rance et d'une assurance toutes nouvelles, puisque ce tableau dĂ©taillĂ© de bĂ©nĂ©dictions, avec tout ce qu'il contient de souvenirs du passĂ© et d'apports nouveaux de la grĂące de Dieu, a passĂ© sous ses yeux. C'est dire que nous ne croyons pas qu'il ait pu imaginer lui-mĂȘme ce mĂ©lange de traits empruntĂ©s Ă l'alliance ancienne et d'Ă©lĂ©ments nouveaux. Tout ce passage porte le cachet d'un Ă©tat de choses rĂ©ellement communiquĂ© par Dieu et contemplĂ© par le prophĂšte.Du reste, nous savons qu'il ne se fait pas la moindre illusion sur l'impossibilitĂ© morale oĂč se trouve le peuple actuel de rĂ©aliser cet ordre de choses supĂ©rieur. C'est pourquoi 20.33-38, il avait expressĂ©ment dĂ©clarĂ© que le retour prochain d'IsraĂ«l en Palestine ne serait pas le vĂ©ritable rĂ©tablissement, mais un simple passage au dĂ©sert des peuples, semblable au passage Ă travers le dĂ©sert aprĂšs la sortie d'Egypte, et qu'il faudrait un nouveau triage, un nouveau jugement en IsraĂ«l, avant qu'un peuple saint pĂ»t prendre possession d'une Canaan exempte Ă jamais des souillures qui avaient profanĂ© l'ancienne (comparez 36.38, note). C'est donc l'histoire du peuple qui va recommencer par ce retour qui est comme une nouvelle sortie d'Egypte, histoire dont le terme sera l'Ă©tablissement d'IsraĂ«l complĂštement purifiĂ© dans la Canaan renouvelĂ©e. VoilĂ pourquoi un nouveau temple apparaĂźt correspondant au tabernacle, un nouveau culte est instituĂ© correspondant Ă la lĂ©gislation lĂ©vitique, une nouvelle rĂ©partition de Canaan est consommĂ©e correspondant Ă celle qui eut lieu sous JosuĂ©.A quelle Ă©poque s'applique donc ce tableau ? Au retour de la captivitĂ©Â ? Ce ne serait pas, nous l'avons vu, entiĂšrement conforme Ă la pensĂ©e d'EzĂ©chiel ; et les chefs du peuple, au moment du retour, n'ont pas songĂ© Ă le prendre pour programme de la restauration. Au royaume des cieux dans sa perfection ? Mais comment dans ce cas serait-il question de pĂ©chĂ©s Ă expier, d'hĂ©ritage du prince Ă maintenir intact pour ses descendants, de souillures Ă Ă©viter en cas de mort ; et tant d'autres traits qui prouvent que l'on est encore dans le devenir, et non dans l'ordre immuable ? A moins donc d'admettre que nous n'avons Ă faire ici qu'Ă un tableau de fantaisie, hypothĂšse qui donnerait un dĂ©menti aux dĂ©clarations constantes du prophĂšte durant tout le cours de ces neuf chapitres, il faut reconnaĂźtre que la vision se rapporte Ă un Ă©tat intermĂ©diaire entre ces deux Ă©poques, par consĂ©quent aux divers stages et au terme final du rĂ©tablissement d'IsraĂ«l. C'est comme au chapitre 37, oĂč sont dĂ©crits, dans un premier acte de rĂ©surrection (versets 7, 8), la restauration extĂ©rieure Ă tous ses degrĂ©s., et dans un second (verset 10), la restauration spirituelle dans ses diverses phases.Nous devons nous rappeler ici deux choses : qu'en gĂ©nĂ©ral dans les tableaux prophĂ©tiques les faits homogĂšnes se trouvent rĂ©unis dans une intuition unique. Ce doit ĂȘtre particuliĂšrement le cas dans cette vision d'EzĂ©chiel oĂč l'image fondamentale est celle d'un Ă©difice, de telle sorte que tout ce qui se succĂšde dans le temps se dessine comme sur un plan unique et sous la forme de la simultanĂ©itĂ©. Ainsi la premiĂšre et la seconde venue du Messie, puis le rĂŽle d'IsraĂ«l dans la fondation de l'Eglise et son rĂŽle final au sein de la chrĂ©tientĂ© pourront ĂȘtre exprimĂ©s par le mĂȘme trait du tableau.EzĂ©chiel, ancien sacrificateur, contemple naturellement l'Ă©tat de choses supĂ©rieur dont Dieu lui rĂ©vĂšle ici les notions essentielles, sous des formes empruntĂ©es au cĂ©rĂ©monial mosaĂŻque qui lui Ă©tait familier. Mais, comme le dit M. d'Orelli : l'esprit tend partout Ă percer Ă travers cette enveloppe extĂ©rieure qui ne lui suffit pas ; et parfois mĂȘme, pour un instant du moins, l'enveloppe tombe tout Ă fait. Commençons par ceux de ces passages dans lesquels l'idĂ©e apparaĂźt le plus distinctement au travers de la forme. Nous voulons parler surtout du tableau de l'entrĂ©e de l'Eternel dans son temple, 43.1 et suivants, et de celui du torrent qui sort du temple, 47.1 et suivants. Ils s'Ă©clairent l'un l'autre. Le second, nous l'avons reconnu, dĂ©crit l'action du Saint-Esprit dans l'humanitĂ© depuis son effusion premiĂšre jusqu'Ă l'abolition du paganisme sur la terre. Quel peut ĂȘtre le temple d'oĂč jaillit un pareil fleuve spirituel ? Ce ne peut ĂȘtre Ă©videmment que l'habitation parfaite de Dieu sur la terre, telle qu'elle s'est rĂ©alisĂ©e en la personne de celui dont le nom est : la Parole faite chair.Partant de lĂ , nous devons penser que l'harmonie admirable des mesures et des proportions de tout le sanctuaire et la perfection des arrangements relatifs au culte, est destinĂ©e Ă figurer, sous les formes du passĂ©, la perfection du culte et de la vie du peuple de Dieu dans l'Ăšre de saintetĂ© qu'entrevoit le prophĂšte.Au centre de tout le sanctuaire, devant l'entrĂ©e de la Maison, est placĂ© l'autel des holocaustes, consacrĂ© solennellement par une semaine entiĂšre de sacrifices sanglants. C'est lĂ que les fidĂšles viennent, en cas de manquements, chercher leur pardon. NĂ©anmoins, les sacrifices pour le pĂ©chĂ© et pour le dĂ©lit, offerts sur cet autel, sont dans une proportion bien faible en comparaison de ceux de reconnaissance et de consĂ©cration. Le symbole n'est-il pas ici transparent ?Entre le Saint des saints et le Lieu Saint, aussi bien qu'entre celui-ci et le vestibule donnant sur le parvis, il n'y a plus de sĂ©paration, plus de voile, comme dans le tabernacle ; mais des portes aux battants repliĂ©s et toutes ouvertes. L'autel d'or aussi a disparu ; il est remplacĂ© par une simple table de bois. Ces changements ne paraissent-ils pas indiquer un mode de communication plus intime et plus direct entre Dieu et l'humanitĂ© et figurer une Ă©conomie fondĂ©e sur les relations paternelle et filiale ?Les sacrificateurs, fils de Tsadok, sont seuls maintenus dans les hautes fonctions du sacerdoce ; tous les autres Aaronites et les fils de LĂ©vi, en gĂ©nĂ©ral, sont assujettis aux offices serviles. Ce trait est l'un des plus difficiles Ă expliquer. Il rappelle Ă©videmment la noble conduite de Tsadok Ă l'Ă©poque de Salomon (44.15, note) et fait en mĂȘme temps allusion au sens du nom de ce personnage : le Juste. Peut-ĂȘtre est-il destinĂ© Ă exprimer cette loi, qui s'applique particuliĂšrement aux serviteurs de Dieu : Celui qui s'abaisse, sera Ă©levĂ©, et celui qui s'Ă©lĂšve, sera abaissĂ©. L'humble fidĂ©litĂ©, telle que l'avaient pratiquĂ©e Tsadok et ses fils, rend le serviteur de Dieu propre Ă accomplir les Ćuvres les plus relevĂ©es du sacerdoce spirituel, tandis que l'orgueilleux Ă©goĂŻsme, tel que celui dont s'Ă©taient rendus coupables les porteurs du sacerdoce, dĂ©grade le ministre de Dieu et change son office en servile mĂ©tier. De quelle maniĂšre s'appliquera cette loi dans les circonstances dont parle EzĂ©chiel, c'est ce que l'avenir seul pourra montrer.La personne du souverain sacrificateur manque dans ce tableau. Ce trait est d'autant plus frappant qu'il se lie Ă un autre tout semblable dans l'ordre social : l'absence du roi thĂ©ocratique. Il n'est question ni du Messie ni d'un roi tel que les anciens souverains israĂ©lites. Rien de moins semblable en effet Ă un nouveau David, comme celui qu'avaient promis les anciens prophĂštes et EzĂ©chiel lui-mĂȘme (34.23-24), que le prince dont il est ici parlĂ©, dont la compĂ©tence se borne Ă veiller Ă l'exactitude des poids et mesures et Ă fournir les victimes prescrites pour les sacrifices nationaux. OĂč donc est le Messie ? Nous l'avons vu : il est dans le temple ; il est ce temple lui-mĂȘme, dans lequel Dieu habite au milieu de son peuple et d'oĂč Ă©mane l'Esprit. C'est lĂ la raison pour laquelle la royautĂ© et la souveraine sacrificature, dĂ©sormais rĂ©unies en sa personne invisible, n'ont plus de reprĂ©sentant terrestre dans l'Ă©tat de choses que figure la vision. Comparez, pour la rĂ©union de ces deux charges en la personne du Messie Psaumes 110.1,4 ; Zacharie 6.9-15 ; Romains 8.34. Les sacrificateurs n'ayant pas de chef visible, sont sous la direction de l'Esprit. Le prince n'a sur eux aucune autoritĂ©, il n'a pas mĂȘme le droit de franchir la limite du parvis dans lequel ils exercent leurs fonctions. Il n'est dans le temple que comme le premier des adorateurs.Nous avons dĂ©jĂ indiquĂ© le sens gĂ©nĂ©ral de la nouvelle rĂ©partition des tribus dans la nouvelle Canaan. D'un cĂŽtĂ©, elle a pour but de briser les anciens antagonismes, de l'autre, de donner Ă toutes les tribus une part Ă©gale dans la jouissance des biens de la Terre sainte. Du nord au sud, en effet, ce pays privilĂ©giĂ© se partage physiquement en trois zones : la plaine plus ou moins large le long de la MĂ©diterranĂ©eĂ l'est de cette plaine, le plateau montagneux et plus ou moins fertile qui va du mont Hermon (extrĂ©mitĂ© sud de l'Antiliban) jusqu'aux confins du dĂ©sert d'EgypteĂ l'est du plateau, le versant du cĂŽtĂ© du Jourdain. Chacune de ces zones a ses productions particuliĂšres, et l'Eternel veut que dĂ©sormais les tribus rĂ©tablies aient part chacune aux bĂ©nĂ©dictions de ces trois rĂ©gions.Il rous reste une question, l'une des plus controversĂ©es. Faut-il envisager cette Canaan nouvelle rĂ©partie entre les tribus, seulement comme un emblĂšme du royaume des cieux aux biens duquel les Juifs convertis auront part, ou bien aussi comme une contrĂ©e terrestre dans laquelle ils seront matĂ©riellement rĂ©installĂ©s ? On affirme que la premiĂšre rĂ©ponse est seule conforme au spiritualisme chrĂ©tien, le prophĂšte eĂ»t-il mĂȘme eu sur ce point une idĂ©e contraire. Avant tout disons que la conversion finale du peuple juif nous paraĂźt un fait incontestable. Saint Paul l'annonce positivement, Romains 11.25, et il ajoute que cet Ă©vĂ©nement dĂ©cisif aura un retentissement immense dans la chrĂ©tientĂ© paĂŻenne. Il sera pour celle-ci comme une vie jaillissant de la mort (verset 15). Mais cet IsraĂ«l converti formera-t-il une Ă©glise, un peuple Ă part, Ă©tabli dans une contrĂ©e spĂ©ciale, ou bien se fondra-t-il dans le reste de la chrĂ©tientĂ©Â ? Deux paroles de JĂ©sus nous paraissent jeter du jour sur cette question. Luc 21.24, JĂ©sus dit de JĂ©rusalem conquise par les Romains : qu'elle sera foulĂ©e par les Gentils jusqu'Ă ce que les temps des paĂŻens soient accomplis. Cette expression : jusqu'Ă ce que, ne peut dĂ©signer autre chose, nous paraĂźt-il, que le terme des temps de grĂące accordĂ©s aux Gentils exclusivement, pour accepter le salut, terme qui coĂŻncidera avec la fin de leur domination sur JĂ©rusalem. JĂ©rusalem et la Terre Sainte seront donc affranchies de leur assujettissement actuel ; et dans quel but, si ce n'est celui de revenir Ă leur lĂ©gitime propriĂ©taire, IsraĂ«l ? Actes 1.6, les apĂŽtres interrogent ainsi JĂ©sus qui vient de leur promettre la venue du Saint-Esprit : Sera-ce en ce temps que tu rĂ©tabliras le royaume d'IsraĂ«l ? JĂ©sus ne leur rĂ©pond point : Votre attente est vaine, grossiĂšrement charnelle ; il n'y a plus dĂ©sormais d'autre rĂšgne que celui de l'Esprit. Mais il leur dit : Ce n'est pas Ă vous de connaĂźtre les temps et les moments que le PĂšre a rĂ©servĂ©s Ă sa propre disposition. Il y a donc un temps et un moment qui ont Ă©tĂ© mis Ă part, dans le dĂ©cret divin, pour l'Ă©vĂ©nement sur lequel les apĂŽtres interrogeaient le Seigneur. Si ce temps doit venir, il ne peut ĂȘtre mieux dĂ©crit qu'il ne l'a Ă©tĂ© par EzĂ©chiel au chapitre 48, de mĂȘme que si la disparition du paganisme doit avoir lieu, elle ne peut ĂȘtre mieux dĂ©crite qu'elle l'a Ă©tĂ© par lui au chapitre 47 (la mer Morte purifiĂ©e). Nous nous gardons de vouloir en savoir davantage. Nous croyons que, comme il eĂ»t Ă©tĂ© impossible Ă un rabbin juif de discerner avant la venue du Messie ce qui, dans les prophĂ©ties qui le concernaient, devait s'accomplir littĂ©ralement ou spirituellement, nous nous trouvons aussi dans l'impossibilitĂ© de faire ici le dĂ©part entre l'idĂ©e et le symbole. Mais nous ajoutons que cet IsraĂ«l restaurĂ© ne sera pas lĂ pour lui seul. Non seulement les Ă©trangers fixĂ©s dans son sein y reprĂ©senteront les autres nations ; mais celles-ci, en face de l'admirable organisation religieuse et sociale de ce peuple et des signes Ă©vidents de la prĂ©sence de l'Eternel au milieu de lui, s'Ă©crieront : Vraiment, l'Eternel est lĂ Â ! Ainsi IsraĂ«l deviendra le modĂšle des autres nations, qui marcheront Ă sa lumiĂ©re (EsaĂŻe 60.3).On voit d'aprĂšs tout ce qui prĂ©cĂšde qu'en rĂ©alitĂ©, par cette vision, EzĂ©chiel n'ajoute aucun trait essentiel Ă ce que les prophĂštes qui l'ont prĂ©cĂ©dĂ© avaient annoncĂ© touchant la nouvelle alliance. L'originalitĂ© de ce passage consiste toute entiĂšre dans les images concrĂštes sous lesquelles est apparue Ă son auteur l'Ăšre de prospĂ©ritĂ© et de saintetĂ© dĂ©jĂ promise au peuple d'IsraĂ«l par l'entremise d'EsaĂŻe et de JĂ©rĂ©mie. Il a comme enveloppĂ© les lois morales Ă©ternelles du royaume des cieux du vĂȘtement des lois cĂ©rĂ©monielles d'IsraĂ«l. Est-ce Ă dire qu'il ait voulu fonder tout un systĂšme de lois cĂ©rĂ©monielles, ainsi que le prĂ©tend une Ă©cole actuelle (voyez l'introduction) ? Il nous paraĂźt que c'est se mĂ©prendre gravement que d'attribuer Ă EzĂ©chiel, au profit d'une thĂ©orie particuliĂšre sur l'histoire du peuple d'IsraĂ«l, ce rĂŽle de lĂ©gislateur et de rĂ©formateur dans l'ordre cĂ©rĂ©moniel. S'il eĂ»t voulu, sous le manteau d'une vision accordĂ©e par Dieu, donner Ă l'IsraĂ«l du retour un plan du temple Ă bĂątir et un modĂšle de lois religieuses et civiles Ă observer, les pieux IsraĂ©lites qui furent Ă la tĂȘte du peuple aprĂšs son rĂ©tablissement, un Zorobabel, un Esdras, un NĂ©hĂ©mie, n'eussent pas manquĂ© de se conformer Ă son programme. Ce ne fut pas le cas, car ces hommes comprirent bien la vraie portĂ©e de cette vision. La lĂ©gislation religieuse du peuple, qui fut en vigueur aprĂšs l'exil, est incomparablement moins simple, moins bien ordonnĂ©e, moins harmonieuse que celle de la vision d'EzĂ©chiel. Ce fait ne s'explique que si cette lĂ©gislation n'a Ă©tĂ© que la reprise des anciennes lois mosaĂŻques, dĂ©jĂ connues et en vigueur avant l'exil. Si le peuple d'IsraĂ«l avait manquĂ©, comme on le prĂ©tend, de traditions Ă©crites sur les lois du culte, ne se fĂ»t-on pas conformĂ© aux indications d'un prophĂšte vĂ©nĂ©rĂ©Â ? N'eĂ»t-on pas, par exemple, placĂ© avec lui la fĂȘte des expiations au commencement de l'annĂ©e, avant la fĂȘte de PĂąques, au lieu du septiĂšme mois, n'eĂ»t-on pas suivi sa belle gradation des sacrifices Ă offrir aux diffĂ©rentes solennitĂ©s ? Nous pourrions multiplier ces exemples. Si on ne l'a pas fait, c'est Ă la fois parce qu'on avait compris le caractĂšre idĂ©al des prescriptions de la vision, et parce qu'il n'Ă©tait pas question de changer dans la pratique ce qui Ă©tait d'institution et d'autoritĂ© ancienne. Bien au contraire, il nous semble qu'il est clair en plusieurs endroits que la lĂ©gislation d'EzĂ©chiel suppose celle du Pentateuque et particuliĂšrement de la partie rituelle de ce livre. Relevons seulement les deux traits suivants :En de nombreux passages de la vision, EzĂ©chiel parle des sacrifices pour indiquer soit l'occasion oĂč ils doivent ĂȘtre offerts, soit le nombre des victimes qui doivent ĂȘtre immolĂ©es. On voit avec Ă©vidence qu'il distingue, comme le LĂ©vitique, quatre espĂšces de sacrifices : le sacrifice pour le pĂ©chĂ©, le sacrifice pour le dĂ©lit, l'holocauste et le sacrifice de reconnaissance. Mais, chose digne de remarque, cette classification, il ne l'explique nulle part et la suppose toujours Ă©tablie et connue. Cela mĂȘme ne prouve-t-il pas l'existence d'une ancienne codification des sacrifices qui ne peut ĂȘtre que celle du LĂ©vitique ?Entre le Lieu trĂšs saint et le Lieu saint et entre celui-ci et le vestibule, il y a dans le temple d'EzĂ©chiel des portes. Au temple de Salomon il y avait Ă chaque endroit une porte et un voile. Cette diffĂ©rence ne s'explique bien que par l'existence rĂ©elle, antĂ©rieurement au temple de Salomon, du tabernacle dans lequel il n'y avait, conformĂ©ment Ă la nature d'un tel sanctuaire, que des voiles. Le temple de Salomon marque ainsi la transition entre le sanctuaire primitif d'IsraĂ«l au dĂ©sert, dont on conteste le caractĂšre historique, et le sanctuaire idĂ©al dĂ©crit par EzĂ©chiel.Nous l'avons dĂ©jĂ fait entendre dans l'introduction : EzĂ©chiel n'est pas plus le fondateur de la lĂ©gislation d'IsraĂ«l, qu'il n'est le JosuĂ©, auteur de la rĂ©partition de la terre de Canaan entre les tribus. Il modifie seulement dans un but symbolique les institutions antĂ©rieures, d'aprĂšs le profond adage : L'avenir est un retour au passĂ©Â ; non au passĂ© tel quel, mais au passĂ© transfigurĂ© par le travail de l'histoire et le progrĂšs de la conscience humaine.On a accusĂ© souvent EzĂ©chiel de servilisme lĂ©gal. La vision qui nous a si longtemps occupĂ©s, oĂč l'esprit se crĂ©e des formes toutes nouvelles et se fait jour Ă chaque instant dans des symboles si frappants, suffit Ă le laver de ce reproche. En rĂ©alitĂ©, EzĂ©chiel est, comme on l'a dit, Ă la fois le plus lĂ©vitique et le plus profond des prophĂštes. S'il insiste parfois avec tant d'Ă©nergie sur l'observation de certains commandements de la loi, par exemple de ceux du sabbat, et de l'interdiction de l'usure, c'est que l'unitĂ© du peuple captif et dispersĂ©, dĂ©pendait de cette observation et que celle-ci Ă©tait la condition du rĂ©tablissement national.C'Ă©tait en effet ce rĂ©tablissement qu'EzĂ©chiel avait mission de prĂ©parer. Avec son esprit sobre et pratique, en quelque sorte mathĂ©matique, d'une part, et son imagination dĂ©bordante et grandiose, de l'autre, il a Ă©tĂ© l'homme providentiel qui tout Ă la fois a ramenĂ© son peuple sur la voie de la fidĂ©litĂ© scrupuleuse Ă la loi et qui a entretenu et rĂ©veillĂ© dans son cĆur profondĂ©ment abattu les plus glorieuses espĂ©rances. Semblable au mĂ©decin qui se trouve en face d'un malade dans la pĂ©riode d'anĂ©antissement qui succĂšde Ă la fiĂšvre, il a mis IsraĂ«l au rĂ©gime sĂ©vĂšre de la lĂ©galitĂ©, tout en le ranimant par les cordiaux les plus puissants.ChargĂ© d'une Ćuvre aussi difficile et dĂ©licate, il s'est tenu, plus qu'aucun autre prophĂšte, sous la direction incessante de Dieu, parlant ou se taisant Ă son ordre, gardĂ© par le sentiment le plus vif de sa responsabilitĂ©, appropriant chacun de ses messages Ă la situation donnĂ©e, vĂ©ritable Ă©ducateur de son peuple, en quelque sorte son pasteur Ă la maniĂšre de la nouvelle alliance.S'il n'a pas apportĂ© d'Ă©lĂ©ments nouveaux au tableau messianique de ses prĂ©dĂ©cesseurs, il s'est maintenu Ă la hauteur sublime Ă laquelle JĂ©rĂ©mie avait Ă©levĂ© la prophĂ©tie en annonçant l'alliance nouvelle, non de la lettre, mais de l'esprit. (JĂ©rĂ©mie 31.31 et suivants).Toute la fin de sa prophĂ©tie n'est que le dĂ©veloppement dramatique de ce thĂšme de son devancier, reproduit par lui-mĂȘme sous une forme originale (36.26, le cĆur de pierre et le cĆur de chair).EsaĂŻe avait prĂȘchĂ© au peuple la saintetĂ© de. Dieu, au moment oĂč il se corrompait. JĂ©rĂ©mie lui avait rappelĂ© sa justice Ă l'heure du chĂątiment. EzĂ©chiel l'Ă©lectrise, au moment oĂč il croit tout perdu, par la rĂ©vĂ©lation de la toute-puissance de JĂ©hova.Encore plus grand comme homme d'action que comme prĂ©dicateur de l'avenir, c'est lui qui a fait le retour que les autres avaient annoncĂ©.Note sur le texte d'EzĂ©chielAinsi que nous l'avons signalĂ© dans quelques notes, nous nous sommes partout conformĂ©s, dans la traduction, au texte hĂ©breu tel que la tradition juive nous l'a transmis. Ce texte nous paraĂźt, principalement dans les neuf derniers chapitres d'EzĂ©chiel, avoir une supĂ©rioritĂ© marquĂ©e sur le texte souvent arbitraire de la traduction grecque dite des Septante, d'aprĂšs lequel la plupart des commentateurs croient devoir corriger le texte hĂ©breu. Un seul passage (40.49) fait peut-ĂȘtre exception. Autres ressources sur theotex.org, contact theotex@gmail.com Aucun commentaire associĂ© Ă ce passage. Matthew Henry © traduction Dominique OschĂ© Circuit 05439 : dix-huit 08083 06240 mille 0505 cannes. Et, dĂšs ce jour 03117, le nom 08034 de la ville 05892 sera : lâEternel est ici 03074. 0505 - 'eleph un millier comme nombre un millier, une compagnie compagnie d'hommes avec un chef, troupes 03074 - shammah Jehovah-shammah : « l'Ăternel est ici » un nom symbolique pour JĂ©rusalem 03117 - yowm jour, temps, annĂ©e jour (en opposĂ© Ă la nuit) jour (pĂ©riode de 24 heures) dĂ©fini ⊠05439 - cabiyb lieux qui sont autour, les environs dans un circuit, une tournĂ©e, un tour venant de ⊠05892 - `iyr agitation, angoisse de terreur ville, citĂ© (un lieu Ă©veillĂ©, gardĂ©) 06240 - `asar dix, -ziĂšme (en combinaison avec d'autres nombres) utilisĂ© seulement en combinaison pour faire les nombres ⊠08034 - shem nom nommer rĂ©putation, renommĂ©e, gloire le Nom (comme dĂ©signation de Dieu) souvenir, monument 08083 - shÄmoneh huit, huitiĂšme huit (comme nombre cardinal) huitiĂšme (comme nombre ordinal) en combinaison avec d'autres nombres © Ăditions CLĂ, avec autorisation AUTEL L'autel est la table sacrĂ©e sur laquelle on place les offrandes destinĂ©es Ă la divinitĂ©. ⊠ĂTERNEL (l') Traduction du tĂ©tragramme hĂ©breu JHVH dans un grand nombre de versions françaises de la Bible ⊠EZĂCHIEL (ProphĂšte) DĂ©finition biblique de EzĂ©chiel : ĂzĂ©chiel fut par excellence le prophĂšte des Juifs exilĂ©s en ⊠ISRAĂL (Histoire et Religion 8.) 7. L'Exil Ă Babylone. Plaçons-nous maintenant en face d'un fait extraordinaire : c'est qu'en dĂ©pit ⊠JOĂL (livre de) Le second livre des douze « petits prophĂštes » est trĂšs court : 73 versets ⊠l'ETERNEL Traduction du tĂ©tragramme hĂ©breu JHVH dans un grand nombre de versions françaises de la Bible ⊠LOI DANS L'A.T. La notion de la loi divine est une des plus essentielles de la religion de ⊠NATIONS Au sing, ce terme correspond Ă l'hĂ©breu goĂŻ et au grec ethnos. Nation dĂ©signe souvent ⊠NOM I Valeur accordĂ©e au nom. Chez les peuples bibliques comme dans toute l'antiquitĂ© et surtout ⊠PRĂTRES ET LĂVITES DĂ©finition biblique de PrĂȘtres et LĂ©vites : Ces deux termes dĂ©signent des membres de l'ancienne ⊠PROPHĂTE 6. VI Les trois grands siĂšcles de la prophĂ©tie. Nous avons vu ce qu'Ă©tait le milieu ⊠RENOUVELLEMENT En son sens strict, ce terme correspond aux mots grecs de la racine d'anakaĂŻnizeĂŻn, que ⊠SACRIFICES ET OFFRANDES (2.) II AprĂšs l'exil. 1. IDEE D'EXPIATION. La rĂ©forme de Josias (622-621), avec la concentration du ⊠The Lord Is There TRIBU, TRIBUS Dans l'A. T, ce terme est la traduction des deux mots hĂ©breux chĂ©bĂšt ou mattĂšh ⊠VILLE Le trĂšs grand nombre de « villes » mentionnĂ©es dans l'A. T, prouve la portĂ©e ⊠ZACHARIE (livre de) Ce livre se compose de deux parties, dont la diffĂ©rence Ă©clate Ă la premiĂšre lecture. ⊠GenĂšse 22 14 Abraham donna Ă ce lieu le nom de Jehova JirĂ©. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui : A la montagne de l'Ăternel il sera pourvu. Exode 15 26 Il dit : Si tu Ă©coutes attentivement la voix de l'Ăternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit Ă ses yeux, si tu prĂȘtes l'oreille Ă ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j'ai frappĂ© les Ăgyptiens ; car je suis l'Ăternel, qui te guĂ©rit. Exode 17 15 MoĂŻse bĂątit un autel, et lui donna pour nom : l'Ăternel ma banniĂšre. Juges 6 24 GĂ©dĂ©on bĂątit lĂ un autel Ă l'Ăternel, et lui donna pour nom l'Ăternel paix : il existe encore aujourd'hui Ă Ophra, qui appartenait Ă la famille d'AbiĂ©zer. Psaumes 46 5 (46 : 6) Dieu est au milieu d'elle : elle n'est point Ă©branlĂ©e ; Dieu la secourt dĂšs l'aube du matin. Psaumes 48 3 (48 : 4) Dieu, dans ses palais, est connu pour une haute retraite. 14 (48 : 15) VoilĂ le Dieu qui est notre Dieu Ă©ternellement et Ă jamais ; Il sera notre guide jusqu'Ă la mort. Psaumes 68 18 (68 : 19) Tu es montĂ© dans les hauteurs, tu as emmenĂ© des captifs, Tu as pris en don des hommes ; Les rebelles habiteront aussi prĂšs de l'Ăternel Dieu. Psaumes 77 13 (77 : 14) O Dieu ! tes voies sont saintes ; Quel dieu est grand comme Dieu ? Psaumes 132 14 C'est mon lieu de repos Ă toujours ; J'y habiterai, car je l'ai dĂ©sirĂ©e. EsaĂŻe 12 6 Pousse des cris de joie et d'allĂ©gresse, habitant de Sion ! Car il est grand au milieu de toi, le Saint d'IsraĂ«l. EsaĂŻe 14 32 Et que rĂ©pondra-t-on aux envoyĂ©s du peuple ? -Que l'Ăternel a fondĂ© Sion, Et que les malheureux de son peuple y trouvent un refuge. EsaĂŻe 24 23 La lune sera couverte de honte, Et le soleil de confusion ; Car l'Ăternel des armĂ©es rĂ©gnera Sur la montagne de Sion et Ă JĂ©rusalem, Resplendissant de gloire en prĂ©sence de ses anciens. JĂ©rĂ©mie 3 17 En ce temps-lĂ , on appellera JĂ©rusalem le trĂŽne de l'Ăternel ; Toutes les nations s'assembleront Ă JĂ©rusalem, au nom de l'Ăternel, Et elles ne suivront plus les penchants de leur mauvais coeur. JĂ©rĂ©mie 14 9 Pourquoi serais-tu comme un homme stupĂ©fait, Comme un hĂ©ros incapable de nous secourir ? Tu es pourtant au milieu de nous, ĂŽ Ăternel, Et ton nom est invoquĂ© sur nous : Ne nous abandonne pas ! JĂ©rĂ©mie 23 6 En son temps, Juda sera sauvĂ©, IsraĂ«l aura la sĂ©curitĂ© dans sa demeure ; Et voici le nom dont on l'appellera : L'Ăternel notre justice. JĂ©rĂ©mie 33 16 En ces jours-lĂ , Juda sera sauvĂ©, JĂ©rusalem aura la sĂ©curitĂ© dans sa demeure ; Et voici comment on l'appellera : L'Ăternel notre justice. EzĂ©chiel 35 10 Parce que tu as dit : Les deux nations, les deux pays seront Ă moi, Et nous en prendrons possession, Quand mĂȘme l'Ăternel Ă©tait lĂ , EzĂ©chiel 48 35 Circuit : dix-huit mille cannes. Et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera : l'Ăternel est ici. JoĂ«l 3 21 Je vengerai leur sang que je n'ai point encore vengĂ©, Et L'Ăternel rĂ©sidera dans Sion. Zacharie 2 10 Pousse des cris d'allĂ©gresse et rĂ©jouis-toi, Fille de Sion ! Car voici, je viens, et j'habiterai au milieu de toi, Dit l'Ăternel. Zacharie 14 21 Toute chaudiĂšre Ă JĂ©rusalem et dans Juda Sera consacrĂ©e Ă l'Ăternel des armĂ©es ; Tous ceux qui offriront des sacrifices viendront Et s'en serviront pour cuire les viandes ; Et il n'y aura plus de marchands dans la maison de l'Ăternel des armĂ©es, En ce jour-lĂ . Apocalypse 21 3 Et j'entendis du trĂŽne une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-mĂȘme sera avec eux. Apocalypse 22 3 Il n'y aura plus d'anathĂšme. Le trĂŽne de Dieu et de l'agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront et verront sa face, Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter GĂ©nĂ©rer un verset illustrĂ© TĂ©lĂ©charger l'image Choisissez une image Personnalisez le verset Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas Taille : Couleur : Police : Acme Alfa Slab One Anton Balsamiq Sans Bebas Neue Dancing Script Lato Libre Caslon Display Londrina Solid Merriweather Montserrat Open Sans Oswald Pacifico Raleway Roboto Slab Shadows Into Light Srisakdi Personnalisez la rĂ©fĂ©rence Couleur : Police : Acme Alfa Slab One Anton Balsamiq Sans Bebas Neue Dancing Script Lato Libre Caslon Display Londrina Solid Merriweather Montserrat Open Sans Oswald Pacifico Raleway Roboto Slab Shadows Into Light Srisakdi Taille : De lĂ©gĂšres variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image tĂ©lĂ©chargĂ©e. Copier --toreplace-- Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous ! Partager par email Cette page a Ă©tĂ© partagĂ©e par email avec succĂšs !
TopTV VidĂ©o BibleProject français ĂzĂ©chiel 34â48 - SynthĂšse Pour lire le livre d'ĂzĂ©kiel sur TopBible cliquez-ici ! ĂzĂ©chiel 34â48 RedĂ©couvrez le livre dâĂzĂ©chiel Ă travers notre sĂ©rie Lire ⊠BibleProject français EzĂ©chiel 34.1-35 Segond 21 Le pourtour de la ville fera 9 kilomĂštres et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera âl'Eternel est iciâ. » Segond 1910 Circuit : dix-huit mille cannes. Et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera : l'Ăternel est ici. Segond 1978 (Colombe) © Circuit : 18 000 coudĂ©es. Et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera : lâĂternel est ici. Parole de Vie © Le mur qui entoure JĂ©rusalem aura en tout 18 000 mesures. « à partir de ce jour, le nom de la ville sera âle SEIGNEUR-est-lĂ â. » Français Courant © La longueur totale des murs qui entoureront la ville sera de dix-huit mille mesures. « DĂšs lors, on appellera la ville : âLe Seigneur-est-lĂ â ». Semeur © La ville aura un pĂ©rimĂštre total de dix-huit mille coudĂ©es. Et le nom de la ville sera dĂ©sormais : LâEternel est ici. Darby Le circuit Ă©tait de dix-huit mille coudĂ©es ; et le nom de la ville, dĂšs ce jour : l'Ăternel est lĂ . Martin Ainsi le circuit [de la ville] sera de dix-huit mille [cannes] ; et le nom de la ville depuis ce jour-lĂ sera : L'ETERNEL EST LA. Ostervald Le circuit de la ville sera de dix-huit mille cannes, et depuis ce jour le nom de la ville sera : L'Ăternel est ici. HĂ©breu / Grec - Texte original © ŚĄÖžŚÖŽÖŚŚ Ś©ŚÖ°ŚÖčŚ ÖžÖ„Ś ŚąÖžŚ©ŚÖžÖŚš ŚÖžÖŚÖ¶ŚŁ ŚÖ°Ś©ŚÖ”ŚÖŸŚÖžŚąÖŽÖ„ŚŚš ŚÖŽŚÖŒÖŚÖčŚ ŚÖ°ŚŚÖžÖ„Ś Ś Ś©ŚÖžÖœŚÖŒÖžŚŚ World English Bible It shall be eighteen thousand [reeds] around: and the name of the city from that day shall be, Yahweh is there. Choisissez votre commentaire : La bible annotĂ©e Commentaire de Matthew Henry La dimension et le nom de la Ville.18 000 coudĂ©es ; voir versets 15 Ă 19, note.Et le nom de la Ville. Le nom dĂ©signe ici comme d'ordinaire l'essence de la chose ; comparez le nom de BĂ©thel, GenĂšse 28.16,17,19. Comme dans ce passage, l'ancien nom cananĂ©en de Luz est remplacĂ© par le nom saint de BĂ©thel (maison de Dieu), ainsi le prophĂšte veut peut-ĂȘtre substituer ici au nom, d'origine jĂ©busienne, de l'ancienne capitale (JĂ©rusalem) qu'il a Ă©vitĂ©, tout du long de prononcer, un nom nouveau qui peigne la saintetĂ© de la capitale nouvelle. Il est Ă©trange que ce nom nouveau, Jehova-Schamma, ait une certaine analogie de son, surtout en hĂ©breu, avec l'ancien (Jeru-SchalaĂŻm). La Ville et son nom font contraste avec la ville et le nom de Hamona, monuments de l'anĂ©antissement de Gog et de sa troupe (39.16).Les mots : dĂ©sormais, ne sauraient faire partie du nom lui-mĂȘme, comme on l'a parfois supposĂ©. Il faut les lier Ă la phrase qui prĂ©cĂšde : son nom sera. Le jour auquel se rapporte cette promesse est celui oĂč l'Eternel ayant fait son entrĂ©e dans sa Maison sainte (chapitre 43), la Ville recevra aussi dans ses demeures un peuple sanctifiĂ©.L'Eternel est lĂ . Ce ne sont pas les habitants de la Ville qui peuvent s'exprimer ainsi et donner ce nom. Ils ne diraient pas lĂ , surtout dans la forme hĂ©braĂŻque qui indique un mouvement vers le lieu dĂ©signĂ©. Ce nom, c'est l'Eternel qui le donnera et la conscience de l'humanitĂ© qui le ratifiera. L'Eternel est avant tout dans son temple ; mais de lĂ il Ă©tend le bienfait ineffable de sa prĂ©sence sur cette Ville, et en la comblant de ses grĂąces, il fait de la capitale d'IsraĂ«l la ville modĂšle pour les nations, qui, dĂ©sormais, comme dit EsaĂŻe 60.3, marchent Ă sa lumiĂšre. Ce dernier mot d'EzĂ©chiel Ă©quivaut au Dieu tout en tous de saint Paul.ConclusionAprĂšs avoir terminĂ© l'Ă©tude dĂ©taillĂ©e de la grande vision qui clĂŽt le livre d'EzĂ©chiel, il nous reste Ă examiner les questions les plus importantes que soulĂšve ce passage, unique en son genre dans la littĂ©rature prophĂ©tique.C'est toute une constitution nouvelle, religieuse et civile d'IsraĂ«l, dont le prophĂšte reçoit communication dans le passage qui nous occupe. Toute communication divine est en rapport avec l'Ă©tat intĂ©rieur de celui qui la reçoit. A quelle aspiration du prophĂšte rĂ©pond celle dont nous venons d'Ă©tudier le contenu ? C'est lĂ le point de dĂ©part humain de la vision. La rĂ©ponse Ă cette premiĂšre question n'est pas difficile. Elle est fournie par la position actuelle du peuple et par le livre mĂȘme du prophĂšte ; JĂ©rusalem est dĂ©truite, le temple rasĂ©, le peuple exilĂ©Â ; le cĆur du prophĂšte soupire aprĂšs le relĂšvement. Il a reçu de Dieu l'assurance que ce relĂšvement aurait lieu, et tous les principaux traits lui en ont Ă©tĂ© indiquĂ©s (chapitres 34 Ă 39). Mais son cĆur dĂ©sire plus encore ; l'ancien sacrificateur voudrait contempler de ses yeux ce sanctuaire promis, entendre les lois de ce culte saint qu'IsraĂ«l rendra au Dieu qui habitera dorĂ©navant dans son sein, se rendre compte des moyens par lesquels Dieu maintiendra l'unitĂ© nationale, la saintetĂ© et la prospĂ©ritĂ© qu'il a promises Ă IsraĂ«l restaurĂ©. EzĂ©chiel avait lui-mĂȘme trop vivement senti les imperfections et les souillures de cette derniĂšre, pour s'attendre Ă ce que l'Ăšre nouvelle et dĂ©finitive de grĂąces fĂ»t purement et simplement la reprise et la rĂ©pĂ©tition de l'ancienne alliance de Dieu avec le peuple. Mais quelle sera la part de ces Ă©lĂ©ments nouveaux dans la constitution de l'alliance nouvelle et dans quelle mesure rappellera-t-elle encore l'ancienne ? C'est lĂ ce qui Ă©tait encore inconnu au prophĂšte et ce qu'il nous paraĂźt que Dieu lui a rĂ©vĂ©lĂ© dans la vision qui clĂŽt et couronne son Ćuvre.Il ne nous est pas toujours facile d'opĂ©rer ce dĂ©part. Ce qui devait ĂȘtre clair Ă un sacrificateur tel qu'EzĂ©chiel, qui avait sans doute officiĂ© dans l'ancien temple et le connaissait Ă fond, ainsi que toutes les lois religieuses et civiles de son peuple, nous est nĂ©cessairement, en partie du moins, obscur. Nous allons cependant essayer de rĂ©sumer briĂšvement les traits qui marquent, Ă nos yeux, un progrĂšs sur le passĂ©, et l'Ă©tablissement de l'Ă©tat de choses dĂ©finitif en IsraĂ«l.Tout d'abord, EzĂ©chiel ne dit nulle part que le temple dans lequel il est introduit, ait Ă©tĂ© bĂąti par le peuple. Ce temple est lĂ debout et achevĂ© dans toutes ses parties bien avant qu'il soit fait mention d'IsraĂ«l. Il est l'Ćuvre de Dieu lui-mĂȘme et non pas des hommes. Il n'est pas Ă©tabli sur l'emplacement du temple de Salomon, mais il occupe seul le sommet d'une montagne fort haute. Construit en quelque maniĂšre sur le plan de ce dernier temple, il s'en distingue cependant Ă bien des Ă©gards. Nous avons notĂ©, en passant, les diffĂ©rences de dĂ©tail pour autant qu'il nous Ă©tait possible de les signaler ; rĂ©sumons seulement ici les caractĂšres qui donnent au nouveau sanctuaire une supĂ©rioritĂ© Ă©vidente sur le prĂ©cĂ©dent. Tout d'abord, sa rĂ©gularitĂ© mathĂ©matique, l'ordre et l'harmonie parfaite de toutes ses parties. Puis, l'absence de tout luxe inutile, une symbolique plus Ă©levĂ©e, s'exprimant essentiellement par des chiffres, une simplicitĂ© toute nouvelle dans les bĂątiments sacrĂ©s et les objets du culte, une portĂ©e pratique plus visible qu'autrefois. Bref, et surtout dans toute la maniĂšre dont le sanctuaire est construit et disposĂ©, des garanties nombreuses et nouvelles donnĂ©es Ă la saintetĂ© du culte qui doit y ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©. C'est un temple digne de Celui qui se l'est prĂ©parĂ© et qui y fait maintenant son entrĂ©e, en prĂ©sence mĂȘme du prophĂšte ; c'est un temple comme IsraĂ«l n'en a jamais possĂ©dĂ© de pareil, et tel qu'en le voyant, il sera saisi de repentance et d'amour envers Dieu. Dans un temple Ă l'abri dĂ©sormais de toute profanation et au milieu d'un peuple animĂ© de semblables dispositions, l'Eternel pourra habiter Ă toujours.Les lois du culte qu'IsraĂ«l sera appelĂ© Ă rendre Ă Dieu dans le nouveau sanctuaire, portent le mĂȘme cachet d'ordre, de simplicitĂ© et de saintetĂ©. Le culte futur sera essentiellement un culte de reconnaissance et d'actions de grĂące ; aussi se concentre-t-il tout entier autour de l'autel des holocaustes sur lequel sont offerts ces sacrifices (non moins que ceux d'expiation). La saintetĂ© du culte sera garantie par la surveillance exercĂ©e aux portes, afin d'empĂȘcher l'entrĂ©e de tout incirconcis de corps ou de cĆur. Cette saintetĂ© est assurĂ©e encore par celle du sacerdoce, qui appartiendra dĂ©sormais aux seuls membres de la tribu de LĂ©vi qui aient fait preuve de fidĂ©litĂ© aux temps de l'idolĂątrie d'IsraĂ«l, aux fils de Tsadok. Le reste jadis infidĂšle de la tribu de LĂ©vi, la tribu sacerdotale d'IsraĂ«l, ne sera pas expulsĂ© du temple, mais sera rĂ©duit aux offices subalternes du sanctuaire. L'indĂ©pendance des uns et des autres par rapport au prince reste assurĂ©e par une fixation trĂšs prĂ©cise des droits de ce dernier. En opposition Ă l'autoritĂ© dont les anciens rois jouissaient dans le temple, le prince n'y est plus que le reprĂ©sentant officiel du peuple. Cette indĂ©pendance du sacerdoce est Ă©galement assurĂ©e Ă l'Ă©gard du peuple, par le fait que la tribu de LĂ©vi, au lieu d'ĂȘtre dispersĂ©e dans le pays, comme elle l'Ă©tait autrefois dans les quarante-huit villes lĂ©vitiques et de dĂ©pendre pour son entretien de la bonne volontĂ© du peuple, possĂšde par la constitution un domaine spĂ©cial, don d'IsraĂ«l au temple et Ă Dieu, et don de Dieu Ă ses serviteurs. Puis la rĂ©gularitĂ© du culte national sera assurĂ©e par des sacrifices dont la matiĂšre est fournie au moyen d'un impĂŽt. Enfin des fĂȘtes qui ne sont autres que les anciennes, mais rangĂ©es dans un ordre et une gradation nouvelle et plus significative, figureront la perpĂ©tuitĂ© de ce culte si parfait.Quant au pays d'IsraĂ«l lui-mĂȘme, il deviendra bien rĂ©ellement une terre sainte ; car du temple coulent dĂ©jĂ sous les yeux du prophĂšte des eaux qui auront le pouvoir de purifier ce qu'il y a de plus souillĂ© au monde. Enfin, une nouvelle rĂ©partition du pays, ramenĂ© Ă ses frontiĂšres providentielles, procurera Ă IsraĂ«l le fonctionnement rĂ©gulier et paisible de son activitĂ© politique et sociale.L'Ăąme du prophĂšte peut donc ĂȘtre remplie d'une espĂ©rance et d'une assurance toutes nouvelles, puisque ce tableau dĂ©taillĂ© de bĂ©nĂ©dictions, avec tout ce qu'il contient de souvenirs du passĂ© et d'apports nouveaux de la grĂące de Dieu, a passĂ© sous ses yeux. C'est dire que nous ne croyons pas qu'il ait pu imaginer lui-mĂȘme ce mĂ©lange de traits empruntĂ©s Ă l'alliance ancienne et d'Ă©lĂ©ments nouveaux. Tout ce passage porte le cachet d'un Ă©tat de choses rĂ©ellement communiquĂ© par Dieu et contemplĂ© par le prophĂšte.Du reste, nous savons qu'il ne se fait pas la moindre illusion sur l'impossibilitĂ© morale oĂč se trouve le peuple actuel de rĂ©aliser cet ordre de choses supĂ©rieur. C'est pourquoi 20.33-38, il avait expressĂ©ment dĂ©clarĂ© que le retour prochain d'IsraĂ«l en Palestine ne serait pas le vĂ©ritable rĂ©tablissement, mais un simple passage au dĂ©sert des peuples, semblable au passage Ă travers le dĂ©sert aprĂšs la sortie d'Egypte, et qu'il faudrait un nouveau triage, un nouveau jugement en IsraĂ«l, avant qu'un peuple saint pĂ»t prendre possession d'une Canaan exempte Ă jamais des souillures qui avaient profanĂ© l'ancienne (comparez 36.38, note). C'est donc l'histoire du peuple qui va recommencer par ce retour qui est comme une nouvelle sortie d'Egypte, histoire dont le terme sera l'Ă©tablissement d'IsraĂ«l complĂštement purifiĂ© dans la Canaan renouvelĂ©e. VoilĂ pourquoi un nouveau temple apparaĂźt correspondant au tabernacle, un nouveau culte est instituĂ© correspondant Ă la lĂ©gislation lĂ©vitique, une nouvelle rĂ©partition de Canaan est consommĂ©e correspondant Ă celle qui eut lieu sous JosuĂ©.A quelle Ă©poque s'applique donc ce tableau ? Au retour de la captivitĂ©Â ? Ce ne serait pas, nous l'avons vu, entiĂšrement conforme Ă la pensĂ©e d'EzĂ©chiel ; et les chefs du peuple, au moment du retour, n'ont pas songĂ© Ă le prendre pour programme de la restauration. Au royaume des cieux dans sa perfection ? Mais comment dans ce cas serait-il question de pĂ©chĂ©s Ă expier, d'hĂ©ritage du prince Ă maintenir intact pour ses descendants, de souillures Ă Ă©viter en cas de mort ; et tant d'autres traits qui prouvent que l'on est encore dans le devenir, et non dans l'ordre immuable ? A moins donc d'admettre que nous n'avons Ă faire ici qu'Ă un tableau de fantaisie, hypothĂšse qui donnerait un dĂ©menti aux dĂ©clarations constantes du prophĂšte durant tout le cours de ces neuf chapitres, il faut reconnaĂźtre que la vision se rapporte Ă un Ă©tat intermĂ©diaire entre ces deux Ă©poques, par consĂ©quent aux divers stages et au terme final du rĂ©tablissement d'IsraĂ«l. C'est comme au chapitre 37, oĂč sont dĂ©crits, dans un premier acte de rĂ©surrection (versets 7, 8), la restauration extĂ©rieure Ă tous ses degrĂ©s., et dans un second (verset 10), la restauration spirituelle dans ses diverses phases.Nous devons nous rappeler ici deux choses : qu'en gĂ©nĂ©ral dans les tableaux prophĂ©tiques les faits homogĂšnes se trouvent rĂ©unis dans une intuition unique. Ce doit ĂȘtre particuliĂšrement le cas dans cette vision d'EzĂ©chiel oĂč l'image fondamentale est celle d'un Ă©difice, de telle sorte que tout ce qui se succĂšde dans le temps se dessine comme sur un plan unique et sous la forme de la simultanĂ©itĂ©. Ainsi la premiĂšre et la seconde venue du Messie, puis le rĂŽle d'IsraĂ«l dans la fondation de l'Eglise et son rĂŽle final au sein de la chrĂ©tientĂ© pourront ĂȘtre exprimĂ©s par le mĂȘme trait du tableau.EzĂ©chiel, ancien sacrificateur, contemple naturellement l'Ă©tat de choses supĂ©rieur dont Dieu lui rĂ©vĂšle ici les notions essentielles, sous des formes empruntĂ©es au cĂ©rĂ©monial mosaĂŻque qui lui Ă©tait familier. Mais, comme le dit M. d'Orelli : l'esprit tend partout Ă percer Ă travers cette enveloppe extĂ©rieure qui ne lui suffit pas ; et parfois mĂȘme, pour un instant du moins, l'enveloppe tombe tout Ă fait. Commençons par ceux de ces passages dans lesquels l'idĂ©e apparaĂźt le plus distinctement au travers de la forme. Nous voulons parler surtout du tableau de l'entrĂ©e de l'Eternel dans son temple, 43.1 et suivants, et de celui du torrent qui sort du temple, 47.1 et suivants. Ils s'Ă©clairent l'un l'autre. Le second, nous l'avons reconnu, dĂ©crit l'action du Saint-Esprit dans l'humanitĂ© depuis son effusion premiĂšre jusqu'Ă l'abolition du paganisme sur la terre. Quel peut ĂȘtre le temple d'oĂč jaillit un pareil fleuve spirituel ? Ce ne peut ĂȘtre Ă©videmment que l'habitation parfaite de Dieu sur la terre, telle qu'elle s'est rĂ©alisĂ©e en la personne de celui dont le nom est : la Parole faite chair.Partant de lĂ , nous devons penser que l'harmonie admirable des mesures et des proportions de tout le sanctuaire et la perfection des arrangements relatifs au culte, est destinĂ©e Ă figurer, sous les formes du passĂ©, la perfection du culte et de la vie du peuple de Dieu dans l'Ăšre de saintetĂ© qu'entrevoit le prophĂšte.Au centre de tout le sanctuaire, devant l'entrĂ©e de la Maison, est placĂ© l'autel des holocaustes, consacrĂ© solennellement par une semaine entiĂšre de sacrifices sanglants. C'est lĂ que les fidĂšles viennent, en cas de manquements, chercher leur pardon. NĂ©anmoins, les sacrifices pour le pĂ©chĂ© et pour le dĂ©lit, offerts sur cet autel, sont dans une proportion bien faible en comparaison de ceux de reconnaissance et de consĂ©cration. Le symbole n'est-il pas ici transparent ?Entre le Saint des saints et le Lieu Saint, aussi bien qu'entre celui-ci et le vestibule donnant sur le parvis, il n'y a plus de sĂ©paration, plus de voile, comme dans le tabernacle ; mais des portes aux battants repliĂ©s et toutes ouvertes. L'autel d'or aussi a disparu ; il est remplacĂ© par une simple table de bois. Ces changements ne paraissent-ils pas indiquer un mode de communication plus intime et plus direct entre Dieu et l'humanitĂ© et figurer une Ă©conomie fondĂ©e sur les relations paternelle et filiale ?Les sacrificateurs, fils de Tsadok, sont seuls maintenus dans les hautes fonctions du sacerdoce ; tous les autres Aaronites et les fils de LĂ©vi, en gĂ©nĂ©ral, sont assujettis aux offices serviles. Ce trait est l'un des plus difficiles Ă expliquer. Il rappelle Ă©videmment la noble conduite de Tsadok Ă l'Ă©poque de Salomon (44.15, note) et fait en mĂȘme temps allusion au sens du nom de ce personnage : le Juste. Peut-ĂȘtre est-il destinĂ© Ă exprimer cette loi, qui s'applique particuliĂšrement aux serviteurs de Dieu : Celui qui s'abaisse, sera Ă©levĂ©, et celui qui s'Ă©lĂšve, sera abaissĂ©. L'humble fidĂ©litĂ©, telle que l'avaient pratiquĂ©e Tsadok et ses fils, rend le serviteur de Dieu propre Ă accomplir les Ćuvres les plus relevĂ©es du sacerdoce spirituel, tandis que l'orgueilleux Ă©goĂŻsme, tel que celui dont s'Ă©taient rendus coupables les porteurs du sacerdoce, dĂ©grade le ministre de Dieu et change son office en servile mĂ©tier. De quelle maniĂšre s'appliquera cette loi dans les circonstances dont parle EzĂ©chiel, c'est ce que l'avenir seul pourra montrer.La personne du souverain sacrificateur manque dans ce tableau. Ce trait est d'autant plus frappant qu'il se lie Ă un autre tout semblable dans l'ordre social : l'absence du roi thĂ©ocratique. Il n'est question ni du Messie ni d'un roi tel que les anciens souverains israĂ©lites. Rien de moins semblable en effet Ă un nouveau David, comme celui qu'avaient promis les anciens prophĂštes et EzĂ©chiel lui-mĂȘme (34.23-24), que le prince dont il est ici parlĂ©, dont la compĂ©tence se borne Ă veiller Ă l'exactitude des poids et mesures et Ă fournir les victimes prescrites pour les sacrifices nationaux. OĂč donc est le Messie ? Nous l'avons vu : il est dans le temple ; il est ce temple lui-mĂȘme, dans lequel Dieu habite au milieu de son peuple et d'oĂč Ă©mane l'Esprit. C'est lĂ la raison pour laquelle la royautĂ© et la souveraine sacrificature, dĂ©sormais rĂ©unies en sa personne invisible, n'ont plus de reprĂ©sentant terrestre dans l'Ă©tat de choses que figure la vision. Comparez, pour la rĂ©union de ces deux charges en la personne du Messie Psaumes 110.1,4 ; Zacharie 6.9-15 ; Romains 8.34. Les sacrificateurs n'ayant pas de chef visible, sont sous la direction de l'Esprit. Le prince n'a sur eux aucune autoritĂ©, il n'a pas mĂȘme le droit de franchir la limite du parvis dans lequel ils exercent leurs fonctions. Il n'est dans le temple que comme le premier des adorateurs.Nous avons dĂ©jĂ indiquĂ© le sens gĂ©nĂ©ral de la nouvelle rĂ©partition des tribus dans la nouvelle Canaan. D'un cĂŽtĂ©, elle a pour but de briser les anciens antagonismes, de l'autre, de donner Ă toutes les tribus une part Ă©gale dans la jouissance des biens de la Terre sainte. Du nord au sud, en effet, ce pays privilĂ©giĂ© se partage physiquement en trois zones : la plaine plus ou moins large le long de la MĂ©diterranĂ©eĂ l'est de cette plaine, le plateau montagneux et plus ou moins fertile qui va du mont Hermon (extrĂ©mitĂ© sud de l'Antiliban) jusqu'aux confins du dĂ©sert d'EgypteĂ l'est du plateau, le versant du cĂŽtĂ© du Jourdain. Chacune de ces zones a ses productions particuliĂšres, et l'Eternel veut que dĂ©sormais les tribus rĂ©tablies aient part chacune aux bĂ©nĂ©dictions de ces trois rĂ©gions.Il rous reste une question, l'une des plus controversĂ©es. Faut-il envisager cette Canaan nouvelle rĂ©partie entre les tribus, seulement comme un emblĂšme du royaume des cieux aux biens duquel les Juifs convertis auront part, ou bien aussi comme une contrĂ©e terrestre dans laquelle ils seront matĂ©riellement rĂ©installĂ©s ? On affirme que la premiĂšre rĂ©ponse est seule conforme au spiritualisme chrĂ©tien, le prophĂšte eĂ»t-il mĂȘme eu sur ce point une idĂ©e contraire. Avant tout disons que la conversion finale du peuple juif nous paraĂźt un fait incontestable. Saint Paul l'annonce positivement, Romains 11.25, et il ajoute que cet Ă©vĂ©nement dĂ©cisif aura un retentissement immense dans la chrĂ©tientĂ© paĂŻenne. Il sera pour celle-ci comme une vie jaillissant de la mort (verset 15). Mais cet IsraĂ«l converti formera-t-il une Ă©glise, un peuple Ă part, Ă©tabli dans une contrĂ©e spĂ©ciale, ou bien se fondra-t-il dans le reste de la chrĂ©tientĂ©Â ? Deux paroles de JĂ©sus nous paraissent jeter du jour sur cette question. Luc 21.24, JĂ©sus dit de JĂ©rusalem conquise par les Romains : qu'elle sera foulĂ©e par les Gentils jusqu'Ă ce que les temps des paĂŻens soient accomplis. Cette expression : jusqu'Ă ce que, ne peut dĂ©signer autre chose, nous paraĂźt-il, que le terme des temps de grĂące accordĂ©s aux Gentils exclusivement, pour accepter le salut, terme qui coĂŻncidera avec la fin de leur domination sur JĂ©rusalem. JĂ©rusalem et la Terre Sainte seront donc affranchies de leur assujettissement actuel ; et dans quel but, si ce n'est celui de revenir Ă leur lĂ©gitime propriĂ©taire, IsraĂ«l ? Actes 1.6, les apĂŽtres interrogent ainsi JĂ©sus qui vient de leur promettre la venue du Saint-Esprit : Sera-ce en ce temps que tu rĂ©tabliras le royaume d'IsraĂ«l ? JĂ©sus ne leur rĂ©pond point : Votre attente est vaine, grossiĂšrement charnelle ; il n'y a plus dĂ©sormais d'autre rĂšgne que celui de l'Esprit. Mais il leur dit : Ce n'est pas Ă vous de connaĂźtre les temps et les moments que le PĂšre a rĂ©servĂ©s Ă sa propre disposition. Il y a donc un temps et un moment qui ont Ă©tĂ© mis Ă part, dans le dĂ©cret divin, pour l'Ă©vĂ©nement sur lequel les apĂŽtres interrogeaient le Seigneur. Si ce temps doit venir, il ne peut ĂȘtre mieux dĂ©crit qu'il ne l'a Ă©tĂ© par EzĂ©chiel au chapitre 48, de mĂȘme que si la disparition du paganisme doit avoir lieu, elle ne peut ĂȘtre mieux dĂ©crite qu'elle l'a Ă©tĂ© par lui au chapitre 47 (la mer Morte purifiĂ©e). Nous nous gardons de vouloir en savoir davantage. Nous croyons que, comme il eĂ»t Ă©tĂ© impossible Ă un rabbin juif de discerner avant la venue du Messie ce qui, dans les prophĂ©ties qui le concernaient, devait s'accomplir littĂ©ralement ou spirituellement, nous nous trouvons aussi dans l'impossibilitĂ© de faire ici le dĂ©part entre l'idĂ©e et le symbole. Mais nous ajoutons que cet IsraĂ«l restaurĂ© ne sera pas lĂ pour lui seul. Non seulement les Ă©trangers fixĂ©s dans son sein y reprĂ©senteront les autres nations ; mais celles-ci, en face de l'admirable organisation religieuse et sociale de ce peuple et des signes Ă©vidents de la prĂ©sence de l'Eternel au milieu de lui, s'Ă©crieront : Vraiment, l'Eternel est lĂ Â ! Ainsi IsraĂ«l deviendra le modĂšle des autres nations, qui marcheront Ă sa lumiĂ©re (EsaĂŻe 60.3).On voit d'aprĂšs tout ce qui prĂ©cĂšde qu'en rĂ©alitĂ©, par cette vision, EzĂ©chiel n'ajoute aucun trait essentiel Ă ce que les prophĂštes qui l'ont prĂ©cĂ©dĂ© avaient annoncĂ© touchant la nouvelle alliance. L'originalitĂ© de ce passage consiste toute entiĂšre dans les images concrĂštes sous lesquelles est apparue Ă son auteur l'Ăšre de prospĂ©ritĂ© et de saintetĂ© dĂ©jĂ promise au peuple d'IsraĂ«l par l'entremise d'EsaĂŻe et de JĂ©rĂ©mie. Il a comme enveloppĂ© les lois morales Ă©ternelles du royaume des cieux du vĂȘtement des lois cĂ©rĂ©monielles d'IsraĂ«l. Est-ce Ă dire qu'il ait voulu fonder tout un systĂšme de lois cĂ©rĂ©monielles, ainsi que le prĂ©tend une Ă©cole actuelle (voyez l'introduction) ? Il nous paraĂźt que c'est se mĂ©prendre gravement que d'attribuer Ă EzĂ©chiel, au profit d'une thĂ©orie particuliĂšre sur l'histoire du peuple d'IsraĂ«l, ce rĂŽle de lĂ©gislateur et de rĂ©formateur dans l'ordre cĂ©rĂ©moniel. S'il eĂ»t voulu, sous le manteau d'une vision accordĂ©e par Dieu, donner Ă l'IsraĂ«l du retour un plan du temple Ă bĂątir et un modĂšle de lois religieuses et civiles Ă observer, les pieux IsraĂ©lites qui furent Ă la tĂȘte du peuple aprĂšs son rĂ©tablissement, un Zorobabel, un Esdras, un NĂ©hĂ©mie, n'eussent pas manquĂ© de se conformer Ă son programme. Ce ne fut pas le cas, car ces hommes comprirent bien la vraie portĂ©e de cette vision. La lĂ©gislation religieuse du peuple, qui fut en vigueur aprĂšs l'exil, est incomparablement moins simple, moins bien ordonnĂ©e, moins harmonieuse que celle de la vision d'EzĂ©chiel. Ce fait ne s'explique que si cette lĂ©gislation n'a Ă©tĂ© que la reprise des anciennes lois mosaĂŻques, dĂ©jĂ connues et en vigueur avant l'exil. Si le peuple d'IsraĂ«l avait manquĂ©, comme on le prĂ©tend, de traditions Ă©crites sur les lois du culte, ne se fĂ»t-on pas conformĂ© aux indications d'un prophĂšte vĂ©nĂ©rĂ©Â ? N'eĂ»t-on pas, par exemple, placĂ© avec lui la fĂȘte des expiations au commencement de l'annĂ©e, avant la fĂȘte de PĂąques, au lieu du septiĂšme mois, n'eĂ»t-on pas suivi sa belle gradation des sacrifices Ă offrir aux diffĂ©rentes solennitĂ©s ? Nous pourrions multiplier ces exemples. Si on ne l'a pas fait, c'est Ă la fois parce qu'on avait compris le caractĂšre idĂ©al des prescriptions de la vision, et parce qu'il n'Ă©tait pas question de changer dans la pratique ce qui Ă©tait d'institution et d'autoritĂ© ancienne. Bien au contraire, il nous semble qu'il est clair en plusieurs endroits que la lĂ©gislation d'EzĂ©chiel suppose celle du Pentateuque et particuliĂšrement de la partie rituelle de ce livre. Relevons seulement les deux traits suivants :En de nombreux passages de la vision, EzĂ©chiel parle des sacrifices pour indiquer soit l'occasion oĂč ils doivent ĂȘtre offerts, soit le nombre des victimes qui doivent ĂȘtre immolĂ©es. On voit avec Ă©vidence qu'il distingue, comme le LĂ©vitique, quatre espĂšces de sacrifices : le sacrifice pour le pĂ©chĂ©, le sacrifice pour le dĂ©lit, l'holocauste et le sacrifice de reconnaissance. Mais, chose digne de remarque, cette classification, il ne l'explique nulle part et la suppose toujours Ă©tablie et connue. Cela mĂȘme ne prouve-t-il pas l'existence d'une ancienne codification des sacrifices qui ne peut ĂȘtre que celle du LĂ©vitique ?Entre le Lieu trĂšs saint et le Lieu saint et entre celui-ci et le vestibule, il y a dans le temple d'EzĂ©chiel des portes. Au temple de Salomon il y avait Ă chaque endroit une porte et un voile. Cette diffĂ©rence ne s'explique bien que par l'existence rĂ©elle, antĂ©rieurement au temple de Salomon, du tabernacle dans lequel il n'y avait, conformĂ©ment Ă la nature d'un tel sanctuaire, que des voiles. Le temple de Salomon marque ainsi la transition entre le sanctuaire primitif d'IsraĂ«l au dĂ©sert, dont on conteste le caractĂšre historique, et le sanctuaire idĂ©al dĂ©crit par EzĂ©chiel.Nous l'avons dĂ©jĂ fait entendre dans l'introduction : EzĂ©chiel n'est pas plus le fondateur de la lĂ©gislation d'IsraĂ«l, qu'il n'est le JosuĂ©, auteur de la rĂ©partition de la terre de Canaan entre les tribus. Il modifie seulement dans un but symbolique les institutions antĂ©rieures, d'aprĂšs le profond adage : L'avenir est un retour au passĂ©Â ; non au passĂ© tel quel, mais au passĂ© transfigurĂ© par le travail de l'histoire et le progrĂšs de la conscience humaine.On a accusĂ© souvent EzĂ©chiel de servilisme lĂ©gal. La vision qui nous a si longtemps occupĂ©s, oĂč l'esprit se crĂ©e des formes toutes nouvelles et se fait jour Ă chaque instant dans des symboles si frappants, suffit Ă le laver de ce reproche. En rĂ©alitĂ©, EzĂ©chiel est, comme on l'a dit, Ă la fois le plus lĂ©vitique et le plus profond des prophĂštes. S'il insiste parfois avec tant d'Ă©nergie sur l'observation de certains commandements de la loi, par exemple de ceux du sabbat, et de l'interdiction de l'usure, c'est que l'unitĂ© du peuple captif et dispersĂ©, dĂ©pendait de cette observation et que celle-ci Ă©tait la condition du rĂ©tablissement national.C'Ă©tait en effet ce rĂ©tablissement qu'EzĂ©chiel avait mission de prĂ©parer. Avec son esprit sobre et pratique, en quelque sorte mathĂ©matique, d'une part, et son imagination dĂ©bordante et grandiose, de l'autre, il a Ă©tĂ© l'homme providentiel qui tout Ă la fois a ramenĂ© son peuple sur la voie de la fidĂ©litĂ© scrupuleuse Ă la loi et qui a entretenu et rĂ©veillĂ© dans son cĆur profondĂ©ment abattu les plus glorieuses espĂ©rances. Semblable au mĂ©decin qui se trouve en face d'un malade dans la pĂ©riode d'anĂ©antissement qui succĂšde Ă la fiĂšvre, il a mis IsraĂ«l au rĂ©gime sĂ©vĂšre de la lĂ©galitĂ©, tout en le ranimant par les cordiaux les plus puissants.ChargĂ© d'une Ćuvre aussi difficile et dĂ©licate, il s'est tenu, plus qu'aucun autre prophĂšte, sous la direction incessante de Dieu, parlant ou se taisant Ă son ordre, gardĂ© par le sentiment le plus vif de sa responsabilitĂ©, appropriant chacun de ses messages Ă la situation donnĂ©e, vĂ©ritable Ă©ducateur de son peuple, en quelque sorte son pasteur Ă la maniĂšre de la nouvelle alliance.S'il n'a pas apportĂ© d'Ă©lĂ©ments nouveaux au tableau messianique de ses prĂ©dĂ©cesseurs, il s'est maintenu Ă la hauteur sublime Ă laquelle JĂ©rĂ©mie avait Ă©levĂ© la prophĂ©tie en annonçant l'alliance nouvelle, non de la lettre, mais de l'esprit. (JĂ©rĂ©mie 31.31 et suivants).Toute la fin de sa prophĂ©tie n'est que le dĂ©veloppement dramatique de ce thĂšme de son devancier, reproduit par lui-mĂȘme sous une forme originale (36.26, le cĆur de pierre et le cĆur de chair).EsaĂŻe avait prĂȘchĂ© au peuple la saintetĂ© de. Dieu, au moment oĂč il se corrompait. JĂ©rĂ©mie lui avait rappelĂ© sa justice Ă l'heure du chĂątiment. EzĂ©chiel l'Ă©lectrise, au moment oĂč il croit tout perdu, par la rĂ©vĂ©lation de la toute-puissance de JĂ©hova.Encore plus grand comme homme d'action que comme prĂ©dicateur de l'avenir, c'est lui qui a fait le retour que les autres avaient annoncĂ©.Note sur le texte d'EzĂ©chielAinsi que nous l'avons signalĂ© dans quelques notes, nous nous sommes partout conformĂ©s, dans la traduction, au texte hĂ©breu tel que la tradition juive nous l'a transmis. Ce texte nous paraĂźt, principalement dans les neuf derniers chapitres d'EzĂ©chiel, avoir une supĂ©rioritĂ© marquĂ©e sur le texte souvent arbitraire de la traduction grecque dite des Septante, d'aprĂšs lequel la plupart des commentateurs croient devoir corriger le texte hĂ©breu. Un seul passage (40.49) fait peut-ĂȘtre exception. Autres ressources sur theotex.org, contact theotex@gmail.com Aucun commentaire associĂ© Ă ce passage. Matthew Henry © traduction Dominique OschĂ© Circuit 05439 : dix-huit 08083 06240 mille 0505 cannes. Et, dĂšs ce jour 03117, le nom 08034 de la ville 05892 sera : lâEternel est ici 03074. 0505 - 'eleph un millier comme nombre un millier, une compagnie compagnie d'hommes avec un chef, troupes 03074 - shammah Jehovah-shammah : « l'Ăternel est ici » un nom symbolique pour JĂ©rusalem 03117 - yowm jour, temps, annĂ©e jour (en opposĂ© Ă la nuit) jour (pĂ©riode de 24 heures) dĂ©fini ⊠05439 - cabiyb lieux qui sont autour, les environs dans un circuit, une tournĂ©e, un tour venant de ⊠05892 - `iyr agitation, angoisse de terreur ville, citĂ© (un lieu Ă©veillĂ©, gardĂ©) 06240 - `asar dix, -ziĂšme (en combinaison avec d'autres nombres) utilisĂ© seulement en combinaison pour faire les nombres ⊠08034 - shem nom nommer rĂ©putation, renommĂ©e, gloire le Nom (comme dĂ©signation de Dieu) souvenir, monument 08083 - shÄmoneh huit, huitiĂšme huit (comme nombre cardinal) huitiĂšme (comme nombre ordinal) en combinaison avec d'autres nombres © Ăditions CLĂ, avec autorisation AUTEL L'autel est la table sacrĂ©e sur laquelle on place les offrandes destinĂ©es Ă la divinitĂ©. ⊠ĂTERNEL (l') Traduction du tĂ©tragramme hĂ©breu JHVH dans un grand nombre de versions françaises de la Bible ⊠EZĂCHIEL (ProphĂšte) DĂ©finition biblique de EzĂ©chiel : ĂzĂ©chiel fut par excellence le prophĂšte des Juifs exilĂ©s en ⊠ISRAĂL (Histoire et Religion 8.) 7. L'Exil Ă Babylone. Plaçons-nous maintenant en face d'un fait extraordinaire : c'est qu'en dĂ©pit ⊠JOĂL (livre de) Le second livre des douze « petits prophĂštes » est trĂšs court : 73 versets ⊠l'ETERNEL Traduction du tĂ©tragramme hĂ©breu JHVH dans un grand nombre de versions françaises de la Bible ⊠LOI DANS L'A.T. La notion de la loi divine est une des plus essentielles de la religion de ⊠NATIONS Au sing, ce terme correspond Ă l'hĂ©breu goĂŻ et au grec ethnos. Nation dĂ©signe souvent ⊠NOM I Valeur accordĂ©e au nom. Chez les peuples bibliques comme dans toute l'antiquitĂ© et surtout ⊠PRĂTRES ET LĂVITES DĂ©finition biblique de PrĂȘtres et LĂ©vites : Ces deux termes dĂ©signent des membres de l'ancienne ⊠PROPHĂTE 6. VI Les trois grands siĂšcles de la prophĂ©tie. Nous avons vu ce qu'Ă©tait le milieu ⊠RENOUVELLEMENT En son sens strict, ce terme correspond aux mots grecs de la racine d'anakaĂŻnizeĂŻn, que ⊠SACRIFICES ET OFFRANDES (2.) II AprĂšs l'exil. 1. IDEE D'EXPIATION. La rĂ©forme de Josias (622-621), avec la concentration du ⊠The Lord Is There TRIBU, TRIBUS Dans l'A. T, ce terme est la traduction des deux mots hĂ©breux chĂ©bĂšt ou mattĂšh ⊠VILLE Le trĂšs grand nombre de « villes » mentionnĂ©es dans l'A. T, prouve la portĂ©e ⊠ZACHARIE (livre de) Ce livre se compose de deux parties, dont la diffĂ©rence Ă©clate Ă la premiĂšre lecture. ⊠GenĂšse 22 14 Abraham donna Ă ce lieu le nom de Jehova JirĂ©. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui : A la montagne de l'Ăternel il sera pourvu. Exode 15 26 Il dit : Si tu Ă©coutes attentivement la voix de l'Ăternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit Ă ses yeux, si tu prĂȘtes l'oreille Ă ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j'ai frappĂ© les Ăgyptiens ; car je suis l'Ăternel, qui te guĂ©rit. Exode 17 15 MoĂŻse bĂątit un autel, et lui donna pour nom : l'Ăternel ma banniĂšre. Juges 6 24 GĂ©dĂ©on bĂątit lĂ un autel Ă l'Ăternel, et lui donna pour nom l'Ăternel paix : il existe encore aujourd'hui Ă Ophra, qui appartenait Ă la famille d'AbiĂ©zer. Psaumes 46 5 (46 : 6) Dieu est au milieu d'elle : elle n'est point Ă©branlĂ©e ; Dieu la secourt dĂšs l'aube du matin. Psaumes 48 3 (48 : 4) Dieu, dans ses palais, est connu pour une haute retraite. 14 (48 : 15) VoilĂ le Dieu qui est notre Dieu Ă©ternellement et Ă jamais ; Il sera notre guide jusqu'Ă la mort. Psaumes 68 18 (68 : 19) Tu es montĂ© dans les hauteurs, tu as emmenĂ© des captifs, Tu as pris en don des hommes ; Les rebelles habiteront aussi prĂšs de l'Ăternel Dieu. Psaumes 77 13 (77 : 14) O Dieu ! tes voies sont saintes ; Quel dieu est grand comme Dieu ? Psaumes 132 14 C'est mon lieu de repos Ă toujours ; J'y habiterai, car je l'ai dĂ©sirĂ©e. EsaĂŻe 12 6 Pousse des cris de joie et d'allĂ©gresse, habitant de Sion ! Car il est grand au milieu de toi, le Saint d'IsraĂ«l. EsaĂŻe 14 32 Et que rĂ©pondra-t-on aux envoyĂ©s du peuple ? -Que l'Ăternel a fondĂ© Sion, Et que les malheureux de son peuple y trouvent un refuge. EsaĂŻe 24 23 La lune sera couverte de honte, Et le soleil de confusion ; Car l'Ăternel des armĂ©es rĂ©gnera Sur la montagne de Sion et Ă JĂ©rusalem, Resplendissant de gloire en prĂ©sence de ses anciens. JĂ©rĂ©mie 3 17 En ce temps-lĂ , on appellera JĂ©rusalem le trĂŽne de l'Ăternel ; Toutes les nations s'assembleront Ă JĂ©rusalem, au nom de l'Ăternel, Et elles ne suivront plus les penchants de leur mauvais coeur. JĂ©rĂ©mie 14 9 Pourquoi serais-tu comme un homme stupĂ©fait, Comme un hĂ©ros incapable de nous secourir ? Tu es pourtant au milieu de nous, ĂŽ Ăternel, Et ton nom est invoquĂ© sur nous : Ne nous abandonne pas ! JĂ©rĂ©mie 23 6 En son temps, Juda sera sauvĂ©, IsraĂ«l aura la sĂ©curitĂ© dans sa demeure ; Et voici le nom dont on l'appellera : L'Ăternel notre justice. JĂ©rĂ©mie 33 16 En ces jours-lĂ , Juda sera sauvĂ©, JĂ©rusalem aura la sĂ©curitĂ© dans sa demeure ; Et voici comment on l'appellera : L'Ăternel notre justice. EzĂ©chiel 35 10 Parce que tu as dit : Les deux nations, les deux pays seront Ă moi, Et nous en prendrons possession, Quand mĂȘme l'Ăternel Ă©tait lĂ , EzĂ©chiel 48 35 Circuit : dix-huit mille cannes. Et, dĂšs ce jour, le nom de la ville sera : l'Ăternel est ici. JoĂ«l 3 21 Je vengerai leur sang que je n'ai point encore vengĂ©, Et L'Ăternel rĂ©sidera dans Sion. Zacharie 2 10 Pousse des cris d'allĂ©gresse et rĂ©jouis-toi, Fille de Sion ! Car voici, je viens, et j'habiterai au milieu de toi, Dit l'Ăternel. Zacharie 14 21 Toute chaudiĂšre Ă JĂ©rusalem et dans Juda Sera consacrĂ©e Ă l'Ăternel des armĂ©es ; Tous ceux qui offriront des sacrifices viendront Et s'en serviront pour cuire les viandes ; Et il n'y aura plus de marchands dans la maison de l'Ăternel des armĂ©es, En ce jour-lĂ . Apocalypse 21 3 Et j'entendis du trĂŽne une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-mĂȘme sera avec eux. Apocalypse 22 3 Il n'y aura plus d'anathĂšme. Le trĂŽne de Dieu et de l'agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront et verront sa face, Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter GĂ©nĂ©rer un verset illustrĂ© TĂ©lĂ©charger l'image Choisissez une image Personnalisez le verset Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas Taille : Couleur : Police : Acme Alfa Slab One Anton Balsamiq Sans Bebas Neue Dancing Script Lato Libre Caslon Display Londrina Solid Merriweather Montserrat Open Sans Oswald Pacifico Raleway Roboto Slab Shadows Into Light Srisakdi Personnalisez la rĂ©fĂ©rence Couleur : Police : Acme Alfa Slab One Anton Balsamiq Sans Bebas Neue Dancing Script Lato Libre Caslon Display Londrina Solid Merriweather Montserrat Open Sans Oswald Pacifico Raleway Roboto Slab Shadows Into Light Srisakdi Taille : De lĂ©gĂšres variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image tĂ©lĂ©chargĂ©e. Copier --toreplace-- Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous ! Partager par email Cette page a Ă©tĂ© partagĂ©e par email avec succĂšs !