Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Jean 3.36

Telle est la conclusion pratique de tout ce qui vient d'être dit du Fils de Dieu, la foi en lui ou l'incrédulité à son égard ont des conséquences qui se prolongent jusque dans l'éternité.

Croire en lui c'est avoir actuellement la vie éternelle. (A et non aura.)

Lui-même est la vie ; (Jean 14.6) être avec lui, par la foi, dans une communion vivante, c'est posséder, en lui, cette vie impérissable qui, un jour, s'épanouira pleinement dans le ciel. (Jean 5.24)

- Mais quels contrastes entre cette déclaration et la sentence qui suit !

1° On s'attendait à ce qu'à ces mots : croire au Fils, seraient opposés ceux-ci : ne pas croire ; au lieu de cela, nous lisons : désobéit au Fils. C'est que, comme la foi est un acte moral de la conscience et du cœur qui constitue l'obéissance même, l'incrédulité est une révolte morale de l'homme pécheur contre Celui qui lui offre le salut.

2° A ce verbe au présent : a la vie, se trouve opposé un verbe au futur : ne verra point la vie, ni maintenant, ni plus tard.

3° D'une part, la vie éternelle ; d'autre part, la colère de Dieu, qui est l'indignation de la sainteté contre le péché et l'ingratitude. Cette colère demeure sur l'incrédule ; elle était donc déjà sur lui par l'effet du péché héréditaire, (Ephésiens 2.3) elle reste sur lui et s'accroît par le fait du mépris de la grâce offerte.

- Ces paroles sont la conclusion vraiment prophétique du discours et de tout le témoignage du Précurseur. C'est comme s'il avait dit, avec Moïse : "Voici j'ai mis devant toi la vie et la mort !" (Deutéronome 30.15)


  • versets sélectionnés
  • Vidéos et messages relatifs
  • Commentaires bibliques
  • Hébreu / Grec
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Favoris
  • Partager