20
C'est pourquoi je te ferai rejoindre tes ancêtres, tu rejoindras la tombe dans la paix et tes yeux ne verront pas tous les malheurs que je ferai venir sur cet endroit.’ » Ils rapportèrent cette réponse au roi.
30
Ses serviteurs l'emportèrent mort sur un char ; ils l'amenèrent de Meguiddo à Jérusalem et l'enterrèrent dans son tombeau. Le peuple du pays prit Joachaz, le fils de Josias, pour le consacrer par onction et le faire roi à la place de son père.
31
Joachaz avait 23 ans lorsqu'il devint roi et il régna 3 mois à Jérusalem. Sa mère s'appelait Hamuthal et c’était la fille de Jérémie, de Libna.
32
Il fit ce qui est mal aux yeux de l'Eternel, entièrement comme l’avaient fait ses ancêtres.
33
Le pharaon Néco l’emprisonna à Ribla, dans le pays de Hamath, pour qu'il ne règne plus à Jérusalem et il imposa au pays un tribut de 3000 kilos d'argent et 30 kilos d'or.
34
Le pharaon Néco établit Eliakim, le fils de Josias, roi à la place de son père Josias et il changea son nom en Jojakim. Quant à Joachaz, il le captura et il alla en Egypte où il mourut.
23
Les archers tirèrent sur le roi Josias et le roi dit à ses serviteurs : « Emmenez-moi, car je suis gravement blessé. »
24
Ses serviteurs le retirèrent du char pour le faire monter sur son deuxième char et l'amenèrent à Jérusalem. Il mourut et fut enterré dans le tombeau de ses ancêtres. Tout Juda et Jérusalem pleurèrent Josias.
25
Jérémie fit une complainte sur lui ; tous les chanteurs et toutes les chanteuses ont parlé de lui dans leurs complaintes jusqu'à aujourd’hui, et ils en ont fait une prescription pour Israël. Ces chants sont écrits dans les Complaintes.
2
J'ai alors déclaré que les morts sont plus heureux d’être déjà morts que les vivants d’être encore en vie,
1
Le juste disparaît et personne ne prend cela à cœur, les hommes de bien sont enlevés et personne ne comprend que c'est à cause du mal que le juste est enlevé.
10
» Ne pleurez pas celui qui est mort, ne le plaignez pas ! Pleurez, oui, pleurez celui qui s'en va, car il ne reviendra plus, il ne reverra plus le pays de sa naissance.
11
Oui, voici ce que dit l’Eternel à l’intention de Shallum, fils de Josias, roi de Juda, qui était devenu roi à la place de son père Josias et qui est parti d’ici : ‘Il n'y reviendra plus,
18
» C'est pourquoi, voici ce que dit l’Eternel à l’intention de Jojakim, fils de Josias, roi de Juda : On ne le pleurera pas en disant : ‘Quel malheur, mon frère ! Quel malheur, ma sœur !’On ne le pleurera pas en disant : ‘Quel malheur, seigneur ! Quel malheur, sa majesté !’
9
Les victimes de l'épée sont plus heureuses que celles de la famine : elles, elles se liquéfient, affaiblies par l’absence du produit des champs.
3
Elle a dressé tout particulièrement l'un de ses petits, qui est devenu un jeune lion. Il a appris à déchirer sa proie, il a dévoré des hommes.
4
Les nations ont entendu parler de lui et il a été pris dans leur piège. Elles l'ont emmené, en mettant des crochets à ses narines, jusqu’en Egypte.
28
Jésus se tourna vers elles et dit : « Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous et sur vos enfants.
La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
Celui qui est mort : Josias, qui avait été tué, à la bataille de Méguiddo, 2Chroniques 35.23-24. Le deuil du roi Josias est resté typique en Israël (Zacharie 12.11). Les expressions de notre texte font supposer que cette catastrophe était encore récente. Il y a une émotion profonde dans ces mots : Ne pleurez pas celui qui est mort. Le prophète veut dire que chacun devrait désirer d'être mort à sa place. Le pieux roi Josias avait reçu de Dieu cette dernière grâce, de mourir en roi et avant la catastrophe.
Celui qui s'en est allé : Joachaz, fils de Josias, qui, d'abord proclamé roi par le peuple après la mort de son père, avait été emmené en Egypte. Voir introduction. Comparez 2Chroniques 36.2,5.
Ce texte décrit la mort de deux rois, tous deux animés d'une grande méchanceté : ils étaient les fils d'un père relativement pieux.
Josias n'a pas vu le mal qui allait survenir ici-bas, il fut « enlevé » par Dieu, pour voir le bien à venir, dans le monde céleste ; il faut en fait pleurer, non pas ce roi, mais son fils, Shallum, qui allait vivre et mourir en tant que captif misérable.
Les saints qui sont sur le point de mourir peuvent être enviés avec raison, quant à leur vie passée, alors que les pécheurs, ne méritent que notre pitié.
Nous voyons également dans ce texte, le sort malheureux, réservé à Jojakim. Il ne fait aucun doute qu'il est tout à fait légitime de voir les princes et les grands de ce monde, construire, embellir, et meubler de belles demeures ; mais ceux qui le font dans le seul but d'obtenir, par orgueil, de somptueux palais, ont besoin d'observer avec soin, le côté négatif et vain d'une telle gloire. Il en est de même pour ceux qui construisent leur maison avec des moyens plus ou moins « douteux », avec de l'argent obtenu malhonnêtement. Certains responsables fraudent également sur le salaire de leurs ouvriers...
Dieu note tout le mal commis par les responsables ici-bas, quand ils exploitent les serviteurs modestes, les pauvres travailleurs ; en toute justice, ils devront payer et rembourser ceux qu'ils ont employés. Le plus grand des hommes doit considérer le plus modeste de ses voisins, et agir avec lui en conséquence.
Jojakim était injuste, et n'avait aucun scrupule à répandre le sang innocent. La convoitise, qui est la racine de tous les maux, était dans le cœur de tous ses sujets.
Les enfants qui méprisent le côté « vieux jeu » de leurs parents, finissent par se rendre compte finalement, assez rapidement, de leurs qualités. Jojakim savait que son père accomplissait correctement son devoir ; cependant, il ne marcha pas dans ses voies. Personne ne regretta sa mort, il fut détesté pour sa cruauté et l'oppression qu'il mena.