Victoire - Destination Liberté (S4) Méditation 20 - Josué 10.5-15 - Jérémie Chamard - Église M
#DestinationLiberté #Saison4 Victoire Texte Biblique : Josué 10.5-15 (Version NFC) Méditation apportée par Jérémie Chamard Télécharger le plan de lecture …
Au premier coup d'œil, ce verset paraît signifier que dès le lendemain de ce jour Josué retourna à Guilgal. Mais l'expédition racontée versets 16 à 42 se rattache immédiatement à la défaite de Gabaon et ce n'est qu'à la suite de cette campagne qu'il est dit (verset 43) que Josué et le peuple retournèrent à Guilgal. Ces mots, qui anticipent ce même retour étaient donc la clôture du récit dans le document d'où a été tiré l'épisode versets 12 à 14.
Il y a trois manières d'envisager ce récit. La première le prend à la lettre en ce sens qu'un arrêt ou un ralentissement de la rotation de la terre produisit un arrêt ou un ralentissement apparent dans la marche du soleil et de la lune. On cite en faveur de ce sens un grand nombre de récits de jours ou de nuits plus ou moins prolongés dans les traditions des peuples de l'Orient et de l'Occident. Le phénomène ainsi compris pourrait être mis en relation avec la pluie de pierres envisagée comme une chute d'aérolithes provenant de corps célestes dont la proximité aurait ralenti pour un certain temps le double mouvement de la terre et de la lune. Mais les objections scientifiques contre un pareil phénomène sont si puissantes que peu de personnes sans doute envisageront cette explication comme admissible. On a donc recouru à un phénomène d'optique. Dieu, par une cause à nous inconnue, aurait prolongé la clarté du jour. Harper (Bible and modern Discoveries, page 160) cite des cas où, après un violent refroidissement de l'atmosphère par un orage de grêle ou par une autre cause (comme dans les régions polaires), le soleil est resté visible lors même qu'il se trouvait en réalité à un degré au-dessous de l'horizon. Si ce phénomène lui-même paraît inconcevable, il ne reste qu'à admettre avec la plupart des interprètes actuels que le livre du Juste dans son langage poétique, avait employé des expressions figurées pour dire qu'Israël avait consommé la défaite des Cananéens avant la cessation du jour, et que l'auteur du document dont un fragment a été inséré dans notre récit, avait pris ces expressions à la lettre en y voyant, non la rapidité merveilleuse de la victoire, mais la prolongation miraculeuse du jour lui-même. Il nous serait difficile de choisir entre ces différentes manières de voir. Nous ferons seulement remarquer qu'il n'est jamais fait allusion à ce miracle dans le reste des Ecritures. On peut trouver dans Ezéchiel 38.22 une allusion à l'orage de grêle (voir ce passage, note) ; mais Habakuk 3.11, qu'on a parfois cité comme faisant allusion à l'arrêt du soleil et de la lune, ne nous a pas paru renfermer rien de semblable.
Par ce rendu public de justice, à l'égard de ces dignitaires Cananéens, l'Éternel voulait inculquer à Son peuple la crainte qu'il devait ressentir, après Lui avoir désobéi, comme le firent ces différentes nations, ennemies d'Israël.
Nous avons ici une image des différentes victoires de Christ, sur les œuvres des ténèbres, victoires associées à celles des croyants, en Lui. Dans nos conflits spirituels, nous ne devons pas nous contenter d'importantes victoires sur l'ennemi ; nous devons poursuivre et chasser ce dernier, de façon à ce qu'il ne reste aucune trace, des péchés qu'il aurait pu laisser dans notre cœur. Si nous agissons ainsi, le Seigneur nous comblera de Sa Lumière, tant que durera le combat.