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Son pÚre refusa et dit : « Je sais, mon fils, je sais. Lui aussi donnera naissance à un peuple, lui aussi sera grand, mais son frÚre cadet sera plus grand que lui et sa descendance remplira les nations. »
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Je te donne une part de plus qu'à tes frÚres : Sichem, que j'ai prise aux Amoréens avec mon épée et mon arc. »
22
» Joseph est le rejeton d'un arbre fertile, #le rejeton d'un arbre fertile prÚs d'une source ; #ses branches dépassent le mur. #
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On lâa provoquĂ©, on lui a lancĂ© des flĂšches, #les archers l'ont poursuivi de leur haine, #
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mais son arc est restĂ© ferme #et ses bras ont Ă©tĂ© fortifiĂ©s #par lâintervention du Dieu puissant de Jacob. #Il est ainsi devenu le berger, le rocher d'IsraĂ«l. #
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C'est l'Ćuvre du Dieu de ton pĂšre, et il t'aidera ; #c'est l'Ćuvre du Tout-Puissant, et il te bĂ©nira. #Il tâaccordera les bĂ©nĂ©dictions du ciel, #les bĂ©nĂ©dictions de lâeau souterraine, #les bĂ©nĂ©dictions de la mamelle et du ventre maternel. #
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Les bĂ©nĂ©dictions de ton pĂšre dĂ©passent celles de ses ancĂȘtres, #elles vont jusquâaux limites des anciennes collines. #Qu'elles reposent sur la tĂȘte de Joseph, #sur le crĂąne de celui qui est le prince consacrĂ© de ses frĂšres !
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Tels sont les clans de Manassé. On dénombra 52'700 hommes.
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Voici les descendants d'Ephraïm en fonction de leur clan : de Shutélach descend le clan des Shutalchites, de Béker celui des Bakrites, de Thachan celui des Thachanites.
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Voici les descendants de Shutélach : d'Eran est descendu le clan des Eranites.
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Tels sont les clans des descendants d'Ephraïm. On dénombra 32'500 hommes. Ce sont les descendants de Joseph en fonction de leur clan.
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Sur Joseph il dit : « Son pays recevra de l'Eternel, en signe de bénédiction, le meilleur don du ciel, la rosée, la meilleure eau qui est en bas,
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les meilleurs fruits du soleil, les meilleurs fruits de chaque mois,
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les meilleurs produits des montagnes anciennes, les meilleurs produits des collines Ă©ternelles,
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les meilleurs produits de la terre et de ce qu'elle contient. » Que la grĂące de celui qui est apparu dans le buisson vienne sur la tĂȘte de Joseph, sur le crĂąne du prince consacrĂ© de ses frĂšres !
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De son taureau premier-né il a la majesté. Ses cornes sont les cornes du buffle. Avec elles il frappera tous les peuples, jusqu'aux extrémités de la terre. Ce sont les dizaines de milliers d'Ephraïm, ce sont les milliers de Manassé. »
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Les descendants de Joseph dirent à Josué : « Pourquoi nous as-tu donné en héritage un seul lot, une seule part, alors que nous formons un peuple nombreux et que l'Eternel nous a bénis jusqu'à présent ? »
La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
14 Ă 18 Cession de la Montagne aux fils de Joseph.
Les fils de Joseph auraient dĂ» ĂȘtre les derniers Ă se plaindre, puisqu'ils avaient trois parts dans des rĂ©gions trĂšs fertiles et que, d'aprĂšs Nombres 26.34,37, ils comptaient 85200 hommes de guerre, 8700 seulement de plus que Juda (verset 22). Mais peut-ĂȘtre trouvaient-ils la part de Juda trop grande (19.9), d'autant plus que Juda pouvait s'etendre bien loin au midi tandis qu'EphraĂŻm Ă©tait resserrĂ© entre d'autres tribus.
Un seul lot... une seule part. AprĂšs tout, nous avons moins que tel autre ! Il rĂ©sulte du verset suivant qu'EphraĂŻm surtout Ă©tait mĂ©content et qu'au fond, si la place lui manquait, c'est qu'avant tout le courage lui faisait dĂ©faut. Il aurait aimĂ© Ă recevoir sans coup fĂ©rir un agrandissement de territoire, plutĂŽt que d'ĂȘtre obligĂ© de guerroyer avec les CananĂ©ens.
Josué, le chef militaire d'Israël, ne montrait aucun favoritisme pour la tribu à laquelle il appartenait, il gouvernait sans parti pris, en toute impartialité ; c'est un bon exemple à suivre, pour ceux qui exercent des fonctions similaires, dans la fonction publique.
Josué dit aux fils de Joseph, que l'héritage qu'ils avaient reçu devait leur suffire, à condition qu'ils travaillent et qu'ils veillent à le garder des attaques éventuelles.
Les hommes essayent souvent, sous n'importe quel prĂ©texte, de fuir la tĂąche qui leur est assignĂ©e ; selon eux, rien ne peut mieux les aider dans leur avancement, que les relations avec les riches et les puissants de ce monde ; ils sont toujours prĂȘts Ă accepter des faveurs et des aides particuliĂšres, que peuvent leur offrir certaines personnes. Mais il y a bien plus d'avantages rĂ©els Ă tirer d'un travail personnel honnĂȘte, en encourageant les autres Ă suivre cette conduite, plutĂŽt que d'essayer d'obtenir des bĂ©nĂ©fices, par le biais de requĂȘtes d'indulgence auprĂšs des dirigeants, sans fournir le moindre effort. La vĂ©ritable piĂ©tĂ© n'encourage absolument pas de tels actes.
Cette rÚgle immuable demeure : celui qui ne travaille pas ne mangera pas ; tous nos « je ne peux y parvenir », ne sont en fait que le langage d'une certaine paresse, qui ne font qu'exagérer les difficultés et les dangers. Ce genre de situation se rencontre souvent dans nos combats spirituels.
Sans Christ, nous ne pouvons rien faire, mais attention de ne pas rester ainsi passifs, attendant paresseusement que la situation évolue ! Si nous Lui appartenons, Il saura nous encourager dans tous nos efforts, en particulier si nous Lui demandons de l'aide. Notre cheminement dans les difficultés sera alors facilité, 1Chroniques 4:9,10, nos plaintes seront étouffées ou plutÎt, transformées en joyeux élans de reconnaissance !