L'espérance mentionnée dans ce texte est une
recherche certaine des bénédictions promises par Dieu ; cette
espérance est animée par l’amour que l’on éprouve pour Dieu,
elle conditionne notre attente et la mesure de Ses engagements.L'espérance comporte divers degrés, tout comme la foi. La
promesse que Dieu a faite aux croyants provient du dessein
éternel qu’Il a établi, elle est immuable et en phase avec le
Père éternel, le Fils, et l'Esprit. Les promesses de Dieu sont
pour nous une ferme assurance ; nous avons dans ce texte deux
éléments immuables : le conseil et le serment de Dieu, au sujet
desquels Il ne peut mentir. Si cette vérité n’était pas, elle
serait contraire à la nature et à la volonté divines. Comme Dieu
ne peut pas mentir, la destruction de l'incrédule et le salut du
croyant sont inexorables, l'une comme l'autre.
Observons dans ce texte que ceux à qui Dieu a accordé la joie de
demeurer en Lui, bénéficient de promesses, par « héritage ». Les
consolations de Dieu sont suffisamment solides pour soutenir Son
peuple, même dans les épreuves les plus lourdes. Dieu est un
véritable « Refuge », pour tous les pécheurs qui recherchent Sa
Miséricorde, à travers la Rédemption de Christ, selon Sa Grâce,
laissant de côté toute autre considération.
Nous sommes en ce monde tel un navire sur la mer, ballotté ça et
là, courant souvent le risque de partir à la dérive. Nous avons
besoin d'une « ancre » pour nous garder fermement. L'espérance
que nous accorde l'Évangile est notre « ancre », dans les
tempêtes ici-bas. Cette ancre est sûre et solide, sinon elle ne
pourrait pas nous garder ainsi, en sécurité !
La Grâce de Dieu, les mérites et la médiation de Christ, comme
les influences puissantes de son Esprit, constituent les bases
d’une solide espérance spirituelle. Christ est l'objet et le
fondement de l'espérance du croyant. Portons donc nos affections
sur les « choses d'en haut », et attendons patiemment leur
venue, lorsque nous paraîtrons avec Christ, dans Sa gloire !
Etre disciple de Jésus, (versets 26,27) le suivre, l'imiter en toutes choses, jusqu'à la croix, jusqu'à la mort, est une tâche difficile, bien plus au-dessus des forces de l'homme naturel que bâtir une tour ou une forteresse n'est au-dessus de la fortune d'un pauvre ; ce n'est donc pas avec l'enthousiasme éphémère d'une première émotion religieuse qu'on doit s'engager dans cette difficile carrière.
Il faut s'asseoir, se recueillir, calculer la dépense, avant de faire hautement profession d'être disciple de Jésus. Sans cette précaution, on court le risque de provoquer les moqueries du monde et de devenir une cause d'opprobre pour l'Evangile.