Dans ce texte, nous voyons les débuts de la
véritable église primitive : elle était certes dans son état
originel, mais dans la plus grande innocence. Ces premiers
chrétiens respectaient scrupuleusement les saintes ordonnances,
ils abondaient dans la piété et la dévotion ; lorsque nous
reconnaissons la puissance d’une telle vie, « en Christ », ce
Dernier dispose notre âme à la communion avec Dieu, quel que
soit le chemin dans lequel Il a décidé de nous rencontrer, selon
Sa promesse.L’importance des événements relatés dans ce texte a élevé ces
âmes « au-dessus » de ce monde, le Saint-Esprit les a remplies
d'un amour qui leur faisait voir leur prochain comme eux-mêmes,
leur permettant ainsi de faire toutes choses en commun ; ces
frères en Christ n’ont pas détruit leurs biens, mais, pour
écarter tout égoïsme, ils mirent en pratique la charité. Dieu,
Celui qui les a amenés à un tel état d’esprit, savait de toute
façon qu'ils seraient, par la persécution, rapidement dépossédés
de leurs biens en Judée...
Le Seigneur, de jour en jour, prédispose les cœurs à accepter
l'évangile ; non pas pour professer ce dernier, mais pour être
d’abord vraiment amenés à être acceptés par Dieu, étant faits
« participants de la Grâce qui régénère ». Ceux que Dieu a
admis pour le salut éternel seront amenés à Christ, jusqu'à ce
que la terre soit remplie de la connaissance de Sa gloire !