Amazing Grace et ses limites
La merveilleuse grâce de Dieu a des limites. Nous les découvrirons au travers de la vie de Judas Iscariot. Nous …
Jésus appelle ses disciples. (Matthieu 10:1-4)
Les disciples reçoivent leurs instructions
et sont envoyés. (Matthieu 10:5-15)
Directives données aux disciples. (Matthieu 10:16-42)
Dans la Grâce de l'évangile, il y a un « onguent spirituel » pour chaque plaie, un remède pour chaque maladie. Il n'y a aucune maladie spirituelle chronique : la puissance EN Christ les guérit !
Les noms des apôtres (disciples) nous sont ici donnés : c'est tout à leur honneur ; ils avaient vraiment de bonnes raisons de se réjouir que leurs noms soient écrits dans le ciel, alors que ceux des hauts dignitaires de ce monde retournent à la poussière...
Où qu'ils puissent aller, ils devaient proclamer que le royaume des cieux était proche. Ils prêchaient d’abord pour engendrer la foi, ensuite pour annoncer ce royaume, dans le but de faire naître l'espérance ; ils devaient parler aussi des cieux, pour inspirer l'amour des choses célestes et le mépris de ce qui est terrestre ; ils devaient dire que ce royaume était proche, afin que les hommes s’y préparent sans tarder.
Christ a donné à Ses disciples le pouvoir d'opérer des miracles, afin de confirmer la doctrine qu’ils annonçaient. Cela n'est plus nécessaire maintenant, le royaume de la Grâce étant venu. Cela montrait que le but de la doctrine qu'ils prêchaient était de guérir les âmes malades, et de ressusciter ceux qui étaient morts dans le péché.
En proclamant l'évangile de la Grâce, gratuite, pour la guérison et le salut des âmes, nous devons surtout éviter de nous comporter comme des « mercenaires spirituels ».
Les disciples furent instruits sur ce qu'ils ce qu’ils devaient faire dans les villes et les cités étrangères. Le serviteur de Christ est l'ambassadeur de la paix, quel que soit le lieu où il est envoyé. Son message s’adresse même aux pécheurs les plus vils ; il lui appartient cependant de découvrir en chaque lieu, les personnes les plus disposées à recevoir le message de la Grâce.
Il convient de prier de tout cœur pour toutes les âmes, et de se conduire avec courtoisie envers tous. Il est expliqué aux disciples, comment agir envers ceux qui les rejettent. Le message divin de la Grâce doit être annoncée en entier, et il doit être démontré, que ceux qui le méprisent sont en danger.
Tout ce qui précède doit être sérieusement ancré dans le cœur de ceux qui entendent l'évangile, de peur que le privilège qu’ils eurent, d’entendre cette bonne nouvelle, ne serve qu'à les charger dans leur condamnation finale.
Christ annonce les troubles qui devaient surgir, non seulement pour que Ses disciples ne soient ni ébranlés ni surpris, mais aussi pour affermir leur foi. Il leur annonce les souffrances qu’ils devront endurer, et quels en seront les auteurs.
Notre Seigneur agit équitablement et loyalement envers nous, en nous prédisant les pires épreuves que nous rencontrerons, à Le servir ; Il désire nous en faire évaluer le « coût ».
Les persécuteurs sont pires que des bêtes : ils font de leurs semblables, une véritable proie. Les sentiments les plus solides, concernant l'amour et le devoir, ont souvent été brisés par l'inimitié rencontrée contre Christ. La souffrance causée par des amis ou des parents est vraiment très douloureuse : rien n'est plus déchirant. Il apparaît clairement dans ce texte, que tous ceux qui vivront une piété fervente en Jésus-Christ, devront souffrir de la persécution : si nous comptons entrer dans le Royaume de Dieu, ce ne sera qu’au travers de beaucoup de tribulations.
Conjointement à ces prédictions au sujet des épreuves, nous trouvons différents conseils et encouragements du Seigneur, destinés à les traverser victorieusement. Les disciples de Christ allaient en effet être haïs et chassés, « parmi les loups » ; on allait chercher leur ruine et ils devaient donc être prudents « comme des serpents », tout en restant simples et inoffensifs « comme des colombes », (verset Matthieu 10:16*). Ils allaient devoir chercher à faire le bien, en supportant les infirmités des autres.
Les apôtres envoyés par le Seigneur allaient devoir observer nécessairement une certaine prudence, sans toutefois trop s’inquiéter : ils allaient devoir confier leurs soucis à Dieu et davantage penser à faire le bien, plutôt que de beaux discours. En cas de péril, les disciples pourraient fuir tout danger, mais sans s’écarter du « chemin » du devoir. Aucun moyen coupable ou illicite ne devrait être utilisé pour qu’ils fuient les épreuves : il n’y aurait pas dans ce cas, de « porte ouverte » par la Providence divine.
La peur de l'homme est un véritable piège, un piège embarrassant, qui déstabilise notre paix ; un piège dans lequel nous sommes empêtrés, et qui nous entraîne dans le péché : nous devons lutter et prier contre la crainte que nous pourrions éprouver. La tribulation, la détresse, et la persécution ne peuvent pas enlever l'amour de Dieu pour les Siens, ni ne doivent altérer notre amour pour Lui. Par contre, il faut craindre celui qui est capable de détruire à la fois l'âme et le corps, pour les mener en enfer.
Les disciples, étant tous convaincus par la doctrine de l’évangile, allaient devoir faire connaître publiquement ce message. C'est la totalité du « conseil » de Dieu qui doit être connue, \\# Actes 20:27\\.
Christ montra à Ses apôtres pourquoi ils allaient devoir être bien fermes dans leur ministère. Leurs souffrances allaient témoigner de l’opposition à l’évangile.
Quand Dieu nous appelle à témoigner pour Lui, nous pouvons nous confier en Lui, dépendre de Sa Personne, pour donner notre message. Le fait de croire à la perspective d’une issue heureuse à nos diverses épreuves, nous sera d'une grande utilité pour supporter celles-ci. C'est grand encouragement pour ceux qui œuvrent pour Christ, de savoir que leur travail ne sera pas vain.
Remarquez comme les effets de la Providence s'étendent à toutes les créatures, même aux passereaux ! Ceci devrait étouffer toutes les craintes des enfants de Dieu : « Vous valez plus que beaucoup de passereaux ». « Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés ». Ceci dénote la sollicitude que Dieu témoigne envers Son peuple !
Nous devons, en tant qu’enfant de Dieu, non seulement croire en Christ, mais aussi professer cette foi, en « souffrant » pour Lui, quand nous sommes appelés à Le servir. Le reniement dont il est ici question (verset Actes 10:32,33*) se rencontre parfois ici-bas, mais seul celui qui confessera Christ devant les hommes recevra la merveilleuse récompense ici promise, en manifestation véritable de sa foi et de son amour pour Lui.
La piété est ce qui a le plus de valeur ici-bas ; celui qui en est persuadé, fera tout pour obtenir la récompense promise par le Seigneur, à ceux qui œuvrent à Son service. Christ nous conduira en cela, malgré les souffrances que nous pourrions subir, pour Sa Gloire.
Ceux qui sont le mieux préparés pour le futur, sont ceux qui sont le plus détachés de la vie présente. La moindre bonté accordée aux disciples de Christ, lorsque l'occasion se présente, dans la limite du possible, est une chose agréable à Dieu. Christ ne dit pas que ces personnes, faisant le bien, méritent une récompense : nous ne pouvons pas mériter quoi que ce soit de la main divine ; mais ils recevront cette récompense, en tant que don gratuit de Dieu.
Confessons Christ avec zèle, montrons notre amour pour Lui, en toutes occasions !
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
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1° Que les quatre listes que nous possédons (Marc 3.16 ; Luc 6.14,Actes 1.13) ont les mêmes noms, à l'exception de Lebbée, qui est désigné par Marc comme Lebbée, fils de Thaddée (ou Thaddée simplement, suivant les manuscrits), et qui est remplacé par Jude, fils de Jacques, dans Luc et les Actes.
2° Que Matthieu nomme les douze deux à deux (chaque paire étant liée par la particule et).
3° Que toutes les listes répartissent les douze noms en trois groupes de quatre, de telle sorte que toujours Pierre est à la tête du premier, Philippe du second, Jacques, fils d'Alphée, du troisième.
4° Que pour le reste il y a quelques variations d'ordre, mais que toujours Judas vient en dernier lieu.
- Quant aux apôtres pris individuellement, nous nous bornons aux observations suivantes :
Matthieu ne se contente pas de placer Pierre en tête de sa liste, comme le font tous les autres, mais il dit expressément : le premier est Simon, nommé Pierre (nommé ainsi par le Seigneur lui-même, Jean 1.43 ; Matthieu 16.18) Il faut entendre par là le premier, non dans la dignité apostolique, parfaitement égale pour tous (primus inter pares) mais en rang, rang conforme à la nature de ses dons, et qu'il occupe dans tout le Nouveau Testament. (Matthieu 16.16 et suivants ; Matthieu 17.1 ; 19.27 ; 26.37,40 ; Luc 8.51 ; 9.32 ; 22.31 et suivants ; Actes 1.15 ; 2.14,5.3 et suivants ; Matthieu 15.7 ; Galates 1.18)
Aussi Pierre fut-il le premier fondateur de l'Eglise soit chez les Juifs, (Actes 2) soit au milieu des Gentils. (Actes 10) Il faut reconnaître ce fait qui, du reste, ne donne pas le moindre fondement aux fables de l'Eglise romaine.
- André, frère de Pierre, était venu à Jésus avant lui, l'un des deux premiers. (Jean 1.37 et suivants) C'est le seul avec Philippe, qui ait un nom grec. Ils avaient sans doute aussi un nom hébreu qui nous est inconnu.
- Jacques, fils de Zébédée, qui fut mis à mort par Hérode (Actes 12.2)
- et Jean son frère, le disciple bien-aimé, auteur du quatrième évangile.
- Sur Philippe, voir Jean 1.44 et suivants ; Jean 6.5.
- Barthélemi signifie en hébreu fils de Tholmaï. On a supposé que le vrai nom de cet apôtre était Nathanaël. (Jean 1.46 et suivants, comparez Jean 21.2)
- Sur Thomas, en grec Didyme, le jumeau, voir Jean 11.16 ; 20.24 et suivants ; Jean 21.2.
- Matthieu, le péager. Notre évangile seul ajoute à ce nom une telle désignation, qu'on regardait comme une injure ; seul aussi il le place après Thomas, son compagnon dans toutes les listes. N'est-ce pas là une preuve d'humilité à laquelle on reconnaît non une main étrangère, mais l'auteur du premier évangile lui-même ?
- Jacques, fils d'Alphée, appelé aussi le Mineur ou le Petit. (Marc 15.40) Il y a de difficiles questions de critique au sujet des divers Jacques mentionnés dans le Nouveau Testament. (Voir l'introd. à l'épître de Jacques.)
- Au nom de Lebbée le texte reçu avec C et les majuscules ajoute surnommé Thaddée. Sin. et B portent : Thaddée. Cette leçon parait importée de Marc. Celle que nous avons adoptée ne se trouve que dans D, mais elle s'appuie sur les témoignages des Pères. Lebbée (hebr. l'homme de cœur) était le nom originel de ce disciple, qui adopta ensuite celui de Thaddée que lui donne Marc dans sa liste. (Marc 3.18) Dans le catalogue de Luc Luc 6.16 et dans celui des Actes Actes 1.13 ce nom manque ; on y trouve en revanche, mais après Simon le Zélote Jude, fils de Jacques. (Comparer Jean 14.22)
- Le surnom de Simon est le Cananite. On a pensé que ce nom devait indiquer son lieu d'origine, par exemple Cana en Galilée. Mais comme Luc donne deux fois (Luc 6.15 et Actes 1.13) à cet apôtre l'épithète de Zélote ou Zélateur ; il est probable qu'il donnait ce sens au titre de Cananite. On trouve en effet un adjectif kanna (dans le Talmud kananit) qui signifie zélé. C'était le nom d'un parti politico-religieux, rempli d'un zèle fanatique pour la défense des privilèges religieux et nationaux des Juifs. Ce disciple avait sans doute appartenu à ce parti avant sa vocation.
- Le surnom de Judas, Iscariot est la transcription de l'hébreu Isch-Karioth, c'est-à-dire l'homme de Karioth, ville de la tribu de Juda. (Josué 15.25) Mais un autre qualificatif est attaché à ce malheureux disciple par tous les évangélistes, comme un sinistre souvenir, celui de traître, (grec) qui aussi le livra !