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La mort de Jean-Baptiste
1
A cette époque-là, Hérode le tétrarque entendit parler de Jésus,
2
et il dit à ses serviteurs : « C'est Jean-Baptiste ! Il est ressuscité, et c'est pour cela qu'il a le pouvoir de faire des miracles. »
3
En effet, Hérode avait fait arrêter Jean ; il l'avait enchaîné et mis en prison à cause d'Hérodiade, la femme de son frère Philippe,
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car Jean lui disait : « Il ne t'est pas permis de l'avoir pour femme. »
5
Il voulait le faire mourir, mais il redoutait les réactions de la foule parce qu'elle considérait Jean comme un prophète.
6
Or, lorsqu'on célébra l'anniversaire d'Hérode, la fille d'Hérodiade dansa au milieu des invités et plut à Hérode,
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de sorte qu'il promit avec serment de lui donner ce qu'elle demanderait.
8
A l'instigation de sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste. »
9
Le roi fut attristé, mais, à cause de ses serments et des invités, il ordonna de la lui donner
10
et il envoya décapiter Jean dans la prison.
11
Sa tête fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère.
12
Les disciples de Jean vinrent prendre son corps et l'ensevelirent. Puis ils allèrent l'annoncer à Jésus.
Jésus nourrit cinq mille hommes
13
A cette nouvelle, Jésus partit de là dans une barque pour se retirer à l'écart dans un endroit désert ; l'ayant appris, la foule sortit des villes et le suivit à pied.
14
Quand Jésus sortit de la barque, il vit une grande foule et fut rempli de compassion pour elle, et il guérit les malades.
15
Le soir venu, les disciples s'approchèrent de lui et dirent : « Cet endroit est désert et l'heure est déjà avancée ; renvoie la foule, afin qu'elle aille dans les villages pour s'acheter des vivres. »
16
Jésus leur répondit : « Ils n'ont pas besoin de s'en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger ! »
17
Mais ils lui dirent : « Nous n'avons ici que cinq pains et deux poissons. »
18
« Apportez-les-moi ici », leur dit Jésus.
19
Il fit asseoir la foule sur l'herbe, prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et prononça la prière de bénédiction. Puis il rompit les pains et les donna aux disciples, qui les distribuèrent à la foule.
20
Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient.
21
Ceux qui avaient mangé étaient environ 5000 hommes, sans compter les femmes et les enfants.
Jésus marche sur le lac
22
Aussitôt après, Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive pendant qu'il renverrait la foule.
23
Quand il l'eut renvoyée, il monta sur la montagne pour prier à l'écart et, le soir venu, il était là seul.
24
La barque se trouvait déjà au milieu du lac, battue par les vagues, car le vent était contraire.
25
A la fin de la nuit, Jésus alla vers eux en marchant sur le lac.
26
Quand les disciples le virent marcher sur le lac, ils furent affolés et dirent : « C'est un fantôme ! » et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris.
27
Jésus leur dit aussitôt : « Rassurez-vous, c'est moi. N'ayez pas peur ! »
28
Pierre lui répondit : « Seigneur, si c'est toi, ordonne-moi d’aller vers toi sur l'eau. »
29
Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre sortit de la barque et marcha sur l'eau pour aller vers Jésus,
30
mais, voyant que le vent était fort, il eut peur et, comme il commençait à s'enfoncer, il s'écria : « Seigneur, sauve-moi ! »
31
Aussitôt Jésus tendit la main, l’empoigna et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
32
Ils montèrent dans la barque, et le vent tomba.
33
Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus en disant : « Tu es vraiment le Fils de Dieu. »
Jésus guérit les malades dans la région de Génésareth
34
Après avoir traversé le lac, ils arrivèrent dans la région de Génésareth.
35
Les habitants de cet endroit reconnurent Jésus ; ils envoyèrent des messagers dans tous les environs et on lui amena tous les malades.
36
Ils le suppliaient de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement, et tous ceux qui le touchèrent furent guéris.
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La mort de Jean-Baptiste
1
A cette époque, *Hérode, le gouverneur de la *Galilée, entendit parler de Jésus.
2
—Cet homme, dit-il à ses courtisans, c’est sûrement Jean-Baptiste : le voilà ressuscité des morts ! C’est pour cela qu’il détient le pouvoir de faire des miracles.
3
En effet, Hérode avait ordonné d’arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et jeter en prison, à cause d’Hérodiade, la femme de Philippe, son demi-frère,
4
parce qu’il lui disait :
—Tu n’as pas le droit de la prendre pour femme.
5
*Hérode cherchait donc à le faire mourir. Mais il craignait la foule, car elle considérait Jean-Baptiste comme un *prophète.
6
Or, le jour de l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade exécuta une danse devant les invités. Hérode était sous son charme :
7
aussi lui promit-il, avec serment, de lui donner tout ce qu’elle demanderait.
8
A l’instigation de sa mère, elle lui dit :
—Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste.
9
Cette demande attrista le roi. Mais à cause de son serment et de ses invités, il donna l’ordre de la lui accorder.
10
Il envoya le bourreau décapiter Jean-Baptiste dans la prison.
11
La tête du prophète fut apportée sur un plat et remise à la jeune fille qui la porta à sa mère.
12
Les *disciples de Jean-Baptiste vinrent prendre son corps pour l’enterrer, puis ils allèrent informer Jésus de ce qui s’était passé.
Jésus nourrit cinq mille hommes
13
Quand Jésus entendit la nouvelle, il quitta la contrée en barque et se retira, à l’écart, dans un endroit désert. Mais les foules l’apprirent ; elles sortirent de leurs bourgades et le suivirent à pied.
14
Aussi, quand Jésus descendit de la barque, il vit une foule nombreuse. Alors il fut pris de pitié pour elle et guérit les malades.
15
Le soir venu, les disciples s’approchèrent de lui et lui dirent :
—Cet endroit est désert et il se fait tard ; renvoie donc ces gens pour qu’ils aillent dans les villages voisins s’acheter de la nourriture.
16
Mais Jésus leur dit :
—Ils n’ont pas besoin d’y aller : donnez-leur vous-mêmes à manger.
17
—Mais, lui répondirent-ils, nous n’avons ici que cinq pains et deux poissons.
18
—Apportez-les moi, leur dit Jésus.
19
Il ordonna à la foule de s’asseoir sur l’herbe, puis il prit les cinq pains et les deux poissons, il leva les yeux vers le ciel et prononça la prière de bénédiction ; ensuite, il partagea les pains et en donna les morceaux aux disciples qui les distribuèrent à la foule.
20
Tout le monde mangea à satiété. On ramassa les morceaux qui restaient ; on en remplit douze paniers.
21
Ceux qui avaient mangé étaient au nombre de cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants.
Jésus marche sur le lac
22
Aussitôt après, Jésus pressa ses disciples de remonter dans la barque pour qu’ils le précèdent de l’autre côté du lac, pendant qu’il renverrait la foule.
23
Quand tout le monde se fut dispersé, il gravit une colline pour prier à l’écart. A la tombée de la nuit, il était là, tout seul.
24
Pendant ce temps, à plusieurs centaines de mètres au large, la barque luttait péniblement contre les vagues, car le vent était contraire.
25
Vers la fin de la nuit, Jésus se dirigea vers ses disciples en marchant sur les eaux du lac.
26
Quand ils le virent marcher sur l’eau, ils furent pris de panique :
—C’est un fantôme, dirent-ils.
Et ils se mirent à pousser des cris de frayeur.
27
Mais Jésus leur parla aussitôt :
—Rassurez-vous, leur dit-il, c’est moi, n’ayez pas peur.
28
Alors Pierre lui dit :
—Si c’est bien toi, Seigneur, ordonne-moi de venir te rejoindre sur l’eau.
29
—Viens, lui dit Jésus.
Aussitôt, Pierre descendit de la barque et se mit à marcher sur l’eau, en direction de Jésus.
30
Mais quand il remarqua combien le vent soufflait fort, il prit peur et, comme il commençait à s’enfoncer, il s’écria :
—Au secours ! Seigneur !
31
Immédiatement, Jésus lui tendit la main et le saisit.
—Ta foi est bien faible ! lui dit-il, pourquoi as-tu douté ?
32
Puis ils montèrent tous deux dans la barque ; le vent tomba.
33
Les hommes qui se trouvaient dans l’embarcation se prosternèrent devant lui en disant :
—Tu es vraiment le Fils de Dieu.
Jésus guérit les malades dans la région de Génésareth
34
Après avoir traversé le lac, ils touchèrent terre à Génésareth.
35
Quand les habitants du lieu eurent reconnu Jésus, ils firent prévenir tout le voisinage, et on lui amena tous les malades.
36
Ils le suppliaient de leur permettre simplement de toucher la frange de son vêtement. Et tous ceux qui le touchaient étaient guéris.
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1
La terreur et le remords de conscience, qu'Hérode,
ne pouvait étouffer, (comme c’est parfois le cas pour certains,
offensant d’abord les autres sans scrupules, puis, rongés de
remords ensuite), sont des preuves et des avertissements d'un
jugement céleste futur, synonyme d’épreuves à venir.Si une conversion n’est pas véritable, il peut s’en suivre, au
temps marqué par le ciel, une certaine angoisse.
Quand les hommes feignent de favoriser l'évangile, tout en
pratiquant le mal, nous ne devons pas nous conformer à leur
hypocrisie, et garder notre conscience pure, comme Jean l'a
fait. Le monde peut trouver en cette rigueur un certain « zèle
aveugle ». Les faux docteurs, ou les chrétiens relativement
tièdes, peuvent trouver également en cette attitude, un manque
de civilité : les ennemis de Dieu, même les plus puissants, ne
peuvent pas aller plus loin que le Seigneur ne juge bon de le
permettre.
Hérode craignait que la mise à mort de Jean ne soulève une
rébellion parmi le peuple, (ce qui ne s'est pas produit) ; mais
par contre, il n'a jamais été sensible aux « appels » que sa
conscience lui adressait.
Les hommes ne craignent pas d'être damnés pour leur méchanceté.
Les périodes de festivités sont hélas propices pour mettre à
exécution les mauvais desseins contre le peuple de Dieu.
Hérode voulait vraiment récompenser l’exécution d’une danse
tout à fait quelconque, alors que l'emprisonnement et la mort
étaient la « récompense » de Jean, le serviteur de Dieu, qui ne
cherchait que le salut de l’âme du tétrarque.
Hérode éprouvait véritablement de la haine à l’égard de Jean,
sinon il aurait trouvé différents moyens, pour s'affranchir de
sa promesse à l’égard de la fille d’Hérodias.
Quand les serviteurs de Dieu sont frappés, les « brebis » ne
doivent pas s'éparpiller outre mesure : le Grand Berger est
toujours présent ! Et il est préférable d'être attiré à Christ,
tout en traversant l’épreuve, plutôt que de ne pas du tout
venir à Lui...
13
Lorsque la Parole de Christ s’éloigne, le mieux que
nous puissions faire est de La suivre, de rechercher pour notre
âme les moyens qui peuvent nous conduire à Sa Grâce : c’est une
priorité qui passe devant tous les avantages du monde. Christ
et Son évangile sont hautement désirables, quand nous
traversons un « désert spirituel ».Ces quelques pains, apportés par les disciples, furent
multipliés par la Puissance créatrice de Christ, jusqu'à ce que
toute la multitude soit rassasiée.
En cherchant le bien-être de l’âme des hommes, nous devons
également éprouver de la compassion pour leur corps. N’oublions
pas également de toujours demander au Seigneur la bénédiction
de nos repas, apprenons à éviter tout gaspillage, car la
frugalité est source de libéralité.
Nous voyons dans ce miracle, l’emblème du Pain de vie, descendu
du ciel pour nourrir notre âme en péril. La nourriture offerte
par l'Évangile de Christ semble bien maigre et insuffisante
pour le monde, mais elle satisfait tous ceux qui en nourrissent
leur cœur, par la foi, avec actions de grâces !
22
Ceux qui n’éprouvent aucune joie dans leur cœur, en
étant seuls avec Dieu, ne sont pas de réels disciples de
Christ. Il est bon, en certaines occasions, quand nous sommes
dans la peine, de persévérer dans la prière, en secret, et
d’épandre le contenu de notre cœur devant le Seigneur.Il n’était pas nouveau, pour les disciples de Jésus, de faire
face à des tempêtes, dans le chemin du devoir : c’était alors,
pour le Seigneur, l’occasion de leur manifester toute Sa Grâce.
Ce Dernier emprunte la voie qu'Il désire, pour sauver Son
peuple. Toutefois, certains aspects de la délivrance divine
occasionnent parfois le trouble et la perplexité chez les
enfants de Dieu, quand ils se « trompent » au sujet de Christ.
Rien ne doit effrayer ceux qui sont proches du Seigneur,
lorsqu’ils sont conscients qu'Il est « en eux », pas même la
mort.
Pierre marcha sur l'eau, non pour se divertir ou s'en
glorifier, mais pour aller vers Jésus : en cela, il fut
miraculeusement soutenu. Des soutiens spécifiques nous sont
promis par le ciel : nous devons savoir nous appuyer sur ces
promesses, en particulier, dans la recherche de notre
cheminement spirituel ; il nous est impossible de nous
approcher de Jésus, sans être soutenus par Sa Puissance. Christ
proposa à Pierre de venir vers Lui, non seulement pour qu'il
puisse marcher sur l'eau, et donc connaître le pouvoir de son
Seigneur, mais aussi pour qu’il puisse reconnaître sa propre
faiblesse.
Le Seigneur permet souvent à Ses serviteurs de faire un choix
dans la voie qu’ils doivent emprunter, de façon à ce qu’ils
s'humilient, en reconnaissant leur propre faiblesse, et pour
montrer la grandeur de la Puissance et de la Grâce. Quand nous
détournons notre regard de Christ, étant impressionnés par la
taille des difficultés à franchir, nous commençons à tomber ;
mais quand nous faisons appel à Lui, Il étend Son bras, et Il
nous aide. Christ est en effet LE grand Sauveur ; ceux qui
désirent être sauvés, doivent s’approcher de Lui, et
L’appeler ! Nous ne parviendrons jamais à cela, si nous ne
sommes pas conscients que nous « coulons » spirituellement : ce
réel besoin nous conduit alors à Lui !
Jésus, dans ce texte, réprimanda Pierre : si notre foi était
plus fervente, nous souffririons moins spirituellement : la
faiblesse de cette dernière, et la domination de nos doutes,
déplaisent au Seigneur ; il n'y a aucune raison valable pour
que les disciples de Christ aient un esprit tourné vers
l’incertitude. Même lors de « l'orage », Il est pour eux une
aide bien présente !
Nul autre que le Créateur du monde ne peut multiplier les
pains, nul autre que Celui qui gouverne ici-bas ne peut marcher
sur les eaux de la mer : les disciples se rendirent à
l'évidence, en confessant leur foi. Ils furent d’abord très
impressionnés, mais ensuite, ils adorèrent Christ !
Celui qui désire s’approcher de Dieu, doit croire en premier
lieu, ensuite, il viendra à Lui ! Heb 11:6.
34
Quel que soit l'endroit où Christ se rendit ici-bas,
Il y pratiqua le bien. Les habitants de la contrée de
Génésareth lui amenèrent tous les malades : ils vinrent en
toute humilité, en suppliant Jésus de les aider.Les expériences des autres peuvent nous diriger et nous
encourager dans la recherche de Christ. Tous ceux qui Le
touchaient furent parfaitement guéris.
Quand des hommes s’approchent spirituellement du Seigneur,
après avoir constaté l'état lamentable de leur âme, ils veulent
alors se rassembler pour recevoir Ses bienfaits, pour être
guéris. La vertu de la guérison de ces habitants de Génésareth
ne dépendait pas de la main de Jésus, mais de leur foi ; en
fait, cette dernière était « en » Christ, sur Qui elle se
basait !
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La mort de Jean-Baptiste
1
À ce moment-là, Hérode Antipas, le gouverneur de Galilée, entend parler de Jésus.
2
Il dit à ses serviteurs : « Cet homme, c’est Jean-Baptiste ! Il s’est réveillé de la mort ! C’est pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles. »
3
Voici l’histoire de la mort de Jean-Baptiste. Hérode a pris pour femme Hérodiade, la femme de son frère Philippe. Jean dit à Hérode : « Tu n’as pas le droit de prendre cette femme. » Alors Hérode fait arrêter Jean, il le fait attacher et mettre en prison.
5
Hérode veut faire mourir Jean, mais il a peur du peuple. En effet, les gens pensent que Jean est un prophète.
6
Le jour de l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade danse devant les invités. Elle plaît à Hérode,
7
et il lui fait ce serment : « Je te donnerai tout ce que tu me demanderas. »
8
Sa mère, Hérodiade, la pousse à répondre : « Donne-moi la tête de Jean-Baptiste, ici, sur un plat. »
9
Le roi devient tout triste. Mais comme il a fait un serment devant les invités, il commande de donner la tête à la jeune fille.
10
Il envoie quelqu’un dans la prison pour couper la tête de Jean.
11
On apporte la tête sur un plat, on la donne à la jeune fille, et la jeune fille l’apporte à sa mère.
12
Les disciples de Jean viennent prendre son corps et ils l’enterrent. Et ils vont annoncer à Jésus ce qui s’est passé.
Jésus nourrit cinq mille hommes
13
Quand Jésus apprend cela, il part, seul, dans une barque pour aller dans un endroit isolé, loin des gens. Mais les foules l’apprennent. Elles sortent des villes et elles suivent Jésus en marchant au bord de l’eau.
14
Quand Jésus descend de la barque, il voit une grande foule. Son cœur est plein de pitié pour eux, et il guérit leurs malades.
15
Le soir arrive. Les disciples s’approchent de Jésus et ils disent : « Il est déjà tard et cet endroit est isolé. Renvoie les gens dans les villages. Là, ils pourront acheter quelque chose à manger. »
16
Jésus leur répond : « Ils n’ont pas besoin d’y aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
17
Ils lui disent : « Nous avons ici seulement cinq pains et deux poissons. »
18
Jésus leur dit : « Apportez-les-moi. »
19
Ensuite, il commande aux foules de s’asseoir sur l’herbe. Jésus prend les cinq pains et les deux poissons. Il lève les yeux vers le ciel et dit une prière de bénédiction. Il partage les pains et les donne aux disciples, puis les disciples les donnent aux foules.
20
Tous mangent autant qu’ils veulent. On emporte les morceaux qui restent : cela remplit douze paniers !
21
Il y a environ 5 000 hommes qui ont mangé, sans compter les femmes et les enfants.
Jésus marche sur le lac
22
Tout de suite après, Jésus oblige ses disciples à monter dans la barque. Il veut qu’ils passent avant lui de l’autre côté du lac. Pendant ce temps, il veut faire partir les foules.
23
Jésus les renvoie donc, puis il monte dans la montagne pour prier. Quand la nuit arrive, Jésus est là, seul.
24
La barque est déjà assez loin de la terre. Le vent souffle contre la barque, et les vagues viennent la frapper.
25
Vers la fin de la nuit, Jésus vient vers ses disciples en marchant sur l’eau.
26
Quand les disciples le voient marcher sur l’eau, ils sont effrayés, ils disent : « C’est un fantôme ! » Et ils se mettent à crier, parce qu’ils ont peur.
27
Mais Jésus leur parle tout de suite en disant : « Rassurez-vous, c’est moi ! N’ayez pas peur ! »
28
Alors Pierre lui dit : « Seigneur, si c’est bien toi, donne-moi l’ordre de venir vers toi sur l’eau. »
29
Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre sort de la barque et il se met à marcher sur l’eau pour aller vers Jésus.
30
Mais, en voyant qu’il y a du vent, il a peur, il commence à s’enfoncer dans l’eau. Alors il crie : « Seigneur, sauve-moi ! »
31
Aussitôt, Jésus tend la main à Pierre, il le saisit et lui dit : « Tu n’as pas beaucoup de foi ! Tu n’as pas eu confiance. Pourquoi ? »
32
Ils montent tous les deux dans la barque, et le vent s’arrête de souffler.
33
Alors les disciples qui sont dans la barque se mettent à genoux devant Jésus en lui disant : « Vraiment, tu es Fils de Dieu ! »
Jésus guérit les malades dans la région de Génésareth
34
Jésus et ses disciples finissent de traverser le lac et ils arrivent dans la région de Génésareth.
35
Les gens de cet endroit reconnaissent Jésus. Dans toute la région, ils vont dire que Jésus est là. On lui amène tous les malades.
36
On supplie Jésus : « Laisse-les toucher seulement le bord de ton vêtement ! » Et tous ceux qui le touchent sont guéris.
1 à 13 Mort de Jean-Baptiste
En ce temps-là, expression vague, parait reporter la pensée vers l'époque de la visite de Jésus à Nazareth. (Matthieu 13.54-58)
Marc, très complet dans ce récit, et Luc, qui le donne en abrégé, placent l'événement entre l'envoi et le retour des disciples, donc à une époque antérieure. On sait que Matthieu ne s'attache point à l'ordre chronologique.
- Hérode, que Josèphe appelle Antipas, était un des nombreux fils d'Hérode le Grand (Matthieu 2.1 et suivants) et frère d'Archélaüs. (Matthieu 2.22)
Il régnait sur la Galilée et la Pérée avec le titre de tétrarque, c'est-à-dire quatrième gouverneur, ou prince qui partageait avec trois autres le gouvernement du pays.
Il résidait habituellement à Tibériade, ville qu'il avait fondée au bord du lac, ornée de magnifiques constructions et nommée en l'honneur de l'empereur Tibère. Mais il séjournait, à l'époque de l'emprisonnement et de la mort de Jean-Baptiste, selon le témoignage de Josèphe (Antiq., XVIII, 5, 2), dans la forteresse de Machaerus ou Machéronte, dans la Pérée, parce qu'il était en guerre avec Arétas, roi d'Arabie, dont il avait répudié la fille. C'est là que se déroula la scène tragique que l'évangéliste va raconter. (verset 3 et suivants)
- Hérode entendit parler de la renommée grandissante de Jésus. Cette expression ne signifie pas qu'il n'eût eu jusque-là aucune connaissance de lui, mais bien qu'à ce moment "son nom devenait célèbre," comme l'observe Marc. (Marc 6.14)
Mort de Jean-Baptiste. (Matthieu 14:1-12)
La terreur et le remords de conscience, qu'Hérode, ne pouvait étouffer, (comme c’est parfois le cas pour certains, offensant d’abord les autres sans scrupules, puis, rongés de remords ensuite), sont des preuves et des avertissements d'un jugement céleste futur, synonyme d’épreuves à venir.Cinq mille personnes miraculeusement nourries. (Matthieu 14:13-21)
Jésus marche sur la mer. (Matthieu 14:22-33)
Jésus guérit les malades. (Matthieu 14:34-36)
Si une conversion n’est pas véritable, il peut s’en suivre, au temps marqué par le ciel, une certaine angoisse.
Quand les hommes feignent de favoriser l'évangile, tout en pratiquant le mal, nous ne devons pas nous conformer à leur hypocrisie, et garder notre conscience pure, comme Jean l'a fait. Le monde peut trouver en cette rigueur un certain « zèle aveugle ». Les faux docteurs, ou les chrétiens relativement tièdes, peuvent trouver également en cette attitude, un manque de civilité : les ennemis de Dieu, même les plus puissants, ne peuvent pas aller plus loin que le Seigneur ne juge bon de le permettre.
Hérode craignait que la mise à mort de Jean ne soulève une rébellion parmi le peuple, (ce qui ne s'est pas produit) ; mais par contre, il n'a jamais été sensible aux « appels » que sa conscience lui adressait.
Les hommes ne craignent pas d'être damnés pour leur méchanceté. Les périodes de festivités sont hélas propices pour mettre à exécution les mauvais desseins contre le peuple de Dieu.
Hérode voulait vraiment récompenser l’exécution d’une danse tout à fait quelconque, alors que l'emprisonnement et la mort étaient la « récompense » de Jean, le serviteur de Dieu, qui ne cherchait que le salut de l’âme du tétrarque.
Hérode éprouvait véritablement de la haine à l’égard de Jean, sinon il aurait trouvé différents moyens, pour s'affranchir de sa promesse à l’égard de la fille d’Hérodias.
Quand les serviteurs de Dieu sont frappés, les « brebis » ne doivent pas s'éparpiller outre mesure : le Grand Berger est toujours présent ! Et il est préférable d'être attiré à Christ, tout en traversant l’épreuve, plutôt que de ne pas du tout venir à Lui...