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Matthieu 16.1

Les Pharisiens et les SadducĂ©ens s’approchent de JĂ©sus. Ils veulent lui tendre un piĂšge. Ils lui demandent : « Fais un miracle devant nous ! Ainsi tu nous prouveras que c’est Dieu qui t’envoie. »
The Pharisees and Sadducees came, and testing him, asked him to show them a sign from heaven.

Les pharisiens et les sadducéens demandent un signe. (Matthieu 16:1-4)
JĂ©sus donne une mise en garde contre la doctrine des pharisiens. (Matthieu 16:5-12)
Pierre témoigne que Jésus est le Christ. (Matthieu 16:13-20)
Christ prédit Sa souffrance, et réprimande Pierre. (Matthieu 16:21-23)
La nécessité du désintéressement. (Matthieu 16:24-28)

Les Pharisiens et les SadducĂ©ens Ă©taient opposĂ©s quant Ă  leurs principes et leur conduite ; ils s’unirent cependant, pour s’opposer Ă  Christ. Ils dĂ©siraient qu’Il leur montre un signe, de leur propre choix : ils mĂ©prisaient en effet les miracles de JĂ©sus, guĂ©rissant malades et affligĂ©s ; ils rĂ©clamaient d’autres prodiges, qui puissent satisfaire leur curiositĂ© et leur vanitĂ©.

Nous sommes dans une grande hypocrisie, quand nous négligeons les signes venant de Dieu, en recherchant plutÎt ceux que peut produire notre propre imagination...
Les Pharisiens et les SadducĂ©ens abordĂšrent JĂ©sus et pour l’éprouver, lui demandĂšrent de leur faire voir un signe venant du ciel.

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      Matthieu 3

      7 Le rĂŽle de la prĂ©dication est de mettre en application la doctrine divine : tel Ă©tait le but de l’exhortation de Jean.

      Les Pharisiens se souciaient d’abord d’observer et de respecter le cĂŽtĂ© apparent de la piĂ©tĂ©, en nĂ©gligeant les points les plus importants de la loi morale, et la signification spirituelle de leurs cĂ©rĂ©monies lĂ©gales. Certains d'entre eux Ă©taient de dĂ©testables hypocrites, faisant de leurs prĂ©tentions Ă  la saintetĂ©, une parure inique.

      Les sadducĂ©ens avaient une dĂ©marche tout Ă  fait opposĂ©e, niant l'existence des esprits et d’une vie spirituelle future. Ils Ă©taient Ă  cette Ă©poque et dans ce pays, des « infidĂšles » mĂ©prisables.

      Il y a inĂ©luctablement une colĂšre divine Ă  venir. Chacun devrait chercher Ă  la fuir. Dieu, qui ne prend aucun plaisir Ă  notre ruine, nous a avertis Ă  ce sujet ; Il nous prĂ©vient par Sa Parole, par Ses serviteurs, ainsi que par le biais de notre conscience. Ceux qui se disent dĂ©solĂ©s par le constat de leurs pĂ©chĂ©s, et qui cependant, persistent dans leurs voies, ne sont pas dignes d’ĂȘtre appelĂ©s des repentants, et n’ont de ce fait aucun privilĂšge spirituel. Le vĂ©ritable repentant est humble et abaissĂ© Ă  ses propres yeux, reconnaissant pour la moindre misĂ©ricorde qui lui est accordĂ©e, patient lors des afflictions sĂ©vĂšres, vigilant contre toute apparence de pĂ©chĂ©, appliquĂ© dans son devoir, et charitable quant aux jugements de son prochain.

      Ce texte Ă©nonce une parole de prudence : ne pas se baser aveuglĂ©ment sur des privilĂšges extĂ©rieurs acquis. Nous courons un grand danger quand nos cƓurs tentent d’étouffer toute conviction de pĂ©chĂ©, en mettant de cĂŽtĂ© la Puissance rĂ©vĂ©latrice de la Parole de Dieu. On trouve de nombreuses personnes, qui, en se fiant abusivement sur les honneurs et les avantages que peuvent avoir les membres d'une Ă©glise, sont en fait bien loin du ciel...

      Ce texte contient une terrible menace Ă  l’encontre de l'insouciant et de celui qui se croit faussement en sĂ©curitĂ©. Nos cƓurs corrompus ne peuvent, par nature, produire du bon fruit, Ă  moins que l'Esprit rĂ©gĂ©nĂ©rateur de Christ ne greffe en eux la perfection de la Parole de Dieu. Tout arbre, mĂȘme le plus haut, le plus majestueux ou le plus verdoyant, qui ne produit pas de bon fruit, Ă  savoir celui de la repentance, sera abattu et jetĂ© dans le feu de la colĂšre divine, l’endroit le plus propice pour recevoir les « plantes stĂ©riles » : Ă  quoi d'autre pourrait-il servir ? S'il ne fournit aucun fruit, il sera un parfait combustible !

      Jean annonce la venue de Christ, le rÎle et les desseins de ce Dernier : cet avÚnement était imminent.

      Notre comportement et notre apparence extĂ©rieure, ne peuvent aucunement nous rendre purs. Nulle ordonnance, quel qu’en soit l’auteur ou le mode, ne peut supplĂ©er au besoin du baptĂȘme du Saint-Esprit et de feu. Seul le pouvoir purificateur du Saint-Esprit peut produire cette puretĂ© de cƓur et ces « saintes affections » qui accompagnent le salut ! C'est Christ qui baptise de l’Esprit Saint. C'est ce qu'Il a fait ne maniĂšre extraordinaire envers les apĂŽtres, Actes 2:4. C'est ce qu'Il fait aussi dans les grĂąces et les rĂ©conforts octroyĂ©s par l'Esprit, Ă  ceux qui le Lui demandent, Luc 11:13, Jean 7:38,39, Actes 11:16.

      Observons ici que l'Ă©glise des « Gentils » est « l'aire de battage » de Christ, Esa 21:10. Les vĂ©ritables croyants sont comme le blé : substantiel, utile, et prĂ©cieux ; les hypocrites sont comme une balle de paille : lĂ©gers et vides, inutiles et sans valeur, emportĂ©s au loin par le moindre souffle ; le monde est constituĂ© de « bons » et de « mauvais », tous dans le mĂȘme cheminement ; un jour viendra, malgrĂ© tout, oĂč le blĂ© et la paille seront sĂ©parĂ©s...

      Le dernier jugement sera un jour remarquable : les saints et les pécheurs seront séparés pour toujours. Dans le ciel, les saints seront rassemblés, ils ne seront plus jamais disséminés ; ils seront en sécurité, loin de tout danger, séparés de leurs voisins corrompus et esclaves de leurs vaines convoitises.

      L'enfer est un feu inextinguible ; il sera certainement la « part » et la punition des hypocrites et des impies.

      La vie et la mort, le bien et le mal, sont placés devant nous : selon notre conduite ici-bas, « dans le champ », nous serons alors étendus sur « l'aire de battage ».

      Matthieu 5

      Matthieu 9

      Matthieu 12

      14 Les Pharisiens tinrent conseil, afin de trouver un motif d'accusation contre Jésus, pour le faire condamner à mort. Informé de leurs desseins, et son « temps » n'étant pas encore venu, Christ se retira de ce lieu.

      Le reflet d’un visage dans l'eau ne reprĂ©sente pas exactement l’authenticitĂ© de ce dernier. Il en est de mĂȘme au sujet du caractĂšre de Christ, reprĂ©sentĂ© par le prophĂšte, comparĂ© Ă  Son tempĂ©rament et Sa conduite, dĂ©crits par les Ă©vangĂ©listes.

      Dans la joie et la confiance, remettons notre ùme à cet Ami si fidÚle et si tendre : loin de la briser, Il fortifiera ce « roseau meurtri par le péché » ; loin d'éteindre le « lumignon qui fume », Il soufflera plutÎt doucement dessus, pour en ranimer la flamme.

      Laissons de cĂŽtĂ© nos querelles et nos vaines polĂ©miques ; recevons-nous les uns les autres comme Christ nous reçoit. Étant encouragĂ©s par la l’Amour et la GrĂące de notre Seigneur, prions qu'Il nous rende capables de Lui ressembler et que Son Esprit puisse reposer sur nous !

      38 Bien que Christ soit toujours prĂȘt Ă  entendre les dĂ©sirs de saintetĂ© et les priĂšres, et Ă  y rĂ©pondre favorablement, ceux qui Lui demandent de mauvaise façon, ne reçoivent pas... Nous voyons dans ce texte que des personnes dĂ©siraient que des signes leur soient montrĂ©s, afin que leur foi soit affermie, telle que celle d’Abraham ou de GĂ©dĂ©on ; mais cela leur fut refusĂ© par le Seigneur, Ă  cause de leur incrĂ©dulitĂ©.

      La rĂ©surrection de Christ, par Sa propre Puissance, appelĂ©e ici « le miracle de Jonas le prophĂšte », Ă©tait la grande preuve qu’Il Ă©tait vraiment le Messie. De mĂȘme que Jonas demeura trois jours et trois nuits dans le poisson, pour en sortir encore vivant, Christ allait sĂ©journer le mĂȘme temps dans la tombe, puis allait ressusciter. Les hommes de Ninive auraient voulu humilier les Juifs qui ne s’étaient pas repentis ; la reine de Saba aurait eu la mĂȘme rĂ©action, en voyant cette gĂ©nĂ©ration incrĂ©dule envers JĂ©sus. Si des incertitudes similaires nous entravent, nous ne pourrons pas nous approcher de Christ.

      Cette parabole reprĂ©sente le cas de l'Ă©glise et de la nation juive. Elle s’applique Ă©galement Ă  tous ceux qui entendent la Parole de Dieu et qui ont le cƓur touchĂ©, mais qui ne se convertissent pas. « L'esprit impur » (verset Matthieu 12:43*), les quitte pour un temps, mais quand il revient, il ne trouve pas Christ, pour l'empĂȘcher d'entrer en eux ; le cƓur est balayĂ© par toutes sortes d’idĂ©es malsaines, prĂȘt Ă  se soumettre aux mauvaises suggestions, l'homme devient alors un ennemi encore plus farouche de la VĂ©ritĂ©.

      Chaque cƓur est le siĂšge de « l'esprit impur », exceptĂ© ceux qui sont le « temple du Saint-Esprit », par la foi en Christ !

      *Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      Matthieu 15

      1

      JĂ©sus s’exprime au sujet des traditions humaines. (Matthieu 15:1-9)
      Il met en garde sur ce qui souille vraiment l’homme. (Matthieu 15:10-20)
      Il guérit la fille d'une femme cananéenne. (Matthieu 15:21-28)
      Jésus guérit les malades, et nourrit miraculeusement quatre mille personnes. (Matthieu 15:29-39)

      Tout ce qui est ajoutĂ© Ă  la loi de Dieu, n’est que mĂ©pris de Sa Sagesse, comme s'Il avait exclu un Ă©lĂ©ment qui nous serait nĂ©cessaire et que l’homme pourrait fournir ; quelles que soient les maniĂšres utilisĂ©es, ces ajouts amĂšnent toujours les hommes Ă  dĂ©sobĂ©ir Ă  Dieu.

      Combien devons-nous ĂȘtre reconnaissants pour l’existence de l’Écriture, la Parole de Dieu ! Ne pensons jamais que l’enseignement de la Bible puisse ĂȘtre amĂ©liorĂ© par un additif quelconque, d’origine humaine, qu’il s’agisse de doctrine ou de conduite pratique.

      Notre Seigneur bĂ©ni rappela aux pharisiens leurs diverses traditions : elles ne provenaient que de leur invention ; JĂ©sus mentionna un exemple dans lequel il Ă©tait trĂšs clair que leurs coutumes allaient Ă  l’encontre du cinquiĂšme commandement ; quand des parents, dans le besoin, demandaient une assistance aux pharisiens, ces derniers prĂ©textaient avoir consacrĂ© au temple toute leur Ă©pargne, et que par consĂ©quent, ils Ă©taient dans l’incapacitĂ© de les aider : ils ne devaient rien attendre d'eux. Cette attitude reniait le commandement de Dieu...

      La ruine des hypocrites est trĂšs bien rĂ©sumĂ©e dans ce texte : « c'est en vain qu'ils m'honorent ». Ils ne peuvent ni plaire Ă  Dieu, ni jouir eux-mĂȘmes de leurs profits ; ils placent leur confiance dans la vanité : cette derniĂšre sera alors leur seule rĂ©tribution ...

      Matthieu 16

      1

      Les pharisiens et les sadducéens demandent un signe. (Matthieu 16:1-4)
      JĂ©sus donne une mise en garde contre la doctrine des pharisiens. (Matthieu 16:5-12)
      Pierre témoigne que Jésus est le Christ. (Matthieu 16:13-20)
      Christ prédit Sa souffrance, et réprimande Pierre. (Matthieu 16:21-23)
      La nécessité du désintéressement. (Matthieu 16:24-28)

      Les Pharisiens et les SadducĂ©ens Ă©taient opposĂ©s quant Ă  leurs principes et leur conduite ; ils s’unirent cependant, pour s’opposer Ă  Christ. Ils dĂ©siraient qu’Il leur montre un signe, de leur propre choix : ils mĂ©prisaient en effet les miracles de JĂ©sus, guĂ©rissant malades et affligĂ©s ; ils rĂ©clamaient d’autres prodiges, qui puissent satisfaire leur curiositĂ© et leur vanitĂ©.

      Nous sommes dans une grande hypocrisie, quand nous négligeons les signes venant de Dieu, en recherchant plutÎt ceux que peut produire notre propre imagination...

      Matthieu 19

      3 Les pharisiens étaient désireux de faire tenir à Jésus des propos qui soient contraires à la loi de Moïse.

      Les cas Ă©pineux, relatifs au mariage, Ă©taient nombreux, et parfois difficiles Ă  traiter ; cet Ă©tat de fait Ă©tait dĂ», non pas Ă  la complexitĂ© de la loi divine, mais aux convoitises et Ă  la folie des hommes : souvent d’ailleurs, le peuple dĂ©terminait quelle conduite tenir, sans demander un quelconque conseil.

      JĂ©sus rĂ©pondit en demandant aux pharisiens s'ils n'avaient pas lu dans la GenĂšse, le rĂ©cit de la crĂ©ation, et le premier exemple de mariage, indiquant ainsi que tout Ă©cart sur ce point Ă©tait une faute. La meilleure condition pour nous, celle qui doit ĂȘtre choisie et gardĂ©e en consĂ©quence, est celle qui est la meilleure pour nos Ăąmes, qui tend le plus Ă  nous prĂ©parer pour le royaume cĂ©leste, et qui nous prĂ©serve pour cette destinĂ©e.

      Quand la doctrine de l'évangile est vraiment suivie, les hommes deviennent alors des parents bienveillants et de fidÚles amis ; elle leur enseigne à porter le fardeau et les infirmités de ceux qui les entourent, à considérer la paix et le bonheur de leur prochain comme prioritaires sur leur bien personnel.

      Il est normal que les impies soient « gĂ©rĂ©s » par des lois, pour que la paix de la sociĂ©tĂ© ne soit pas brisĂ©e. Ce texte nous enseigne qu'il faut considĂ©rer le mariage avec un grand sĂ©rieux, par le biais d’une priĂšre fervente.

      Matthieu 22

      15 Les pharisiens envoyÚrent à Jésus leurs disciples, avec les Hérodiens, (un parti parmi les Juifs) ; tous étaient partisans d'une soumission totale à l'empereur romain.

      Bien qu'opposĂ©s l'un Ă  l'autre, ces partis se sont rejoints, pour s’opposer Ă  Christ. Ce qu'ils annonçaient Ă  Son sujet Ă©tait juste ; le savaient ils vraiment ? En tout cas, bĂ©ni soit Dieu, car en ce qui nous concerne nous savons qu’Il est la VĂ©rité !

      Jésus-Christ était un enseignant parfait, Il savait réprouver fermement. Christ a reconnu la méchanceté de ces hommes.

      Quel que soit le masque que revĂȘt l'hypocrite, notre Seigneur JĂ©sus discerne tout. Christ ne s'est pas imposĂ© comme un juge, car Son royaume n'est pas de ce monde, mais Il enjoint la soumission paisible aux pouvoirs qui sont en place.

      Ses adversaires furent blùmés, et Ses disciples enseignÚrent que la religion chrétienne n'est pas l'ennemi du gouvernement civil en place.

      Christ est, et sera toujours, un sujet d’étonnement, non seulement pour Ses amis, mais aussi pour Ses ennemis. Tous admirent Sa Sagesse, mais peu s’y soumettent ; tous reconnaissent Sa puissance, mais peu acceptent de Lui obĂ©ir.

      23 La doctrine de Christ déplut aux sadducéens irréligieux, ainsi qu'aux pharisiens et aux hérodiens. Elle annonçai les grandes vérités de la résurrection et celles d'un Royaume futur, plus qu'elles n'avaient jamais été révélées. Il est vain de chercher à contester systématiquement l'état des choses ici-bas, ni ce qui prendra place dans le futur.

      Que la vĂ©ritĂ© soit claire, et elle apparaĂźtra dans toute sa force ! Ayant ainsi rĂ©duit au silence les incroyants, notre Seigneur a continuĂ© de montrer la vĂ©ritĂ© de la doctrine de la RĂ©surrection, Ă  partir des livres de MoĂŻse. Dieu a dĂ©clarĂ© Ă  MoĂŻse qu’Il Ă©tait le Dieu des patriarches, morts depuis bien longtemps ; ceci montre qu'ils Ă©taient alors capables de jouir de Ses faveurs, et prouve que la doctrine de la rĂ©surrection est clairement enseignĂ©e dans l'Ancien Testament, comme dans le Nouveau. Mais cette doctrine Ă©tait jusqu’alors partiellement masquĂ©e, pour ĂȘtre complĂštement rĂ©vĂ©lĂ©e, aprĂšs la rĂ©surrection de Christ, Celui qui allait ĂȘtre les « prĂ©mices » de ceux qui Ă©taient « endormis ».

      Toute erreur provient de la mĂ©connaissance des Écritures et de la Puissance divine. Dans ce monde, la mort enlĂšve chacun, l'un aprĂšs l'autre ; ainsi se terminent toutes les espĂ©rances terrestres, les joies, les peines, etc.

      Combien sont misĂ©rables ceux qui n’ont aucune espĂ©rance dans l’au-delĂ , une fois dans la tombe !

      34 Un docteur de la loi posa une question Ă  notre Seigneur pour L'Ă©prouver, tant sur Ses connaissances, que sur Son jugement. L'amour pour Dieu est le premier et le plus grand commandement, l’essentiel de la premiĂšre table de la loi.

      Notre amour pour Dieu doit ĂȘtre sincĂšre, il ne doit pas ĂȘtre constituĂ© uniquement de paroles.

      Notre amour sera toujours bien modeste, comparé à celui du Seigneur pour nous ; nous devons en conséquence, engager tous les moyens dont dispose notre ùme pour nous tourner vers Lui, dans la consécration.

      Aimer notre prochain comme nous-mĂȘmes est le deuxiĂšme grand commandement. L’amour du « moi », source des plus grands pĂ©chĂ©s, doit ĂȘtre Ă©touffĂ©, il doit ĂȘtre chassĂ© et mortifié ; il existe, malgrĂ© tout, un amour de notre propre personne, qui rĂ©git le plus grand de nos devoirs : celui de nous prĂ©occuper du salut de notre Ăąme et de notre ĂȘtre.

      Nous devons aimer notre prochain avec la mĂȘme ferveur et la mĂȘme droiture que nous-mĂȘmes ; dans de nombreux cas nous devrions faire abnĂ©gation de nous-mĂȘmes... pour le bien des autres.

      Que ces deux commandements puissent « façonner » nos cƓurs !

      Matthieu 23

      Matthieu 27

      62 Lors du sabbat juif, les principaux sacrificateurs et les pharisiens, qui auraient dû vaquer à leurs affaires religieuses, traitÚrent avec Pilate sur le moyen de garder le sépulcre de Jésus : ils désiraient en effet qu'il n'y ait aucune preuve indubitable de la résurrection de notre Seigneur. Pilate leur répondit qu'ils pouvaient protéger le sépulcre avec tout le soin qu'ils désiraient. Ils scellÚrent donc la pierre, mirent en place des gardes, et furent satisfaits de toutes ces mesures entreprises.

      Mais le fait de faire garder le sépulcre contre toute intervention des disciples du Seigneur, de force pourtant bien modeste, était une folie inutile ; il était vain de vouloir tenter de garder ce tombeau contre la Puissance divine ; ces hommes estimÚrent toutefois agir sagement... En fait le Seigneur prit ces « sages » à leur propre piÚge !

      Toute la rage et les plans des ennemis de Christ ne pourront que promouvoir Sa gloire !

      Marc 8

      11 Les incrĂ©dules obstinĂ©s ont toujours quelque chose Ă  dire, d’ailleurs souvent vraiment absurde. S'ils ne veulent pas ĂȘtre convaincus, ils ne le seront pas. HĂ©las ! Que de raisons avons-nous de nous lamenter au sujet de ceux qui nous entourent, se dĂ©truisant avec leur entourage par leur incrĂ©dulitĂ© perverse et obstinĂ©e, leur hostilitĂ© Ă  l'Évangile !

      Lorsque nous oublions les Ɠuvres de Dieu et que nous doutons de Lui, nous devrions nous reprendre sĂ©vĂšrement, comme Christ ici rĂ©primande Ses disciples. Pourquoi nous mĂ©prenons-nous si souvent sur ce qu'Il veut dire, nĂ©gligeons-nous Ses avertissements, doutons-nous de Sa Providence ?

      Marc 10

      Marc 12

      18 La meilleure protection contre toute erreur relative aux Écritures, consiste Ă  bien connaitre ces derniĂšres : Elles sont la vĂ©ritable « source » de toute vie spirituelle authentique, Elles sont le fondement sur lequel on peut vraiment se baser.

      Dans ce texte, Christ ne rĂ©pond pas directement Ă  l'objection des sadducĂ©ens : ils n’étaient Ă  cette Ă©poque que des moqueurs hypocrites, cherchant Ă  faire valoir leur propre doctrine, sur le devenir de la postĂ©ritĂ©, lors de la rĂ©surrection des morts. La relation entre mari et femme ici-bas, n'existera pas dans le paradis cĂ©leste.

      Il n’est pas Ă©tonnant que nous puissions nous « perdre » dans de vaines erreurs d’interprĂ©tation, lorsque nous imaginons le monde de l’au-delĂ , au travers de ce que nous pouvons en percevoir ici-bas. Il est absurde de penser que le Dieu Tout Puissant puisse ĂȘtre la part et le bonheur d'un homme, qui finisse dans la mort Ă©ternelle : il est donc certain que l'Ăąme d'Abraham existe toujours et agit, bien qu’elle soit pour un temps, sĂ©parĂ©e de son corps.

      Ceux qui nient la rĂ©surrection se trompent gravement, on devrait d’ailleurs les prĂ©venir de leur erreur. Cherchons Ă  « transiter » dans ce monde pĂ©rissable, dans l’espĂ©rance joyeuse d'un bonheur Ă©ternel, et d'une glorieuse rĂ©surrection !

      Luc 10

      25 Si nous parlons d’une maniĂšre insouciante, de la vie Ă©ternelle, et du chemin qui y conduit, nous prenons le nom de Dieu en vain. Personne n'aimera jamais Dieu et son prochain du moindre amour vĂ©ritable et spirituel, s'il n'est pas devenu « participant de la GrĂące », Celle qui amĂšne Ă  la conversion. HĂ©las, le cƓur de l'orgueilleux est fermement opposĂ© Ă  ces principes...

      Christ, dans cette parabole, a citĂ© l'exemple d'un pauvre Juif en dĂ©tresse, soulagĂ© par un Samaritain bienveillant. Ce pauvre homme, attaquĂ© et blessĂ© par des voleurs, gisait presque mourant. Ceux qui auraient dĂ» ĂȘtre ses amis, l’ont laissĂ© abandonnĂ©, alors qu’il a Ă©tĂ© pris en charge par un Ă©tranger : un Samaritain, d’une nation que les Juifs mĂ©prisaient et dĂ©testaient, et avec qui ils n'entretenaient aucune relation.

      Il est lamentable de voir Ă  quel point l'Ă©goĂŻsme gouverne Ă  tous niveaux : combien sont nombreuses les excuses que se donnent les hommes, pour Ă©viter tout dĂ©rangement ou toute dĂ©pense pour soulager les autres. Le vĂ©ritable chrĂ©tien, quant Ă  lui, est dirigĂ© par l’amour, vĂ©ritable « loi », Ă©crite en son cƓur. L'Esprit de Christ demeure en lui ; l'image de Christ est renouvelĂ©e en son Ăąme !

      Cette parabole est une belle application du commandement d'aimer notre prochain comme nous-mĂȘmes, sans distinction de nation, de parti, ou de toute autre considĂ©ration. Ce texte souligne Ă©galement la prĂ©venance et l'Amour que Dieu, par notre Sauveur, manifeste envers les hommes coupables et misĂ©rables.

      Nous Ă©tions Ă  l’origine, comme ce pauvre voyageur affligĂ©. Satan, notre ennemi, nous a volĂ©s, et blessĂ©s : tel est le mal que nous occasionne le pĂ©chĂ©. Mais notre Sauveur bĂ©ni a eu compassion de nous. Le croyant considĂšre que JĂ©sus l'a aimĂ©, et a donnĂ© Sa vie pour lui, alors qu’il n’était qu’un ennemi et un rebelle ; ce Sauveur ayant montrĂ© Sa MisĂ©ricorde, offre Ă  ce rachetĂ© d'en faire autant.

      Il est du devoir de chacun de nous, lĂ  oĂč nous sommes, et selon nos capacitĂ©s, de secourir, d'aider, et soulager tous ceux qui sont dans la dĂ©tresse et la nĂ©cessitĂ©.

      Luc 11

      29 Dans ce texte, Christ promet qu’un miracle va ĂȘtre bientĂŽt donnĂ© Ă  la foule, en plus de celui de Jonas le prophĂšte ; ces propos sont davantage expliquĂ©s dans l’évangile de Matthieu : il s’agit de la rĂ©surrection de Christ ; JĂ©sus prĂ©vient ses auditeurs, pour qu’ils notent bien cet avertissement prĂ©sent. Bien que Christ ait prĂȘchĂ© sans cesse Ă  plusieurs catĂ©gories de personnes, et qu'il ait opĂ©rĂ© journellement des miracles, elles ne pouvaient tirer aucun profit de Sa Parole, tant que leur cƓur n'Ă©tait pas humiliĂ© devant Sa GrĂące.

      Ne dĂ©sirons pas plus d'Ă©vidences ni de plus grands enseignements que ceux que le Seigneur se plait Ă  nous donner. Nous devons sans cesse prier pour que notre cƓur et notre esprit puissent s'ouvrir, et que nous puissions tirer tout profit de la LumiĂšre en qui nous prenons plaisir. Veillons tout particuliĂšrement Ă  ce que cette LumiĂšre qui est en nous ne se transforme pas en tĂ©nĂšbres : si notre rĂšgle de conduite est erronĂ©e, notre jugement et nos actes le deviendront aussi.

      Luc 12

      54 Dans ce texte, nous voyons Christ dĂ©sirant voir les hommes ĂȘtre aussi sages, quant au devenir de leur Ăąme, qu'ils le sont dans leurs affaires ici-bas : ils devraient en effet se hĂąter de « faire la paix » avec Dieu, avant qu'il ne soit trop tard.

      Si un homme, Ă  cause de ses pĂ©chĂ©s, constate que Dieu s’oppose Ă  lui, il doit considĂ©rer Christ en tant que MĂ©diateur avec le PĂšre, rĂ©conciliant le monde avec Lui. Tant que nous sommes vivants, que nous cheminons en ce monde, il faut nous soucier de notre salut !

      Luc 20

      27 Il est frĂ©quent de constater que ceux qui ne pensent qu’à Ă©branler les vĂ©ritĂ©s divines, se trouvent en fait confrontĂ©s Ă  des difficultĂ©s, ne serait-ce que pour les comprendre !

      Nous nous mĂ©prenons et nous faisons du tort Ă  la VĂ©ritĂ© de Christ, quand nous forgeons nos opinions spirituelles d’aprĂšs les notions de ce monde. Il existe en fait plusieurs mondes : celui qui est prĂ©sent et visible, ainsi qu’un autre, invisible ; que chacun puisse bien les comparer et fonder son « espĂ©rance spirituelle » sur le meilleur !

      Les croyants connaitront la résurrection, une résurrection merveilleuse. Nous ne pouvons imaginer le sort réservé aux habitants de ce monde, 1Corinthiens 2:9.

      Ceux qui sont « entrĂ©s dans la joie de leur Seigneur », dans les cieux, connaissent pleinement la fĂ©licitĂ© cĂ©leste ; lorsque la saintetĂ© parvient Ă  un certain degrĂ© de perfection, aucune occasion ne peut nous inciter Ă  pĂ©cher. Lorsque Dieu a rĂ©vĂ©lĂ© Son Nom aux patriarches bibliques, Il leur montrait qu’Il Ă©tait Ă  la fois le Dieu Tout-puissant, Ge 17:1 et « leur trĂšs grande RĂ©compense », Ge 15:1. Dans toute l'ampleur de Son entreprise ici-bas, Dieu n'a jamais atteint Ses limites ; dans la dispensation future, celle du Royaume de Dieu, toutes Ses promesses s’accompliront en totalitĂ©.

      Jean 6

      Jean 8

      Actes 4

      1

      Pierre et Jean sont emprisonnés. (Actes 4:1-4)
      Les apÎtres témoignent hardiment pour Christ. (Actes 4:5-14)
      Pierre et Jean témoignent, refusant de se taire. (Actes 4:15-22)
      Les croyants s'unissent dans la priĂšre et dans la louange. (Actes 4:23-31)
      La sainte charité des chrétiens. (Actes 4:32-37)

      Les apĂŽtres prĂȘchaient JĂ©sus, ressuscitĂ© des morts. Toute la joie de la « bonne nouvelle » allait en fait dĂ©pendre de cette rĂ©surrection ; ils ne prĂȘchĂšrent que la Personne de Christ.

      Celui pour qui la gloire du Royaume de Christ est vaine, est vraiment misérable ; il restera dans ce triste état éternellement car la gloire du Seigneur est infinie !

      Les fidĂšles et paisibles serviteurs de Christ, tels les apĂŽtres, furent souvent l'objet de persĂ©cutions dans leur ministĂšre d’amour, alors que certaines personnes belliqueuses Ă©chappĂšrent Ă  tout problĂšme. De nos jours, les exemples ne manquent pas, oĂč l’on rencontre des dĂ©sapprobateurs des Écritures, de la priĂšre en commun, et de la repentance...

      Si nous obéissons aux préceptes de Christ, Il nous soutiendra !

      Actes 5

      17 Il n'y a aucune prison qui ne soit trop sombre ni impĂ©nĂ©trable, pour que Dieu ne puisse y visiter Son peuple, et, s'Il le dĂ©sire, l'en faire sortir. La guĂ©rison d'une maladie, la dĂ©livrance de nos Ă©preuves ne nous sont pas accordĂ©es pour que nous puissions jouir du confort de la vie, mais pour que Dieu puisse en ĂȘtre honorĂ©, et pour que nous Le servions ensuite.

      Les prĂ©dicateurs de l'Évangile n'ont pas Ă  se dissimuler, au contraire, ils doivent profiter de toute opportunitĂ© de prĂȘcher lors de rassemblements. Ils doivent mĂȘme porter la Parole aux plus modestes, leur Ăąme est aussi prĂ©cieuse aux yeux de Christ que celle des plus grands de ce monde ! On doit annoncer l’Évangile Ă  tous, car tous sont concernĂ©s. Il faut tĂ©moigner Ă  ceux qui sont rĂ©solus Ă  entendre l’Évangile, Ă  vivre et mourir pour lui. Il faut porter Ă  tous les paroles de cette vie cĂ©leste et divine, Ă  cĂŽtĂ© de laquelle, la vie prĂ©sente ici-bas est bien terne... Il faut annoncer les paroles de vie, selon l’inspiration du Saint-Esprit. La parole de l'Évangile est la vie ; par elle, nous pouvons ĂȘtre sauvĂ©s !

      Ceux qui sont mĂ©contents du succĂšs de l'Évangile sont bien misĂ©rables ! Ils ne peuvent que constater que la Parole et la Puissance du Seigneur sont contre eux ; ils tremblent en pensant aux consĂ©quences de cette antipathie, mais cependant, ils continuent dans leur triste obstination...

      Actes 23

      6 Les pharisiens respectaient Ă  la lettre, la loi de l'Ă©glise juive naissante. Les sadducĂ©ens, de leur cĂŽtĂ©, n'admettaient pas en totalitĂ© la vĂ©racitĂ© de l'Écriture ou de la rĂ©vĂ©lation divine ; ils niaient toute existence d’un royaume divin ; ils n'avaient ni espĂ©rance d'un bonheur Ă©ternel, ni crainte d'un chĂątiment futur.

      Quand Paul fut interrogĂ© pour savoir pourquoi il Ă©tait devenu chrĂ©tien, il put rĂ©pondre que c'Ă©tait vraiment pour vivre avec l'espĂ©rance de la rĂ©surrection des morts. Le fait de confesser sa foi aurait dĂ» empĂȘcher les pharisiens de l’attaquer et aurait dĂ» permettre que l’apĂŽtre soit protĂ©gĂ© de toute violence illicite.

      Qu’il est simple pour Dieu de dĂ©fendre Sa propre cause ! Bien que les Juifs semblaient ĂȘtre dans un parfait accord de conspiration contre la religion, ils Ă©taient cependant dĂ©stabilisĂ©s par divers motifs d’interprĂ©tations diffĂ©rentes de la Loi.

      On ne peut trouver de rĂ©elle entente d’amitiĂ© parmi les mĂ©chants, et parfois, Dieu peut trĂšs facilement transformer leur union temporaire en une franche inimitiĂ©.

      Les consolations divines fortifiĂšrent et gardĂšrent Paul ; le tribun, dirigeant de la troupe, le soustrait aux mains de ses cruels accusateurs, sans connaĂźtre rĂ©ellement l‘exactitude des faits.

      Nous ne devons pas avoir peur de ceux qui s’opposent Ă  nous, tant que le Seigneur nous ouvre la voie. Christ dĂ©sire que Ses serviteurs, ceux qui Lui sont fidĂšles, soient toujours heureux. Paul pouvait rĂ©ellement penser qu'il ne verrait jamais Rome ; mais Dieu annonça que le vƓu de l’apĂŽtre lui serait accordĂ©, pour l'honneur de Christ, et pour pratiquer le bien.

      1 Corinthiens 1

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