Les disciples demandèrent au Seigneur : « quand cela
arrivera-t-il » ? Mais Il ne leur donna aucune réponse précise
sur ce point ; à leur seconde question : « quel en sera le
signe » ? Jésus leur répondit alors ouvertement : la prophétie
en question concerne des événements qui doivent arriver
rapidement : la destruction de Jérusalem, la fin de l'église
juive, de l'état juif, l'appel des Païens, et l'instauration du
Royaume de Christ dans le monde ; cette prophétie mentionne
également le jugement final général, le Jugement dernier.Ce que Christ annonça à ses disciples, était surtout destiné à
leur conseiller la prudence, plutôt qu'à satisfaire leur
curiosité : ils devaient vraiment se préparer à vivre ces
événements proches difficiles, ce qui revêtait plus
d’importance que de connaître les détails précis du déroulement
de ces derniers.
C'est cette bonne « compréhension des temps futurs » que nous
devons rechercher, pour en tirer tous les enseignements : c'est
d’ailleurs ce qu'Israël aurait dû faire à l’époque. Notre
Sauveur met en garde Ses disciples, à l’encontre des faux
docteurs. Il prédit également des guerres et de grandes
agitations parmi les nations.
Depuis l'époque où les Juifs ont rejeté Christ, l'épée ne s'est
jamais éloignée d'eux. Observez ce qui arrive lorsque
l'évangile est rejeté... Celui qui n'entendra pas les messagers
qui annoncent la paix, sera obligé d'entendre ceux de la
guerre.
Quand un cœur est attaché à Dieu, se confiant en Lui, il est
alors gardé en paix, et il n'est pas inquiet. Il est contraire
à l'enseignement de Christ de voir Son peuple, le cœur troublé,
même en période d’épreuves. Lorsque nous regardons la misérable
éternité qui attend ceux refusant obstinément Christ et Son
évangile, nous pouvons dire avec certitude que les plus grands
jugements qui doivent s’abattre sur cette terre ne sont que le
commencement des peines. Il est toutefois vraiment réconfortant
de savoir que certains endureront jusqu'à la fin, cette
persécution prédite par Christ.
Notre Seigneur annonce que la prédication de l'évangile sera
faite dans le monde entier. La fin du monde ne pourra pas
survenir tant que cet évangile n’aura pas terminé son œuvre.
Christ prédit ensuite la ruine qui doit s’abattre sur le peuple
juif : ce qu'Il annonce ici était destiné à réconforter Ses
disciples, pour qu’ils gèrent au mieux leur conduite.
Si Dieu ouvre « une issue de secours », nous devons l'utiliser
pour nous échapper, sinon nous manifestons un manque de
confiance en Lui, et pour finir, nous Le tentons. Lors des
moments de trouble public, il appartient aux enfants de Dieu,
de prier davantage. La prière est toujours nécessaire, mais
elle est particulièrement recommandée, lorsque nous sommes
assiégés de toutes parts par le mal.
Bien que nous devrions accepter tout ce que Dieu nous envoie,
nous pouvons cependant Lui demander d'alléger nos souffrances ;
il est très pénible pour un homme pieux, d'être empêché, par
certaines obligations, de se rendre au culte, pour louer le
Seigneur...
Mais nous trouvons une parole de réconfort, au verset
Matthieu 24:22* : c'est pour le bien des élus que ces jours de
tribulation seront écourtés, leurs ennemis, dans leur colère,
désireront en effet les retrancher de ce monde au plus tôt...
en fait Dieu utilisera ces ennemis pour servir Ses desseins,
en « bridant » ainsi leur haine à l’égard des Siens.
Christ prédit un déploiement rapide de l'évangile dans le
monde, tel un éclair bien visible. Christ a prêché Son évangile
ouvertement.
Les Romains à cette époque avaient la puissance de l’aigle, cet
oiseau étant d’ailleurs le symbole de leur armée. Quand un
peuple, par son péché, se rend « répugnant » à l’extrême, il ne
peut rien attendre de Dieu, sinon qu’être détruit par ses
ennemis : ceci sera alors un jour de jugement, où nous
assisterons à la venue de notre Seigneur Jésus-Christ,
2Thessaloniciens 2:1.
Soyons vigilants, afin d’affermir notre vocation et notre
élection (2Pierre 1:10)*; que nul ennemi, ni trompeur ne
puisse jamais dominer sur nous !
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la
compréhension du texte.
En effet, les développements futurs de son règne renferment tous les jugements de Dieu, jusqu'au dernier, qui sera "la consommation du temps." De là vient que dans l'immense perspective de cette prophétie, les divers événements qu'elle annonce n'ont pas pu être toujours clairement distingués les uns des autres par les évangélistes.
Ceux-ci se trouvent, en présence de cet avenir, dans la situation d'un spectateur qui contemple de loin des hauteurs du Jura, par exemple, la chaîne des Alpes, et qui voit rapprochés les uns des autres des sommets qui en réalité sont séparés par de grandes distances et de profondes vallées. De là l'apparente confusion qui règne dans le discours prophétique de notre chapitre.
Il faut convenir que toutes les nombreuses tentatives faites, depuis les Pères de l'Eglise jusqu'à nos jours, pour retrouver dans ce discours une prédiction claire et distincte des deux grands événements qu'il annonce, ont en partie échoué en présence des difficultés du texte. (Voir en particulier verset 34, note.)
Au lieu donc d'y chercher, au moyen d'interprétations forcées, ou même fausses, une suite chronologique, il vaut mieux en considérer les diverses parties comme des cycles qui pénètrent les uns dans les autres et dont chacun renferme tout l'espace à parcourir depuis le point de départ jusqu'à la dernière fin. (Voir les versets 14 et 28.)
Tel est du reste le caractère général de la prophétie, comme il se manifeste en particulier dans l'Apocalypse. Le seul mode vrai d'interprétation consiste donc à rapporter chaque pensée, chaque expression, l'événement qu'elles désignent évidemment, sans s'attacher à l'ordre chronologique.
On est d'autant plus autorisé à suivre ce procédé que Luc lui-même a distribué les éléments de cette prophétie en deux discours prononcés à des moments différents, (Luc 17.20-37 ; 21.5-36) tandis que Matthieu les rapporte en un seul discours, selon sa méthode.
On peut toutefois distinguer dans ce discours trois cycles divers, annonçant
1° des signes généraux relatifs au règne de Christ sur la terre ; (versets 1-14)
2° le Jugement de Dieu sur Jérusalem et le peuple Juif ; (versets 15-28)
3° l'avènement du Seigneur et les sérieuses exhortations à la vigilance qu'il en tire pour tous les temps. (versets 29-51)
Tout le discours est complété par les deux grandes paraboles qui suivent, et par le tableau solennel du jugement dernier. (Ch. 25.)
Ce que Christ annonça à ses disciples, était surtout destiné à leur conseiller la prudence, plutôt qu'à satisfaire leur curiosité : ils devaient vraiment se préparer à vivre ces événements proches difficiles, ce qui revêtait plus d’importance que de connaître les détails précis du déroulement de ces derniers.
C'est cette bonne « compréhension des temps futurs » que nous devons rechercher, pour en tirer tous les enseignements : c'est d’ailleurs ce qu'Israël aurait dû faire à l’époque. Notre Sauveur met en garde Ses disciples, à l’encontre des faux docteurs. Il prédit également des guerres et de grandes agitations parmi les nations.
Depuis l'époque où les Juifs ont rejeté Christ, l'épée ne s'est jamais éloignée d'eux. Observez ce qui arrive lorsque l'évangile est rejeté... Celui qui n'entendra pas les messagers qui annoncent la paix, sera obligé d'entendre ceux de la guerre.
Quand un cœur est attaché à Dieu, se confiant en Lui, il est alors gardé en paix, et il n'est pas inquiet. Il est contraire à l'enseignement de Christ de voir Son peuple, le cœur troublé, même en période d’épreuves. Lorsque nous regardons la misérable éternité qui attend ceux refusant obstinément Christ et Son évangile, nous pouvons dire avec certitude que les plus grands jugements qui doivent s’abattre sur cette terre ne sont que le commencement des peines. Il est toutefois vraiment réconfortant de savoir que certains endureront jusqu'à la fin, cette persécution prédite par Christ.
Notre Seigneur annonce que la prédication de l'évangile sera faite dans le monde entier. La fin du monde ne pourra pas survenir tant que cet évangile n’aura pas terminé son œuvre.
Christ prédit ensuite la ruine qui doit s’abattre sur le peuple juif : ce qu'Il annonce ici était destiné à réconforter Ses disciples, pour qu’ils gèrent au mieux leur conduite.
Si Dieu ouvre « une issue de secours », nous devons l'utiliser pour nous échapper, sinon nous manifestons un manque de confiance en Lui, et pour finir, nous Le tentons. Lors des moments de trouble public, il appartient aux enfants de Dieu, de prier davantage. La prière est toujours nécessaire, mais elle est particulièrement recommandée, lorsque nous sommes assiégés de toutes parts par le mal.
Bien que nous devrions accepter tout ce que Dieu nous envoie, nous pouvons cependant Lui demander d'alléger nos souffrances ; il est très pénible pour un homme pieux, d'être empêché, par certaines obligations, de se rendre au culte, pour louer le Seigneur...
Mais nous trouvons une parole de réconfort, au verset Matthieu 24:22* : c'est pour le bien des élus que ces jours de tribulation seront écourtés, leurs ennemis, dans leur colère, désireront en effet les retrancher de ce monde au plus tôt... en fait Dieu utilisera ces ennemis pour servir Ses desseins, en « bridant » ainsi leur haine à l’égard des Siens.
Christ prédit un déploiement rapide de l'évangile dans le monde, tel un éclair bien visible. Christ a prêché Son évangile ouvertement.
Les Romains à cette époque avaient la puissance de l’aigle, cet oiseau étant d’ailleurs le symbole de leur armée. Quand un peuple, par son péché, se rend « répugnant » à l’extrême, il ne peut rien attendre de Dieu, sinon qu’être détruit par ses ennemis : ceci sera alors un jour de jugement, où nous assisterons à la venue de notre Seigneur Jésus-Christ, 2Thessaloniciens 2:1.
Soyons vigilants, afin d’affermir notre vocation et notre élection (2Pierre 1:10)*; que nul ennemi, ni trompeur ne puisse jamais dominer sur nous !
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.