ParamĂštres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci Ă  Bibles et Publications ChrĂ©tiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Matthieu 25.1

Alors le royaume des cieux sera semblable Ă  dix vierges qui prirent leurs lampes pour aller Ă  la rencontre de l’époux.

La parabole des dix vierges. (Matthieu 25:1-13)
La parabole des talents. (Matthieu 25:14-30)
Le jugement. (Matthieu 25:31-46)

Cette parabole des dix vierges retrace une coutume relevant du mariage parmi les Juifs, mais elle se réfÚre également au grand jour de la venue de Christ.

Remarquez la nature du christianisme : en tant que chrétiens, nous professons nous appuyer sur Christ, L'honorer, et attendre Sa venue. Les enfants de Dieu sincÚres sont les « vierges sages », les hypocrites étant, quant à eux « les vierges folles ».

Ceux qui, selon la Parole, sont « sages » ou « fous », sont en fait des personnes qui nĂ©gligent leur Ăąme. Beaucoup tiennent une « lampe » en main, montrant ainsi leur profession de foi, mais n'ayant, dans leur cƓur, aucune connaissance saine ni recherche de saintetĂ©, qui puisse leur permettre d’affronter les alĂ©as et les Ă©preuves du prĂ©sent. Leur cƓur n’est pas rempli des « saintes dispositions », que peut donner l'Esprit vivifiant de Dieu. Notre lumiĂšre doit briller devant les hommes, par le biais de nos bonnes Ɠuvres ; mais cette lumiĂšre ne peut jaillir bien longtemps, si nous n’en possĂ©dons pas les principes actifs dans notre cƓur : la foi en Christ, et l'amour pour Dieu et nos frĂšres.

Les vierges de cette parabole se sont d’abord toutes assoupies, puis elles s’endormirent. Le retard de l’époux reprĂ©sente l'espace entre la conversion, vĂ©ritable ou apparente, de ceux qui professent ĂȘtre chrĂ©tiens, et la venue de Christ, Celui qui les ĂŽtera de cette terre, lors de leur mort ; ce retard peut s’appliquer aussi Ă  la patience divine, pour juger le monde. Bien qu’à notre avis, Christ semble tarder pour revenir, en fait Il respecte le temps prĂ©vu pour ce retour.

Les vierges sages gardĂšrent leurs lampes allumĂ©es, mais elles se sont assoupies. Trop de chrĂ©tiens deviennent parfois nĂ©gligents : un certain degrĂ© d'insouciance rĂ©side en leur cƓur, au lieu de la vigilance. Ceux qui se permettent de commencer Ă  s’assoupir spirituellement, pourront difficilement s'empĂȘcher de « dormir » : il leur faudra donc redouter un dĂ©but de dĂ©cadence spirituelle.

Ensuite, le texte nous dit qu’un cri se fit entendre : « allez Ă  sa rencontre » ! En fait, c'est un appel Ă  ceux qui sont prĂȘts. L'avis de l'approche de Christ, l'appel Ă  Le rencontrer, sera un cri de rĂ©veil. MĂȘme ceux qui sont le mieux prĂ©parĂ©s Ă  rencontrer la mort ont beaucoup Ă  faire pour ĂȘtre rĂ©ellement prĂȘts, 2Pierre 3:14. En ce jour, il y aura un vĂ©ritable appel et Il est primordial de savoir comment nous serons « trouvĂ©s » Ă  ce moment, et quel sera l’état de notre cƓur.

Certaines vierges manquaient d'huile pour alimenter leurs lampes. Ceux qui ne saisissent « qu'une portion » de la GrĂące vĂ©ritable, en ressentiront un certain manque, Ă  un moment ou l’autre. Un semblant de profession de foi peut Ă©clairer un homme lorsqu'il parcourt ce monde, mais « l'Ă©teignoir » de la vallĂ©e de l'ombre de la mort chassera vite cette modeste lumiĂšre.

Ceux qui ne prennent pas soin de vivre la « vie du juste », voudraient cependant mourir comme Ă©tant des vertueux. Ceux qui veulent ĂȘtre sauvĂ©s doivent possĂ©der la GrĂące ; et ceux qui possĂšdent cette GrĂące ne doivent nullement l'Ă©conomiser ! Le meilleur des hommes a toujours besoin de Christ ! Quand une pauvre Ăąme tourmentĂ©e, lors de sa derniĂšre heure ici-bas, se dirige, en pleine confusion, vers Christ, dans la repentance et la priĂšre, la mort vient alors et tout est fini : elle bĂ©nĂ©ficie alors du salut Ă©ternel ; le triste pĂ©cheur, de son cĂŽtĂ©, dans la mĂȘme situation, reste perdu pour toujours...

Il arrive, parfois trop tard, qu’il faille « acheter de l'huile spirituelle », pour la faire brĂ»ler dans nos lampes, alors que nous aurions dĂ» auparavant « puiser » dans la GrĂące, toujours disponible. Seuls pourront aller au ciel plus tard, ceux qui s’y seront d’abord prĂ©parĂ©s ici-bas. La soudainetĂ© de la mort n’entravera pas le bonheur de notre rencontre avec le Seigneur, du moins si nous nous y sommes prĂ©parĂ©s !

La porte de la salle de noces fut fermĂ©e : beaucoup chercheront Ă  ĂȘtre admis dans le ciel, alors qu’il sera trop tard. La vaine confiance des hypocrites les fait errer bien loin, en quĂȘte d’un bonheur inaccessible.

L'appel inattendu de la mort peut alarmer le chrĂ©tien ; mais s'il se met sans retard Ă  « raviver sa lampe spirituelle », son tĂ©moignage brillera, souvent d’ailleurs d'un Ă©clat encore plus vif ; une vaine conduite ne peut qu'Ă©teindre la lampe d'une Ăąme.

Veillez donc, songez à votre ùme ! Soyez sans cesse dans la crainte du Seigneur !
» Alors le royaume des cieux ressemblera à dix jeunes filles qui ont pris leurs lampes pour aller à la rencontre du marié.
"Then the Kingdom of Heaven will be like ten virgins, who took their lamps, and went out to meet the bridegroom.

  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

    • Ces vidĂ©os ne sont pas disponibles en colonnes en dehors de la vue Bible.

      Psaumes 45

      10 Si nous dĂ©sirons partager ces bĂ©nĂ©dictions, nous devons Ă©couter la parole de Christ. Nous devons rompre nos liens charnels et toute persĂ©vĂ©rance dans le pĂ©chĂ©. JĂ©sus doit ĂȘtre notre Seigneur comme notre Sauveur ; toutes nos idoles doivent ĂȘtre jetĂ©es avant qu'elles n'accaparent notre cƓur entier. Le bon choix consiste Ă  rompre avec toutes nos anciennes alliances.

      La beautĂ© de la saintetĂ©, Ă  la fois dans l'Ă©glise et chez les croyants, est d'un grand prix aux yeux de Christ et trĂšs dĂ©sirable. La grĂące reprĂ©sente l'Ɠuvre du Saint-Esprit parmi les hommes, elle est l'image de JĂ©sus, l'empreinte de Sa nature divine. Christ n'a commis aucun pĂ©chĂ© et n'en a suscitĂ© aucun. Il n'y a rien d'honorable dans la vielle nature humaine corrompue ; mais, dans l'homme rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, dans l'Ɠuvre de la GrĂące au travers de l'Ăąme, tout n'est que gloire. La parure de droiture de Christ a Ă©tĂ© destinĂ©e Ă  l'Ă©glise par le PĂšre. Personne ne peut aller Ă  Christ sans que le PĂšre ne l'ait au prĂ©alable prĂ©parĂ© Ă  cette approche. C'est par cette voie que l'Ăąme peut se convertir.

      La robe de droiture et le parement du salut sont prĂ©parĂ©s par Christ. Nous sommes ainsi vraiment enracinĂ©s en Lui, l'aimant en toute sincĂ©ritĂ© de cƓur, au sein de l'Ă©glise, et partageant tous la mĂȘme grĂące et le mĂȘme salut. Chacun alors sera prĂ©sent devant le Roi ; aucun ne sera perdu ni laissĂ© de cĂŽtĂ©. En lieu et place de l'assemblĂ©e de l'ancienne alliance, l'Ă©glise du Nouveau Testament rassemblera tous les Gentils.

      Dans l'espérance de notre joie éternelle, dans notre future demeure, gardons à l'esprit la personne de Christ, la seule valeur sûre ; proclamons ce message divin aux générations qui nous succÚdent, à savoir : Son nom est éternel !

      Cantique 1

      Cantique 5

      Cantique 6

      1

      OĂč Christ doit ĂȘtre recherché ? (Cantique 6:1)
      OĂč Christ peut-Il ĂȘtre trouvĂ©. (Cantique 6:2,3)
      Les hommages de Christ par l'église. (Cantique 6:4-10)
      L'Ɠuvre de la Grñce dans le cƓur du croyant. (Cantique 6:11-13)

      Ceux qui ont Ă©tĂ© informĂ©s de l’excellence de Christ, et du rĂ©confort qu’Il accorde lorsqu'on lui porte intĂ©rĂȘt, dĂ©sirent savoir oĂč ils peuvent Le rencontrer. Ceux qui dĂ©sirent trouver Christ doivent le chercher au plus tĂŽt, et avec diligence !

      EsaĂŻe 54

      EsaĂŻe 62

      Daniel 2

      Matthieu 3

      Matthieu 5

      Matthieu 9

      Matthieu 13

      24 Cette parabole reprĂ©sente l'Ă©tat prĂ©sent et futur de l'Ă©glise : le soin que Christ prend pour cette derniĂšre, l'inimitiĂ© qu'Ă©prouve le diable contre elle, le mĂ©lange du bien et du mal qu'il y a ici-bas, et leur sĂ©paration dans l’au delĂ .

      Quand l'ennemi sĂšme de « l'ivraie », l'homme, toujours prompt Ă  succomber au pĂ©chĂ©, laisse pousser cette mauvaise herbe, qui va croĂźtre et lui faire du mal ; la « bonne semence », quant Ă  elle, une fois semĂ©e, doit ĂȘtre soignĂ©e, arrosĂ©e, et entretenue.

      Dans cette parabole, les serviteurs s’exprimĂšrent par cette remarque Ă  leur maĂźtre : « n'as-tu pas semĂ© de la bonne graine dans ton champ » ? Sans aucun doute, c'est ce que le maĂźtre avait fait !

      Quels que soient les problĂšmes et complications qui peuvent apparaĂźtre dans l'Ă©glise, nous pouvons ĂȘtre certains qu’ils ne proviennent pas de Christ. Bien que les grands transgresseurs et ceux qui s'opposent ouvertement Ă  l'Ă©vangile, doivent ĂȘtre sĂ©parĂ©s de la compagnie des fidĂšles, aucun homme n’est cependant capable de les dissocier avec prĂ©cision. Ceux qui s’opposent Ă  l’église ne doivent pas en ĂȘtre retranchĂ©s pour autant, mais instruits, et cela avec beaucoup de douceur.

      MĂȘme si le bien et le mal peuvent cohabiter en ce monde, ils seront cependant sĂ©parĂ©s au grand jour du Jugement ; le vertueux et le mĂ©chant seront alors ouvertement rĂ©vĂ©lĂ©s, bien qu'ici-bas il soit quelquefois difficile de faire la distinction entre les deux.

      Sachons craindre le Seigneur, ne commettons pas l'iniquitĂ©. À leur mort, les croyants resplendiront de leur lumiĂšre spirituelle ; au grand jour du Jugement, ils « brilleront » devant tous : cet Ă©clat proviendra du reflet de la « Fontaine » de LumiĂšre, Christ ! Leur sanctification sera parfaite, leur justification annoncĂ©e devant tous.

      Puissions-nous faire partie de cette heureuse assemblée !

      31 Le but de la parabole du semeur est de montrer que dans ses dĂ©buts, la progression de l'Ă©vangile allait ĂȘtre assez modeste, pour augmenter considĂ©rablement Ă  la fin des temps : dans cette optique, l'Ɠuvre de la GrĂące dans le cƓur de l’homme et le « Royaume de Dieu » agissant en nous, verront leur plein accomplissement ! Ce « Royaume » grandira vraiment en cette Ăąme, oĂč cette GrĂące demeure vĂ©ritablement : mĂȘme si Ă©ventuellement, on ne Le discerne pas au dĂ©but, Il se manifestera peu Ă  peu avec force et efficacitĂ©.

      La prĂ©dication de l'Ă©vangile agit comme du levain dans le cƓur de ceux qui le reçoivent. Le levain agit systĂ©matiquement ; c'est aussi le cas de la parole, qui cependant, Ɠuvre graduellement. Ce « travail » se fait silencieusement, sans se, manifester Marc 4:26-29, mais il agit cependant puissamment : il agit sans bruit, comme le fait l'Esprit, mais sans faillir !

      Cette parabole est une image du monde : les apÎtres, par la prédication de l'évangile, ont « introduit » une certaine quantité de levain dans la grande masse de l'humanité. Cette prédication a été rendue puissante par l'Esprit du Seigneur des Armées, qui agit, et que nul ne peut entraver.

      Il en est ainsi dans le cƓur. Quand l'Ă©vangile pĂ©nĂštre dans une Ăąme, il opĂšre un changement en profondeur ; il se rĂ©pand dans tous les champs d’action et les facultĂ©s de cette Ăąme, il modifie mĂȘme « la propriĂ©tĂ© des membres du corps », Romains 6:13.

      Nous pouvons attendre de ces paraboles un enseignement et des progrÚs graduels ; de là nous devons nous demander : est-ce que nous grandissons dans la Grùce, dans des principes et des habitudes dignes de la Sainteté ?

      44 Nous trouvons dans ce texte quatre paraboles :

      1. Celle du trĂ©sor cachĂ© dans le champ. Beaucoup considĂšrent l'Ă©vangile avec lĂ©gĂšreté : ils ne s’intĂ©ressent en fait, qu’à la « surface » du champ. Tous ceux qui sondent les Écritures, de façon Ă  y trouver Christ et la vie Ă©ternelle, Jean 5:39, dĂ©couvriront le prĂ©cieux « trĂ©sor enfoui dans ce champ », d'une valeur inestimable : ils tenteront de l’acquĂ©rir par tous les moyens. Bien qu'aucun prix ne puisse ĂȘtre attribuĂ© au salut d’une Ăąme, beaucoup de choses cependant doivent ĂȘtre abandonnĂ©es pour l’obtenir...

      2. Tous les hommes ici-bas sont trĂšs affairĂ©s : l’un veut ĂȘtre riche, un autre veut ĂȘtre honorable, ou dĂ©sire ĂȘtre instruit ; par contre, beaucoup sont déçus, prenant des contrefaçons pour de vĂ©ritable perles. JĂ©sus-Christ est « La Perle de grand prix » : en La possĂ©dant, nous avons suffisamment pour ĂȘtre heureux, ici et pour toujours. Un homme peut acheter de l'or Ă  un prix qui dĂ©passe le cour en vigueur, par contre il ne peut faire la mĂȘme chose avec cette Perle, de valeur inestimable. Quand le pĂ©cheur contrit lĂšve les yeux vers Christ, le Sauveur plein de GrĂące, tout ce qui l’entoure, ne reprĂ©sente alors qu’une bien piĂštre valeur !

      3. Le monde est une « vaste Ă©tendue d’eau », oĂč les hommes, errent comme des poissons. PrĂȘcher l'Ă©vangile c'est en quelque sorte, « lancer un filet dans cette mer », afin d’en extraire des Ăąmes, pour la gloire de Celui qui a la SouverainetĂ© en ce monde. Les hypocrites et les vĂ©ritables chrĂ©tiens seront en finale, sĂ©parĂ©s : quelle triste condition pour ceux qui seront alors rejetĂ©s au dehors!

      4. Un serviteur de l'Ă©vangile, fidĂšle, habile et consciencieux est en quelque sorte un « scribe », connaissant bien la Parole, et capable de l’enseigner. Christ le compare Ă  un bon maĂźtre de maison, veillant Ă  la croissance puis au conditionnement des fruits de l'annĂ©e, afin d’en tirer toute l’abondance et les diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s, pour le plaisir de ses amis.

      Les expĂ©riences passĂ©es comme les informations nouvelles ont toutes leur utilitĂ©. Notre place est aux pieds de Christ, nous devons quotidiennement garder en mĂ©moire nos anciennes « leçons spirituelles », comme d’ailleurs les nouvelles !

      Matthieu 20

      1

      La parabole des ouvriers dans la vigne. (Matthieu 20:1-16)
      Jésus annonce encore Ses souffrances. (Matthieu 20:17-19)
      L'ambition de Jacques et de Jean. (Matthieu 20:20-28)
      Jésus guérit deux aveugles, prÚs de Jéricho. (Matthieu 20:29-34)

      La premiĂšre signification de cette parabole semble ĂȘtre la suivante : bien que les Juifs aient Ă©tĂ© appelĂ©s les premiers dans la vigne, Ă  terme, l'Ă©vangile allait ĂȘtre prĂȘchĂ© aux Gentils, ces derniers devant recevoir les mĂȘmes privilĂšges et les mĂȘmes avantages que les premiers.

      La parabole peut ĂȘtre aussi expliquĂ©e de façon plus gĂ©nĂ©rale ; elle montre alors : 1. Que Dieu n'est dĂ©biteur envers aucun homme. 2. Que les nombreuses personnes qui viennent au Seigneur tardivement, n’ayant auparavant que peu d'attirance pour la piĂ©tĂ©, parviennent parfois, par la bĂ©nĂ©diction divine, Ă  un grand niveau de connaissance de la Parole et de la GrĂące, devenant ainsi de grande utilitĂ© pour les autres. 3. Qu’une rĂ©compense finale sera donnĂ©e plus tard aux saints, mais la date de leur conversion ne sera pas toutefois prise en compte. Cette parabole dĂ©crit aussi l'Ă©tat de l'Ă©glise ici-bas ; elle confirme les diffĂ©rentes dĂ©clarations du Seigneur : « les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers ».

      Jusqu'Ă  ce que nous soyons « engagĂ©s » pour le service du Seigneur, nous nous tenons debout tout le jour, dans le dĂ©sƓuvrement : nous sommes alors dans un Ă©tat coupable, car l’inaction peut rĂ©vĂ©ler un Ă©tat d'esclavage, au service de Satan. L’endroit oĂč s’est rendu le MaĂźtre, c’est le monde, et c’est lĂ  que nous sommes appelĂ©s, par l'Ă©vangile. Venez, quittons cet endroit ! Le travail pour le Seigneur n'admettra aucune diversion.

      Un homme n’a rien Ă  faire pour aller en enfer, mais celui qui veut aller au ciel, doit s’appliquer pour s’y rendre. Le denier romain, mentionnĂ© dans cette parabole, permettait Ă  l’époque de vivre pendant une journĂ©e. Ceci ne prouve absolument pas que la rĂ©compense de notre obĂ©issance Ă  Dieu soit proportionnelle Ă  nos Ɠuvres, ou provienne d’une dette quelconque ; lorsque nous avons terminĂ© notre tĂąche, nous sommes des serviteurs sans utilité ; mais nous devons garder Ă  l’esprit qu'une rĂ©compense nous est promise ; personne ne doit nĂ©gliger la repentance, et ce, jusqu'Ă  sa vieillesse.

      Dans ce texte, certains ouvriers furent envoyĂ©s dans la vigne Ă  la onziĂšme heure : personne ne les avait embauchĂ©s avant. Les PaĂŻens sont aussi entrĂ©s Ă  la « onziĂšme heure » : l'Ă©vangile ne leur avait pas Ă©tĂ© prĂȘchĂ© auparavant. Ceux qui auront refusĂ© l'Ă©vangile qui leur a Ă©tĂ© proposĂ© Ă  la « troisiĂšme ou Ă  la sixiĂšme heure », ne devront pas dire Ă  la « onziĂšme heure », comme les ouvriers de cette parabole : « personne ne nous a engagĂ©s ». Sans vouloir dĂ©courager quiconque, mais plutĂŽt pour Ă©veiller toutes les Ăąmes, qu'il soit rappelĂ© que c'est encore le temps propice, celui du salut !

      La richesse de la GrĂące divine est toujours clairement annoncĂ©e parmi les « pharisiens orgueilleux » et ceux qui n’ont de chrĂ©tien que le nom. Nous avons souvent tendance Ă  penser que nous avons bien peu de faveurs divines, Ă  l’inverse des autres ; nous sommes persuadĂ©s que nous Ɠuvrons beaucoup pour le Seigneur, toujours plus que les autres...

      Si Dieu accorde Sa Grùce aux autres, Il exerce Sa bonté envers eux, et non de l'injustice envers nous. Ceux qui vivent « selon la chair » ont choisi leur part ici-bas : ils seront rémunérés avec les « deniers » de ce monde.

      Les croyants obĂ©issant Ă  Dieu, s’attendent Ă  ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©s avec des « deniers cĂ©lestes », se souvenant qu'ils se sont engagĂ©s volontairement pour la cause du Seigneur. Ne voudrais-tu pas « t’engager » totalement pour le ciel, ou cherches-tu le bonheur dans la « vie », ici-bas ? Dieu ne punit personne plus qu'il ne le mĂ©rite, Il rĂ©compense Ses enfants selon chaque service rendu ; Il ne fait donc tort Ă  personne, en accordant Sa GrĂące de façon extraordinaire Ă  certains.

      Remarquez dans ce passage, l'envie qui animait certains ouvriers : c'était en fait un sentiment de jalousie, découlant du bien qui avait été attribué aux autres ; cette pensée ne pouvait que leur nuire.

      Si nous sommes animés par ce genre de mauvaise pensée, (cette jalousie cupide) cela ne peut que déplaire à Dieu, et nuire à nos prochains : c'est un péché qui ne procure ni plaisir, ni profit, ni honneur.

      Renonçons donc Ă  toute revendication orgueilleuse et recherchons plutĂŽt le salut, ce don gratuit ! Ne soyons jamais envieux ni rancunier, mais rĂ©jouissons-nous et louons Dieu pour Sa misĂ©ricorde envers les autres aussi bien qu'envers nous-mĂȘmes !

      Matthieu 22

      Matthieu 24

      42 Veiller, en vue du retour de Christ, c'est maintenir cet état d'esprit que notre Seigneur désirerait trouver en nous.

      Nous savons que nous n'avons qu'un temps de vie trĂšs court : nous ne pouvons pas en savoir la durĂ©e et encore moins quel est le temps fixĂ© pour le Jugement dernier. La venue de notre Seigneur sera un sujet de joie pour ceux qui seront « prĂȘts », mais ce sera un jour Ă©pouvantable pour les autres...

      Si un homme, professant ĂȘtre serviteur de Christ, n’est en rĂ©alitĂ© qu’un incrĂ©dule, qu’un cupide, qu’un ambitieux, ou qu’un inconditionnel des plaisirs de ce monde, il sera alors retranchĂ©. Ceux qui choisissent les choses du monde comme rĂšgle de vie ici-bas, connaĂźtront l'enfer dans l'au-delĂ .

      Puisse notre Seigneur, lors de Sa venue, nous dĂ©clarer bĂ©nis, nous prĂ©senter au PĂšre, Ă©tant « lavĂ©s » par Son sang, purifiĂ©s par Son Esprit, et dignes d'ĂȘtre participants de l'hĂ©ritage des saints, dans la lumiĂšre !

      Matthieu 25

      1

      La parabole des dix vierges. (Matthieu 25:1-13)
      La parabole des talents. (Matthieu 25:14-30)
      Le jugement. (Matthieu 25:31-46)

      Cette parabole des dix vierges retrace une coutume relevant du mariage parmi les Juifs, mais elle se réfÚre également au grand jour de la venue de Christ.

      Remarquez la nature du christianisme : en tant que chrétiens, nous professons nous appuyer sur Christ, L'honorer, et attendre Sa venue. Les enfants de Dieu sincÚres sont les « vierges sages », les hypocrites étant, quant à eux « les vierges folles ».

      Ceux qui, selon la Parole, sont « sages » ou « fous », sont en fait des personnes qui nĂ©gligent leur Ăąme. Beaucoup tiennent une « lampe » en main, montrant ainsi leur profession de foi, mais n'ayant, dans leur cƓur, aucune connaissance saine ni recherche de saintetĂ©, qui puisse leur permettre d’affronter les alĂ©as et les Ă©preuves du prĂ©sent. Leur cƓur n’est pas rempli des « saintes dispositions », que peut donner l'Esprit vivifiant de Dieu. Notre lumiĂšre doit briller devant les hommes, par le biais de nos bonnes Ɠuvres ; mais cette lumiĂšre ne peut jaillir bien longtemps, si nous n’en possĂ©dons pas les principes actifs dans notre cƓur : la foi en Christ, et l'amour pour Dieu et nos frĂšres.

      Les vierges de cette parabole se sont d’abord toutes assoupies, puis elles s’endormirent. Le retard de l’époux reprĂ©sente l'espace entre la conversion, vĂ©ritable ou apparente, de ceux qui professent ĂȘtre chrĂ©tiens, et la venue de Christ, Celui qui les ĂŽtera de cette terre, lors de leur mort ; ce retard peut s’appliquer aussi Ă  la patience divine, pour juger le monde. Bien qu’à notre avis, Christ semble tarder pour revenir, en fait Il respecte le temps prĂ©vu pour ce retour.

      Les vierges sages gardĂšrent leurs lampes allumĂ©es, mais elles se sont assoupies. Trop de chrĂ©tiens deviennent parfois nĂ©gligents : un certain degrĂ© d'insouciance rĂ©side en leur cƓur, au lieu de la vigilance. Ceux qui se permettent de commencer Ă  s’assoupir spirituellement, pourront difficilement s'empĂȘcher de « dormir » : il leur faudra donc redouter un dĂ©but de dĂ©cadence spirituelle.

      Ensuite, le texte nous dit qu’un cri se fit entendre : « allez Ă  sa rencontre » ! En fait, c'est un appel Ă  ceux qui sont prĂȘts. L'avis de l'approche de Christ, l'appel Ă  Le rencontrer, sera un cri de rĂ©veil. MĂȘme ceux qui sont le mieux prĂ©parĂ©s Ă  rencontrer la mort ont beaucoup Ă  faire pour ĂȘtre rĂ©ellement prĂȘts, 2Pierre 3:14. En ce jour, il y aura un vĂ©ritable appel et Il est primordial de savoir comment nous serons « trouvĂ©s » Ă  ce moment, et quel sera l’état de notre cƓur.

      Certaines vierges manquaient d'huile pour alimenter leurs lampes. Ceux qui ne saisissent « qu'une portion » de la GrĂące vĂ©ritable, en ressentiront un certain manque, Ă  un moment ou l’autre. Un semblant de profession de foi peut Ă©clairer un homme lorsqu'il parcourt ce monde, mais « l'Ă©teignoir » de la vallĂ©e de l'ombre de la mort chassera vite cette modeste lumiĂšre.

      Ceux qui ne prennent pas soin de vivre la « vie du juste », voudraient cependant mourir comme Ă©tant des vertueux. Ceux qui veulent ĂȘtre sauvĂ©s doivent possĂ©der la GrĂące ; et ceux qui possĂšdent cette GrĂące ne doivent nullement l'Ă©conomiser ! Le meilleur des hommes a toujours besoin de Christ ! Quand une pauvre Ăąme tourmentĂ©e, lors de sa derniĂšre heure ici-bas, se dirige, en pleine confusion, vers Christ, dans la repentance et la priĂšre, la mort vient alors et tout est fini : elle bĂ©nĂ©ficie alors du salut Ă©ternel ; le triste pĂ©cheur, de son cĂŽtĂ©, dans la mĂȘme situation, reste perdu pour toujours...

      Il arrive, parfois trop tard, qu’il faille « acheter de l'huile spirituelle », pour la faire brĂ»ler dans nos lampes, alors que nous aurions dĂ» auparavant « puiser » dans la GrĂące, toujours disponible. Seuls pourront aller au ciel plus tard, ceux qui s’y seront d’abord prĂ©parĂ©s ici-bas. La soudainetĂ© de la mort n’entravera pas le bonheur de notre rencontre avec le Seigneur, du moins si nous nous y sommes prĂ©parĂ©s !

      La porte de la salle de noces fut fermĂ©e : beaucoup chercheront Ă  ĂȘtre admis dans le ciel, alors qu’il sera trop tard. La vaine confiance des hypocrites les fait errer bien loin, en quĂȘte d’un bonheur inaccessible.

      L'appel inattendu de la mort peut alarmer le chrĂ©tien ; mais s'il se met sans retard Ă  « raviver sa lampe spirituelle », son tĂ©moignage brillera, souvent d’ailleurs d'un Ă©clat encore plus vif ; une vaine conduite ne peut qu'Ă©teindre la lampe d'une Ăąme.

      Veillez donc, songez à votre ùme ! Soyez sans cesse dans la crainte du Seigneur !

      Marc 2

      Luc 5

      Luc 12

      Luc 21

      Jean 3

      Actes 20

      1 Corinthiens 11

      2 Dans ce texte, jusqu’au chapitre 1Co 14, nous dĂ©couvrons les dĂ©tails relatifs Ă  la tenue et Ă  la conduite que l’on doit avoir dans l’assemblĂ©e.

      Parmi l'abondance de dons spirituels octroyĂ©s aux Corinthiens, quelques abus Ă©taient nĂ©anmoins remarquables ; de mĂȘme que Christ accomplissait la volontĂ© de Dieu, tout en Le glorifiant, le chrĂ©tien doit reconnaĂźtre sa soumission Ă  Christ, faire Sa volontĂ© et rechercher Sa gloire.

      Nous devons, dans notre tenue vestimentaire, comme dans nos habitudes, Ă©viter tout ce qui pourrait dĂ©shonorer Christ. La femme a Ă©tĂ© assujettie Ă  l'homme, pour l'aider et le rĂ©conforter. Elle ne doit rien faire, dans l’assemblĂ©e, qui puisse ressembler Ă  une revendication de l'Ă©galitĂ© des sexes. Elle doit porter une « marque de l'autorité », un voile sur sa tĂȘte, Ă  cause des anges, (verset 1 Corinthiens 11:10*) : leur prĂ©sence doit prĂ©server les chrĂ©tiens de tout mauvais pas, durant le culte d'adoration Ă  Dieu.

      L'homme et la femme ont Ă©tĂ© faits l'un pour l'autre. Ils devaient se rĂ©conforter et s’entraider mutuellement, sans ĂȘtre l’esclave, ni le tyran de l’autre. Dieu a instituĂ© ces prĂ©ceptes, Ă  la fois dans le domaine de la Providence et celui de la GrĂące, pour que l'autoritĂ© ou la soumission de chacun puisse ĂȘtre une aide Ă  son conjoint.

      Il Ă©tait d’usage dans les Ă©glises, que les femmes se montrent voilĂ©es en public, pour se joindre au culte d'adoration ; Paul estime que c’est tout Ă  fait convenable. La religion chrĂ©tienne est en accord avec les usages d’un pays, lĂ  oĂč ceux-ci ne sont pas opposĂ©s aux grands principes de vĂ©ritĂ© et de saintetĂ© enseignĂ©s par la Parole ; toute dĂ©viation ou singularitĂ© quant au respect des ordonnances de la Bible, doit ĂȘtre Ă©vitĂ©e.

      * Référence ajoutée par le traducteur, pour faciliter la compréhension du texte.

      2 Corinthiens 11

      Ephésiens 5

      Philippiens 2

      2 Timothée 4

      Tite 2

      2 Pierre 1

      2 Pierre 3

      Apocalypse 4

      Apocalypse 14

      Apocalypse 19

      Apocalypse 21

      9 Dieu a diverses tĂąches prĂ©vues pour Ses saints anges. Quelquefois ils font retentir la trompette de la Providence Divine, et prĂ©viennent alors un monde insouciant ; d’autres fois ils font dĂ©couvrir des Ă©lĂ©ments de nature cĂ©leste aux hĂ©ritiers du salut.

      Ceux qui veulent avoir des vues distinctes du ciel, doivent s’y appliquer aussi prĂšs qu'ils le peuvent : ils doivent gravir la « montagne » de la mĂ©ditation et de la foi !

      La vision de ce texte représente l'église de Dieu sous un angle parfait, triomphante, brillante par son éclat et glorieuse dans ses rapports avec Christ ; cet état révÚle que le bonheur du ciel consiste à avoir une relation intime avec Dieu, en conformité avec Sa personne.

      Le changement d'image : une épouse au début de ce texte, devenant ensuite une ville, nous montre que nous ne devons retenir que les idées générales de cette description.

      Le mur reprĂ©sente la sĂ©curité : le Ciel est un « état » sĂ©curisé ; ceux qui y demeurent, sont sĂ©parĂ©s et protĂ©gĂ©s de tous maux et de tout ennemi. Cette ville est relativement vaste : il y a de la place pour tout le peuple de Dieu ! Les fondations du mur reprĂ©sentent les Promesses et la Puissance divines, ainsi que le rachat de Christ ; elles reprĂ©sentent les fondements solides de la sĂ©curitĂ© et du bonheur de l'Ă©glise. Ces fondements sont ornĂ©s de douze variĂ©tĂ©s de pierres prĂ©cieuses, ce qui rappelle la diversitĂ© et la perfection de la doctrine de l'Ă©vangile, les GrĂąces du Saint-Esprit, et l’excellence du Seigneur JĂ©sus-Christ !

      Le ciel a des portes : il y a une admission libre pour tous les sanctifiĂ©s ; on ne les empĂȘchera pas d’entrer. Ces portes sont toutes des perles. Christ est la « Perle de grand prix », Il est notre Chemin, celui qui nous conduit Ă  Dieu.

      La place de la ville est constituĂ©e d'or pur, comme du verre transparent. Les saints dans le ciel foulent l'or sous leurs pieds. S’ils bĂ©nĂ©ficient du repos cĂ©leste, ils ne sont pas cependant dans un Ă©tat de sommeil et d'inaction ; ils sont en communion, non seulement avec Dieu, mais les uns avec les autres.

      De plus, toutes ces gloires ne sont qu’une faible reprĂ©sentation du ciel !

    • Ajouter une colonne

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous !

Créer un verset illustré

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légÚres variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.
Fermer
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.