TopFormation Les 7 miracles

Psaumes 77

    • 1

      Selon Jédthun : voir Psaumes 39.1 et 62.1, notes. Jéduthun était contemporain de David, mais il se peut fort bien qu'il ait créé un genre particulier de musique religieuse qui ait subsisté longtemps après lui. C'est probablement à ce genre musical que cette note fait allusion.

      2

      2 à 10 Les tourments du fidèle. Ses prières prolongées (versets 2 à 4), ses souvenirs (versets 5 à 7), ses questions (versets 8 à 10).

      Je crie. Presque tous les verbes des deux premières strophes se présentent sous la forme grammaticale particulière à l'hébreu (le hé paragogique), qui ajoute à la pensée l'idée d'exhortation, comme si le psalmiste prenait la résolution de crier, de se souvenir. de soupirer.

      3

      Je cherche, littéralement : J'ai cherché, et je continue à le faire. Il y a longtemps que le psalmiste prie, sans obtenir de réponse.

      Mon âme refuse d'être consolée : la seule consolation qu'elle accepterait serait une réponse de Dieu à sa prière.

      4

      Je soupire. Les souvenirs qui réconfortaient jadis le psalmiste ne font que lui rendre plus sensible la différence entre le temps actuel et les jours d'autrefois.

      5

      Tu tiens mes paupières [en éveil]. En face du silence prolongé de Dieu, le fidèle ne peut s'accorder de repos.

      7

      Mon esprit médite. Le contenu de ces méditations est exposé dans la strophe suivante.

      8

      8 à 10 Toutes les questions exprimées ici supposent des choses impossibles et qui semblent pourtant réelles. L'âme angoissée expose, sous forme interrogative, les conséquences qu'il faudrait tirer de la situation présente, si elle se prolongeait.

      11

      11 Ă  21 Le Dieu du salut (2 Ă  16) et ses grandes Ĺ“uvres d'autrefois (17 Ă  21).

      11 à 16 Dieu a racheté son peuple.

      La droite du Très-Haut n'est plus la même. Ce n'est plus une question, mais une affirmation ; la crise est à son point le plus aigu, le doute semble avoir triomphé. Mais par sa netteté même une telle déclaration aide au psalmiste à reprendre pied sur le terrain de la foi ; dès ce moment, il se jette tout entier dans le souvenir des grandes œuvres de Dieu, qui révèlent non seulement ce qu'il a été, mais ce qu'il est à toujours.

      14

      Ta voie est sainte, hébreu : dans la sainteté. Les voies de Dieu, sa marche à travers l'histoire et la manière dont il conduit son peuple, ont paru incompréhensibles au psalmiste. Maintenant, à la lumière du passé, il constate qu'elles sont infiniment élevées au-dessus des pensées de l'homme. L'élément dans lequel Dieu se meut est la sainteté, qui condamne tout ce qu'il y a de coupable, d'égoïste, de mesquin dans la conduite de l'homme.

      Quel Dieu est grand comme Dieu ? Comme celui qui seul a le droit de s'appeler Dieu.

      15

      C'est toi qui es Dieu, littéralement : Tu es le Dieu, le Dieu unique, le seul vrai. Cette vérité, exprimée déjà au verset précédent, sous une forme un peu différente, est affirmée ici dans toute sa force. Comparez Esaïe 43.10 ; 44.6, etc.

      16

      Tu as racheté ton peuple : par oppposition aux autres peuples, mentionnés au verset 15. Ces derniers ont pu voir qu'Israël est le peuple particulier de Dieu. Comparez Deutéronome 7.6 ; Tite 2.14.

      Les fils de Jacob et de Joseph. La version chaldéenne paraphrase ce verset comme suit : Les enfants que Jacob a engendrés et que Joseph a nourris.

      Le jeu d'instruments qui se fait entendre maintenant prélude à l'hymne grandiose par lequel va se terminer le psaume.

      17

      17 à 21 Le chemin frayé dans la mer.

      Le souffle poétique si puissant et les images hardies de cet hymne rappellent le chapitre 3 d'Habakuk.

      Les eaux t'ont vu. La mer Rouge, personnifiée, pressent que quelque chose de grand et de redoutable va se passer à son égard, par l'intervention de Dieu lui-même. Comparez Psaumes 114.3-5 ; Habakuk 3.10.

      18

      18 et 19

      Les nuages..., le tonnerre..., la terre, sont de même personnifiés, comme autant d'agents concourant à l'œuvre divine ; toutes les forces de la nature sont appelées à servir Israël et à perdre ses ennemis.

      Tes flèches : les éclairs. Voir Exode 14.24, note.

      Dans le tourbillon. Le sens premier du mot hébreu galgal est : roue, et c'est le mot qu'emploient les anciens traducteurs : dans ou sous la roue ; il s'agirait des roues du char de l'Eternel. Comparez Habakuk 3.8. Cependant il est d'autres passages, entre autres Psaumes 83.14, où le mot hébreu signifie bien : tourbillon.

      20

      Tes traces ne furent point reconnues : signe non moins remarquable de la puissance de Dieu que tout ce qui précède. Dieu ébranle le ciel, la terre, la mer, et pourtant toutes choses reprennent comme d'elles-mêmes leur cours naturel (Exode 14.28),

      21

      Tu as conduit ton peuple... L'action de Dieu ne s'est pas bornée à sauver Israël d'une grande détresse ; elle s'est continuée dès lors, comme celle d'un berger qui conduit son troupeau. C'est par cette image reposante, fréquemment employée dans les psaumes d'Asaph, que se termine le cantique. L'application aux circonstances présentes se produit d'ellemême dans l'esprit du lecteur.

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