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Lorsqu'ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns se moquèrent et les autres dirent : « Nous t'entendrons là-dessus une autre fois. »
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En effet, les sadducéens disent qu'il n'y a ni résurrection, ni ange, ni esprit, tandis que les pharisiens affirment le contraire.
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Pourquoi donc vous semble-t-il incroyable que Dieu ressuscite des morts ?
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Or, si l'on prêche que Christ est ressuscité, comment quelques-uns parmi vous peuvent-ils dire qu'il n'y a pas de résurrection des morts ?
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S'il n'y a pas de résurrection des morts, Christ non plus n'est pas ressuscité.
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Et si Christ n'est pas ressuscité, alors notre prédication est vide, et votre foi aussi.
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Il se trouve même que nous sommes de faux témoins vis-à-vis de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu'il a ressuscité Christ. Or il ne l'a pas fait si les morts ne ressuscitent pas.
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En effet, si les morts ne ressuscitent pas, Christ non plus n'est pas ressuscité.
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Or, si Christ n'est pas ressuscité, votre foi est inutile, vous êtes encore dans vos péchés,
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et par conséquent ceux qui sont morts en Christ sont aussi perdus.
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Si c'est pour cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.
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encouragent votre cœur et vous affermissent dans toute bonne œuvre et dans toute bonne parole !
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Ils se sont détournés de la vérité en affirmant que la résurrection est déjà arrivée, et ils ébranlent la foi de certains.
Voilà donc, exprimée en termes très clairs, la grossière et funeste erreur contre laquelle Paul dirige tout cet admirable chapitre.
Il y avait à Corinthe, et cela dans l'Eglise (entre vous), des docteurs de mensonge qui niaient la résurrection des morts. Observons d'abord que cette erreur n'était point universelle : quelques-uns ; et ensuite, que ces docteurs ne niaient pas tous la résurrection de Jésus-Christ, puisque l'apôtre part de ce fait pour prouver la résurrection en général.
Deux questions se posent ici, sur lesquelles on a fait maintes hypothèses :
1° qui étaient ces quelques-uns ? On a supposé en eux d'anciens saducéens, ou des épicuriens convertis, ou des chrétiens judaïsants, autant d'idées très improbables. C'étaient plutôt des païens convertis, imbus encore de certains principes philosophiques incompatibles avec l'idée de la résurrection, comme on en voit un exemple Actes 17.32. On a fait également diverses suppositions pour déterminer auquel des quatre partis qui divisaient l'Eglise de Corinthe (Introduction et 1Corinthiens 1.11,12), pouvaient appartenir ceux qui niaient la résurrection. Mais il n'est pas possible d'arriver à un résultat certain.
2° La seconde question, plus importante pour l'intelligence de ce chapitre, est celle-ci : en quel sens ces faux docteurs niaient-ils la résurrection des morts ? Admettaient-ils, comme d'autres hérétiques, (2Timothée 2.18) une résurrection purement spirituelle déjà accomplie dans ce monde, et qui permît d'espérer une vie à venir, mais pour l'esprit seulement, sans le corps ? Ou bien, leur négation emportait-elle l'anéantissement de l'homme dans la mort, un pur matérialisme, dont, toutefois, ils ne se rendaient pas clairement compte ?
La réfutation de l'apôtre semble admettre cette dernière opinion. (Voir surtout versets 18,19,32, et cette sévère répréhension, versets 33,34) Quoi qu'il en soit, l'erreur qu'il combat emportait à ses yeux l'anéantissement de l'espérance chrétienne et de la vie éternelle. (versets 14-18)
Il n'y aurait pas eu de justification, ni de salut, si Christ n'était pas ressuscité. La foi en Christ ne serait-elle pas vaine et sans utilité, s'Il était encore parmi les morts ? La résurrection de notre Seigneur se prouve par celle de Son corps. Même ceux qui sont morts dans la foi, auraient péri dans leurs péchés, si Christ n'était pas ressuscité. Tous ceux qui croient en Christ placent leur espérance en Lui, Le Rédempteur, espérance basée sur Sa rédemption et le salut qu’Il offre ; s'il n'y avait pas eu de résurrection, ni de certitude de la vie éternelle, leur confiance en Lui n’aurait été limitée que pour la vie ici-bas. Un tel état d’âme devrait être la pire des conditions en ce monde, pire que les fléaux de l'humanité, en particulier au temps des apôtres, avec tout le contexte philosophique qui les entourait : les chrétiens étaient alors détestés et persécutés.
Mais tel n’est pas le cas : les chrétiens, ici-bas, reçoivent un solide réconfort spirituel, même lors de leurs difficultés et de leurs épreuves, même au temps de la persécution la plus virulente...