Joseph Prince - La sagesse pour une vie sainte | New Creation TV Français
Cela peut vous surprendre, mais la sainteté ne consiste pas à suivre un ensemble de règles. En hébreu, le mot …
Nous trouvons dans ces épîtres de Pierre les mêmes grandes doctrines que dans celles de l’apôtre Paul ; elles s’appliquent aux mêmes buts pratiques.
Ces épîtres sont remarquables par la douceur, la gentillesse, et l'humble amour qui s’en dégagent. Elles résument clairement et succinctement les éléments suivants : des consolations et des directives nécessaires à l'encouragement et la conduite d'un chrétien dans son cheminement vers la patrie céleste, élevant ses pensées et ses désirs vers cette félicité qui l’attend, en le fortifiant contre toute opposition, corruption, tentation et affliction qui le guettent.* L'apôtre Pierre bénit Dieu pour ses bienfaits, à travers Christ. (1 Pierre 1:1-9) Le salut par Christ a été prédit dès les premières prophéties. (1 Pierre 1:10-12) Tous sont exhortés à suivre une sainte conduite ; (1 Pierre 1:13-16) Que la Sainteté se retrouve dans leur cheminement, leurs privilèges, et leurs obligations. (1 Pierre 1:17-25)
1 Pierre 1:1-9 Cette épître de Pierre s’adresse en principe aux croyants, étant généralement de véritables « étrangers » en chaque ville ou pays, disséminés dans toutes les nations.
Ces chrétiens doivent attribuer leur salut à l'Amour du Père envers Ses « élus », à la Rédemption du Fils, et à la Sanctification du Saint-Esprit ; ils peuvent ainsi rendre gloire à un Dieu trinitaire, en lequel ils ont été baptisés.
L'espoir, selon l’esprit du monde, se réfère seulement à ce qui est incertain : tous les espoirs ici-bas sont en effet chancelants, bâtis sur le sable ; l'espérance céleste, aux yeux du monde, est une conjecture aveugle et sans fondement. Mais l'espérance des enfants de Dieu est vivante ! Non seulement dans son essence, mais également quant à ses effets. Cette espérance anime et console dans toutes les détresses, permettant de franchir toutes les difficultés.
La Miséricorde divine est à l’origine de toute espérance céleste, une Miséricorde sans limites. La solide conviction du salut est un principe actif et vivant dans l'âme du croyant.
La joie qui anime tout chrétien, provient de la connaissance de la félicité céleste qui lui est réservée. Cette joie est incorruptible et ne peut disparaître. Ne pouvant être souillée, elle reste pure et parfaite. Elle ne peut se flétrir, elle demeure constante, malgré tous les aléas possibles.
Tous les biens ici-bas sont entachés de défauts et perfectibles ; les propriétaires de belles demeures sont en perpétuel souci de se faire dérober ce qu’ils possèdent ; le luxe et le confort sont trop souvent à l’origine de troubles de santé. Les riches propriétés sont souvent entachées par le péché, à la fois pour les obtenir, comme pour les habiter.
Sommes-nous prêts à nous détourner de ce que nous possédons, étant persuadés qu’il s’agit parfois d’objets sans utilité réelle, qui peuvent, par leur emploi, nous priver de certaines libertés ou de joie... Les possessions du monde sont incertaines et éphémères, semblables aux fleurs des champs. Ce qui est conservé dans le ciel a infiniment plus de valeur.
Bienheureux ceux dont le cœur est assuré, par le Saint-Esprit, de recevoir un « héritage céleste » ! Dieu n’accorde pas seulement la Grâce à Son peuple, mais Il préserve ce dernier, pour qu’il connaisse Sa gloire.
Chaque croyant a toujours un sujet pour lequel il peut grandement se réjouir ; il doit témoigner de son appartenance spirituelle par sa conduite. Le Seigneur n'afflige pas par plaisir, mais cependant, Son amour et Sa Sagesse permettent que Ses enfants subissent des épreuves « tranchantes », pour leur bien final.
La qualité de l'or n'augmente pas par l'épreuve du feu, en fait, elle diminue ; la foi, quant à elle, est affermie par l’épreuve, et les afflictions. L'or finira par disparaître, et ne peut permettre d’acquérir que ce qui est périssable, alors que l'épreuve de la foi permettra de louer, d'honorer, et de glorifier le Seigneur !
Que ces pensées nous aident à supporter les présentes afflictions ! Portons notre regard vers l'excellence de Christ, et vers Son amour pour nous ; cela vivifiera en notre cœur le « feu spirituel », qui s'élèvera dans un sacrifice d'amour envers Lui ! La gloire de Dieu et notre bonheur spirituel sont tellement unis, que la recherche sincère d’un de ces éléments, nous conduira à l’autre, quand notre âme, par notre nature, ne sera plus assujettie au mal. La certitude d’une telle espérance est perçue par les croyants, comme déjà acquise !
Leur investigation sur les souffrances de Christ et la gloire qui allait en découler, allait les conduire vers une vision de l'Évangile tout entier ; nous pouvons résumer tout cela ainsi : Jésus-Christ a été livré pour nos offenses, et Il est ressuscité pour notre justification.
Dieu a désiré répondre à nos besoins plutôt qu'à nos requêtes. La doctrine des prophètes et celle des apôtres s'accordent parfaitement : toutes deux proviennent comme du même Esprit de Dieu.
L'Évangile est le « ministère » de l'Esprit : son succès dépend de l’opération et de la bénédiction de ce Dernier. Cherchons donc diligemment dans les Écritures, la doctrine du salut !
Ne soyez pas emportés dans vos opinions, comme dans votre conduite, revêtez-vous d'humilité, dans votre examen personnel.
Une parfaite confiance en la Grâce de Dieu doit conduire tous nos efforts dans le cheminement du devoir. La recherche de la sainteté est le devoir de tout chrétien. Il doit en être ainsi dans toutes ses entreprises, en chaque condition, et envers tous ! Nous devons particulièrement veiller et prier au sujet des péchés auxquels nous sommes enclins.
La Parole de Dieu est la règle la plus sûre de la vie d'un chrétien ; Elle nous commande de rester saint en toutes circonstances. Dieu sanctifie ceux qu'Il sauve !
Si les croyants pratiquent le mal, Dieu les visitera et les corrigera. Que les chrétiens ne mettent donc pas en doute la fidélité de Dieu et Ses promesses et ne soient pas l’objet de Son courroux, mais qu'ils vénèrent Sa Sainteté.
Celui qui professe n’avoir aucune crainte est en réalité sans défense, et Satan le capture ; celui qui est abattu n'a pas le cœur disposé à bénéficier de ses avantages spirituels, et il est prêt à facilement tout abandonner.
Le sang précieux de Christ est le prix payé pour la rédemption de l'homme. Une conversation hypocrite est foncièrement mauvaise, elle n’offre aucun profit et peut être très dangereuse. Quelle folie de proclamer : « je vivrai et mourrai de telle manière, parce que mes aïeux ont fait ainsi... »
Dieu avait en vue des desseins et des faveurs spécifiques envers Son peuple, bien avant qu'Il ait manifesté Sa Grâce. La clarté de Sa Lumière, les affermissements qu’Il procure à la foi, le pouvoir de Ses ordonnances, sont bien plus grands depuis que Christ est venu ici-bas ! Nous sommes consolés par le fait qu’étant, par la foi, une même entité avec Christ, Sa gloire présente nous donne l’assurance que là où Il est, nous y serons aussi, Jean 14:3.
L'âme doit être purifiée avant de pouvoir abandonner ses vaines pensées et ses mauvais désirs. La Parole de Dieu, semée dans le cœur par le Saint-Esprit, est à l’origine de la vie spirituelle : Elle nous dicte notre devoir, effectuant un changement radical dans les affections de notre âme, jusqu'à ce qu'elle amène celle-ci à la vie éternelle.
En contraste avec l'excellence de l'esprit renouvelé de l'homme spirituel, né de nouveau, observons la vanité de l'homme naturel. Dans sa vie et dans sa chute, ce dernier est semblable à de l'herbe, ou à la « fleur de l'herbe », qui va bientôt sécher et mourir. Nous devons d’abord entendre la sainte et vivante Parole, pour ensuite la recevoir en notre cœur et l’aimer, sinon nous risquons de tout perdre ; nous devons bannir tout ce qui pourrait occuper la place qui Lui est due. Nous devons La faire demeurer en notre cœur, Elle est notre seul trésor ici-bas, et nous pouvons avoir l'assurance certaine de la gloire qui est réservée pour les croyants dans le ciel !
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Chaque mot est digne d'arrêter l'attention.
1° L'apôtre parle de prophètes et d'anges (verset 12) sans article, pour relever la haute dignité dont ces êtres étaient revêtus : "même des prophètes, même des anges."
2° Il accumule les termes les plus forts pour exprimer l'ardeur, la persévérance, le soin que les prophètes apportaient à leurs recherches et à leurs investigations ; (verset 10, grec) ils recherchaient, scrutaient à fond ce qu'ils désiraient connaître. Comparer Matthieu 13.17.
3° Ce que les prophètes cherchaient à découvrir, ce n'était pas tant le salut en lui-même, sa certitude, que le temps et les circonstances au milieu desquels il serait accompli, ils désiraient savoir s'ils n'auraient pas le bonheur d'en être les témoins. (Grec : "pour quel temps et quelle espèce de temps manifestait l'Esprit," etc) Comparer Daniel 12.8.
4° L'Esprit de Christ était dans les prophètes : Il montrait ou manifestait, ce verbe est sans régime : il exprime simplement l'action de l'Esprit, l'objet de celle-ci est introduit par un participe qui se rapporte au mot Esprit et doit être relié au verbe : il manifestait, attestant d'avance les souffrances de Christ.
Les prophètes distinguaient cette action révélatrice d'avec les opérations de leur propre esprit ; ce qu'ils annonçaient était une parole divine, une révélation donnée de Dieu.
5° Cet Esprit était l'Esprit de Christ. D'après Jean, la Parole éternelle fut l'agent des révélations divines avant d'être faite chair. Aux yeux de Paul, Christ accompagnait l'ancien peuple de Dieu, auquel il se manifestait dans le désert. (Comparer Jean 1.1,5, notes ; 1Corinthiens 10.4) Pierre enseigne de même que Christ, par son Esprit, dévoilait aux prophètes l'issue de l'économie de l'Ancien Testament et le salut qu'il devait un jour accomplir. Il y a ainsi parfaite harmonie, action une et progressive dans l'œuvre de la rédemption. Sous les deux Alliances, nous avons : objectivement, le même Dieu, le même Sauveur, le même Esprit, subjectivement, la même foi, qui est pour les uns, la foi en un Sauveur devant venir, pour les autres en un Sauveur venu.
6° Ce qui, selon ces révélations divines, était le centre de toute l'œuvre du salut, ce dont l'Esprit de Christ rendait témoignage à l'avance, c'étaient les souffrances de Christ et les gloires qui les devaient suivre (gr les gloires après celles-ci), c'est-à-dire sa résurrection, son ascension dans la gloire. Il y a dans le grec : les souffrances pour Christ, c'est-à-dire qui lui étaient destinées, qui devaient l'atteindre. Il ne s'agit pas de souffrances endurées par les chrétiens pour lui, comme l'ont pensé quelques interprètes.
C'est peut-être aussi dépasser la pensée de l'apôtre que de dire : "Il ne sépare point Christ de son corps. Par quoi ceci ne doit être restreint à la personne de Christ...Il ne parle point de ce qui est propre à Christ, mais il traite de tout l'état de l'Église en général." Calvin.
Les "recherches" des prophètes portaient bien sur les souffrances personnelles du Messie, et il est remarquable que leurs prédictions les plus précises, par exempte, le Psaumes 22 et Esaïe 53, que notre apôtre avait surtout dans la pensée, (1Pierre 2.23-25) renferment d'abord une pathétique description de ses souffrances, puis une vue triomphante de sa glorification. En rappelant ces données de la prophétie, Pierre avait aussi, sans doute, l'intention de consoler ses frères dans leurs propres souffrances, ce qui est le but principal de son épître. (1Pierre 4.1,12-19) Lui-même ne connaît pas de plus beau titre à se donner que celui-ci : "témoin des souffrances de Christ" (1Pierre 5.1)