19
Dieu n'est pas un homme pour mentir, ni le fils d'un homme pour revenir sur sa décision. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu'il a déclaré, ne l'accomplira-t-il pas ?
7
Portes, élevez vos linteaux ! Elevez-vous, portes éternelles ! Que le roi de gloire fasse son entrée !
8
Qui est ce roi de gloire ? LâEternel, si fort et si puissant, lâEternel puissant dans les combats !
9
Portes, élevez vos linteaux ! Elevez-les, portes éternelles ! Que le roi de gloire fasse son entrée !
10
Qui donc est ce roi de gloire ? LâEternel, le maĂźtre de lâunivers : câest lui le roi de gloire ! â Pause.
3
Tu es le plus beau des hommes, la grĂące coule de tes lĂšvres ; câest pourquoi Dieu tâa bĂ©ni pour toujours.
4
Vaillant guerrier, mets ton épée au cÎté, signe de ta grandeur et de ta majesté,
7
Eternel, souviens-toi des Edomites ! Le jour de la prise de JĂ©rusalem, ils disaient : « Rasez-la, rasez-la jusquâaux fondations ! »
6
Qui donc monte du désert comme des colonnes de fumée, au milieu des vapeurs de myrrhe et d'encens et de tous les aromates des marchands ?
10
Qui est celle qui apparaßt, pareille à l'aurore, aussi belle que la lune, aussi pure que le soleil, aussi majestueuse que des troupes sous leurs étendards ?
5
Qui est celle qui monte du dĂ©sert, appuyĂ©e sur son bien-aimé ? Je t'ai rĂ©veillĂ© sous le pommier. Câest lĂ que ta mĂšre est tombĂ©e enceinte de toi, c'est lĂ qu'elle est tombĂ©e enceinte et tâa donnĂ© le jour.
5
En effet, un enfant nous est né, un fils nous a été donné, et la souveraineté reposera sur son épaule ; on l'appellera merveilleux conseiller, Dieu puissant, PÚre éternel, Prince de la paix.
5
Câest que mon Ă©pĂ©e s'est enivrĂ©e dans le ciel. La voici qui descend pour frapper Edom, ce peuple que, pour respecter le droit, j'ai vouĂ© Ă la destruction dĂ©finitive.
6
L'Ă©pĂ©e de l'Eternel est pleine de sang, recouverte de graisse, du sang des agneaux et des boucs, de la graisse des rognons des bĂ©liers. Oui, câest un repas sacrificiel pour l'Eternel qui se dĂ©roule Ă Botsra, un grand carnage dans le pays d'Edom.
19
Je n'ai pas parlé en cachette, dans un recoin ténébreux de la terre, je n'ai pas dit à la descendance de Jacob : « Cherchez-moi dans le vide ! » En effet, moi, l'Eternel, je dis ce qui est juste, je révÚle ce qui est droit.
23
Je le jure par moi-mĂȘme, et de ma bouche sort ce qui est juste, une parole qui ne sera pas rĂ©voquĂ©e : * « Chacun pliera le genou devant moi et toute langue prĂȘtera serment par moi. »
1
Qui est celui-ci ? Il arrive d'Edom, de Botsra, en habits rouges. Qui est celui-ci ? Eclatant dans sa tenue, il sâavance avec toute sa force. « C'est moi qui parle avec justice, qui ai le pouvoir de sauver. »
2
Pourquoi tes habits sont-ils rouges, tes vĂȘtements pareils Ă ceux de lâhomme qui Ă©crase le raisin dans une cuve ?
3
« J'ai Ă©tĂ© seul Ă travailler au pressoir, sans personne dâaucun peuple avec moi. Je les ai piĂ©tinĂ©s dans ma colĂšre, je les ai Ă©crasĂ©s dans ma fureur. Leur sang a jailli sur mes vĂȘtements et j'ai sali tous mes habits.
11
Voici ce que dit l'Eternel : A cause de trois crimes d'Edom, mĂȘme de quatre, je ne reviens pas sur ma dĂ©cision. Parce qu'il a poursuivi ses frĂšres avec l'Ă©pĂ©e en Ă©touffant sa compassion, parce que sa colĂšre dĂ©chire toujours et qu'il garde Ă©ternellement sa fureur,
12
j'enverrai le feu dans Théman et il dévorera les palais de Botsra.
17
L'Eternel, ton Dieu, est au milieu de toi un héros qui sauve. Il fera de toi sa plus grande joie. Il gardera le silence dans son amour, puis il se réjouira à grands cris à ton sujet. »
10
Lorsqu'il entra dans Jérusalem, toute la ville fut troublée. On disait : « Qui est cet homme ? »
28
Je leur donne la vie éternelle. Elles ne périront jamais et personne ne pourra les arracher à ma main.
29
Mon PÚre, qui me les a données, est plus grand que tous et personne ne peut les arracher à la main de mon PÚre.
30
Le PÚre et moi, nous sommes un. »
25
Par consĂ©quent, il peut aussi sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu Ă travers lui, puisquâil est toujours vivant pour intercĂ©der en leur faveur.
5
qui ĂȘtes gardĂ©s par la puissance de Dieu, au moyen de la foi, pour le salut prĂȘt Ă ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ© dans les derniers temps.
24
A celui qui peut vous garder de toute chute et vous faire paraßtre devant sa gloire irréprochables et dans l'allégresse,
25
oui, à Dieu seul [sage], qui nous a sauvés [par Jésus-Christ notre Seigneur], appartiennent gloire, majesté, force et puissance [avant tous les temps, ] maintenant et pour l'éternité ! Amen !
17
en disant : « Nous te remercions, Seigneur Dieu tout-puissant, toi qui es et qui étais, parce que tu as exercé ta grande puissance et établi ton rÚgne.
18
Les nations se sont irritées, mais ta colÚre aussi est venue ; voici le moment de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophÚtes, les saints et ceux qui craignent ton nom, petits et grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre. »
13
Il Ă©tait habillĂ© d'un vĂȘtement trempĂ© de sang. Son nom est « la Parole de Dieu ».
La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
1 Ă 6 Au salut d'IsraĂ«l se lie nĂ©cessairement le chĂątiment de ses ennemis ; le jour de la vengeance ne peut se sĂ©parer de l'annĂ©e de la rĂ©demption (61.2). C'est pourquoi nous voyons succĂ©der aux tableaux du salut, chapitres 60 Ă 62, la description du jugement des peuples ; et entre eux tous nous trouvons ici Edom dĂ©signĂ© comme le premier et principal objet du courroux divin (63.1-6). La prophĂ©tie revĂȘt la forme d'une vision. L'Eternel se prĂ©sente au prophĂšte sous la figure d'un guerrier qui arrive du pays d'Edom, oĂč il vient d'exĂ©cuter son jugement. On remarquera l'analogie entre ce morceau, du caractĂšre le plus dramatique, et plusieurs prophĂ©ties de la premiĂšre partie, par exemple celles sur Edom et l'Arabie 21.14-17, celle sur JĂ©rusalem 22.1-14.
Parmi les interprĂštes, les uns voient ici tout simplement la prĂ©diction du jugement futur des Edomites (Calvin, par exemple) ; d'autres prennent Edom comme nom symbolique, soit qu'ils l'appliquent au peuple juif (en ce cas, Botsra reprĂ©senterait JĂ©rusalem ; ainsi Luther), ou Ă Rome, ou mĂȘme Ă la terre en entiĂšre. Il est certain que le nom d'Edom, (qui signifie rouge) et celui de Botsra (qui signifie lieu de vendange) ont un caractĂšre emblĂ©matique, en rapport avec la suite du tableau, et qu'EsaĂŻe aime ces sortes de jeux de mots (comparez le dĂ©sert de la mer21.1 ; Duma, 21.11 ; Ariel29.1. Mais ce n'est pas une raison suffisante pour dire qu'ici Edom n'est pas Edom. Ce passage doit, selon nous, s'expliquer de la mĂȘme maniĂšre que le passage parallĂšle 34.6. Dans l'un et l'autre, Edom et Botsra (voir 34.6, note) sont pris au sens propre, mais de telle sorte que leur jugement est un Ă©chantillon et un prĂ©lude du sort qui attend les autres peuples (34.2-3 ; 63.3,6). Edom est choisi par EsaĂŻe pour jouer ici ce rĂŽle d'exemple Ă cause de la haine jalouse qui l'animait envers IsraĂ«l (34.5, note), haine dont la derniĂšre preuve fut sa joie non dĂ©guisĂ©e lors de la prise de JĂ©rusalem par les ChaldĂ©ens (Psaumes 137.7). Il rĂ©ussit en ce moment-lĂ Ă s'emparer de tout le midi de Juda, qui demeura en sa possession jusqu'au temps des MaccabĂ©es (1 MaccabĂ©es 5.63).
La rĂ©ponse que fait le mystĂ©rieux personnage Ă la question du prophĂšte, ne permet pas de douter que ce hĂ©ros ne soit l'Eternel lui-mĂȘme : lui seul possĂšde la justice, lui seul a le pouvoir de sauver.
La victoire de Christ sur Ses ennemis. (EsaĂŻe 63:1-6)
Le prophĂšte, dans sa vision, voit le Messie, lors de Son retour triomphal de la conquĂȘte de Ses ennemis, desquels Ădom Ă©tait un type. Ce Messie ne revenait pas, harassĂ© par le combat, mais au contraire, dans la grandeur de Sa force, prĂȘt Ă affronter toute puissance ennemie. Il dĂ©clare qu'Il jettera la « vendange de la terre » dans la grande cuve de la colĂšre de Dieu, Apocalypse 14:19;19:13 ; par Sa propre Puissance, sans aucune aide humaine, Il Ă©crasera Ses opposants les plus obstinĂ©s, au « jour de la vengeance », dĂ©terminĂ© par Sa Parole, pour sauver Son Ă©glise.Sa MisĂ©ricorde envers Son Ă©glise. (EsaĂŻe 63:7-14)
La priÚre de l'église. (Esaïe 63:15-19)
Il est déjà venu sur terre, ayant l'aspect d'une apparente faiblesse, pour verser Son sang précieux, en tant qu'expiation de nos péchés ; Il paraßtra encore, au temps marqué, dans la grandeur de Sa force.
La « vendange » mĂ»rit rapidement ; le jour de la vengeance, qu'Il a fixĂ© et dĂ©terminĂ©, approche Ă©galement avec rapidité ; que les pĂ©cheurs cherchent Ă ĂȘtre rĂ©conciliĂ©s avec le Juge de Droiture, avant qu'Il ne rĂ©duise leurs forces Ă nĂ©ant. Christ n'a-t-Il pas annoncĂ©, « Je viens bientĂŽt » ?
Puisse notre cĆur pouvoir rĂ©pondre : « Viens Seigneur ; que l'annĂ©e de Ton retour vers tes rachetĂ©s arrive » !