Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Jean 11

    • La mort de Lazare

      1 Or il y avait un certain homme malade, appelé Lazare, qui était de Béthanie, la bourgade de Marie et de Marthe sa soeur.

      2 Et Marie était celle qui oignit le Seigneur d'une huile odoriférante, et qui essuya ses pieds de ses cheveux ; et Lazare qui était malade, était son frère.

      3 Ses soeurs donc envoyèrent vers lui, pour lui dire : Seigneur, voici, celui que tu aimes, est malade.

      4 Et Jésus l'ayant entendu, dit : cette maladie n'est point à la mort, mais pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle.

      5 Or Jésus aimait Marthe, et sa soeur, et Lazare.

      6 Et après qu'il eut entendu que [Lazare] était malade, il demeura deux jours au même lieu où il était.

      7 Et après cela il dit à ses Disciples : retournons en Judée.

      8 Les Disciples lui dirent : Maître, il n'y a que peu de temps, que les Juifs cherchaient à te lapider, et tu y vas encore !

      9 Jésus répondit : n'y a-t-il pas douze heures au jour ? si quelqu'un marche de jour, il ne bronche point ; car il voit la lumière de ce monde.

      10 Mais si quelqu'un marche de nuit, il bronche ; car il n'y a point de lumière avec lui.

      11 Il dit ces choses, et puis il leur dit : Lazare notre ami dort ; mais j'y vais pour l'éveiller.

      12 Et ses Disciples lui dirent : Seigneur, s'il dort il sera guéri.

      13 Or Jésus avait dit cela de sa mort ; mais ils pensaient qu'il parlât du dormir du sommeil.

      14 Jésus leur dit donc alors ouvertement : Lazare est mort,

      15 Et j'ai de la joie pour l'amour de vous de ce que je n'y étais point ; afin que vous croyiez ; mais allons vers lui.

      16 Alors Thomas, appelé Didyme, dit à ses condisciples : allons-y aussi, afin que nous mourions avec lui.

      Jésus est la résurrection et la vie

      17 Jésus y étant donc arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours au sépulcre.

      18 Or Béthanie n'était éloignée de Jérusalem que d'environ quinze stades.

      19 Et plusieurs des Juifs étaient venus vers Marthe et Marie pour les consoler au sujet de leur frère.

      20 Et quand Marthe eut ouï dire que Jésus venait, elle alla au-devant de lui ; mais Marie se tenait assise à la maison.

      21 Et Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu eusses été ici mon frère ne fût pas mort.

      22 Mais maintenant je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera.

      23 Jésus lui dit : ton frère ressuscitera.

      24 Marthe lui dit : je sais qu'il ressuscitera en la résurrection au dernier jour.

      25 Jésus lui dit : je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu'il soit mort, il vivra.

      26 Et quiconque vit, et croit en moi, ne mourra jamais ; crois-tu cela ?

      27 Elle lui dit : oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir au monde.

      Jésus pleure

      28 Et quand elle eut dit cela, elle alla appeler secrètement Marie sa soeur, en lui disant : le Maître est ici, et il t'appelle.

      29 Et aussitôt qu'elle l'eut entendu, elle se leva promptement, et s'en vint à lui.

      30 Or Jésus n'était point encore venu à la bourgade, mais il était au lieu où Marthe l'avait rencontré.

      31 Alors les Juifs qui étaient avec Marie à la maison, et qui la consolaient ayant vu qu'elle s'était levée si promptement, et qu'elle était sortie, la suivirent, en disant : elle s'en va au sépulcre, pour y pleurer.

      32 Quand donc Marie fut venue où était Jésus, l'ayant vu, elle se jeta à ses pieds, en lui disant : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne fût pas mort.

      33 Et quand Jésus la vit pleurer, de même que les Juifs qui étaient venus là avec elle, il frémit en [son] esprit, et s'émut.

      34 Et il dit : où l'avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens, et vois.

      35 [Et] Jésus pleura.

      36 Sur quoi les Juifs dirent : voyez comme il l'aimait.

      37 Et quelques-uns d'entre eux disaient : celui-ci qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût point ?

      Lazare est ramené à la vie

      38 Alors Jésus frémissant encore en soi même, vint au sépulcre, (or c'était une grotte, et il y avait une pierre mise dessus).

      39 Jésus dit : levez la pierre. Mais Marthe, la soeur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà : car il est [là] depuis quatre jours.

      40 Jésus lui dit : ne t'ai-je pas dit que si tu crois tu verras la gloire de Dieu ?

      41 Ils levèrent donc la pierre [de dessus le lieu] où le mort était couché. Et Jésus levant ses yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m'as exaucé.

      42 Or je savais bien que tu m'exauces toujours ; mais je l'ai dit à cause des troupes qui sont autour [de moi], afin qu'elles croient que tu m'as envoyé.

      43 Et ayant dit ces choses, il cria à haute voix : Lazare sors dehors.

      44 Alors le mort sortit, ayant les mains et les pieds liés de bandes ; et son visage était enveloppé d'un couvre-chef. Jésus leur dit : déliez-le, et laissez-le aller.

      Le complot contre Jésus

      45 C'est pourquoi plusieurs des Juifs qui étaient venus vers Marie, et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.

      46 Mais quelques-uns d'entre eux s'en allèrent aux Pharisiens, et leur dirent les choses que Jésus avait faites.

      47 Alors les principaux Sacrificateurs et les Pharisiens assemblèrent le Conseil, et ils dirent : que faisons-nous ? car cet homme fait beaucoup de miracles.

      48 Si nous le laissons faire, chacun croira en lui, et les Romains viendront, qui nous extermineront, nous, et le Lieu, et la Nation.

      49 Alors l'un d'eux appelé Caïphe, qui était le souverain Sacrificateur de cette année là, leur dit : vous n'y entendez rien.

      50 Et vous ne considérez pas qu'il est de notre intérêt qu'un homme meure pour le peuple, et que toute la Nation ne périsse point.

      51 Or il ne dit pas cela de lui-même, mais étant souverain Sacrificateur de cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la Nation.

      52 Et non pas seulement pour la Nation, mais aussi pour assembler les enfants de Dieu, qui étaient dispersés.

      53 Depuis ce jour-là donc ils consultèrent ensemble pour le faire mourir.

      54 C'est pourquoi Jésus ne marchait plus ouvertement parmi les Juifs, mais il s'en alla de là dans la contrée qui est près du désert, en une ville appelée Ephraïm, et il demeura là avec ses Disciples.

      55 Or la Pâque des Juifs était proche, et plusieurs de ces pays-là montèrent à Jérusalem avant Pâque, afin de se purifier.

      56 Et ils cherchaient Jésus, et se disaient l'un à l'autre dans le Temple : que vous semble ? croyez-vous qu'il ne viendra point à la Fête ?

      57 Or les principaux Sacrificateurs et les Pharisiens avaient donné ordre, que si quelqu'un savait où il était, il le déclarât, afin de se saisir de lui.
    • La mort de Lazare

      1 Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa soeur.

      2 C'était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c'était son frère Lazare qui était malade.

      3 Les soeurs envoyèrent dire à Jésus : Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade.

      4 Après avoir entendu cela, Jésus dit : Cette maladie n'est point à la mort ; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle.

      5 Or, Jésus aimait Marthe, et sa soeur, et Lazare.

      6 Lors donc qu'il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était,

      7 et il dit ensuite aux disciples : Retournons en Judée.

      8 Les disciples lui dirent : Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu retournes en Judée !

      9 Jésus répondit : N'y a-t-il pas douze heures au jour ? Si quelqu'un marche pendant le jour, il ne bronche point, parce qu'il voit la lumière de ce monde ;

      10 mais, si quelqu'un marche pendant la nuit, il bronche, parce que la lumière n'est pas en lui.

      11 Après ces paroles, il leur dit : Lazare, notre ami, dort ; mais je vais le réveiller.

      12 Les disciples lui dirent : Seigneur, s'il dort, il sera guéri.

      13 Jésus avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu'il parlait de l'assoupissement du sommeil.

      14 Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort.

      15 Et, à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n'étais pas là. Mais allons vers lui.

      16 Sur quoi Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : Allons aussi, afin de mourir avec lui.

      Jésus est la résurrection et la vie

      17 Jésus, étant arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours dans le sépulcre.

      18 Et, comme Béthanie était près de Jérusalem, à quinze stades environ,

      19 beaucoup de Juifs étaient venus vers Marthe et Marie, pour les consoler de la mort de leur frère.

      20 Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla au-devant de lui, tandis que Marie se tenait assise à la maison.

      21 Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.

      22 Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera.

      23 Jésus lui dit : Ton frère ressuscitera.

      24 Je sais, lui répondit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour.

      25 Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ;

      26 et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?

      27 Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde.

      Jésus pleure

      28 Ayant ainsi parlé, elle s'en alla. Puis elle appela secrètement Marie, sa soeur, et lui dit : Le maître est ici, et il te demande.

      29 Dès que Marie eut entendu, elle se leva promptement, et alla vers lui.

      30 Car Jésus n'était pas encore entré dans le village, mais il était dans le lieu où Marthe l'avait rencontré.

      31 Les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient, l'ayant vue se lever promptement et sortir, la suivirent, disant : Elle va au sépulcre, pour y pleurer.

      32 Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu'elle le vit, elle tomba à ses pieds, et lui dit : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.

      33 Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému.

      34 Et il dit : Où l'avez-vous mis ? Seigneur, lui répondirent-ils, viens et vois.

      35 Jésus pleura.

      36 Sur quoi les Juifs dirent : Voyez comme il l'aimait.

      37 Et quelques-uns d'entre eux dirent : Lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût point ?

      Lazare est ramené à la vie

      38 Jésus frémissant de nouveau en lui-même, se rendit au sépulcre. C'était une grotte, et une pierre était placée devant.

      39 Jésus dit : Otez la pierre. Marthe, la soeur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu'il est là.

      40 Jésus lui dit : Ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?

      41 Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m'as exaucé.

      42 Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours ; mais j'ai parlé à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé.

      43 Ayant dit cela, il cria d'une voix forte : Lazare, sors !

      44 Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d'un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller.

      Le complot contre Jésus

      45 Plusieurs des Juifs qui étaient venus vers Marie, et qui virent ce que fit Jésus, crurent en lui.

      46 Mais quelques-uns d'entre eux allèrent trouver les pharisiens, et leur dirent ce que Jésus avait fait.

      47 Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent : Que ferons-nous ? Car cet homme fait beaucoup de miracles.

      48 Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation.

      49 L'un d'eux, Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là, leur dit : Vous n'y entendez rien ;

      50 vous ne réfléchissez pas qu'il est dans votre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas.

      51 Or, il ne dit pas cela de lui-même ; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation.

      52 Et ce n'était pas pour la nation seulement ; c'était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés.

      53 Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir.

      54 C'est pourquoi Jésus ne se montra plus ouvertement parmi les Juifs ; mais il se retira dans la contrée voisine du désert, dans une ville appelée Éphraïm ; et là il demeurait avec ses disciples.

      55 La Pâque des Juifs était proche. Et beaucoup de gens du pays montèrent à Jérusalem avant la Pâque, pour se purifier.

      56 Ils cherchaient Jésus, et ils se disaient les uns aux autres dans le temple : Que vous en semble ? Ne viendra-t-il pas à la fête ?

      57 Or, les principaux sacrificateurs et les pharisiens avaient donné l'ordre que, si quelqu'un savait où il était, il le déclarât, afin qu'on se saisît de lui.
    • 1

      La maladie de Lazare. (Jean 11:1-6)
      Christ revient en Judée. (Jean 11:7-10)
      La mort de Lazare. (Jean 11:11-16)
      Christ arrive à Béthanie. (Jean 11:17-32)
      Il ressuscite Lazare. (Jean 11:33-46)
      Les pharisiens complotent contre Jésus. (Jean 11:47-53)
      Les Juifs recherchent Jésus. (Jean 11:54-57)

      Il n’est pas nouveau de voir certaines personnes, aimées de Christ, tomber malades ; les disfonctionnements corporels nous rappellent notre faiblesse, ils manifestent aussi souvent la Grâce de Dieu à l’égard de Son peuple.

      Jésus n'est pas venu ici-bas pour nous préserver des afflictions, mais pour nous sauver de nos péchés, et de la colère divine à venir ; il nous incombe cependant de recourir à la Puissance du Seigneur, quand nos parents ou nos amis sont malades ou dans l’affliction. Puissions-nous être spirituellement « en phase » avec les actions parfois incompréhensibles de la Providence divine, afin qu’elles manifestent toutes la Gloire de Dieu, que ce soit dans la maladie, les déceptions, voire le décès d’un proche... Si Dieu en ressort glorifié, nous en serons alors les plus heureux !

      Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Les familles dans lesquelles l'amour et la paix abondent, sont grandement privilégiées ; quant à celles que Jésus aime, et au sein desquelles Il est le « bien-aimé », elles sont encore plus heureuses. Ce cas semble hélas assez rare...

      Dieu accorde toujours Sa Grâce, même si Elle semble parfois tarder. Quand l'œuvre de délivrance est différée, qu’elle soit matérielle ou spirituelle, publique ou personnelle, elle s'accomplit toujours au temps marqué par le Seigneur !

      7 Christ ne pousse jamais les Siens à braver le danger seuls : Il les accompagne toujours !

      Nous avons quelquefois tendance à estimer que nous sommes suffisamment zélés pour le Seigneur, alors qu’en réalité nous ne le sommes souvent que pour assurer notre richesse, notre réputation, nos aises, et notre sécurité ; en fait, nous avons besoin de tester réellement nos motivations...

      Le temps nécessaire à notre ministère et à notre témoignage nous sera toujours octroyé par le Seigneur jusqu’à ce que notre tâche soit terminée. Un homme trouve toujours le réconfort et la satisfaction spirituelle tant qu'il est sur le chemin du devoir, conformément à la parole de Dieu et pleinement dirigé par la Providence divine.

      Christ, où qu'Il pût aller, marchait durant le jour : il en sera ainsi pour nous, si nous suivons Ses pas. Si un homme marche selon la voie de son cœur, dans le train de ce monde, s'il se fie davantage à ses propres raisonnements charnels plutôt qu’à la Volonté et à la Puissance divines, il succombe alors aux tentations et aux pièges. Il trébuche parce qu'il n'y a pas de lumière en lui ; la lumière spirituelle qui est en nous est un véritable guide pour nos actions morales : cette lumière éclaire alors tous nos faits et gestes !

      11 Puisque nous sommes certains de ressusciter au dernier jour, pourquoi l'espérance de cette résurrection à la vie éternelle ne nous ôterait-t-elle pas toute crainte de quitter notre corps et de mourir ? Ce passage dans l’au-delà consiste en fait à nous dévêtir de notre parure mortelle et à nous « endormir ».

      Un véritable chrétien ne dort que lorsqu'il meurt ; il se repose des travaux « du jour ». La mort est préférable au sommeil, car ce dernier n’est qu’un court repos, alors que la mort est la fin des soucis et des labeurs terrestres.

      Les disciples pensaient qu'il était maintenant inutile pour Christ d'aller voir Lazare, et de se montrer au peuple... Quand il y a un risque à pratiquer de bonnes œuvres, nous espérons alors que d’autres s’en chargeront ! Quand Jésus a ressuscité Lazare, beaucoup furent amenés à croire en Lui, et la foi de ceux qui croyaient déjà, fut affermie.

      Approchons-nous de Christ ; la mort ne peut pas nous séparer de Son amour, ni nous mettre hors de portée de Son appel. Comme le fit Thomas dans ce texte, les chrétiens doivent s'encourager mutuellement dans les moments difficiles.

      L’obéissance du Seigneur Jésus, lors de Sa mort à la croix, doit nous inciter à accepter sereinement de mourir, à l'heure où Dieu nous appelle...

      17 Nous trouvons dans ce texte une maison où il y avait la crainte de Dieu, et sur laquelle la bénédiction reposait ; c’était cependant une maison en deuil... La Grâce est capable de soulager la peine du cœur, mais pas la tristesse d’une demeure.

      Lorsque Dieu, par Sa Grâce et Sa Providence, s’approche de nous, plein de miséricorde, nous devons, comme Marthe, marcher par la foi, l'espérance et la prière, afin de Le rencontrer. Quand Marthe est allée à la rencontre de Jésus, Marie était encore assise dans la maison ; cette attitude avait été quelque temps auparavant, louée par le Seigneur, alors qu’elle était à Ses pieds pour entendre Sa Parole ; mais aujourd’hui, au jour de la détresse, le cœur de Marie était mélancolique.

      Il est sage de veiller à ne pas céder aux tentations, et chercher à ne pas tomber dans la moindre faiblesse à cet égard. Lorsque nous ne savons pas très bien ce que nous devons demander ou attendre du Seigneur, remettons Lui toutes choses ; laissons Le opérer comme bon Lui semble, ce sera bien !.

      Pour affermir l’espérance de Marthe, notre Seigneur lui déclara qu'Il était Lui-même la Résurrection et la Vie. Dans tous les sens du terme, Il est « la » Résurrection, la source, la substance, les prémices et la cause de la vie. Après la mort, l'âme rachetée vit dans la félicité ; après la résurrection, le corps et l'âme sont gardés ensemble de tout mal, pour toujours.

      Lorsque nous avons lu ou entendu dans la Parole de Dieu, tout ce qui concerne le « grandiose » de l'au-delà, nous pouvons alors nous demander : « crois-tu vraiment tout cela » ? Les épreuves, comme les consolations éphémères de ce monde peuvent nous paraître bien faibles, comparées à la félicité éternelle !

      Lorsque Christ, notre Maître s’approche de nous, Il nous appelle. Il vient Lui-même avec Sa Parole et Ses ordonnances et nous invite à les observer ; ceux qui, paisiblement, sont « assis spirituellement »aux pieds du Seigneur, afin d’être enseignés, peuvent trouver toute consolation au jour de l’épreuve : restez à Ses pieds pour trouver Sa faveur !

      33 Nous voyons dans ce texte l’émotion que Jésus manifeste envers la famille de Lazare : cela prouve la tendre affection qu’Il avait à son égard.

      Devant toutes les afflictions des croyants, Jésus est affligé. Son inquiétude pour eux apparaît dans Sa question au sujet de la dépouille de Son ami décédé. Ayant revêtu ici-bas une nature humaine, Christ réagit comme un homme. Il l'a démontré par Ses larmes, lors de cette scène de la mort de Lazare...

      Christ était un homme de douleurs, habitué à la souffrance. Il versa des larmes de compassion. Il n'a jamais affiché ce genre de fausse sensibilité de laquelle beaucoup se glorifient devant la moindre détresse des autres, mais qui en réalité, demeurent, le cœur endurci, face au véritable malheur. Jésus nous laisse ici un exemple, en quittant le côté plaisant de Son ministère, afin de consoler cette famille affligée.

      Nous n'avons pas un « Souverain Sacrificateur » qui ne puisse pas compatir à nos infirmités. Pour ramener une âme à la vie, le premier pas consiste à ôter la dalle du « sépulcre spirituel » dans laquelle elle se trouve : elle outrepasse alors les divers préjugés qui pourraient la retenir et le chemin est tout tracé pour laisser la Parole entrer dans son cœur.

      Si nous saisissons la Parole de Christ, en comptant sur Son pouvoir et Sa fidélité, nous verrons alors la Gloire de Dieu : nous connaîtrons la félicité ! Notre Seigneur Jésus nous a enseigné, par Son propre exemple, à invoquer Dieu le Père dans la prière ; Il nous a commandé de nous approcher de Lui, tels des enfants vers leur père, en toute humilité, mais cependant avec une « sainte hardiesse ». Christ a ouvertement manifesté cette attitude devant Dieu, devant le tombeau de Lazare, en élevant les yeux et d'une voix forte, afin que tous puissent être convaincus que le Père L'avait envoyé en tant Fils bien-aimé, en ce monde.

      Jésus aurait pu ressusciter Lazare discrètement, par Son pouvoir et par l'action invisible de l'Esprit de vie ; mais il l'a fait par un appel retentissant. C'est une image de l'appel de l'évangile, par lequel les âmes spirituellement mortes sortent de la « tombe du péché » : au son de la trompette de l'archange, au « dernier jour », tous ceux qui dorment dans la poussière seront réveillés et appelés devant le grand tribunal.

      Le « sépulcre » du péché, le monde, n’est pas un lieu où doivent rester définitivement ceux à qui Christ a donné Sa vie : ils doivent en sortir. Lazare a été totalement ranimé : il a non seulement recouvré la vie, mais aussi la santé. Le pécheur est incapable de régénérer seul son âme, il doit pour cela utiliser la Grâce ; le croyant ne peut pas se sanctifier lui-même, mais il doit d’abord se débarrasser de tout obstacle et de tout fardeau spirituels.

      Nous sommes incapables de convertir nos parents et nos amis à Christ, par contre, nous devons les instruire, les prévenir, et les inviter à s’approcher de Lui !

      47 Il semble, d’après ce texte, qu'il soit difficile de constater plus clairement la folie qui règne dans le cœur de l'homme et l’inimitié irrémédiable de ce dernier envers Dieu.

      De toute évidence, les paroles prophétiques de ce souverain sacrificateur ne manifestaient pas une abondance de Grâce en son cœur. Quand nous cherchons à fuir la calamité en pratiquant le péché, nous ne faisons en réalité qu’attirer cette dernière sur notre tête ; il en est de même pour ceux qui pensent qu’en s'opposant au Royaume de Christ, leurs intérêts ici-bas ne pourront que croître : le sort réservé aux méchants les atteindra inexorablement...

      Lorsque les âmes se convertissent à Christ, elles se rassemblent spirituellement autour de Lui ; Il est leur Souverain et leur Refuge, Il est mort dans ce but ! Par cette mort, Il a racheté ces âmes pour Lui-même, pour leur octroyer ensuite le Saint-Esprit ; en cet Amour manifesté à la croix, les croyants sont alors étroitement unis !

      54 Avant de célébrer le Seigneur, par notre « Pâque spirituelle », nous devons nous purifier, et renouveler notre repentance.

      Par une purification volontaire, ces Juifs témoignaient d’une réelle piété et d’une grande dévotion, en passant un certain temps à Jérusalem, avant la pâque.

      Quand nous espérons rencontrer Dieu, nous devons nous y préparer solennellement. Aucun stratagème humain ne peut changer les desseins de Dieu : alors que les hommes affichent parfois leur piété hypocrite sous différentes formes, et poursuivent leurs propres plans, Jésus conduit toutes choses, pour Sa propre Gloire et le salut de Son peuple !

  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

    • Ces vidéos ne sont pas disponibles en colonnes en dehors de la vue Bible.

      Matthieu 9

      28 Lorsqu'il fut arrivé à la maison, les aveugles s'approchèrent de lui et Jésus leur dit : « Croyez-vous que je puisse faire cela ? » « Oui, Seigneur », lui répondirent-ils.

      Matthieu 26

      53 Penses-tu que je ne puisse pas faire appel à mon Père, qui me donnerait à l'instant plus de douze légions d'anges ?

      Marc 9

      23 Jésus lui dit : « Si tu peux ! Tout est possible à celui qui croit. »

      Jean 3

      15 afin que quiconque croit en lui [ne périsse pas mais qu'il] ait la vie éternelle.
      16 En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.
      17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.
      18 Celui qui croit en lui n'est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

      Jean 4

      14 En revanche, celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »

      Jean 5

      24 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m'a envoyé a la vie éternelle ; il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.

      Jean 6

      50 Voici comment est le pain qui descend du ciel : celui qui en mange ne mourra pas.
      51 Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement, et le pain que je donnerai, c'est mon corps, [que je donnerai] pour la vie du monde. »
      54 Celui qui mange mon corps et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai le dernier jour.
      55 En effet, mon corps est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment une boisson.
      56 Celui qui mange mon corps et qui boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui.
      57 Tout comme le Père qui est vivant m'a envoyé et que je vis grâce au Père, ainsi celui qui me mange vivra grâce à moi.
      58 Voilà comment est le pain descendu du ciel. Il n'est pas comme [la manne que vos] ancêtres ont mangée ; eux sont morts, mais celui qui mange de ce pain vivra éternellement. »

      Jean 8

      51 En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu'un garde ma parole, il ne mourra jamais. »
      52 « Maintenant, lui dirent les Juifs, nous savons que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : ‘Si quelqu'un garde ma parole, il ne mourra jamais.’
      53 Serais-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort ? Les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu donc ? »

      Jean 9

      35 Jésus apprit qu'ils l'avaient chassé. L’ayant rencontré, il [lui] dit : « Crois-tu au Fils de Dieu ? »

      Jean 10

      28 Je leur donne la vie éternelle. Elles ne périront jamais et personne ne pourra les arracher à ma main.

      Jean 11

      26 et toute personne qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »

      Jean 14

      10 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; c'est le Père qui vit en moi qui fait lui-même ces œuvres.

      Romains 8

      13 Si vous vivez en vous conformant à votre nature propre, vous allez mourir, mais si par l'Esprit vous faites mourir les manières d’agir du corps, vous vivrez.

      1 Jean 5

      10 Celui qui croit au Fils de Dieu possède ce témoignage en lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu fait de lui un menteur, puisqu'il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu au sujet de son Fils.
      11 Or, voici ce témoignage : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils.
      12 Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie.
    • Ajouter une colonne

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.
Fermer
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.

Votre vie privée est importante pour nous

En cliquant sur le bouton « Accepter tous les cookies », vous acceptez que TopChrétien utilise des traceurs (comme des cookies ou l'identifiant unique de votre compte utilisateur) et traite vos données à caractère personnel (comme vos données de navigation et les informations renseignées dans votre compte utilisateur) dans les buts suivants :

  • Mesurer l'audience de notre service
  • Vous permettre d'utiliser des services tiers tels que de la vidéo, des cartes du monde…
  • Vous permettre d'entrer en contact avec notre service de relation aux utilisateurs.