Cette épître invite aussi tous ceux qui professent connaître Dieu,
à entretenir une communion spirituelle avec ce Dernier, à croire
en Lui, à marcher dans la sainteté, à s’écarter du péché, en
montrant qu'une profession de foi « extérieure » n'est rien, sans
les évidences d'une vie et d'une conduite pieuses. Elle aide
également à cheminer plus loin : elle incite les véritables
chrétiens à entretenir une communion avec Dieu et avec le Seigneur
Jésus-Christ, en ayant de la constance dans une foi véritable,
en toute pureté de vie.* L'apôtre adresse son épître aux croyants, avec des témoignages
se référant à Christ, pour promouvoir leur bonheur et
leur joie. (1 Jean 1:1-4)
Il montre la nécessité de garder une vie de sainteté, pour avoir
la communion avec Dieu. (1 Jean 1:5-10)
1 Jean 1:1-4 « Ce qui était dès le commencement », cette Excellence
non créée, éternelle, étant l’égale du Père, et qui parut un jour
sous une nature humaine, pour le salut de pécheurs, est Christ, le
grand sujet développé par l'apôtre, à l’intention de ses frères.
Les apôtres ont connu Jésus et ont été témoins de Sa sagesse et
de Sa sainteté ; ils ont constaté Ses miracles, Son amour et Sa
miséricorde, pendant Ses quelques années passées ici-bas, jusqu'à
ce qu'Il soit crucifié, pour les pécheurs, puis ressuscité des
morts. Les disciples ont ensuite « touché » leur Maître, pour
avoir la preuve totale de Sa résurrection.
Christ, cette Personne divine, la Parole de vie, la Parole de Dieu,
a paru sous une forme humaine, pour pouvoir devenir l'Auteur de
la vie éternelle de toute l'humanité, par la rédemption de Son
sang, et l'influence de son Esprit, capable de créer une nouvelle
créature.
Les apôtres ont témoigné de ce qu'ils avaient vu et entendu, afin
que les croyants puissent partager leurs consolations et leurs
avantages spirituels éternels. Ces derniers avaient ainsi un libre
accès à Dieu le Père. Ils avaient une expérience heureuse de la
Vérité dans leur âme, montrant ainsi l’excellence de leur vie
spirituelle. Cette communion des croyants, avec le Père et le Fils,
est initialisée et entretenue par l’influence du Saint-Esprit.
Les bienfaits que Christ accorde ne sont pas comme les vaines
possessions de ce monde, n’occasionnant que jalousies ; la joie et
le bonheur d’être en communion avec Dieu sont suffisants pour que
tous puissent en bénéficier. Tous ceux qui peuvent annoncer leur
réelle communion avec le Père, désireront amener les autres à
participer à la même bénédiction !
Il connaissait son état, car "il savait par lui même ce qui est dans l'homme." (Jean 2.25) Il condescend à donner à ce disciple toutes les preuves qu'il avait demandées.
"Si un pharisien avait posé ces conditions comme Thomas, il n'aurait rien obtenu ; mais à un disciple, jusqu'ici éprouvé, rien n'est refusé." Bengel.
Toutefois, en répétant à dessein les paroles de Thomas, Jésus lui fait sentir son tort et le couvre de confusion. Il conclut par ce sérieux avertissement : ne deviens pas incrédule, mais croyant.
Il ne faut donc pas traduire avec toutes nos versions : ne sois pas.
"Par l'expression : ne deviens pas, Jésus lui fait sentir dans quelle position critique il se trouve actuellement, à ce point où se séparent les deux routes : celle de l'incrédulité décidée et celle de la foi parfaite." Godet.