Dans ce texte, le prophète tressaille de joie en discernant la
future venue du Messie ; cette prophétie était d’ailleurs annoncée dans
l’Ancien Testament, par différents écrits.Christ a revêtu la stature de « roi des Juifs, » lors de Son entrée à
Jérusalem, la multitude criant : « hosanna. » Le Royaume du Seigneur est
un royaume spirituel. Il ne prendra pas corps par la force ni par les
armes. L’Évangile allait être prêché dans le monde entier et reçu parmi
les païens !
Le péché réduit à un état d'esclavage, c'est une véritable fosse (ou un
Donjon) dans lesquels ne se trouvent, ni eau, ni confort et dont nous
sommes, par nature, tous prisonniers. Par le sang précieux de Christ
beaucoup de « prisonniers de Satan » ont été libérés de cette fosse
horrible dans laquelle ils allaient périr inéluctablement, sans espoir
d’évasion.
Pendant que nous admirons le Seigneur, cherchons à témoigner de Sa
sainteté et de Sa vérité, par nos propos, comme dans notre conduite.
Nous bénéficions en Jésus Christ, des promesses d’accomplissement des
bénédictions spirituelles de l'Évangile. De la même façon que la
délivrance des Juifs était symbolique, par la Rédemption de Christ,
l’invitation au salut s'adresse également à toutes les nations qui
seront appelées à ce sujet.
Les pécheurs invétérés sont de véritables « prisonniers, » mais ils
bénéficient d’une espérance certaine : leur situation est triste, mais
pas désespérée car il y a de l'espérance pour eux en Israël. Christ est
une « forteresse », « une tour solide » dans laquelle les croyants sont
à l'abri de la peur et de la colère de Dieu, de la malédiction de la loi
et des assauts des ennemis spirituels.
Nous devons nous tourner vers Lui avec une foi fervente ; nous devons
nous réfugier en Lui et faire confiance en Son Nom durant toutes nos
épreuves et toutes nos souffrances. Il est promis dans ce texte, que le
Seigneur délivrera Son peuple. Ce passage fait également référence aux
apôtres et aux prédicateurs de l'Évangile, aux premiers temps de
l’église. Dieu accompagnait manifestement Ses serviteurs, leurs paroles
atteignant les cœurs et les consciences de ceux qui les écoutaient.
Ces serviteurs de Dieu étaient merveilleusement défendus durant les
persécutions et étaient remplis de l'influence du Saint Esprit. Ils
étaient préservés par le Bon Berger, ils faisaient partie de son
troupeau et resplendissaient de la Grâce divine. Les dons, les grâces et
les consolations de l'Esprit se répandirent au jour de la Pentecôte,
Actes 2:1-47, pour durer ensuite, au fil des temps.
Ces premiers chrétiens allaient connaître la persécution et la violence,
mais leur Dieu allait les rendre plus que victorieux ! Plus nous sommes
bénis par le Seigneur, plus nous pouvons admirer spirituellement Sa
beauté. Quels que soient les dons que Dieu nous accorde, nous devons les
utiliser pour Le servir avec ferveur ; à la fin de notre parcourt béni
ici-bas, nous pourrons déclarer : « que Ses bontés sont magnifiques ! »
Un germe juste. Ce terme prophétique apparaît pour la première fois Esaïe 4.2 ; après Jérémie, Zacharie le reprend à son tour et le développe, 3.8 ; 6.12. C'est ainsi que la tradition prophétique se continue et s'enrichit d'éléments toujours nouveaux. On peut bien dire du fleuve de la prophétie : crescit eundo, il s'accroît en marchant. Tout le contexte nous prouve qu'il s'agit ici déjà, non pas d'une collectivité, comme plusieurs interprètes le pensent, mais d'un personnage unique qui se dégage dans l'horizon prophétique de ceux qui lui faisaient cortège, les pasteurs du verset précédent.
Il sera sage, autant qu'habile ; le mot hébreu réunit ces deux idées.