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âDâaccord, allons-y ! dit SaĂŒl. Mais quâest-ce que nous apporterons Ă cet homme ? Nos provisions sont Ă©puisĂ©es et nous nâavons aucun cadeau que nous puissions offrir Ă lâhomme de Dieu. Il ne nous reste plus rien.
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Il prit son bĂąton en main et choisit, dans le torrent, cinq cailloux bien lisses quâil mit dans le sac de berger qui lui servait de besace et, sa fronde Ă la main, il sâavança vers le Philistin.
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Nâemportez pour le voyage ni sac, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bĂąton, car « lâouvrier mĂ©rite sa nourriture ».
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Il leur répondit :
âSi quelquâun a deux chemises, quâil en donne une Ă celui qui nâen a pas. Si quelquâun a de quoi manger, quâil partage avec celui qui nâa rien.
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Restez dans cette maison-lĂ , prenez la nourriture et la boisson que lâon vous donnera, car « lâouvrier mĂ©rite son salaire ». Ne passez pas dâune maison Ă lâautre pour demander lâhospitalitĂ©.
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Dans toute ville oĂč vous irez et oĂč lâon vous accueillera, mangez ce quâon vous offrira,
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guĂ©rissez les malades qui sây trouveront et dites aux gens : « Le *royaume de Dieu est proche de vous. »
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Mais dans toute ville oĂč vous entrerez et oĂč lâon ne voudra pas vous recevoir, allez sur la place publique et dites :
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« La poussiĂšre de votre ville qui sâest attachĂ©e Ă nos pieds, nous la secouons contre vous. Sachez pourtant ceci : le royaume de Dieu est proche. »
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âJe vous assure quâau grand Jour, *Sodome sera traitĂ©e avec moins de rigueur que cette ville-lĂ .
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En tant quâapĂŽtres, ne serions-nous pas en droit de recevoir le manger et le boire pour notre travail ?
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Nâaurions-nous pas le droit dâĂȘtre accompagnĂ©s par une Ă©pouse chrĂ©tienne, comme les autres apĂŽtres, les frĂšres du Seigneur et Pierre ?
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Ou bien, Barnabas et moi-mĂȘme serions-nous les seuls Ă devoir travailler pour gagner notre pain ?
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Dites-moi : avez-vous jamais entendu parler dâun soldat servant dans une armĂ©e Ă ses propres frais, ou dâun vigneron qui ne mangerait pas des raisins de la vigne quâil a plantĂ©e ? Quel berger Ă©lĂšve un troupeau sans jamais profiter du lait de ses brebis ?
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Et je ne tire pas mes arguments des seuls principes Ă©tablis par les hommes. Car la *Loi dit les mĂȘmes choses.
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En effet, câest bien dans la Loi de *MoĂŻse quâil est Ă©crit : Tu ne muselleras pas le bĆuf pendant quâil foule le grain. Dieu sâinquiĂ©terait-il ici des bĆufs ?
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Nâest-ce pas pour nous quâil parle ainsi ? Bien sĂ»r que si ! Câest pour nous que cette parole a Ă©tĂ© Ă©crite, car il faut que celui qui laboure le fasse avec espĂ©rance et que celui qui bat le blĂ© puisse compter sur sa part de la rĂ©colte.
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Puisque nous avons semé parmi vous les biens spirituels, serait-ce de notre part une prétention exorbitante si nous attendions de vous quelque avantage matériel ?
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Du moment que dâautres exercent ce droit sur vous, ne lâavons-nous pas Ă plus forte raison ? Eh bien ! nous avons prĂ©fĂ©rĂ© ne pas user de ce droit ; au contraire, nous supportons tout, afin dâĂ©viter de faire obstacle, si peu que ce soit, Ă la Bonne Nouvelle qui concerne le Christ.
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Et pourtant, vous le savez, ceux qui font le service sacrĂ© dans le *Temple reçoivent leur nourriture du Temple. Ceux qui officient Ă lâautel reçoivent leur part des sacrifices offerts sur lâautel.
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De mĂȘme, le Seigneur a ordonnĂ© que ceux qui annoncent la Bonne Nouvelle vivent de cette annonce de la Bonne Nouvelle.
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Que celui Ă qui lâon enseigne la Parole donne une part de tous ses biens Ă celui qui lâenseigne.
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Ne vous faites pas dâillusions : Dieu ne se laisse pas traiter avec mĂ©pris. On rĂ©colte ce que lâon a semĂ©.
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Les responsables qui dirigent bien lâEglise mĂ©ritent des honoraires doubles, notamment ceux qui se dĂ©vouent au ministĂšre astreignant de la prĂ©dication et de lâenseignement.
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Car lâEcriture dĂ©clare : Tu ne mettras pas de museliĂšre au bĆuf qui foule le grain et encore : Lâouvrier mĂ©rite son salaire.
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Lorsque tu viendras, rapporte-moi le manteau que jâai laissĂ© Ă Troas chez Carpus, ainsi que les livres, surtout les parchemins.
La ceinture de cuir qui serrait autour de la taille les grands vĂȘtements flottants, servait en mĂȘme temps de bourse.
Pas deux tuniques dont une de rechange une seule suffit.
Au lieu de se munir de fortes chaussures, ils devaient se contenter des légÚres sandales qu'ils portaient dans la vie ordinaire. (Marc 6.9)
D'aprĂšs Marc 6.8, JĂ©sus "prescrivit Ă ses disciples de ne rien prendre pour le voyage si ce n'est un bĂąton," tandis que dans Matthieu et Luc on lit : ni bĂąton C'est sans doute pour lever cette contradiction que des correcteurs bĂ©nĂ©voles ont introduit dans notre texte cette variante : ni bĂątons (au pluriel). Comme cette variante n'est pas suffisamment autorisĂ©e, la diffĂ©rence littĂ©rale subsiste, et il vaut mieux l'accepter que de vouloir l'effacer par des combinaisons forcĂ©es. L'ensemble de notre verset montre assez clairement que la pensĂ©e gĂ©nĂ©rale est la mĂȘme dans les deux textes.
Ainsi, point de provisions pour le chemin ; (comparez Marc 6.8, note) restez libres, sans embarras, confiants en Dieu ; car (c'est ici le grand motif) l'ouvrier est digne de sa nourriture.
AprĂšs avoir dĂ©crit le renoncement des serviteurs de Dieu, leur dĂ©sintĂ©ressement qui doit ĂȘtre permanent, le Seigneur trace par ces mots le devoir non moins permanent des Ă©glises. (vers. 8, note ; comparez 1Corinthiens 9.4 et suivants, 1TimothĂ©e 5.17,18)