Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples : Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l'homme ?
Pierre et ses frĂšres, dirent au Seigneur qu'ils
Ă©taient certains quâIl Ă©tait bien le Messie promis, le Fils du
Dieu vivant. Cette parole montrait qu'ils croyaient que JĂ©sus
Ă©tait bien plus qu'un homme ! Notre Seigneur dĂ©clara alors Ă
Pierre quâil Ă©tait bĂ©ni : l'enseignement divin le rendait
différent de ses concitoyens incrédules.
Christ ajouta qu'Il le nommait Pierre, faisant ainsi allusion
à sa constance et sa fermeté, à professer la Vérité. Le terme
traduit par « roc » (ou pierre dans certaines traductions*),
n'est pas le mĂȘme mot que Pierre, mais il a une signification
semblable. Il est complĂštement faux de supposer que Christ
signifiait par là , que la personne de Pierre était « le » roc.
Sans aucun doute, Christ Lui-mĂȘme est ce Roc, le seul, le
véritable Fondement de l'église ; et malheur à celui qui tente
d'en imposer un autre ! La confession de Pierre est ce roc, en
tant que doctrine. Si certains prétendent que Jésus n'est pas
le Christ, ils tentent dâaffirmer par lĂ , que celui qui Le
possĂšde nâest alors aucunement participant de la vĂ©ritable
Ăglise : ils ne cherchent quâĂ fourvoyer les autres.
Notre Seigneur annonça ensuite l'autorité dont Pierre allait
ĂȘtre investi. JĂ©sus indiqua que lâapĂŽtre allait ĂȘtre le premier
« Ă©lĂ©ment » qui allait constituer lâĂ©glise, avec toute la
fraternité qui allait ensuite en découler, parmi ses membres.
Il manquait encore aux disciples une certaine aptitude Ă
discerner le « fond » du cĆur humain, risquant de ce fait, par
leur attitude, de commettre toujours des erreurs, voire
certains péchés ; ils furent cependant gardés de tout égarement
dans lâannonce de la voie qui mĂšne au salut, Ă lâobĂ©issance, au
comportement du croyant, et celle de la ruine finale qui attend
les impies et les hypocrites. Leurs connaissances et leur
compétence sur de tels sujets étaient correctes, en accord avec
lâenseignement cĂ©leste.
Toutes les « solutions personnelles » auxquelles peut prétendre
un homme, quel qu'il soit, pour absoudre ou pour prévenir les
péchés des hommes, ne sont que blasphÚmes et absurdités. Nul
autre que Dieu ne peut pardonner lâiniquitĂ©.
Les verbes « lier et délier », (verset Matthieu 16:19*) dans le
langage commun des Juifs, signifiaient interdire, permettre, ou
enseigner ce qui était légal ou illicite.
* ParenthÚses ajoutées par le traducteur pour faciliter la
compréhension du texte.
JĂ©sus arrive dans la rĂ©gion de CĂ©sarĂ©e de Philippe. Il demande Ă ses disciples : « Pour les gens, qui est le Fils de lâhomme ? »
áŒÎ»ÎžáœŒÎœ ÎŽáœČ ᜠጞηÏÎżáżŠÏ Î”áŒ°Ï Ïᜰ ÎŒÎÏη ÎαÎčÏαÏÎ”ÎŻÎ±Ï ÏáżÏ ΊÎčλίÏÏÎżÏ
ጠÏÏÏα ÏÎżáœșÏ ÎŒÎ±ÎžÎ·Ïáœ°Ï Î±áœÏοῊ λÎÎłÏÎœÎ Î€ÎŻÎœÎ± λÎγοÏ
ÏÎčÎœ ÎżáŒ± áŒÎœÎžÏÏÏÎżÎč ΔጶΜαÎč Ï᜞Μ Ï
ጱ᜞Μ ÏοῊ áŒÎœÎžÏÏÏÎżÏ
;
Ville appelée anciennement Paneas, située au pied de l'Hermon, prÚs des sources du Jourdain. Elle avait été agrandie par le tétrarque Philippe, et nommée par lui Césarée en l'honneur de l'empereur ; on ajoutait à ce nom celui de Philippe pour la distinguer de l'autre Césarée, située sur les bords de la mer Méditerranée.
Jésus se rendait dans ces contrées montagneuses et à demi païennes du nord, pour y trouver la solitude qu'il avait cherchée déjà sur la rive orientale du lac, ou dans la contrée de Tyr et de Sidon. (Chap. Matthieu 14 et Matthieu 15) Il avait d'ailleurs de graves questions à adresser à ses disciples et des révélations importantes à leur faire. (Comparer sur le site de Césarée de Philippe, Jésus, par Mme de Gasparin, p. 127 et suivants)
Des manuscrits autorisés et des versions anciennes retranchent le pronom moi, que Tischendorf omet aussi. Alors il faudrait traduire : "Qui disent les hommes (les gens, autour de nous, dans le pays) qu'est le fils de l'homme ?"
Le sens reste le mĂȘme au fond, puisque JĂ©sus se dĂ©signait ordinairement par cette expression : le fils de l'homme.
- La question signifie donc : A quelle conviction est-on arrivé sur moi qui suis apparu dans l'humble condition d un enfant des hommes ? S'élÚve-t-on jusqu'à la conception vraie de ma mission messianique renfermée dans ce nom ? (Comparer Matthieu 8.20 note.)
Les disciples avaient pu recueillir, en parcourant le pays lors de leur premiÚre mission, de nombreuses informations à ce sujet. Et cette question générale avait pour but d'introduire une autre question que Jésus se proposait de leur adresser à eux plus directement. (verset 15)
Christ ajouta qu'Il le nommait Pierre, faisant ainsi allusion Ă sa constance et sa fermetĂ©, Ă professer la VĂ©ritĂ©. Le terme traduit par « roc » (ou pierre dans certaines traductions*), n'est pas le mĂȘme mot que Pierre, mais il a une signification semblable. Il est complĂštement faux de supposer que Christ signifiait par lĂ , que la personne de Pierre Ă©tait « le » roc. Sans aucun doute, Christ Lui-mĂȘme est ce Roc, le seul, le vĂ©ritable Fondement de l'Ă©glise ; et malheur Ă celui qui tente d'en imposer un autre ! La confession de Pierre est ce roc, en tant que doctrine. Si certains prĂ©tendent que JĂ©sus n'est pas le Christ, ils tentent dâaffirmer par lĂ , que celui qui Le possĂšde nâest alors aucunement participant de la vĂ©ritable Ăglise : ils ne cherchent quâĂ fourvoyer les autres.
Notre Seigneur annonça ensuite l'autoritĂ© dont Pierre allait ĂȘtre investi. JĂ©sus indiqua que lâapĂŽtre allait ĂȘtre le premier « Ă©lĂ©ment » qui allait constituer lâĂ©glise, avec toute la fraternitĂ© qui allait ensuite en dĂ©couler, parmi ses membres. Il manquait encore aux disciples une certaine aptitude Ă discerner le « fond » du cĆur humain, risquant de ce fait, par leur attitude, de commettre toujours des erreurs, voire certains pĂ©chĂ©s ; ils furent cependant gardĂ©s de tout Ă©garement dans lâannonce de la voie qui mĂšne au salut, Ă lâobĂ©issance, au comportement du croyant, et celle de la ruine finale qui attend les impies et les hypocrites. Leurs connaissances et leur compĂ©tence sur de tels sujets Ă©taient correctes, en accord avec lâenseignement cĂ©leste.
Toutes les « solutions personnelles » auxquelles peut prĂ©tendre un homme, quel qu'il soit, pour absoudre ou pour prĂ©venir les pĂ©chĂ©s des hommes, ne sont que blasphĂšmes et absurditĂ©s. Nul autre que Dieu ne peut pardonner lâiniquitĂ©.
Les verbes « lier et délier », (verset Matthieu 16:19*) dans le langage commun des Juifs, signifiaient interdire, permettre, ou enseigner ce qui était légal ou illicite.
* ParenthÚses ajoutées par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.