Alain Aghedu - Augmenter notre foi (3)
Troisième volet de la prédication sur le thème : Comment augmenter notre foi ?
La transfiguration de Christ. (Matthieu 17:1-13)
Jésus chasse un démon d'un enfant. (Matthieu 17:14-21)
Il prédit encore Ses souffrances. (Matthieu 17:22,23)
Il réalise un miracle pour payer le tribut. (Matthieu 17:24-27)
Les apôtres furent éblouis par cette vision glorieuse. Pierre pensa qu'il valait mieux continuer à séjourner dans cette atmosphère merveilleuse, plutôt que d’être confronté à ses futures souffrances, dont il était si peu disposé à entendre le le détail. En fait, l’apôtre ne savait pas réellement ce qu'il disait.
Nous nous méprenons, si nous cherchons le « merveilleux » de l’environnement céleste, ici-bas. Quelles que soient les habitations que nous cherchons à dresser pour nous-mêmes en ce monde, nous devons toujours garder à l’esprit qu’il nous faut d’abord demander, à ce sujet, l’aval de Christ.
Lors de ce récit de la transfiguration, le sacrifice de Jésus sur la croix n’avait pas encore eu lieu, sacrifice sans lequel les âmes coupables n'auraient pu être sauvées ; d'importantes tâches allaient bientôt être accomplies dans le ministère qui attendait Pierre et ses frères. Pendant que l’apôtre parlait, une nuée lumineuse les couvrit, emblème de la présence et de la gloire divine.
Depuis que l'homme a péché et a entendu la colère de Dieu dans le jardin d’Éden, les apparitions divines exceptionnelles allaient être désormais terrifiantes : les disciples tombèrent sur leur face, jusqu'à ce que Jésus les encourage ; une fois cette vision disparue, ils regardèrent autour d'eux, et ne virent alors que leur Seigneur, comme à l’accoutumée.
Quand nous cheminons, par l’Esprit, vers la gloire céleste, nous pouvons être sujets à diverses expériences spirituelles ; mais quand nous « revenons » ici-bas, notre souci doit être de nous faire accompagner par Christ : Sa présence pourra alors vraiment nous réconforter !
Quand toutes les aides et les différents secours font défaut, nous sommes toujours les bienvenus auprès du Seigneur, nous pouvons vraiment placer notre confiance en Lui, afin de pouvoir bénéficier de Sa puissance et de Sa bonté.
On peut trouver dans ce texte l’emblème de l'œuvre de Christ, en tant que Rédempteur. Il encourage les parents à présenter devant Lui, les enfants qui pourraient être sous le pouvoir de Satan ; le Seigneur est capable de les guérir : Il est disposé à le faire, car Il en est capable. Il ne faut pas les présenter devant Lui simplement par la prière, mais il faut aussi les Lui amener au nom de Sa Parole ; ces différents moyens permettent de faire battre en retraite, Satan et ses différentes « manipulations ».
Il est bon de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes et en notre propre force ; mais il est vraiment déplaisant pour Christ de voir notre incrédulité, envers Son pouvoir et Ses promesses.
La maladie particulière de cet enfant était difficile à guérir. Le pouvoir extraordinaire de Satan ne doit pas ébranler notre foi, mais doit au contraire nous appeler à avoir plus de ferveur dans notre prière à Dieu, afin qu’Il nous affermisse.
Sommes-nous étonnés, face à la possession corporelle de cet enfant, par Satan, alors que ce dernier « mène » spirituellement chaque fils d'Adam depuis la chute ?
Apprenons à « endurer l’ignominie » de la croix, à mépriser les richesses et les honneurs du monde, pour être en accord avec la volonté du Seigneur !
Nous ne devons jamais négliger notre devoir, par crainte d'offenser qui que ce soit ; nous devons, par contre, renoncer parfois à nos propres intérêts ici-bas, plutôt que de choquer quelqu’un.
Comment cet argent en question, pouvait-il être apporté par ce poisson ? Seul Celui qui connaît toutes choses pouvait le savoir, et seul Son pouvoir tout puissant pouvait « attirer » ce poisson vers l'hameçon de Pierre. Dans cet épisode, la puissance, comme la pauvreté de Christ, se doivent d’être mentionnées.
Si, par la Providence, nous sommes appelés à demeurer pauvres, comme l'était d’ailleurs notre Seigneur, confions-nous en Sa toute Puissance, et notre Dieu pourvoira à tous nos besoins, selon Sa richesse en Gloire, par Jésus-Christ : dans le parcours de l'obéissance, dans notre « ministère spirituel », notre Sauveur nous aidera de la même façon qu'Il a aidé Pierre.
Et si un événement inattendu vient nous surprendre, ne nous « appuyons » pas sur les autres : recherchons Christ d’abord !
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Mais, fondé sur les deux plus anciens et sur le témoignage de plusieurs versions et de plusieurs Pères, Tischendorf défend avec force le terme peu de foi.
Le grain de sénevé est pris comme image à cause de sa petitesse, (Matthieu 13.31,32) et signifie ici le moindre degré de foi.
D'autre part, une montagne est l'image du plus grand obstacle, de la plus insurmontable difficulté. (Matthieu 21.21 ; 1Corinthiens 13.2)
Si le sens propre est une hyperbole, le sens figuré est la simple réalité. Ce qui nous parait impossible, la foi l'accomplit, parce qu'en nous mettant en communion avec Dieu par le Sauveur, elle nous rend en quelque mesure participants de sa puissance.