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Jésus faisait le tour de toute la Galilée, il enseignait dans les synagogues proclamant la bonne nouvelle du règne (de Dieu) et guérissait ceux qu’il rencontrait de toutes leurs maladies et de leurs infirmités.
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Bientôt, on entendit parler de lui dans toute la Syrie. On venait lui amener tous ceux qui souffraient de maladies diverses : ceux qui étaient sous l’emprise d’un démon, des épileptiques, des paralysés, et il les guérit tous.
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Seigneur, mon serviteur est couché chez moi, il est atteint de paralysie et souffre terriblement. —
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Puis Jésus dit à l’officier : — Va, tu peux rentrer chez toi, et que tout ce que tu attends dans ta foi s’accomplisse pour toi. Et, à l’heure même, son serviteur se trouva guéri.
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Jésus se rendit alors chez Pierre. Lorsqu’il fut arrivé dans sa maison, il trouva sa belle-mère alitée avec une forte fièvre. Quand il la vit ainsi,
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il lui prit la main, et la fièvre la quitta, de sorte qu’elle se leva et se mit à les servir.
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À la tombée de la nuit, on vint lui amener beaucoup de gens qui étaient sous l’emprise de démons et, d’un seul mot, il chassa ces mauvais esprits. Il guérit aussi tous les malades.
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Quand il fut arrivé sur l’autre rive du lac, dans la région de Gadara, il vit accourir vers lui deux hommes qui étaient sous l’emprise de démons. Ils vivaient dans les caveaux du cimetière. Ils étaient si méchants et si dangereux que personne n’osait plus passer par ce chemin.
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Alors, on lui présenta un homme paralysé, couché sur une civière. En voyant la confiance de ces gens qui s’adressaient à lui, Jésus dit au paralysé : — Prends courage, mon fils, tes péchés te sont pardonnés.
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Là-dessus, quelques interprètes de la loi pensèrent intérieurement : « Cet homme insulte Dieu ! »
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Mais Jésus, lisant ce qui se passait en eux, leur dit : — Pourquoi ouvrez-vous vos cœurs à ces mauvaises pensées ?
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Qu’est-ce qui est plus facile à dire : « Tes péchés te sont pardonnés » ou : « Lève-toi et marche » ?
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Eh bien, sachez que le Fils de l’homme a les pleins pouvoirs sur la terre pour accorder le pardon des péchés. C’est pourquoi, poursuivit-il en s’adressant au paralytique, lève-toi, prends ta civière et rentre chez toi.
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Le paralysé sauta sur ses pieds et s’en alla chez lui.
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En voyant cela, les foules présentes furent saisies d’une sainte frayeur et se mirent à louer Dieu de ce qu’il ait donné un tel pouvoir aux hommes.
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La nouvelle de ce qui s’était passé fit le tour de toute la contrée.
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Mais dès qu’ils furent partis, ils se mirent à raconter dans toute cette région ce que Jésus avait fait.
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À peine étaient-ils sortis qu’on lui amena un homme qu’un démon rendait muet.
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Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, il enseignait dans les synagogues, proclamait la bonne nouvelle du règne de Dieu et guérissait toutes sortes de maladies et d’infirmités.
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On lui amena aussi, à la même époque, un homme qui était sous l’emprise d’un mauvais esprit qui le rendait aveugle et muet. Jésus le guérit, et l’homme put de nouveau parler et voir.
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C’est à cette époque qu’Hérode, le gouverneur de la Galilée, entendit parler de Jésus. —
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Et voilà qu’une femme cananéenne, qui habitait cette région, sortit de chez elle et se mit à crier : — Seigneur, Fils de David, aie pitié de moi ! J’ai une fille qui souffre horriblement parce qu’un démon la tourmente.
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Seigneur, aie pitié de mon fils. Il est épileptique. Il a des crises terribles : il lui arrive souvent de tomber dans le feu ou dans l’eau.
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Jésus commanda impérativement au démon de sortir. Immédiatement, il quitta l’enfant, qui fut guéri à l’heure même.
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Aussitôt, sa réputation se propage partout à travers toute la Galilée.
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Le soir, après le coucher du soleil, on lui amène tous les malades et tous les gens qui sont sous l’emprise d’un esprit démoniaque.
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voilà un groupe qui arrive, amenant un paralysé porté par quatre hommes.
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Au moment même où Jésus débarquait, un homme qui était sous l’emprise d’un mauvais esprit sortit du cimetière et vint à sa rencontre.
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Cet homme habitait dans les tombeaux. Personne ne pouvait plus le lier, même avec une chaîne.
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Plusieurs fois, on l’avait enchaîné et on lui avait mis des fers aux pieds, mais il cassait les chaînes et mettait les fers en pièces : personne ne pouvait le maîtriser.
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Sans cesse, nuit et jour, il errait parmi les tombes et sur les montagnes en hurlant et en se jetant contre les rochers.
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Dès qu’il voit Jésus, il accourt de loin, se jette à terre devant lui
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et lui crie de toutes ses forces : — Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je t’en supplie, au nom de Dieu, laisse-moi tranquille, ne me tourmente pas !
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Car Jésus lui disait : — Esprit mauvais, sors de cet homme !
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Puis il demande au démon : — Quel est ton nom ? — Je m’appelle Légion, lui répond-il, car nous sommes toute une armée.
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Et il demande instamment à Jésus de ne pas les expulser du pays.
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Près d’eux, un grand troupeau de porcs est en train de paître sur la montagne.
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Les esprits mauvais supplient Jésus : — Envoie-nous dans ces cochons, laisse-nous entrer en eux !
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Il y consent. Ils sortent donc de cet homme pour entrer dans les porcs. Aussitôt, le troupeau, qui compte environ deux mille bêtes, s’élance impétueusement du haut de la falaise pour se précipiter dans le lac et s’y noyer.
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Leurs gardiens s’enfuient et vont raconter l’histoire dans la ville et dans les fermes. Les gens viennent pour se rendre compte de ce qui s’est passé.
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Arrivés auprès de Jésus, ils aperçoivent l’homme qui avait été tourmenté par cette légion de démons : il est assis là, correctement habillé et tout à fait normal. Alors, ils sont saisis d’un sentiment d’effroi.
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Les témoins de l’événement leur racontent en détail ce qui est arrivé à cet homme et aux porcs,
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et les gens se mettent à supplier Jésus de quitter leur contrée.
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Au moment où il remonte dans la barque, l’homme qui a été délivré des démons lui demande s’il peut rester avec lui.
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Ce recensement, le premier du genre, fut organisé à l’époque où Quirinius était gouverneur de la province de Syrie.
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Jésus, rempli de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée, où sa réputation commença à se répandre. Dans tout le pays, on se mit à parler de lui.
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Un jour, dans la synagogue, se trouvait un homme sous l’emprise d’un esprit mauvais. Il se mit à vociférer : —
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Arrête, Jésus de Nazareth ! De quoi te mêles-tu ? Laisse-nous en paix ! Qu’est-ce que tu nous veux ? Tu es venu pour nous détruire ? Je sais bien qui tu es : le Saint, l’envoyé de Dieu.
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Jésus l’arrêta net et commanda à l’esprit, d’un ton sévère : — Silence ! Tais-toi et sors de cet homme ! Le démon jeta l’homme par terre en pleine assemblée, puis sortit de lui sans lui faire aucun mal.
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La réputation de Jésus se répandait de plus en plus ; partout, on parlait de lui. Les gens affluaient en masse pour l’entendre et pour se faire guérir de leurs maladies.
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Au moment où Jésus mit pied à terre, un homme de la ville, qui avait en lui plusieurs démons, accourut à sa rencontre. Depuis longtemps déjà, il ne portait plus de vêtements et ne vivait plus dans une maison, mais habitait dans les tombeaux.
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Quand il vit Jésus, il se mit à hurler, se jeta à ses pieds et cria de toutes ses forces : — Qu’est-ce que tu me veux, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je t’en supplie, laisse-moi tranquille, ne me tourmente pas !
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Il dit cela parce que Jésus commandait au mauvais esprit de sortir de lui. Depuis longtemps, en effet, et bien des fois, l’esprit se saisissait de lui. On lui attachait mains et pieds avec des cordes et des chaînes, mais il cassait tous ses liens, et le démon l’entraînait dans des lieux déserts.
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Jésus lui demanda : — Quel est ton nom ? — Je m’appelle Régiment, répondit-il, car une multitude de démons s’étaient emparés de lui.
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Ces démons supplièrent Jésus de ne pas les renvoyer dans l’abîme.
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Or, près de là, un grand troupeau de porcs était en train de paître sur la montagne. Les démons supplièrent Jésus de leur permettre d’entrer dans ces porcs. Il y consentit.
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Alors, les démons abandonnèrent l’homme et entrèrent dans les porcs. Aussitôt, le troupeau se précipita du haut de la côte et dévala la pente pour se noyer dans le lac.
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Quand les gardiens du troupeau virent ce qui était arrivé, ils s’enfuirent et allèrent raconter la chose dans la ville et dans les hameaux.
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Les gens vinrent se rendre compte par eux-mêmes de ce qui s’était passé. Ils arrivèrent auprès de Jésus et trouvèrent, assis à ses pieds, l’homme dont les démons étaient sortis. Il était habillé, calme et parfaitement lucide. Alors, la peur s’empara d’eux.
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Ceux qui avaient tout vu leur racontèrent comment cet homme, qui était sous l’emprise des démons, avait été délivré.
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Là-dessus, toute la population du territoire des Géraséniens, saisie de panique, supplia Jésus de partir de chez eux. Il remonta donc dans la barque pour repartir.
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D’autres répliquaient : — Tout cela n’est pas de quelqu’un sous l’emprise d’un démon : un démoniaque ne parlerait pas ainsi. Et puis, est-ce qu’un démon peut rendre la vue à des aveugles ?
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Vous savez que Dieu a conféré l’onction messianique à Jésus de Nazareth en le revêtant de son Saint-Esprit et en lui donnant sa puissance. Vous avez entendu comment il a parcouru le pays, allant de lieu en lieu en faisant le bien : guérissant les malades et délivrant tous ceux qui étaient tombés sous la domination du diable. Manifestement, Dieu était avec lui et agissait par son intermédiaire.
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Voici la lettre qu’ils leur remirent : Les apôtres, les responsables et vos frères (de Jérusalem),
Adressent leurs salutations aux frères d’origine non-juive
qui habitent Antioche, la Syrie et la Cilicie.
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Il parcourut la Syrie et la Cilicie, apportant aux Églises un nouveau courage et de nouvelles forces.
Parmi les divers genres de maladies énumérés ici, il en est deux qui ne sont pas sans difficulté quant à leur nature : Que faut-il entendre par lunatiques et démoniaques Le premier de ces termes est le participe d'un verbe qui signifie proprement être sous l'influence de la lune. Il parait désigner une catégorie spéciale d'épileptiques, sur la maladie desquels la lune exerçait, croyait-on, une certaine influence.
Les évangiles ne nous racontent qu'une seule guérison de lunatique, (Matthieu 17.15) et le terme ne se retrouve pas ailleurs dans le Nouveau Testament.
- Quant aux démoniaques, dont les guérisons sont si fréquemment rapportées dans les évangiles synoptiques, il sera plus à propos d'y revenir à l'occasion d'une de ces guérisons. (Voir Matthieu 8.28 et suivants, notes.)