Carlo Brugnoli - Comment prier pour notre planète 3/4
Cette vidéo a pour but de nous entraîner, comme fils ou fille, dans trois domaines qui passionnent notre Père: Chapitre …
Dieu réprimande les critiques sur Moïse,
faites par Aaron et Marie. (Nombres 12:1-9)
Marie, atteinte de la lèpre,
est guérie, grâce à la prière faite par Moïse. (Nombres 12:10-16)
L'opposition que nous pouvons avoir contre nos proches et contre nos frères dans la foi, est très nocive. Ces sentiments à l'encontre de Moïse, étaient peut-être tolérés par l'Éternel, afin de mettre en valeur la douceur et l'humilité du patriarche. Ce dernier était vraiment compétent pour la tâche à laquelle il était appelé. Dieu ne l'a pas seulement innocenté, face aux accusations reçues, mais Il lui a aussi adressé beaucoup d'éloges. Moïse était doué de l'esprit de prophétie, qui surpassait de loin celui des autres prophètes ; « cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui » ; notre Seigneur Jésus est, quant à Lui, infiniment plus grand, Heb 3:1-2.
Marie et Aaron auraient dû deviner le danger qu'il y avait à critiquer une personne telle que Moïse. Nous devons craindre de prononcer de mauvais propos contre les serviteurs de Dieu. Ceux qui sont médisants vis-à-vis de ces personnes sont vraiment insensés, 2Pierre 2:10.
Quand Dieu nous prive de Sa présence, c'est le triste signe le plus évident de son mécontentement. Malheur à nous s'Il s'éloigne ! Il ne le fera jamais, si, convaincus de la folie de notre péché, nous voulons nous rapprocher de Lui !
Aaron, en tant que prêtre, jugeait les lépreux. Il ne pouvait rendre son verdict sans trembler, car il connaissait la gravité de ce péché commis. Si Marie reçut une telle punition en ayant médit sur Moïse, qu'adviendra-t-il à ceux qui ont péché contre Christ ? Aaron, ayant accompagné sa sœur dans ses propos contre Moïse, se trouve maintenant obligé d'implorer le pardon de ce dernier. Ceux qui médisent sur les serviteurs de Dieu seront heureux, plus tard, de pouvoir s'expliquer ouvertement devant eux, afin de se réconcilier. Il est bon de voir que les reproches reçus, conduisent à la confession du péché et mènent ensuite à la repentance. Ces personnes fautives peuvent alors bénéficier d'un réel pardon. Moïse n'a pas hésité à pardonner, pour l'injure qu'il avait reçue. Sachons le faire comme le patriarche l'a fait, ou encore mieux, ayons le même sentiment que notre Sauveur, qui s'est écrié sur la croix : « Père, pardonne-leur ».
Marie, à cause de sa faute, a été placée hors du camp pendant sept jours ; ce fut pour elle la meilleure solution : accepter le jugement de son péché. Quand Dieu manifeste Son déplaisir, à cause de notre péché, il nous fait éprouver de la honte. Cette faute commise entrava la progression de la marche du peuple vers Canaan. Beaucoup de choses nous empêchent de cheminer, mais il n'y a rien de pire que le péché pour nous entraver dans notre route vers le ciel !
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Ils s'entretiennent bouche à bouche, comme dans une libre conversation. Faut-il se représenter la voix divine comme retentissant uniquement dans l'esprit de Moïse, à la façon d'une suggestion, ou comme parvenant d'une manière audible à son oreille ? Cette seconde interprétation est difficile à admettre sans doute, mais c'est pourtant la seule qui réponde à l'expression : bouche à bouche, laquelle suppose que Moïse de son côté répondait aussi tout haut et de ses lèvres, comme dans un entretien ordinaire entre hommes. C'est également le sens naturel de la parole Exode 33.11 : L'Eternel parlait à Moïse face à face, comme un homme parle à un autre.
A ce sens parait se rapporter aussi l'expression : Il contemple la figure de l'Eternel ; parole transformée en son contraire dans nos anciennes traductions. Cette figure n'était pas sans doute la Face de l'Eternel (la révélation de son essence) qui fait partie de son être, que nul homme ne peut contempler durant son existence terrestre et que nous ne connaîtrons que dans l'état de perfection (Exode 33.20 ; 1Corinthiens 13.12 ; Jean 1.18). C'était, comme dans les théophanies, une forme sensible dont Dieu se revêtait pour converser ainsi avec lui.
Jamais une relation semblable n'a existé entre l'Eternel et aucun autre de ses prophètes. Ceux-ci étaient appelés à leur heure, pour recevoir et transmettre un message déterminé, après quoi la communication cessait jusqu'à un nouvel appel. C'est ainsi que Samuel entend la voix de l'Eternel qui appelle pour lui confier un message à l'adresse d'Elie (toutefois il ne voit personne) ou qu'Esaïe voit l'Eternel et entend sa voix, mais en vision (chapitre 6). Mais aucun n'a joui de la liberté d'entrée et de sortie journalières que possède Moïse, l'homme de confiance, supérieur à tous les simples serviteurs, et auquel un seul a ressemblé au point de vue de l'intimité des communications, avec cette différence que le commerce continuel, d'extérieur qu'il était pour Moïse, était intérieur pour Jésus.
En me faisant voir (mareé). Ce mot désigne la vue de la personne elle-même et ne doit pas être confondu avec maréa, verset 6, qui n'indique qu'une apparition ou un reflet. La vue accompagnait l'ouïe.