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La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
Nous nous sommes astreints à traduire le texte hébreu tel quel. Mais il présente un sens peu satisfaisant et beaucoup de difficultés.
Paroles d'Agur, fils de Jaké. Dès les plus anciens temps, on a cru devoir prendre ces deux noms pour des désignations figurées. Pas plus que le livre de l'Ecclésiaste (Kohéleth) n'a pour auteur un homme qui portât véritablement ce nom, pas plus, pensait-on, il ne faut songer ici à un personnage du nom d'Agur fils d'un nommé Jaké. Etymologiquement, Agur signifie le collecteur, et Jaké l'homme pieux ; notre chapitre aurait donc pour auteur l'un des pieux collecteurs des chapitres précédents.
C'est là de beaucoup la plus raisonnable des explications qu'aient données de ces mots les partisans de l'exégèse symbolique. Nous ne voulons point sans nécessité les suivre sur ce terrain. Nous pensons qu'Agur, fils de Jaké, était tout simplement un sage israélite, bien probablement, puisqu'il semble citer l'Ancien Testament (comparez. par exemple, verset 5 et Psaumes 18.31), mais qui ne nous est pas autrement connu.
La sentence (hammassa). Cette expression fait partie du vocabulaire prophétique (2Rois 9.25 ; Esaïe 13.1 ; 15.1 ; Habakuk 1.1, etc.), et, en tête d'une série de proverbes, résultat de la réflexion d'un sage, paraît suspecte, bien que, dans 31.1, les Massorètes semblent l'avoir admise, dans le sens général de sentence. Voir à ce passage. En outre, le mot de sentence, immédiatement avant celui de déclaration : néoum, a quelque chose de pléonastique. Plusieurs prennent donc le mot de massa comme une désignation géographique. Agur aurait été originaire de Massa, localité du Hauran oriental d'après quelques voyageurs, ou plutôt province de l'Arabie d'après Genèse 25.14, qui cite un Massa parmi les fils d'Ismaël, d'après les inscriptions assyriennes, qui parlent d'un pays de Masaï dans l'Arabie septentrionale, et enfin d'après Ptolémée, qui mentionne dans ces mêmes parages des Masanoï. Mais contre la valeur géographique de ce nom, on fait observer que hammassa ne peut point signifier de Massa ; il faudrait pour cela mimmassa ou bien hammassaï, le Massaïte. Pour toutes ces raisons, quelques interprètes se sont demandé, si ce mot embarrassant ne s'était pas glissé ici par erreur (de 31.1).
A notre sens, la seule manière de justifier cette expression, serait d'y voir l'indication qu'avec la deuxième partie du verset commence déjà la citation de l'ouvrage d'Agur et que les mots : Déclaration de l'homme, ne sont pas l'apposition des mots : Paroles d'Agur, mais le titre particulier, du chapitre d'Agur qui va être cité en tout ou en partie. Ce chapitre se serait appelé la sentence, parce qu'il aurait renfermé en quelque sorte le programme de tout l'ouvrage.
Déclaration de l'homme à Ithiel, à Ithiel et Ukal. Ceci est ordinairement considéré comme faisant aussi partie de la suscription. L'homme serait Agur, et Ithiel et Ukal seraient deux de ses disciples, disciples réels qui auraient vraiment porté ces noms (voir pour Ithiel Néhémie 11.7), ou disciples fictifs, dont il faudrait prendre les noms dans leur sens étymologique, Ithiel signifiant : Dieu est avec moi, et Ukal : J'ai pu (comprendre) ; Ithiel, le type des philosophes croyants ; Ukal, celui des esprits forts. (Mais pourquoi répéter Ithiel et en revanche ne pas répéter la préposition à devant Ukal ?). On a aussi quelquefois pris ces deux noms comme s'appliquant à un seul et même personnage, dont le nom complet aurait été Dieu est avec moi et j'ai pu ! Mais pourquoi ce disciple unique commencerait-il par s'appeler Dieu est avec moi tout court ? Et surtout, avec, ces diverses interprétations du verset 1, comment rendre compte du car du verset 2 ? Voilà de quoi rendre cette manière de lire le texte sérieusement suspecte. Il convient, bien probablement, de prendre l'homme : hagguéver dans un sens général, au lieu de le rapporter à Agur : voilà ce que doit déclarer tout homme. Et pour ce qui suit, il suffit de changer quelques voyelles, sans toucher aux consonnes, et de lire : Laïthi, El ; laïthi, El, va ékel, an lieu de : Leithiel leïthiel ve Ukal, pour arriver au sens de : je me suis fatigué, ô Dieu ; je me suis fatigué, ô Dieu, et je me suis épuisé, qui prépare très naturellement le verset 2. Avec le deuxième membre du verset 1 commencerait donc déjà la citation de l'ouvrage d'Agur. Après bien des recherches infructueuses, ce sage a constaté que l'on ne peut pas arriver par soi-même à la sagesse, et que, pour l'homme, la première chose à faire est de reconnaître les bornes étroites de ses lumières naturelles.
Agur annonce qu’il est à la recherche de la droiture et qu’il a agi en insensé.
Il nous arrive à tous d'avoir une mauvaise opinion de nous-même. Agur estime qu’il manque de révélation divine pour le guider dans les voies de la vérité et de la sagesse.
Les personnes les plus « éclairées par l’Esprit » sont celles qui se lamentent le plus, face à leur ignorance ; ce sont elles qui prient avec le plus de ferveur pour pouvoir découvrir Dieu, ainsi que Sa merveilleuse Grâce, en Jésus-Christ.
Au verset Proverbes 30:4, nous trouvons une « image prophétique » de Celui qui est descendu du ciel pour devenir notre Maître et notre Sauveur, puis pour y remonter ensuite et devenir notre Avocat. Il est parlé ici du Messie en tant que Personne distincte du Père. Son Nom ne nous est cependant pas encore révélé. Le grand Rédempteur, dans la gloire de Sa Providence et de Sa Grâce, ne pouvait être nommé, avant d’avoir subi la mort de la croix.
Sans la venue de Christ, la terre aurait croulé sous la malédiction, à cause du péché. Qui d’autre, que le Tout puissant aurait pu apporter un salut aussi parfait ? Rien ne manque dans la Parole de Dieu, Elle est parfaite ; y ajouter quoi que ce soit ouvre gravement le chemin aux erreurs et aux corruptions.