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Où sont passées les promesses faites à David?
1
Éternel, Dieu de mon salut ! j'ai crié de jour et de nuit devant toi.
2
Que ma prière vienne devant toi, incline ton oreille à mon cri.
3
Car mon âme est rassasiée de maux, et ma vie touche au shéol.
4
Je suis compté parmi ceux qui descendent dans la fosse, je suis comme un homme qui n'a pas de force,
5
Gisant parmi les morts, comme les tués qui sont couchés dans le sépulcre, desquels tu ne te souviens plus, et qui sont retranchés de ta main.
6
Tu m'as mis dans une fosse profonde, dans des lieux ténébreux, dans des abîmes.
7
Ta fureur s'est appesantie sur moi, et tu m'as accablé de toutes tes vagues. Sélah.
8
as éloigné de moi ceux de ma connaissance, tu m'as mis en abomination auprès d'eux ; je suis enfermé, et je ne puis sortir.
9
Mon oeil se consume d'affliction ; j'ai crié à toi, Éternel, tous les jours ; j'ai étendu mes mains vers toi.
10
Feras-tu des merveilles pour les morts ? ou les trépassés se lèveront-ils pour te célébrer ? Sélah.
11
Racontera-t-on ta bonté dans le sépulcre, ta fidélité dans l'abîme ?
12
Connaîtra-t-on tes merveilles dans les ténèbres, et ta justice dans le pays de l'oubli ?
13
Mais moi, Éternel ! je crie à toi, et dès le matin ma prière te prévient.
14
Éternel ! pourquoi as-tu rejeté mon âme, et me caches-tu ta face ?
15
Je suis affligé et expirant dès ma jeunesse ; je porte tes terreurs, je ne sais ou j'en suis.
16
Les ardeurs de ta colère ont passé sur moi, tes frayeurs m'ont anéanti ;
17
Elles m'ont environné comme des eaux tout le jour, elles m'ont entouré toutes ensemble.
18
Tu as éloigné de moi amis et compagnons ; ceux de ma connaissance me sont des ténèbres.
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Où sont passées les promesses faites à David?
1
Chant. Psaume appartenant au recueil de la confrérie de Coré. Du répertoire du chef de chorale. A exécuter sur le mode mélancolique. Poème chanté attribué à Héman, l’Ezrahite.
2
Seigneur Dieu, mon Sauveur, le jour je crie au secours, la nuit je me tiens devant toi.
3
Accueille ma prière avec bienveillance, tends une oreille attentive à ma plainte.
4
Oui, j’en ai plus qu’assez, des malheurs, et je suis à deux doigts de la mort.
5
Tous me considèrent comme un homme fini, un homme pour qui on ne peut plus rien.
6
J’ai ma place parmi les morts, comme les cadavres couchés dans la tombe. Tu ne tiens plus compte d’eux et tu ne fais plus rien pour eux.
7
Tu m’as mis au fond du gouffre, dans l’obscurité profonde de la mort.
8
Ta fureur s’est abattue sur moi en vagues dont tu m’accables.
9
Tu as éloigné de moi mes familiers, je suis pour eux un objet de dégoût. Me voilà enfermé dans mon malheur, impossible d’en sortir.
10
Mes yeux sont usés de chagrin. Chaque jour, Seigneur, je t’appelle au secours, je tends les mains vers toi.
11
Feras-tu un miracle pour les morts ? Vont-ils se lever pour te louer ? Pause
12
Chez les défunts, parlera-t-on de ta bonté, ou de ta fidélité dans le monde des morts ?
13
Dans la nuit totale sait-on quelque chose de tes miracles ? Au pays de l’oubli a-t-on une idée de ta loyauté ?
14
Moi, je t’appelle au secours, Seigneur, dès le matin, je t’expose ma demande :
15
Pourquoi, Seigneur, m’as-tu rejeté ? Pourquoi refuses-tu de me voir ?
16
Depuis mon enfance je suis pauvre, à deux doigts de la mort ; j’endure la terreur que tu m’imposes, j’en suis bouleversé.
17
Le feu de ta colère passe sur moi, tes attaques terribles m’anéantissent.
18
Comme des eaux qui me submergent, tous les jours, elles m’assaillent de tous côtés.
19
Et tu éloignes de moi tous mes amis. L’obscurité seule me tient compagnie.
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Où sont passées les promesses faites à David?
1
Cantique. Psaume des fils de Qoré. Au chef de chœur. Pour entonner avec la flûte. Poème d’Hémân, l’Ézrahite.
2
Éternel, Dieu de mon salut ! Je crie le jour et pendant la nuit devant toi.
3
Que ma prière parvienne en ta présence ! Tends l’oreille à mon cri !
4
Car mon âme est rassasiée de maux, Et ma vie touche au séjour des morts.
5
Je suis compté parmi ceux qui descendent dans la fosse, Je suis comme un homme qui n’a plus de force.
6
Je suis étendu parmi les morts, Semblable à ceux qui sont transpercés Et couchés dans un tombeau, A ceux dont tu n’as plus le souvenir Et qui sont séparés de ta main.
7
Tu m’as jeté dans une fosse profonde, Dans les ténèbres, dans les bas-fonds.
8
Ta fureur s’appesantit sur moi, Et tu m’accables de tous tes flots. Pause.
9
Tu as éloigné de moi ceux que je connais, Tu m’as rendu pour eux un objet d’horreur ; (Je suis) enfermé et je ne puis sortir.
10
Mon œil s’éteint de souffrances ; Je t’invoque tous les jours, ô Éternel ! J’étends vers toi les mains.
11
Est-ce pour les morts que tu feras un miracle ? Les défunts se lèveront-ils pour te célébrer ? Pause.
12
Redira-t-on ta bienveillance dans le tombeau, Ta fidélité dans l’abîme de perdition ?
13
Tes miracles sont-ils connus dans les ténèbres, Et ta justice dans la terre de l’oubli ?
14
Et moi, c’est toi, Éternel, que j’ai appelé au secours ; Au matin ma prière va au-devant de toi.
15
Pourquoi, Éternel, repousses-tu mon âme, Me caches-tu ta face ?
16
Je suis malheureux et moribond dès ma jeunesse, Je suis chargé de tes terreurs, je suis troublé.
17
Les ardeurs de ta (colère) passent sur moi, Tes épouvantes me réduisent au silence.
18
Elles m’environnent tout le jour comme des eaux, Elles m’enveloppent toutes à la fois.
19
Tu as éloigné de moi amis et compagnons ; Ceux que je connais, (ne sont que) ténèbres.
15 à 19 Pourquoi tant de malheurs ?
Pourquoi... ? Cette question domine toute la strophe finale. Puisque les vivants seuls peuvent glorifier Dieu, pourquoi me rejeter ?