Alain Aghedu - Afin qu'Il porte avec toi la charge -1-
Le pasteur Alain Aghedu nous exhorte au service.
Raymond Houle - Sommes-nous sous la loi et peut-on manger du porc ? (4)
Dans cette Ă©tude, Raymond Houle rĂ©pond Ă trois questions importantes: 1) un chrĂ©tien est-il sous la loi des 10 commandements âŠ
3 clés pour améliorer nos relations
" Je ne supporte pas mon beau-frĂšre, il est tellement Ă©gocentrique ! " " Mon mari est tellement lent quand âŠ
La tolérance
Cher Pasteur, Lorsqu'on parle de tolĂ©rance, il faut garder Ă l'esprit que tolĂ©ranc e n'est pas synonyme de compromission . âŠ
Nouveau Testament et contexte culturel
Notre position d'"Ă©vangĂ©liques fondamentalistes" nous fait parfois commettre des erreurs. Nous prĂ©tendons volontiers " croire toute la Bible et rien âŠ
Oui ou non Ă Dieu
1) INTRODUCTION. Les français sont appelĂ©s en ce 29 mai Ă voter et Ă se prononcer au sujet du traitĂ© âŠ
Pourquoi diverses dénominations ?
Question d'un Internaute : "Comment se fait-il qu'il y ait diffĂ©rentes dĂ©nominations chrĂ©tiennes ?" L'unitĂ© de ses disciples Ă©tait si âŠ
Respectez le rythme !
âLa terre produit dâelle-mĂȘme, dâabord lâherbe, puis lâĂ©pi, puis le grain tout formĂ© dans lâĂ©pi.â Marc 4.28 Comme beaucoup dâenfants, âŠ
Réfuter les contradicteurs
Cher Pasteur, La tĂąche d'un authentique serviteur de Dieu n'a jamais Ă©tĂ© facile. Il est souvent malaisĂ© de fixer la âŠ
Un chrétien doit-il suivre les prescriptions alimentaires de la loi de Moïse ?
Aujourd'hui, Dieu demande-t-il encore de nous abstenir de certains aliments ? Pourquoi ces restrictions ? AprĂšs la sortie d'Egypte, MoĂŻse âŠ
VidĂ©o â Aux urgences
AccĂ©der Ă la vidĂ©o ThĂšme de la prĂ©dication : On ne sait pas ce que vivent les personnes autour de âŠ
Vision de la croissance -1-
Lecture EsaĂŻe 54 : 1-3. 1) PRINCIPES GENERAUX CONCERNANT L'EGLISE L'Eglise n'est pas premiĂšrement un bĂątiment ou un local mais âŠ
Comment améliorer nos relations?
" Je ne supporte pas mon beau-frĂšre, il est tellement Ă©gocentrique ! " " Mon mari est tellement lent quand âŠ
Comment discerner la voix de Dieu de celle de l'accusateur?
Message apportĂ© Ă l'Ă©glise Ă©vangĂ©lique d'AngoulĂȘme - Espoir & Vie le Dimanche 25 Novembre 2012 par le pasteur CĂ©dric Guillermin
Bien accueillir, c'est aimer - Patrice Martorano
MESSAGE DU JOUR : En tant quâĂ©glise, nous dĂ©sirons accueillir le mieux possible ceux qui passent notre porte. Bien accueillir âŠ
Fatigué, épuisé et surmené (2/2) - Joyce Meyer - Vivre au quotidien
JMF EEL 567 5
Jonathan Bersot - Le juste vivra par la foi (Rm 14 - Pourquoi juges-tu ton frĂšre ?)
Une prĂ©dication de l'Ăglise de PentecĂŽte de Drummondville par le pasteur Jonathan Bersot.
Le sens de l'honneur
Pour certains, le mot " honneur " Ă©voque le fait d'occuper une position sociale importante, ce qui n'est pas faux, âŠ
Marcher devant la face de Dieu
UNE PENSEE MAITRESSE POUR LE CHRETIEN Nous nous retrouverons tous devant le Seigneur qui nous fera rendre des comptes. Cela âŠ
Que pensez vous exactement de l'ĆcumĂ©nisme ?
"⊠afin que tous soient un , comme toi, PĂšre, tu es en moi, et comme je suis en toi, âŠ
Travailler et se reposer
4 Ăšme Commandement Lecture : Ex. 20 : 8-11. - Il y a des groupements chrĂ©tiens qui croient qu'il faut âŠ
 Le juste vivra par la foi : « Pourquoi juges-tu ton frÚre ? » Rom 14 (#15)
Jean-Fils Bakongo - La tolérance
"La tolĂ©rance" par Jean-Fils Bakongo Textes de base : Romains 14 et 15 v. 1 - 3 il nous est âŠ
Approfondir votre communion
Franchement, une des raisons de la croissance de Saddleback est parce que nous avons entretenu une atmosphĂšre harmonieuse. Quand une âŠ
Comment approfondir votre communion ?
Franchement, une des raisons de la croissance de Saddleback est parce que nous avons entretenu une atmosphĂšre harmonieuse. Quand une âŠ
On ne choisit pas sa famille!
Notre microcosme est constituĂ© de personnes que nous cĂŽtoyons. Une sorte d'univers en rĂ©duction sur le plan culturel, social ou âŠ
Est-il permis de s'embrasser et de se caresser pendant les fiançailles?
Afin de rĂ©pondre Ă cette question, je vous propose de considĂ©rer avec moi trois points : 1) Dâabord, voyons la âŠ
Romains 5â16 - SynthĂšse
RedĂ©couvrez le livre de Romains Ă travers notre sĂ©rie Lire les Ecritures, et saisissez la logique reliant la conception littĂ©raire âŠ
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La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
Chapitre 14.
1 Ă 12 Exhoration aux deux partis Ă se respecter mutuellement.
L'apÎtre vient de présenter le commandement de l'amour fraternel comme l'accomplissement de toute la loi. (Romains 13.8-10)
C'est ce qui l'amĂšne peut-ĂȘtre Ă penser Ă ce groupe de chrĂ©tiens de Rome qui mettaient leur conscience Ă se refuser certains aliments et Ă observer certains jours, et qui Ă©taient exposĂ©s par lĂ mĂȘme Ă mĂ©connaĂźtre l'importance bien plus grande du commandement de l'amour, tandis que, d'autre part, les chrĂ©tiens plus Ă©clairĂ©s pouvaient ĂȘtre entraidĂ©s, par des discussions avec les premiers, Ă transgresser ce commandement.
C'est peut-ĂȘtre aussi la recommandation de "ne pas prendre soin de la chair," (Romains 13.14) qui conduit l'apĂŽtre Ă parler de chrĂ©tiens qui paraissaient pratiquer cette rĂšgle par leur abstinence.
Quoi qu'il en Soit, Paul avait été informé de la situation intérieure de l'Eglise de Rome, des divisions dont elle était menacée par les divergences de vues entre les "forts" et les "faibles." C'est ce qui l'oblige à traiter le sujet de leurs relations réciproques. Il abordait ainsi une application spéciale des principes qu'il avait posés touchant les rapports entre chrétiens. (Romains 12.9 et suivants)
Celui qui est faible dans la foi, celui dont la foi est faible sur un point particulier, accueillez le ; montrez-vous bienveillants à son égard. Cette exhortation s'adresse à toute l'Eglise.
Les faibles n'étaient donc qu'une petite minorité. Il n'est pas probable que Paul leur ait, le premier, appliqué cette épithÚte de faibles.
On les désignait ainsi dans l'Eglise de Rome, et Paul adopte cette désignation parce qu'elle correspondait à la vérité. Ces chrétiens, qui se faisaient des scrupules de manger de la viande et se croyaient tenus d'observer certains jours, étaient réellement faibles dans la foi ; ils n'avaient pas compris tout le conseil de Dieu, ni cru à la plénitude de sa grùce ; ils ne saisissaient pas la glorieuse liberté dont jouit l'enfant de Dieu, aprÚs que Christ l'a affranchi des servitudes légales (Galates 5.1 et suivants ; Colossiens 2.20).
Mais ils étaient sincÚres dans leur erreur et ils ne faisaient pas des abstinences et des observances auxquelles ils se soumettaient pour leur compte personnel, une rÚgle pour tous, ni une condition du salut.
Si tel avait été le cas, Paul les aurait combattus énergiquement, comme il avait fait pour les judaïsants qui troublaient les Eglises de Galatie, (Galates 3.1 et suivants) comme il fit plus tard pour les faux docteurs de Colosses. (Colossiens 2.8, suivants)
Lui, si sĂ©vĂšre et inflexible Ă l'Ă©gard de ceux qui prĂ©tendaient imposer l'observation de la loi et Ă©tablir leur justice par les Ćuvres, en anĂ©antissant la grĂące, lui qui pĂ©trissait ces judaĂŻsants des noms de "faux apĂŽtres" et de "sĂ©ducteurs" (2Corinthiens 11.13) et traitait leur enseignement de "doctrines de dĂ©mons," (1TimothĂ©e 4.1) nous le trouvons ici plein du plus tendre support envers ces Ăąmes faibles et timorĂ©es qui s'affligeaient seulement de voir leurs frĂšres sans scrupules Ă l'Ă©gard de ce qu'ils estimaient dĂ©fendu au chrĂ©1ien. Il rĂ©prouve avec vivacitĂ© les jugements sĂ©vĂšres dont ils Ă©taient l'objet. Il les prend sous sa protection et plaide en leur faveur auprĂšs des forts, (comparez Romains 15.1) recommandant a ceux-ci de les supporter avec charitĂ©, de condescendre Ă leur infirmitĂ©, de les aimer comme des frĂšres.
Quelles leçons l'exemple de l'apÎtre donne aux chrétiens de tous les temps !
- Les opinions varient sur l'origine et la race des faibles, les uns voient en eux d'anciens paĂŻens, les autres des Juifs. Les premiers se fondent sur le fait que la loi de MoĂŻse n'interdit pas l'usage de toute viande, (verset 2) mais seulement celui de la chair de certains animaux, (Actes 10.14) et en concluent que les faibles sont des paĂŻens, conduits par des vues dualistes Ă regarder la matiĂšre comme mauvaise par ellemĂȘme.
Les autres considĂšrent les faibles comme des chrĂ©tiens d'origine juive, parce qu'ils faisaient une distinction entre les jours ; (verset 5) observer des jours de fĂȘte, et le sabbat en particulier, demeurait la prĂ©occupation persistante de ceux qui avaient Ă©tĂ© Ă©levĂ©s sous la loi. Cette derniĂšre opinion nous parait la plus vraisemblable.
On ne peut nier qu'il y avait dans l'Eglise de Rome une minoritĂ© judĂ©o-chrĂ©tienne. Les faibles se recrutaient dans son sein. Sous l'influence d'idĂ©es d'origine paĂŻenne, beaucoup de Juifs en Ă©taient venus Ă condamner l'usage de la viande et mĂȘme du vin. (verset 21) Tel Ă©tait le cas des essĂ©niens, ces ascĂštes qui formaient des colonies de moines sur les bords de la mer Morte et qui s'Ă©taient rĂ©pandus dans beaucoup de contrĂ©es.
Les faibles de Rome n'étaient cependant pas des esséniens, car ceux-ci condamnaient aussi le mariage et faisaient de leurs abstinences une question de principe. Paul aurait été obligé de les combattre comme les faux docteurs de Colosses. (Colossiens 2.20 et suivants)
Ce qui prouve aussi que les faibles Ă©taient des chrĂ©tiens d'origine juive, c'est la maniĂšre dont l'apĂŽtre invoque en leur faveur l'exemple de Christ qui, pour eux, "s'est fait serviteur de la circoncision." (Romains 15.8) Il faut remarquer enfin qu'ils n'osaient manger de la viande parce qu'ils estimaient cet aliment impur en soi, tandis que certains membres de l'Eglise de Corinthe (1Corinthiens 8) Ă©taient retenus par la crainte que la viande achetĂ©e sur le marchĂ© ne provint de bĂȘtes sacrifiĂ©es aux idoles
Les derniers mots du verset, par lesquels l'apĂŽtre caractĂ©rise l'accueil qu'il recommande de faire au faible, sont traduits par la plupart : "sans discussions d'opinions." Mais le premier mot grec est le substantif d'un verbe qui signifie : juger, dĂ©cider entre des opinions, des partis ; le second est rendu imparfaitement par "opinions." Il signifie proprement le dialogue, la discussion qu'un homme a avec lui-mĂȘme ou avec d'autres.
L'apÎtre veut dire : que les forts s'abstiennent, en accueillant les faibles, de juger leurs pensées, leurs délibérations, leurs hésitations, (Philippiens 2.14) ou de trancher les questions controversées.
Les Juifs convertis sont mis en garde contre le jugement, et les païens croyants, (les gentils), contre le mépris mutuel. (Romains 14:1-13)
Au temps oĂč a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© ce texte, diffĂ©rentes opinions ont prĂ©dominĂ©, mĂȘme parmi les partisans immĂ©diats de Christ et de leurs disciples. Paul nâentreprit pas de mettre fin Ă ces divergences.Les paĂŻens sont exhortĂ©s Ă ne pas offenser leur prochain, avec des Ă©lĂ©ments sans importance. (Romains 14:14-23)
Un assentiment par la contrainte, Ă une doctrine, ou une recherche de conformitĂ© Ă diffĂ©rentes tendances, sans rĂ©elle conviction, serait hypocrite et nâaurait guĂšre de crĂ©dibilitĂ©. Toute tentative de recherche dâunitĂ© d'esprit absolue, parmi les chrĂ©tiens est assez illusoire. Que la fraternitĂ© chrĂ©tienne ne soit pas remise en question, par de simples querelles verbales.
Il serait bon de nous demander, quand nous sommes tentĂ©s de dĂ©daigner et de blĂąmer nos frĂšres : « appartiennent-ils rĂ©ellement au Seigneur ? Dans lâaffirmative, puis-je oser les dĂ©savouer » ?
Que le chrétien qui se sent entiÚrement libre, ne méprise pas son frÚre, pour sa faiblesse, le considérant comme ignorant ou superstitieux. Que le croyant scrupuleux ne trouve pas de faute chez son frÚre, car Dieu l'a accepté en tant que tel, sans considération spéciale, ni distinction, quant au choix de sa nourriture.
Quand nous jugeons ainsi les pensĂ©es et les intentions de ceux qui nâont pas les mĂȘmes points de vue que les nĂŽtres, nous usurpons pour ainsi dire, la place de Dieu. Il en est de mĂȘme pour ceux qui prĂ©fĂšrent certains jours Ă dâautres. Ceux qui savaient que tous les rites inhĂ©rents Ă la loi Ă©taient caduques, par la venue de Christ, ne tenaient mĂȘme pas compte des fĂȘtes des Juifs.
Il n'est pas suffisant que notre conscience soit en accord avec nos actes ; il est essentiel quâils soient aussi conformes Ă ce que prescrit la Parole de Dieu. Veillons Ă ce que toute action ne s'oppose pas Ă ce que notre conscience nous dicte. Nous avons rapidement tendance Ă faire de nos propres opinions, le standard de la vĂ©ritĂ©, en jugeant nĂ©gativement les actes de notre prochain. Souvent les chrĂ©tiens mĂ©prisent ou condamnent les autres sur des sujets douteux, sans rĂ©elle importance.
Un regard reconnaissant vers Dieu, l'Auteur et le Donateur de toutes grĂąces, les sanctifie et nous pousse Ă reconnaĂźtre quâelles sont merveilleuses !