L'amour éternel de Dieu
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Tite 3:1-7 Nos privilèges spirituels, en tant qu’enfants de Dieu, ne nous dispensent aucunement d’accomplir nos devoirs civiques ; ils ne les discréditent pas, mais les confirment. De bonnes paroles et des intentions louables ne sont pas suffisantes, sans une réelle pratique des bonnes œuvres.
Les chrétiens ne doivent pas être querelleurs, mais témoigner de la douceur en toutes occasions, non seulement à l'égard des autres chrétiens, mais devant tous les hommes, en toute sagesse, Jacques 3:13. Puisse ce texte nous enseigner à quel point il est grave pour un chrétien d'être grossier, ou d'être faible.
Les serviteurs du péché ont plusieurs maîtres, leurs convoitises les précipitent dans diverses voies ; ils sont menés par l'orgueil et leurs caprices. Ils sont ainsi méprisables et haïssables, à cause de leurs péchés ; les saints, au contraire, ont le devoir et la joie de s'aimer mutuellement.
Nous sommes arrachés à notre misérable condition, due au péché, uniquement par la Miséricorde et la Grâce de Dieu, par le mérite et les souffrances de Christ et l'œuvre de l’Esprit. Dieu le Père est Dieu, notre Sauveur. Il est la source d’où provient le Saint-Esprit, pour enseigner, régénérer et sauver Ses créatures perdues ; de telles bénédictions ne parviennent à l'humanité que par Christ ! Leur source provient de la bonté et de l'Amour de Dieu envers l'homme. L'Amour et la Grâce, par l’intermédiaire de l'Esprit Saint, sont vraiment puissants pour changer et orienter le cœur de l’homme, vers Dieu.
Les « fruits spirituels » doivent se remarquer chez celui qui est sauvé, ils ne sont pas à l’origine de son salut, mais la Grâce et la sainteté qui se sont opérées dans le cœur du racheté, changent ce dernier, le gouvernent, et font de lui une « nouvelle créature ». La plupart des personnes prétendent aller au Ciel, sans cependant, s'inquiéter de leur sainteté ici-bas ; elles voudraient bénéficier directement de la félicité céleste, sans exercer la piété.
Voici le signe extérieur et le sceau qui caractérisent le baptême, associé à la purification de la régénération de l’âme : une opération intérieure et spirituelle, qui se manifeste toutefois extérieurement par son ordonnance. Ne soyez pas étonnés quant à l’aspect extérieur du baptême, mais considérez plutôt sa signification : l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu, sans lequel cet acte n'aurait aucune valeur.
L'Esprit de Dieu œuvre en notre âme : c'est ce que l’on nomme, le « renouvellement du Saint-Esprit ». Par ce Dernier, nous mortifions le péché, nous accomplissons notre devoir et marchons dans les voies de Dieu ; toute notre vie spirituelle, avec les fruits qu’elle comporte, est bénie par le Saint-Esprit. Ce Dernier, ainsi que la Grâce et les dons qui nous sont accordés, proviennent de Christ, notre Sauveur ; tout concourt à Sa Gloire.
La justification, dans l'esprit de l'Évangile, fait suite au pardon du pécheur : ce dernier est acquitté de ses fautes par la Justice de Christ, par la foi. Dieu, en justifiant le pécheur qui suit la voie de l'Évangile, lui fait grâce, tout en satisfaisant Lui-même Sa Justice, à l'égard de la loi. Comme ce pardon divin est le résultat d’une parfaite justice, satisfaite par le sacrifice de Christ, il ne peut être attribué au pécheur !
La vie éternelle nous est proposée selon la promesse divine du salut ; l'Esprit « exalte » notre foi, et l'espérance de la vie éternelle ; ces deux éléments vont de pair, et nous remplissent de joie, dans l'attente de la félicité céleste !
La futilité et les vaines discussions doivent être évitées ; les enfants de Dieu ne doivent pas rechercher systématiquement les dernières nouveautés de ce monde, mais aimer la saine doctrine, qui conduit à l'édification.
Bien que nous puissions parfois considérer certains péchés avec légèreté, si le Seigneur sensibilise notre conscience, nous ressentirons les dégâts que peut occasionner la moindre faute en notre âme !
Les enfants de Dieu doivent pratiquer le bien, tout en se gardant du mal. Puissent nos frères et sœurs dans le Seigneur, s'attacher à tout travail ou fonction honnête, afin de pourvoir à leur famille. La chrétienté exige que tous recherchent une situation honnête, afin de demeurer proche de Dieu.
L'apôtre conclut, avec compassion, par des salutations et une prière fervente : que la Grâce soit avec vous ! Que l'amour et la faveur de Dieu, avec les fruits et les effets qui les accompagnent, ainsi que la croissance et la sensibilité spirituelles, soient de plus en plus en vous. Tels sont les souhaits et la prière de Paul, montrant ainsi son affection envers ces chrétiens, son désir de leur bien, et l’exaucement des prières qu’il avait faites à leur égard.
La Grâce est le point le plus important, à souhaiter pour tous, pour lequel il faut prier, avec respect : « que la grâce soit avec vous tous ! »
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"Que la présomption des mérites humains, qui n'ont point la grâce de Jésus-Christ pour principe, soit ici confondue ; et que toute gloire de notre salut soit donnée à la miséricorde de Dieu par Jésus-Christ : nouvelle naissance, nouvel homme, nouvel esprit." Quesnel.
Voir Ephésiens 2.4 ; 1Pierre 1.3.
Ces mots, dans l'original, sont en rapport immédiat avec ceux-ci : "Il nous a sauvés." Il s'agit donc ici, non de l'œuvre du salut accomplie par Jésus-Christ sur la croix, mais de l'appropriation de ce salut aux âmes, laquelle a lieu par la régénération (littér. la renaissance) qu'opère l'Esprit-Saint.
Mais, au lieu de nommer simplement cet Esprit-Saint, l'apôtre mentionne en même temps le symbole de son action divine, le baptême
"Il nous a sauvés par l'ablution, ou le bain de la régénération et le renouvellement de l'Esprit-Saint." (Il faut remarquer qu'ici les mots régénération et renouvellement sont synonymes et expriment une seule et même chose.)
Comme Jésus-Christ, (Jean 3.5) Paul rattache la réalité à l'image, la grâce signifiée au signe, la régénération à l'acte qui en est le symbole : non pour enseigner que ces deux choses sont inséparables, non pour attribuer à l'acte extérieur une puissance qui n'appartient qu'à l'Esprit de Dieu ; mais bien certainement pour montrer que cet acte, institué par Jésus-Christ, n'est pas une vaine cérémonie, et qu'au contraire le Seigneur l'accompagne, pour ceux qui sont baptisés ayant la foi, de la grâce efficace dont il est le signe.
C'est pourquoi, d'une part, il est faux d'envisager tout baptisé comme étant par cela même régénéré, non moins faux que si l'on voulait prétendre que tout communiant est un membre vivant du corps de Christ.
Mais, d'un autre côté, il est faux aussi de ne considérer ces symboles des grâces divines que comme un signe extérieur qui ne communique rien à l'âme, et qui ne ferait que confirmer ce qu'elle aurait déjà reçu, indépendamment de ces symboles.
Dans ce dernier cas, il serait impossible de comprendre pourquoi l'Ecriture nous présente partout le signe visible et la grâce invisible dans un rapport si intime, bien plus impossible encore de comprendre le langage de Paul dans Romains 6.1-11. (Voir les notes.)
"Les apôtres ont l'habitude de tirer des symboles un argument pour prouver la chose qui y est renfermée, parce que ce principe doit être admis parmi les fidèles, que Dieu ne se joue pas de nous par de vaines figures, mais que, par sa vertu puissante, il communique au dedans ce qu'il montre par le signe extérieur." Calvin.
- Le mot par lequel Paul désigne ici le baptême et qui signifie proprement "l'ablution," ne se retrouve qu'une seule fois dans le Nouveau Testament. (Ephésiens 5.26, note.)
- Au reste, l'apôtre se hâte d'expliquer sans figure l'œuvre qu'il a ainsi rattachée au symbole du baptême ; il en montre la source et la cause efficace dans cet Esprit de Dieu qui produit en l'homme un complet renouvellement moral. (Comparer Romains 12.2 ; Ephésiens 4.23 ; Colossiens 3.10, note.)