7
Or Saül avait eu une concubine du nom de Ritspa, qui était la fille d'Ajja. Ish-Bosheth dit à Abner : « Pourquoi as-tu eu des relations avec la concubine de mon père ? »
8
Je t'ai donné la famille de ton maître, j'ai mis ses femmes contre ta poitrine et je t'ai donné la communauté d'Israël et de Juda. Si cela avait été trop peu, j'y aurais encore ajouté.
21
Achitophel dit à Absalom : « Aie des relations avec les concubines que ton père a laissées pour garder le palais. Ainsi, tout Israël saura que tu t'es rendu détestable pour ton père et les mains de tous ceux qui sont avec toi se fortifieront. »
22
On dressa une tente sur le toit pour Absalom, et Absalom eut des relations avec les concubines de son père aux yeux de tout Israël.
8
Toutefois, le roi prit les deux fils que Ritspa, fille d'Ajja, avait donnés à Saül, Armoni et Mephibosheth, ainsi que les cinq fils que Mérab, fille de Saül, avait donnés à Adriel de Mehola, fils de Barzillaï.
9
Il les livra entre les mains des Gabaonites et ceux-ci les pendirent sur la montagne, devant l'Eternel. Ils furent tués tous les sept ensemble. Ils furent mis à mort dans les tout premiers jours de la moisson de l’orge.
10
Ritspa, fille d'Ajja, prit un sac qu’elle étendit sous elle contre le rocher, depuis le début de la moisson jusqu'à ce que la pluie tombe du ciel sur les corps. Elle empêcha les oiseaux du ciel de s'approcher d'eux pendant la journée, et les bêtes sauvages pendant la nuit.
11
On informa David de ce qu'avait fait Ritspa, fille d'Ajja et concubine de Saül.
17
Et il dit : « Je t’en prie, dis au roi Salomon de me donner pour femme Abishag, la Sunamite, car il ne te repoussera pas. »
21
Elle dit : « Qu'Abishag, la Sunamite, soit donnée pour femme à ton frère Adonija ! »
22
Le roi Salomon répondit à sa mère : « Pourquoi demandes-tu Abishag, la Sunamite, pour Adonija ? Demande donc la royauté pour lui, puisqu’il est mon frère aîné ! Demande-la pour lui, pour le prêtre Abiathar et pour Joab, le fils de Tseruja ! »
La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
7 à 11 La cause de cet événement important.
On a vu dans l'acte d'Abner une intention politique, comme s'il eût aspiré à la succession de Saül ; comparez 16.21 et 1Rois 2.22. Mais le texte n'indique rien de semblable.
Par orgueil, beaucoup de personnes, tel Abner, n'éprouvent aucun scrupule à commettre des crimes ignobles, ignorant totalement les éventuels reproches, ou soupçons de culpabilité. Bien que les hommes continuent à pratiquer le péché, apparemment sans que cela ne semble les inquiéter, ils sont souvent conscients qu'en fait, ils luttent contre Dieu.
Disposant de nombreux moyens pour atteindre leurs propres objectifs, ils n'hésitent pas, en quête de quelque avantage, à trahir ceux qui leur témoignent leur confiance. Le Seigneur accomplit cependant ses desseins, même par le biais de ceux qui sont animés de vengeance, d'ambition, ou de convoitise ; mais ces derniers n'ayant hélas aucune intention de louer Dieu, seront finalement éradiqués par le ciel, avec mépris. Nous voyons dans ce texte, que David, lorsqu'il reçut Abner, était animé d'une réelle générosité envers Mical, tout en étant respectueux de la mémoire de Saül, se rappelant probablement qu'un jour, par affection, elle avait réussi à faire épargner sa vie, tout en étant séparée de lui, par l'autorité paternelle.
Que personne ne cherche à se mêler de ce qui ne le concerne pas. Si un désaccord a pu séparer un mari de son épouse, alors que tous deux espèrent en la bénédiction divine, laissez-les se réconcilier, et vivre ensemble leur amour conjugal.