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« Tu ne te fabriqueras aucune idole, aucun objet qui représente ce qui est dans le ciel, sur la terre ou dans l’eau sous la terre ;
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Celui-ci les prit, les fit fondre, versa l’or dans un moule et fabriqua une statue de veau. Alors les Israélites s’écrièrent : « Voici notre Dieu, qui nous a fait sortir d’Égypte ! »
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Et ils ajoutent : « Le Seigneur ne voit rien, le Dieu de Jacob n’y fait pas attention. »
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Attention, gens les plus bêtes du monde ! Idiots, quand vous mettrez-vous à réfléchir ?
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Le Seigneur, qui a planté l’oreille de l’homme, est-il incapable d’entendre ? Lui qui a façonné l’œil, est-il incapable de voir ?
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Ils remplacèrent Dieu, qui était leur titre de gloire, par la statue d’un bœuf, un vulgaire herbivore.
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Mais leurs idoles d’argent ou d’or ne sont que produits fabriqués par les hommes.
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Elles ont bien une bouche, mais elles ne soufflent mot. Elles ont bien des yeux, mais elles n’y voient rien ;
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des oreilles, mais elles n’entendent rien, un nez, mais elles ne sentent rien ;
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des mains, mais sans pouvoir toucher ; des pieds, mais sans pouvoir marcher. Et leur gorge n’émet aucun son.
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Que ceux qui les ont fabriquées deviennent comme elles, et quiconque aussi met sa confiance en elles !
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Qui a mesuré dans le creux de sa main le volume de la mer ? Qui a évalué de ses doigts écartés le diamètre du ciel ? Et la poussière de la terre, qui en a estimé la masse en la tassant dans un seau ? Qui a pesé sur la balance les montagnes et les collines ?
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Qui a pris la mesure de l’Esprit du Seigneur ? Quel confident Dieu a-t-il instruit de son plan ?
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Avec qui s’est-il entretenu pour le mettre au courant ? A qui a-t-il enseigné comment il faut s’y prendre, et ce qu’il faut savoir, et par quel moyen comprendre son action ?
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Devant le Seigneur, les nations ne comptent pas plus qu’une goutte d’eau qui tombe d’un seau, ou qu’un grain de sable dans le plateau d’une balance. Les populations lointaines ne pèsent pas plus qu’un peu de poussière.
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Tout le gibier du Liban ne suffirait pas pour lui offrir un sacrifice digne de lui, ni les arbres de ses forêts pour entretenir le feu.
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Les nations toutes ensemble ne font pas le poids devant lui, elles comptent pour moins que rien.
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A qui voulez-vous comparer Dieu ? A quelle image le confronter ?
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Une idole ? Un fondeur l’a moulée, puis un orfèvre l’a plaquée d’or et ornée de chaînettes d’argent.
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Celui qui est trop pauvre pour une telle dépense choisit un morceau de bois que les vers n’ont pas piqué. Puis il cherche un bon artisan, capable de faire une idole qui tiendra solidement.
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« A qui pourriez-vous donc me comparer ? demande l’unique vrai Dieu. Qui pourrait être mon égal ? »
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Les fabricants d’idoles sont tous des nullités. Et leurs chers objets ne servent absolument à rien : ce sont leurs témoins à eux, mais des témoins qui ne voient rien, qui ne savent rien et les laisseront bien déçus.
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Fabriquer un dieu, mouler une idole qui ne servira à rien, quelle sottise !
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Tous ceux qui s’en font les complices se couvriront de honte. Les artisans qui la fabriquent ne sont que des hommes. Qu’ils se rassemblent tous, qu’ils se présentent : ils prendront peur et se couvriront tous de honte !
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Le forgeron aiguise un ciseau, il le travaille à chaud, lui donne une forme au marteau ; il y met toute son énergie. Mais le travail lui donne faim, le voilà sans force. S’il oublie de boire un peu d’eau, le voilà épuisé.
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Quant au sculpteur sur bois, il prend ses mesures au cordeau, trace le contour à la craie, travaille la pièce au ciseau et arrondit le tout au rabot. Il lui donne une forme humaine, une belle figure d’homme, qui restera dans une maison.
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On réserve un cèdre à couper, on choisit un chêne ou un térébinthe. On le laisse grandir parmi les arbres de la forêt. Ou bien on plante un pin ; la pluie le fera pousser.
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Ce bois servira aux hommes pour allumer du feu. Ils en prennent pour se chauffer ou pour cuire leur pain. Ou ils en font un dieu, devant lequel on s’incline, ils fabriquent une idole à qui l’on adresse des prières.
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Ils brûlent ainsi au feu la moitié de la bûche ; ils y font rôtir de la viande et en mangent à leur faim. Ou encore ils se chauffent en s’exclamant : « Ah, je me réchauffe, quel plaisir de voir le feu ! »
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Avec l’autre moitié de la bûche ils se fabriquent un dieu, ils se font une idole, ils s’inclinent devant elle et lui adressent cette prière : « Tu es mon dieu, délivre-moi ! »
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Ces gens n’ont rien dans la tête, ils ne comprennent rien. Ils ont les yeux collés, ils ne distinguent rien, et leur esprit est trop borné pour qu’ils saisissent quelque chose.
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Aucun ne réfléchit, aucun n’a le bon sens ni l’intelligence de se dire : « J’ai brûlé la moitié de ce bois ; sur les braises j’ai cuit mon pain et rôti la viande que je mange. Ce que je fais de l’autre moitié n’est qu’une idole abominable. C’est devant un bout de bois que je viens m’incliner ! »
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Non, leurs pensées s’attachent à ce qui n’est qu’un peu de cendre ; leur esprit égaré les fait déraisonner. Leur dieu ne les délivre pas, mais eux-mêmes ne se disent pas : « Ce que je tiens dans la main n’est qu’un faux dieu, c’est évident. »
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A qui pouvez-vous me comparer ? A qui allez-vous m’assimiler ? Avec qui me mettre en balance pour établir des ressemblances ?
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Voici des gens qui vident leur bourse. Ils pèsent l’argent et l’or, ils embauchent un orfèvre pour qu’il leur confectionne un dieu auquel ils feront des prières en s’inclinant devant lui.
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On l’embellit d’or ou d’argent. On doit la fixer avec un marteau et des clous pour qu’elle tienne bien droit.
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Comme un épouvantail à moineaux dans un champ de concombres, ces dieux-là ne parlent pas ; il faut bien les porter, car ils n’avancent pas tout seuls. N’ayez pas peur d’eux : ils ne font pas de mal, pas plus qu’ils ne font de bien. »
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Tu n’as pas ton pareil, Seigneur, tu es grand, comme est grande la renommée de ton pouvoir.
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Tous devraient reconnaître ton autorité, roi des nations ; cela te revient de droit. Parmi tous les sages du monde, dans tous les royaumes, tu es sans pareil.
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Du premier au dernier ils sont complètement stupides : la religion des idoles est une école de nullité.
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Ces idoles, on les décore de lamelles d’argent importé de Tarsis, ou d’or provenant d’Oufaz. Un artisan les fabrique, un orfèvre les travaille. On les habille richement de rouge ou de violet. Toutes ces idoles ne sont que des produits de l’habileté humaine.
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Mais le Seigneur est vraiment Dieu, Dieu vivant, roi éternel. Quand il est irrité, la terre tremble ; les nations sont impuissantes devant sa colère.
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« Malheureux ! Vous dites “Réveille-toi !” à un morceau de bois et “Debout !” à un bloc de pierre muet, alors qu’ils ne peuvent rien vous révéler. Même s’ils sont recouverts d’or et d’argent, il n’y a aucune vie en eux !
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Mais le Seigneur se tient dans son saint temple. Que chacun sur la terre fasse silence devant lui ! »
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Puisque nous sommes ses enfants, nous ne devons pas penser que Dieu soit semblable à une idole d’or, d’argent ou de pierre, produite par l’art et l’imagination de l’homme.
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En effet, depuis que Dieu a créé le monde, ses qualités invisibles, c’est-à-dire sa puissance éternelle et sa nature divine, se voient fort bien quand on considère ses œuvres. Les humains sont donc inexcusables.
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Ils connaissent Dieu, mais ils ne l’honorent pas et ne le remercient pas comme il convient de le faire à son égard. Au contraire, leurs pensées sont devenues stupides et leur esprit insensé a été plongé dans l’obscurité.
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Ils se prétendent sages mais ils sont fous :
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au lieu d’adorer la gloire du Dieu immortel, ils ont adoré des statues représentant l’homme mortel, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles.
"Critique fine et profonde du culte païen." (Meyer.)
Et en même temps quel ménagement il y a dans ce mot : nous ne devons pas croire (grec nous ne sommes pas obligés de croire).
"Locution clémente, surtout à la première personne du pluriel." (Bengel.)
"L'or, l'argent et la pierre servent de matériaux à l'artiste pour exprimer sa fantaisie. La divinité ne saurait dépendre de l'invention d'un homme" (Meyer.)
On sait avec quelle ironie le prophète dénonçait ces aberrations. (Esaïe 44.13-20 ; 46.4-7)