Bastien Bailly - Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui
1 Corinthiens 12.26 « Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui »
Exhortations à divers devoirs, à nous contenter de ce que la
Providence nous alloue. (Hébreux 13:1-6)
Respecter les directives des pasteurs fidèles,
avertissements contre ce qui peut être suggéré par des doctrines
étrangères à la Parole. (Hébreux 13:7-15)
Exhortations supplémentaires aux devoirs, envers Dieu, notre
prochain, et envers ceux qui nous dirigent dans
le Seigneur. (Hébreux 13:16-21)
Cette épître doit être sérieusement considérée. (Hébreux 13:22-25)
La véritable piété provoque un lien d’amitié fraternelle, le plus intense qui soit.
Nous trouvons dans ce texte de sérieuses exhortations, relatives à différents devoirs chrétiens, avec en particulier, celle du contentement. Plusieurs péchés s’opposent à cela : la cupidité, désir inassouvi de gagner de l’argent ici-bas, et la jalousie envers ceux qui en ont beaucoup plus que nous. Possédant des trésors spirituels dans le ciel, nous pouvons nous contenter du « moindre » ici-bas, ce que nous accorde en fait le Seigneur.
Ceux qui n’obéissent pas à cette exhortation, restent sans cesse en quête de possession, bien que Dieu ait parfois élevé leur condition en ce monde.
Adam, dans le jardin d’Éden, a connu le paradis, mais cependant, par son péché, n’était pas satisfait d’une telle situation ; certains anges dans le ciel restèrent également dans l’insatisfaction ; l'apôtre Paul, quant à lui, bien qu'humilié et dépouillé, a appris à tout moment, en tous points, à vivre dans le contentement.
Les chrétiens doivent se satisfaire de leur sort présent et s’appuyer avec foi sur les promesses divines : « je ne te délaisserai point, je ne t'abandonnerai point. » Jos 1:5.
Dans le texte original, il ne se trouve pas moins de cinq négations rassemblées pour confirmer cette promesse : le véritable croyant bénéficiera de la présence de Dieu, pleine de Grâce, durant sa vie, à l’aube de sa mort, et pour l’éternité ! Les hommes ne peuvent nuire à Dieu ; ce Dernier contrôle tout ce qu’ils font envers Son peuple élu, en bien ou en mal !
Bien que quelques-uns de ces serviteurs soient décédés, d'autres, en fin de vie, les Hébreux devaient se rappeler que la « Tête », le « Souverain sacrificateur » de l'Église, « l'Évêque » de leurs âmes, vit à jamais, et qu'Il est toujours le même : Christ, en effet, demeure semblable à Lui-même, que ce soit au temps de l'Ancien Testament, ou en celui de l'Évangile ; Il sera aussi toujours pour les Siens, miséricordieux, puissant, et omnipotent.
Christ continue à rassasier l'affamé, Il encourage celui qui tremble, et accueille les pécheurs qui se repentent : Il continue à rejeter l'orgueilleux et celui qui s’auto-justifie, Il rejette la profession de foi non fondée sur Sa Parole et Il enseigne à celui qu'Il sauve, à aimer la justice et à haïr l'iniquité.
Les croyants doivent s’efforcer d’avoir un cœur placé sous la dépendance de la Grâce, par le Saint-Esprit, le « Consolateur », qui les garde et les protège de toute fausse illusion personnelle. Christ est à la fois notre « Autel » et notre « Sacrifice », tous deux sanctifiés. Le repas du Seigneur, la Sainte Cène, est la célébration de la « Pâque de l'Évangile ».
Ayant rappelé, d’après les règles du Lévitique, que le corps des animaux sacrifiés devait être brûlé hors du camp, l'auteur de l'épître ajoute : « sortons donc pour aller à Lui, hors du camp » ; sortons de la loi « cérémonielle », du péché, du monde, et de notre égocentrisme. Vivants par la foi, en Christ, mis à part pour Dieu, par Son sang, soyons volontairement séparés du mal qui envahit ce monde. Le péché, les pécheurs, et même la mort, ne peuvent nous retenir ici-bas !
Marchons donc désormais par la foi, et cherchons en Christ, le repos et la paix que ce monde ne peut offrir. Apportons nos « sacrifices spirituels » à cet autel, à notre Souverain sacrificateur, et faisons-les monter vers Dieu, par Son intermédiaire.
Nous devons offrir en permanence notre « sacrifice de louange » à Dieu. Dans ce « sacrifice » se trouvent notre adoration, notre prière, et nos actions de grâces !
L'auteur de l’épitre aux Hébreux rappelle ensuite quel est notre devoir envers nos conducteurs spirituels : leur obéir et leur être soumis, car cela est agréable à l'Esprit et à la Volonté de Dieu, Celui qui nous a révélé cela dans Sa Parole.
Les chrétiens ne doivent pas avoir un trop haute opinion d'eux-mêmes : ils doivent apprendre à pratiquer la sagesse, la bonté, et la grandeur d’âme. Nous devons tous, sonder les Écritures, recevoir l’enseignement spirituel des serviteurs de Dieu, accepter leurs directives, comme venant directement de la Parole de Dieu, qui agit dans le cœur des croyants. Nous devons recevoir cet enseignement avec joie !
Les fidèles serviteurs de Dieu s’enrichissent d’abord eux-mêmes spirituellement, mais ils auront aussi à rendre compte de toute chute éventuelle de ceux qu’ils enseignent. Plus l’on prie avec ferveur, en faveur de ces serviteurs, plus l’on peut attendre de bienfaits de leurs ministères. Une conscience en paix éprouve du respect pour tout ce qui concerne le service de Dieu. Ceux qui possèdent un tel esprit ont cependant besoin des prières des autres.
Quand des serviteurs de Dieu s’approchent d’une communauté qui prie pour eux, ils sont encouragés, et cela se traduit par divers bienfaits en faveur de ces chrétiens.
Nous devons rechercher les miséricordes divines par la prière. Dieu est le Dieu de Paix, réconcilié entièrement avec les croyants ; Il a tracé un chemin pour cette Paix et cette Réconciliation, entre Lui-même et les pécheurs ; Il apprécie un tel état paisible ici-bas, en particulier au sein de l’église. Il est l'Auteur de la paix spirituelle qui règne dans le cœur et la conscience des siens. Quelle solidité peut-on constater dans une telle « alliance », qui a son fondement dans le sang du Fils de Dieu !
Le perfectionnement des saints en toute bonne œuvre est le mieux qu’ils puissent désirer et qui puisse convenir parfaitement à leur ministère spirituel ici-bas, comme dans leur félicité céleste. Rien n’est bon en nous-même, sinon l'œuvre que Dieu a opérée en notre cœur. Rien de bon ne peut être apporté en nous, par Dieu et Son Esprit, si ce n'est à travers Christ !
Il est bon d'avoir la sainte loi de l'amour fraternel et de la tendresse « écrite » dans le cœur des chrétiens. La piété enseigne les fondements d’une bonne conduite et d’une bonne éducation, à l’inverse d’une mauvaise humeur ou du manque de courtoisie.
Que la faveur de Dieu repose sur vous, que Sa Grâce œuvre continuellement en vous, vous apportant les fruits de la sainteté, comme prémices de la gloire céleste !
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Tous les chrétiens, ayant la même foi, le même esprit, le même amour fraternel, (Hébreux 13.1) sont solidaires les uns des autres, (1Corinthiens 12.26) quand l'un est lié, maltraité, tous le sont en lui.
Les dernières paroles, exprimant la raison de cette solidarité : comme étant aussi vous-mêmes dans un corps, ont été diversement interprétées.
Calvin entend par le corps où sont les chrétiens le corps de Christ, l'Eglise ; de là nos anciennes versions : "comme étant du même corps," sens très beau, mais qui n'est pas dans le texte. Bèze traduit : "comme si, en personne, vous étiez maltraités."
Enfin, la plupart des interprètes, prenant les termes tels qu'ils sont, y trouvent cette pensée : Etant dans un corps, et vivant dans ce monde, vous êtes exposés aux mêmes dangers, aux mêmes souffrances qui tôt ou tard vous atteindront : prenez donc part aux épreuves de vos frères.