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Jean 13.1

C’était juste avant la fĂȘte pascale. JĂ©sus savait que le moment Ă©tait venu pour lui de quitter ce monde pour s’en aller auprĂšs de son PĂšre. C’est pourquoi il voulut donner aux siens, qui allaient rester dans ce monde, une preuve suprĂȘme de l’amour dont il les avait toujours aimĂ©s.
C’était juste avant la fĂȘte de la *PĂąque. JĂ©sus savait que l’heure Ă©tait venue pour lui de quitter ce monde pour s’en aller auprĂšs de son PĂšre. C’est pourquoi il donna aux siens, qu’il aimait et qui Ă©taient dans le monde, une marque suprĂȘme de son amour pour eux.
Avant la fĂȘte de la PĂąque, JĂ©sus, sachant que son heure Ă©tait venue de passer de ce monde au PĂšre et ayant aimĂ© ceux qui lui appartenaient dans le monde, les aima jusqu’à l’extrĂȘme.

Christ lave les pieds des disciples. (Jean 13:1-17)
La trahison de Judas est prédite. (Jean 13:18-30)
Christ commande à Ses disciples de « s'aimer les uns les autres ». (Jean 13:31-38)

Notre Seigneur JĂ©sus « possĂšde » Son peuple ici-bas ; Il a rachetĂ© les Siens, Il a payĂ© cher et Il les a mis Ă  part, pour Lui-mĂȘme ; Ses enfants se consacrent Ă  Lui, constituant ainsi un peuple Ă  part.

Ceux que Christ a choisi, Il les aime « jusqu'Ă  la fin », jusqu’au bout, (verset Jean 13:1*). Rien ne peut sĂ©parer un vĂ©ritable croyant de l'amour de Christ. Nous ne savons pas quand notre heure sonnera, veillons donc constamment Ă  nous prĂ©parer pour cet instant solennel. Nous ne pouvons pas dire par quelles voies le diable s’attaque au cƓur de l’homme. Au vu de certains pĂ©chĂ©s et de la tentation tellement insidieuse qui conduisent Ă  la dĂ©chĂ©ance, le monde et la chair, il est clair que tous ces maux viennent directement de Satan.

JĂ©sus lava les pieds de Ses disciples, afin de nous apprendre Ă  estimer qu’aucun acte ne peut nous abaisser, quand nous cherchons Ă  promouvoir la Gloire de Dieu et le bien de nos frĂšres. Nous devons nous appliquer dans l’exercice de notre devoir, et nous devons mettre de cĂŽtĂ© tout ce qui pourrait nous entraver dans ce sens.

Christ a lavé les pieds de ses disciples afin de leur signifier toute la valeur de la purification spirituelle de l'ùme, polluée par le péché. Notre Seigneur Jésus accomplit de nombreuses actions dont certaines ne furent pas comprises immédiatement par Ses propres disciples ; ils allaient les comprendre plus tard...

Ce texte tĂ©moigne de la tendresse qui Ă©mane de cette scĂšne, qui pouvait paraĂźtre pour le moins insolite, (JĂ©sus lavant les pieds de Ses disciples). Quand on rejette l’offre de l'Ă©vangile, sous prĂ©texte qu’il est trop parfait pour nous, ou que cette bonne nouvelle ne soit pas entiĂšrement vĂ©ridique, on ne fait pas preuve d'humilitĂ©, mais d'incrĂ©dulitĂ©.

Uniquement ceux qui sont spirituellement lavĂ©s par Christ, ont une part avec Lui. Ceux qui Lui appartiennent et qu'Il sauve, sont alors justifiĂ©s et sanctifiĂ©s. Pierre a fait plus que de se soumettre : il demanda Ă  ĂȘtre lavĂ© par Christ. L’apĂŽtre dĂ©sirait bĂ©nĂ©ficier pleinement de la GrĂące purificatrice du Seigneur JĂ©sus : il Lui demanda de lui laver non seulement les pieds, mais aussi les mains et la tĂȘte !

Ceux qui dĂ©sirent vraiment ĂȘtre sanctifiĂ©s, dĂ©sirent l'ĂȘtre totalement, pour que leur ĂȘtre entier soit rendu pur. Quand le vĂ©ritable croyant reçoit Christ en tant que Sauveur, il est lavĂ© de ses pĂ©chĂ©s. Il faut remarquer quel soin journalier doivent observer ceux qui sont justifiĂ©s par le moyen de la GrĂące : ils doivent « laver spirituellement » leurs pieds, se purifier de leur culpabilitĂ© journaliĂšre et de toute souillure. Cette pensĂ©e devrait nous rendre plus prudents !

Le fait d’avoir Ă©tĂ© pardonnĂ© par le Seigneur devrait nous fortifier dans notre lutte contre la tentation journaliĂšre. Quand on rencontre des hypocrites, cela ne doit pas nous surprendre ni nous faire chuter spirituellement.

Observons la leçon que Christ nous enseigne dans ce texte ; nos devoirs sont mutuels : nous devons Ă  la fois accepter l'aide de nos frĂšres comme aussi leur offrir la nĂŽtre. Quand nous voyons avec quelle humilitĂ© notre MaĂźtre traita Ses disciples, nous ne pouvons que fuir toute attitude personnelle arrogante. MalgrĂ© la conduite hostile de Ses ennemis, notre Seigneur fit preuve du mĂȘme Amour, quand on Le voit traiter ainsi Ses disciples et quand Il s'offrit en rançon sur la croix. Cet Amour toujours prĂ©sent !

* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

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Jean 13.1-38

Segond 21 Avant la fĂȘte de la PĂąque, JĂ©sus, sachant que son heure Ă©tait venue de passer de ce monde au PĂšre et ayant aimĂ© ceux qui lui appartenaient dans le monde, les aima jusqu’à l’extrĂȘme.

Segond 1910 Avant la fĂȘte de PĂąque, JĂ©sus, sachant que son heure Ă©tait venue de passer de ce monde au PĂšre, et ayant aimĂ© les siens qui Ă©taient dans le monde, mit le comble Ă  son amour pour eux.

Segond 1978 (Colombe) © Avant la fĂȘte de PĂąque, sachant que l’heure Ă©tait venue pour lui de passer de ce monde au PĂšre, JĂ©sus, qui avait aimĂ© les siens qui Ă©taient dans le monde, les aima jusqu’au bout.

Parole de Vie © C’est le dernier jour avant la fĂȘte de la PĂąque. JĂ©sus sait que le grand moment arrive pour lui : il doit quitter ce monde et aller auprĂšs du PĂšre. Il a toujours aimĂ© ses amis qui sont dans le monde, et il les aime jusqu’au bout.

Français Courant © C’était la veille de la fĂȘte de la PĂąque. JĂ©sus savait que l’heure Ă©tait venue pour lui de quitter ce monde pour aller auprĂšs du PĂšre. Il avait toujours aimĂ© les siens qui Ă©taient dans le monde et il les aima jusqu’à la fin.

Semeur © C’était juste avant la fĂȘte de la *PĂąque. JĂ©sus savait que l’heure Ă©tait venue pour lui de quitter ce monde pour s’en aller auprĂšs de son PĂšre. C’est pourquoi il donna aux siens, qu’il aimait et qui Ă©taient dans le monde, une marque suprĂȘme de son amour pour eux.

Parole Vivante © C’était juste avant la fĂȘte pascale. JĂ©sus savait que le moment Ă©tait venu pour lui de quitter ce monde pour s’en aller auprĂšs de son PĂšre. C’est pourquoi il voulut donner aux siens, qui allaient rester dans ce monde, une preuve suprĂȘme de l’amour dont il les avait toujours aimĂ©s.

Darby Or, avant la fĂȘte de PĂąque, JĂ©sus, sachant que son heure Ă©tait venue pour passer de ce monde au PĂšre, ayant aimĂ© les siens qui Ă©taient dans le monde, les aima jusqu'Ă  la fin.

Martin Or avant la FĂȘte de PĂąque, JĂ©sus sachant que son heure Ă©tait venue pour passer de ce monde au PĂšre, comme il avait aimĂ© les siens, qui Ă©taient au monde, il les aima jusqu'Ă  la fin.

Ostervald Avant la fĂȘte de PĂąque, JĂ©sus, sachant que son heure Ă©tait venue pour passer de ce monde au PĂšre, comme il avait aimĂ© les siens qui Ă©taient dans le monde, il les aima jusqu'Ă  la fin.

HĂ©breu / Grec - Texte original © Πρ᜞ ÎŽáœČ Ï„áż†Ï‚ áŒ‘ÎżÏÏ„áż†Ï‚ Ï„ÎżáżŠ Ï€ÎŹÏƒÏ‡Î± ΔጰΎᜌς ᜁ áŒžÎ·ÏƒÎżáżŠÏ‚ ᜅτÎč ጊλΞΔΜ Î±áœÏ„ÎżáżŠ áŒĄ ᜄρα ጔΜα ΌΔταÎČῇ ጐÎș Ï„ÎżáżŠ ÎșÏŒÏƒÎŒÎżÏ… Ï„ÎżÏÏ„ÎżÏ… πρ᜞ς τ᜞Μ πατέρα áŒ€ÎłÎ±Ï€ÎźÏƒÎ±Ï‚ Ï„Îżáœșς áŒ°ÎŽÎŻÎżÏ…Ï‚ Ï„Îżáœșς ጐΜ Ï„áż· ÎșÏŒÏƒÎŒáżł Δጰς Ï„Î­Î»ÎżÏ‚ áŒ ÎłÎŹÏ€Î·ÏƒÎ”Îœ Î±áœÏ„ÎżÏÏ‚.

World English Bible Now before the feast of the Passover, Jesus, knowing that his time had come that he would depart from this world to the Father, having loved his own who were in the world, he loved them to the end.

La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
TroisiĂšme partie. Ch. 13 - 17

Le Fils de Dieu et les siens.

JĂ©sus lave les pieds des disciples et Ă©loigne Judas.

Chapitre 13.

1 Ă  20 Le lavement des pieds.

Les mots : avant la fĂȘte de PĂąque ne renferment qu'une indication vague de la date du dernier souper (verset 2) que JĂ©sus fit avec ses disciples, et par consĂ©quent de sa mort, qui eut lieu le lendemain.

Comme nous abordons, avec le Jean 13, le rĂ©cit de la Passion du Sauveur, c'est ici le lieu de donner une vue d'ensemble de cette question chronologique, l'une des plus obscures que soulĂšve l'histoire Ă©vangĂ©lique. La tradition unanime dĂ©signe le vendredi comme le jour oĂč JĂ©sus mourut.

L'incertitude commence quand il s'agit de dĂ©terminer les relations de cet Ă©vĂ©nement avec la PĂąque juive et de fixer le jour du mois oĂč il eut lieu.

Les uns, se fondant sur les donnĂ©es, Ă  leurs yeux inattaquables, des synoptiques, disent que JĂ©sus prit le dernier repas avec ses disciples le soir du 14 Nisan, Ă  l'heure oĂč tous les Juifs mangeaient l'agneau pascal, et qu'il mourut sur la croix le 15 Nisan le grand jour de la fĂȘte de PĂąque.

Les autres, s'appuyant sur des indications du quatriĂšme Ă©vangile qui ne leur paraissent pas susceptibles d'ĂȘtre dĂ©tournĂ©es de leur sens premier et naturel, estiment que le dernier repas eut lieu le soir du 13 Nisan et que JĂ©sus est mort le 14.

La discussion remonte aux premiers siĂšcles. Elle fut compliquĂ©e, dĂšs l'origine, par une polĂ©mique d'ordre liturgique entre les Eglises d'Occident et celles d'Asie Mineure, connue sous le nom de dispute pascale. (Voir introduction, p. 39.) Nous ne reviendrons pas sur cette dispute, car, de l'avis mĂȘme des dĂ©fenseurs de la chronologie des synoptiques, elle ne fournit pas d'argument pĂ©remptoire pour dĂ©cider Ă  quelle date Jean s'est arrĂȘtĂ© dans son Ă©vangile.

Ce débat divise les savants les plus compétents. Olshausen, Tholuck, Wieseler, Ebrard, Hengstenberg, Riggenbach, Lange, MM. Luthardt, Keil, Zahn se prononcent pour le 14-15 Nisan, et estiment généralement pouvoir accorder avec cette date les données du quatriÚme évangile.

La date du 13-l4 Nisan est adoptĂ©e par de Wette, LĂŒcke, Bleek, NĂ©ander, Meyer, MM. Weiss, Beyschlag, Godet, Chastand.

1° En faveur de la date du 14-15 Nisan, on invoque les passages suivants : Matthieu 26.17 "Le premier jour des pains sans levain (14 Nisan), les disciples s'approchÚrent de Jésus, en disant : Ou veux-tu que nous te préparions le repas de la Pùque ?"

- Marc 14.12 "Et le premier jour des pains sans levain, quand on immolait la PĂąque, ses disciples lui disent : OĂč veux-tu que nous allions faire les prĂ©paratifs pour que tu manges la PĂąque ?"

- Luc 22.7 "Or, le jour des pains sans levain arriva, dans lequel devait ĂȘtre immolĂ©e la PĂąque."

Il ne peut y avoir aucune hésitation sur la date, clairement indiquée par ces passages. Or les données des synoptiques ont une valeur trÚs grande à cause des rapports du premier évangile avec l'apÎtre dont il porte le nom, et de Marc avec l'apÎtre Pierre. Du reste, les indications fournies par les trois premiers évangélistes ne sont pas des opinions individuelles : elles représentent la croyance de l'Eglise entiÚre jusque vers l'an 80. Elles ont de plus pour elles leur vraisemblance.

Le dernier repas que Jésus prit avec ses disciples fut le repas pascal des Juifs. Cela ressort du récit des préparatifs dans les synoptiques et d'une parole telle que celle-ci : "J'ai ardemment désiré de manger cette Pùque avec vous avant que je souffre." (Luc 22.15)

Or JĂ©sus ne pouvait prendre le repas pascal qu'Ă  l'heure oĂč tout IsraĂ«l le prenait, le soir du 14 Nisan (commencement du 15). Les ordonnances de la loi Ă©taient formelles. (Exode 12.6 et suivants, LĂ©vitique 23.5,6 ; Nombres 28.16-18,DeutĂ©ronome 16.2,3)

L'agneau pascal devait ĂȘtre immolĂ© dans le temple, et l'on ne procĂ©dait pas Ă  ce sacrifice avant le jour fixĂ©.

Admettant pour ces raisons, que JĂ©sus a mangĂ© la PĂąque le 14 Nisan et est mort le 15, les interprĂštes et les historiens qui reconnaissent l'authenticitĂ© du quatriĂšme Ă©vangile ou du moins attribuent quelque valeur Ă  ses donnĂ©es historiques, sont obligĂ©s d'accuser l'Ă©vangĂ©liste d'une erreur, imputable Ă  "une prĂ©occupation dogmatique : il fait mettre JĂ©sus en croix le 14 Nisan, Ă  l'heure mĂȘme oĂč l'on immolait l'agneau pascal, parce qu'il voit un rapprochement Ă  faire entre les deux actes." (Stapfer.)

Ou bien, pour maintenir l'exactitude de ses données chronologiques, ils doivent chercher à les interpréter de telle sorte qu'elles fixent, aussi bien que celles des synoptiques, le dernier repas de Jésus au 14 Nisan.

2° Ceci nous amÚne à faire un rapide examen des passages de notre évangile, desquels on peut déduire la date que Jean assignait au dernier souper. Jean 12.1 "Six jours avant la Pùque Jésus arriva à Béthanie."

Cette arrivĂ©e ne put avoir lieu le samedi, car JĂ©sus n'aurait pas fait un jour de sabbat le voyage de JĂ©richo Ă  BĂ©thanie. Elle doit ĂȘtre fixĂ©e au vendredi soir. Or, en comptant six jours depuis ce vendredi, Jean place au jeudi le commencement de la PĂąque ; ce jeudi Ă©tait donc, pour lui comme pour les premiers Ă©vangĂ©listes, le 14 Nisan.

Voici le défaut de ce raisonnement : rien ne démontre que Jean ait compté le vendredi comme le premier des six Jours qu'il indique. Le contraire est aussi probable, car Jésus arrive sans doute vers le soir à Béthanie, et le sabbat commençait pour les Juifs le vendredi au coucher du soleil. Le passage invoqué ne tranche la question ni dans un sens ni dans l'autre.

- verset 1. Avant la fĂȘte de PĂąque...Est-il naturel que Jean dĂ©signe ainsi la soirĂ©e du 14-15 Nisan, le moment du repas pascal, principal acte de la fĂȘte !

C'est en vain que l'on cite Nombres 28.16 et suivants, LĂ©vitique 23.5 et suivants ; oĂč la fĂȘte des pains sans levain semble ne commencer que le lendemain 16 Nisan. Dans ces passages mĂȘmes, le 14 est appelĂ© la PĂąque, et d'ailleurs on mangeait des pains sans levain au repas pascal. Exode 12.8 ; JosuĂ© 5.10,11 et Matthieu 26.17 (voir la note) mettent hors de doute que la fĂȘte de PĂąque commençait pour les Juifs avec la soirĂ©e du l4 Nisan.

- verset 29. Judas n'aurait pu "acheter ce dont on avait besoin pour la fĂȘte" dans cette soirĂ©e du 14, oĂč toutes les familles Ă©taient assemblĂ©es dans leurs demeures autour de l'agneau pascal. Les partisans du 14 Nisan rĂ©pondent que, si nous Ă©tions au 13 Nisan, toute la journĂ©e du lendemain resterait pour ces emplettes et l'idĂ©e ne viendrait pas aux disciples que JĂ©sus pĂ»t envoyer Judas les faire sur l'heure mĂȘme.

- Jean 18.28 "Ils n'entrĂšrent point eux-mĂȘmes dans le prĂ©toire, afin de ne pas se souiller et de pouvoir manger la PĂąque." Ce passage est dĂ©cisif aux yeux de la plupart des interprĂštes. Les Juifs n'avaient pas encore mangĂ© l'agneau pascal ; ils s'apprĂȘtaient Ă  le manger le soir de ce jour. Ce jour Ă©tait donc, d'aprĂšs notre Ă©vangile, le 14 Nisan. Ceux qui le contestent sont obligĂ©s de donner Ă  l'expression "manger la PĂąque," le sens indĂ©terminĂ© de cĂ©lĂ©brer la fĂȘte de PĂąque. Cette interprĂ©tation est peu probable, malgrĂ© les arguments spĂ©cieux dont on essaie de l'appuyer.

- Jean 19.14,31 "C'était la préparation de la Pùque, ce jour de sabbat était un grand jour." Le terme de "préparation," n'est pas seulement la désignation usuelle du vendredi veille du sabbat, (Marc 15.42) puisque l'évangéliste ajoute expressément "de la Pùque ;" de plus, si le sabbat du lendemain était "un grand jour," c'est qu'il coïncidait cette année-là avec le premier jour des pains sans levain, 15 Nisan.

L'interprétation naturelle de tous ces passages de notre évangile nous oblige donc à admettre que, d'aprÚs lui, Jésus a pris son dernier repas avec ses disciples le soir du 13 Nisan et est mort le 14 Nisan. Cette donnée constitue-t-elle une erreur ? Nullement. Elle nous paraßt beaucoup plus vraisemblable que celle des synoptiques. La nuit du 14 au 15 Nisan avait tous les caractÚres d'un sabbat solennel. (Exode 12.16) Le Talmud confirme cette indication de la loi et mentionne parmi les actes défendus le port des armes, les séances de tribunal, le prononcé d'une sentence et les exécutions.

D'aprĂšs Exode 12.22 ; DeutĂ©ronome 16.5-7, on ne pouvait quitter sa demeure ni, en tous cas, sortir de la ville pendant la nuit du repas pascal. Or Judas ne doute pas que JĂ©sus ne se rende cette nuitlĂ , selon sa coutume, en GethsĂ©mané ; la troupe qu'il y conduit est composĂ©e de serviteurs du sanhĂ©drin qu'accompagnent mĂȘme les sacrificateurs et des pharisiens, le sanhĂ©drin s'assemble, dĂ©libĂšre et prononce un jugement, peu avant le crucifiement, Simon de CyrĂšne revient des champs, oĂč il avait travaillĂ©, selon toute probabilitĂ©, JĂ©sus est crucifiĂ©, il est vrai, par des soldats romains, mais les chefs juifs font toutes sortes de dĂ©marches peu compatibles avec la cĂ©lĂ©bration de la fĂȘte.

Si nous Ă©tions le premier et grand jour de la fĂȘte de PĂąque, leur conduite formerait un contraste Ă©trange avec les scrupules du roi HĂ©rode Agrippa, qui n'ose juger et exĂ©cuter Pierre pendant la fĂȘte. (Actes 12.3,4) Eux, qui firent si souvent Ă  JĂ©sus un crime de violer le sabbat, auraient ainsi oubliĂ© toutes les prescriptions de la loi qui assimilait le grand jour de PĂąque Ă  un sabbat. Le fanatisme ne peut expliquer une telle attitude ; ils n'en sont du reste pas tellement dominĂ©s, puisqu'ils Ă©vitent d'entrer dans le prĂ©toire, (Jean 18.28) rĂ©serve qui n'Ă©tait pas de nature Ă  disposer Pilate en leur faveur.

Ajoutons enfin qu'aprÚs la mort de Jésus, Joseph d'Arimathée achÚte un linceul, (Marc 15.46) et que les femmes renoncent à embaumer Jésus, parce que le sabbat approche. (Luc 23.56)

Tous ces faits semblent prouver que le jour de la mort de JĂ©sus n'Ă©tait pas un jour de fĂȘte. Or la plupart d'entre eux sont rapportĂ©s par le rĂ©cit des synoptiques ; ceux-ci contredisent ainsi la date qu'ils assignent euxmĂȘmes aux Ă©vĂ©nements.

L'erreur qu'ils ont commise, sans en avoir conscience, s'explique par le fait que dans ce dernier souper avec ses disciples Jésus avait tenu à manger avec eux la Pùque (Luc 22.15) et qu'il s'était conformé au rituel de la cérémonie juive.

La tradition admit pour cette raison que le repas avait eu lieu au jour fixé par la loi. Elle perdit de vue que Jésus avait anticipé la célébration de la Pùque, circonstance secondaire dont le souvenir put fort bien s'effacer.

Que des narrations nées spontanément des besoins de la prédication et dont l'exactitude chronologique était le moindre souci, aient commis une erreur d'un jour en plaçant au 14 et au 15 Nisan des événements qui s'étaient accomplis le 13, et le 14, cela n'est nullement inadmissible.

Nos deux premiers évangiles n'ont-ils pas placé le repas de Béthanie "deux jours" avant la Pùque ? (Marc 14.1-9 ; Matthieu 26.6, note.) Si leurs rédacteurs et leurs premiers lecteurs ne se sont pas fait les objections que nous avons exposées ci-dessus, c'est qu'ils attribuaient au fanatisme ces violations de la loi commises par les autorités sacerdotales et y voyaient une aggravation du crime dont elles s'étaient rendues coupables en tuant le Messie.

L'erreur de Jean, au contraire, ne saurait ĂȘtre expliquĂ©e. Un dĂ©faut de mĂ©moire est inadmissible de la part du disciple qui avait suivi les Ă©vĂ©nements avec un calme courage et qui en demeure le principal tĂ©moin. Et l'on ne saurait sans injustice l'accuser d'avoir volontairement antidatĂ© la mort de JĂ©sus pour obĂ©ir Ă  des prĂ©occupations dogmatiques. Lui seul, au contraire, avait l'autoritĂ© nĂ©cessaire pour corriger la tradition qui s'Ă©tait Ă©tablie. S'il ne la rectifie pas en termes plus exprĂšs, c'est qu'une telle rectification ne s'accordait pas avec le caractĂšre de sa narration. Il lui suffisait, par les dĂ©tails de celle-ci, de replacer les faits Ă  leur vraie date.

Objectera-t-on Ă  cette date que JĂ©sus ne pouvait se sĂ©parer de son peuple et dĂ©roger Ă  la coutume Ă©tablie par la loi en cĂ©lĂ©brant le repas pascal la veille du jour fixé ? Mais celui qui se proclamait "le Seigneur du sabbat" ne pouvait-il se permettre cette lĂ©gĂšre infraction au rituel pascal, au moment surtout oĂč il allait lui substituer un rite nouveau ? Il Ă©tait du reste excommuniĂ© ainsi que ses disciples, les sacrificateurs auraient refusĂ© d'immoler pour lui un agneau dans le temple. Il Ă©tait obligĂ© de cĂ©lĂ©brer cette PĂąque d'une maniĂšre indĂ©pendante : c'est ce qui le conduisit Ă  l'anticiper.

Cette anticipation n'est elle pas indiquée dans le message qu'il envoie au propriétaire de la chambre haute ? "Mon temps est proche ; que je fasse la Pùque chez toi avec mes disciples." (Matthieu 26.18)

Comme le remarque M. Godet, "la seule relation satisfaisante à établir entre ces deux propositions est celle-ci : il faut que je me hùte, car demain ce sera trop tard ; je ne serai plus là, fais donc en sorte que je puisse manger immédiatement la Pùque chez toi (verbe au présent)."

Le disciple bien-aimĂ© nous fait lire dans le cƓur de son MaĂźtre, il peint en quatre traits les circonstances extĂ©rieures et intĂ©rieures au milieu desquelles JĂ©sus s'abaissa jusqu'Ă  laver les pieds de ses disciples. Premier trait : JĂ©sus allait accomplir cet acte sachant que son heure Ă©tait venue, cette heure solennelle, suprĂȘme, dont notre Ă©vangile parle si Souvent. (Jean 7.30 ; 8.20 ; 12.23) JĂ©sus savait que cette heure Ă©tait celle de ses souffrances et de sa mort ; mais il savait aussi que ce sombre dĂ©filĂ© le faisait passer de ce monde au PĂšre. Second trait : cette pensĂ©e si douce de quitter ce monde agitĂ© et hostile pour rentrer dans le sein de l'amour Ă©ternel, Ă©tait insĂ©parable d'une autre pensĂ©e, celle qu'il allait quitter les siens ses chers disciples, qu'il avait toujours aimĂ©s, auxquels il avait donnĂ© tant de preuves de cet amour. Or, sachant qu'il les laissait dans le monde oĂč ils Ă©taient, exposĂ©s Ă  tant de dangers et de souffrances, il les aima jusqu'Ă  la fin, (Marc 13.13) ou mieux : au plus haut degrĂ© (Weiss). M. Godet traduit : "Il acheva de leur tĂ©moigner tout son amour." Et il va leur en donner le tĂ©moignage le plus Ă©mouvant. Chaque disciple de JĂ©sus peut aussi recueillir dans son cƓur cette parole comme une prĂ©cieuse promesse que son Sauveur l'aimera jusqu'Ă  la fin.

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Christ lave les pieds des disciples. (Jean 13:1-17)
La trahison de Judas est prédite. (Jean 13:18-30)
Christ commande à Ses disciples de « s'aimer les uns les autres ». (Jean 13:31-38)

Notre Seigneur JĂ©sus « possĂšde » Son peuple ici-bas ; Il a rachetĂ© les Siens, Il a payĂ© cher et Il les a mis Ă  part, pour Lui-mĂȘme ; Ses enfants se consacrent Ă  Lui, constituant ainsi un peuple Ă  part.

Ceux que Christ a choisi, Il les aime « jusqu'Ă  la fin », jusqu’au bout, (verset Jean 13:1*). Rien ne peut sĂ©parer un vĂ©ritable croyant de l'amour de Christ. Nous ne savons pas quand notre heure sonnera, veillons donc constamment Ă  nous prĂ©parer pour cet instant solennel. Nous ne pouvons pas dire par quelles voies le diable s’attaque au cƓur de l’homme. Au vu de certains pĂ©chĂ©s et de la tentation tellement insidieuse qui conduisent Ă  la dĂ©chĂ©ance, le monde et la chair, il est clair que tous ces maux viennent directement de Satan.

JĂ©sus lava les pieds de Ses disciples, afin de nous apprendre Ă  estimer qu’aucun acte ne peut nous abaisser, quand nous cherchons Ă  promouvoir la Gloire de Dieu et le bien de nos frĂšres. Nous devons nous appliquer dans l’exercice de notre devoir, et nous devons mettre de cĂŽtĂ© tout ce qui pourrait nous entraver dans ce sens.

Christ a lavé les pieds de ses disciples afin de leur signifier toute la valeur de la purification spirituelle de l'ùme, polluée par le péché. Notre Seigneur Jésus accomplit de nombreuses actions dont certaines ne furent pas comprises immédiatement par Ses propres disciples ; ils allaient les comprendre plus tard...

Ce texte tĂ©moigne de la tendresse qui Ă©mane de cette scĂšne, qui pouvait paraĂźtre pour le moins insolite, (JĂ©sus lavant les pieds de Ses disciples). Quand on rejette l’offre de l'Ă©vangile, sous prĂ©texte qu’il est trop parfait pour nous, ou que cette bonne nouvelle ne soit pas entiĂšrement vĂ©ridique, on ne fait pas preuve d'humilitĂ©, mais d'incrĂ©dulitĂ©.

Uniquement ceux qui sont spirituellement lavĂ©s par Christ, ont une part avec Lui. Ceux qui Lui appartiennent et qu'Il sauve, sont alors justifiĂ©s et sanctifiĂ©s. Pierre a fait plus que de se soumettre : il demanda Ă  ĂȘtre lavĂ© par Christ. L’apĂŽtre dĂ©sirait bĂ©nĂ©ficier pleinement de la GrĂące purificatrice du Seigneur JĂ©sus : il Lui demanda de lui laver non seulement les pieds, mais aussi les mains et la tĂȘte !

Ceux qui dĂ©sirent vraiment ĂȘtre sanctifiĂ©s, dĂ©sirent l'ĂȘtre totalement, pour que leur ĂȘtre entier soit rendu pur. Quand le vĂ©ritable croyant reçoit Christ en tant que Sauveur, il est lavĂ© de ses pĂ©chĂ©s. Il faut remarquer quel soin journalier doivent observer ceux qui sont justifiĂ©s par le moyen de la GrĂące : ils doivent « laver spirituellement » leurs pieds, se purifier de leur culpabilitĂ© journaliĂšre et de toute souillure. Cette pensĂ©e devrait nous rendre plus prudents !

Le fait d’avoir Ă©tĂ© pardonnĂ© par le Seigneur devrait nous fortifier dans notre lutte contre la tentation journaliĂšre. Quand on rencontre des hypocrites, cela ne doit pas nous surprendre ni nous faire chuter spirituellement.

Observons la leçon que Christ nous enseigne dans ce texte ; nos devoirs sont mutuels : nous devons Ă  la fois accepter l'aide de nos frĂšres comme aussi leur offrir la nĂŽtre. Quand nous voyons avec quelle humilitĂ© notre MaĂźtre traita Ses disciples, nous ne pouvons que fuir toute attitude personnelle arrogante. MalgrĂ© la conduite hostile de Ses ennemis, notre Seigneur fit preuve du mĂȘme Amour, quand on Le voit traiter ainsi Ses disciples et quand Il s'offrit en rançon sur la croix. Cet Amour toujours prĂ©sent !

* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

Matthew Henry © traduction Dominique Osché
1161 Avant 4253 la fĂȘte 1859 de PĂąque 3957, JĂ©sus 2424, sachant 1492 5761 que 3754 son 846 heure 5610 Ă©tait venue 2064 5754 de passer 2443 3327 5632 de 1537 ce 5127 monde 2889 au 4314 PĂšre 3962, et ayant aimĂ© 25 5660 les siens 2398 qui 3588 Ă©taient dans 1722 le monde 2889, mit le comble 1519 5056 Ă  son amour 25 5656 pour eux 846.

25 - agapaodes personnes accueillir, recevoir, aimer chĂšrement des choses en avoir plaisir, ĂȘtre content d'une chose, 


846 - autoslui-mĂȘme, elle-mĂȘme, eux-mĂȘmes il, elle le mĂȘme

1161 - demais, de plus, et, etc.

1492 - eidovoir percevoir avec les yeux apercevoir par n'importe quel sens remarquer, discerner, découvrir voir tourner 


1519 - eisen, dans, Ă , vers, envers, pour, parmi, entre

1537 - ekhors de, depuis, de, par, loin de

1722 - enDans son sens premier: dans, Ă  l'intĂ©rieur de. Le datif qui accompagne ΔΜ remplace un 


1859 - heorteune fĂȘte, un jour de fĂȘte

2064 - erchomaivenir de personnes arriver d'un lieu vers un autre, utilisé aussi pour les arrivants apparaßtre, 


2398 - idiosappartenant Ă  soi-mĂȘme, sa propriĂ©tĂ©, en propre

2424 - IesousJĂ©sus (Angl. Jesus) = « l'Eternel est salut » JosuĂ© Ă©tait un fameux capitaine des 


2443 - hinaque, afin que, ...

2889 - kosmosun arrangement habile et harmonieux d'une constitution, d'un ordre, d'un gouvernement ornement, décoration, parure: l'arrangement 


3327 - metabainopasser d'un lieu Ă  un autre, enlever, s'en aller, quitter

3588 - hoce, cet, ces, etc.

3754 - hotique, parce que, puisque

3957 - paschale sacrifice pascal (que le peuple avait coutume d'offrir en souvenir de sa délivrance d'Egypte) 


3962 - patergĂ©niteur ou ancĂȘtre mĂąle soit le plus proche parent: pĂšre de la nature corporelle, les 


4253 - prodevant, avant

4314 - prosà l'avantage de à, prÚs de, par vers, envers, avec, en considération de

5056 - telosfin terminaison, la limite à laquelle cesse une chose (toujours d'une fin d'une action ou 


5127 - toutoude celui-ci

5610 - horaun certain temps défini ou saison fixée par la loi de la nature et qui 


5632Temps - Aoriste Second 5780 Voix - Active 5784 Mode - Subjonctif 5792 Nombre - 


5656Temps - Aoriste 5777 Voix - Active 5784 Mode - Indicatif 5791 Nombre - 2319

5660Temps - Aoriste 5777 Voix - Active 5784 Mode - Participe 5796 Nombre - 714

5754Temps - Parfait Second 5782 Voix - Active 5784 Mode - Indicatif 5791 Nombre - 


5761Temps - Parfait 5778 Voix - Active 5784 Mode - Participe 5796 Nombre - 193

© Éditions CLÉ, avec autorisation

AMI« Quelque rare que soit le vĂ©ritable amour, il l'est encore moins que la vĂ©ritable amitiĂ©. » Cette parole de 


AMOURDĂ©finition biblique de Amour : L’amour est une particularitĂ© de Dieu c’est Ă  dire un cĂŽtĂ© essentiel de son caractĂšre, 


CHRONOLOGIE DU NOUVEAU TESTAMENT (1)Les auteurs du N.T., et mĂȘme ceux des parties narratives du N.T., ne se soucient guĂšre en gĂ©nĂ©ral de faciliter 


GRÂCEI Le mot GrĂące, Dans son sens esthĂ©tique : attrait, charme, est employĂ© deux fois seulement, par Luc, Ă  propos 


HEUREPour la division du jour en heures, voir Temps. Dans l'A.T., c'est le mot hébreu trÚs général Úth =temps, qui 


JEAN (évangile de) 1.Ouvrage fréquemment désigné aussi sous l'appellation, un peu moins précise, de quatriÚme évangile : dans le N.T. tel que nous 


JEAN (évangile de) 2.II Rapports avec les évangiles synoptiques. Les critiques qui ont étudié ce sujet ont insisté principalement sur les différences. Celles-ci 


JÉSUS-CHRIST (7)VI Christologie. 1. LA CHRISTOLOGIE PRIMITIVE. D'aprĂšs les discours renfermĂ©s dans la premiĂšre partie du livre des Actes, qui sont 


JOUGVoir Agriculture. Comme les campagnes de la Palestine Ă©taient parsemĂ©es de « jougs » au travail (tĂȘtes de bĂ©tail accouplĂ©es), 


KÉNOSEMot grec qui signifie : dĂ©pouillement. A vrai dire, ce substantif ne se rencontre nulle part dans la Bible ; 


LOUANGE1. Louer, c'est « reconnaĂźtre les qualitĂ©s d'une personne, d'une chose ; relever le mĂ©rite par des paroles » (LittrĂ©). 


LUC (Ă©vangile de) 4.IV CaractĂšres. 1. DE FOND. 1° EVANGILE UNIVERSALISTE . La bonne nouvelle du salut en JĂ©sus-Christ s'adresse Ă  tous les 


SYMBOLISMESymbole, Langage rationnel et Langage symbolique. Le sumbolon (de sumballeïn =jeter ensemble, joindre, mettre en contact) était un objet séparé 


VIEI Ancien Testament. 1. LA VIE. Elle se manifeste tout d'abord par le mouvement ; aussi l'adjectif « vivant » 


ZACHARIE (livre de)Ce livre se compose de deux parties, dont la différence éclate à la premiÚre lecture. Dans la premiÚre (1-8), le 


    • Ces vidĂ©os ne sont pas disponibles en colonnes en dehors de la vue Bible.

      Jérémie 31

      3 Yahweh appeared of old to me, saying, Yes, I have loved you with an everlasting love: therefore with loving kindness have I drawn you.

      Matthieu 26

      2 "You know that after two days the Passover is coming, and the Son of Man will be delivered up to be crucified."
      3 Then the chief priests, the scribes, and the elders of the people were gathered together in the court of the high priest, who was called Caiaphas.
      4 They took counsel together that they might take Jesus by deceit, and kill him.
      5 But they said, "Not during the feast, lest a riot occur among the people."
      45 Then he came to his disciples, and said to them, "Sleep on now, and take your rest. Behold, the hour is at hand, and the Son of Man is betrayed into the hands of sinners.

      Matthieu 28

      20 teaching them to observe all things that I commanded you. Behold, I am with you always, even to the end of the age." Amen.

      Marc 14

      1 It was now two days before the feast of the Passover and the unleavened bread, and the chief priests and the scribes sought how they might seize him by deception, and kill him.
      2 For they said, "Not during the feast, because there might be a riot of the people."

      Luc 9

      51 It came to pass, when the days were near that he should be taken up, he intently set his face to go to Jerusalem,

      Luc 13

      32 He said to them, "Go and tell that fox, 'Behold, I cast out demons and perform cures today and tomorrow, and the third day I complete my mission.
      33 Nevertheless I must go on my way today and tomorrow and the next day, for it can't be that a prophet perish outside of Jerusalem.'

      Luc 22

      1 Now the feast of unleavened bread, which is called the Passover, drew near.
      2 The chief priests and the scribes sought how they might put him to death, for they feared the people.
      53 When I was with you in the temple daily, you didn't stretch out your hands against me. But this is your hour, and the power of darkness."

      Jean 6

      4 Now the Passover, the feast of the Jews, was at hand.

      Jean 7

      6 Jesus therefore said to them, "My time has not yet come, but your time is always ready.
      30 They sought therefore to take him; but no one laid a hand on him, because his hour had not yet come.

      Jean 8

      20 Jesus spoke these words in the treasury, as he taught in the temple. Yet no one arrested him, because his hour had not yet come.

      Jean 11

      9 Jesus answered, "Aren't there twelve hours of daylight? If a man walks in the day, he doesn't stumble, because he sees the light of this world.
      10 But if a man walks in the night, he stumbles, because the light isn't in him."
      55 Now the Passover of the Jews was at hand. Many went up from the country to Jerusalem before the Passover, to purify themselves.

      Jean 12

      23 Jesus answered them, "The time has come for the Son of Man to be glorified.

      Jean 13

      1 Now before the feast of the Passover, Jesus, knowing that his time had come that he would depart from this world to the Father, having loved his own who were in the world, he loved them to the end.
      3 Jesus, knowing that the Father had given all things into his hands, and that he came forth from God, and was going to God,
      34 A new commandment I give to you, that you love one another, just like I have loved you; that you also love one another.

      Jean 14

      28 You heard how I told you, 'I go away, and I come to you.' If you loved me, you would have rejoiced, because I said 'I am going to my Father;' for the Father is greater than I.

      Jean 15

      9 Even as the Father has loved me, I also have loved you. Remain in my love.
      10 If you keep my commandments, you will remain in my love; even as I have kept my Father's commandments, and remain in his love.
      13 Greater love has no one than this, that someone lay down his life for his friends.
      14 You are my friends, if you do whatever I command you.

      Jean 16

      5 But now I am going to him who sent me, and none of you asks me, 'Where are you going?'
      6 But because I have told you these things, sorrow has filled your heart.
      7 Nevertheless I tell you the truth: It is to your advantage that I go away, for if I don't go away, the Counselor won't come to you. But if I go, I will send him to you.
      28 I came out from the Father, and have come into the world. Again, I leave the world, and go to the Father."

      Jean 17

      1 Jesus said these things, and lifting up his eyes to heaven, he said, "Father, the time has come. Glorify your Son, that your Son may also glorify you;
      5 Now, Father, glorify me with your own self with the glory which I had with you before the world existed.
      9 I pray for them. I don't pray for the world, but for those whom you have given me, for they are yours.
      10 All things that are mine are yours, and yours are mine, and I am glorified in them.
      11 I am no more in the world, but these are in the world, and I am coming to you. Holy Father, keep them through your name which you have given me, that they may be one, even as we are.
      13 But now I come to you, and I say these things in the world, that they may have my joy made full in themselves.
      14 I have given them your word. The world hated them, because they are not of the world, even as I am not of the world.
      16 They are not of the world even as I am not of the world.
      26 I made known to them your name, and will make it known; that the love with which you loved me may be in them, and I in them."

      Jean 18

      4 Jesus therefore, knowing all the things that were happening to him, went forth, and said to them, "Who are you looking for?"

      Romains 8

      37 No, in all these things, we are more than conquerors through him who loved us.

      1 Corinthiens 1

      8 who will also confirm you until the end, blameless in the day of our Lord Jesus Christ.

      Ephésiens 5

      25 Husbands, love your wives, even as Christ also loved the assembly, and gave himself up for it;
      26 that he might sanctify it, having cleansed it by the washing of water with the word,

      HĂ©breux 3

      6 but Christ is faithful as a Son over his house; whose house we are, if we hold fast our confidence and the glorying of our hope firm to the end.
      14 For we have become partakers of Christ, if we hold fast the beginning of our confidence firm to the end:

      HĂ©breux 6

      11 We desire that each one of you may show the same diligence to the fullness of hope even to the end,

      1 Pierre 1

      13 Therefore prepare your minds for action, be sober and set your hope fully on the grace that will be brought to you at the revelation of Jesus Christ--

      1 Jean 4

      19 We love him, because he first loved us.

      Apocalypse 1

      5 and from Jesus Christ, the faithful witness, the firstborn of the dead, and the ruler of the kings of the earth. To him who loves us, and washed us from our sins by his blood;
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