Quand nous voyons le jour de malheur approcher, nous
prenons soin de nous y préparer. La véritable espérance qui découle
de la Grâce est basée sur la crainte du Seigneur.Le prophète se souvient des expériences spirituelles passées et se
remémore les œuvres merveilleuses accomplies par Dieu envers Son
peuple, non seulement pour que ce dernier se ressaisisse mais pour
qu’il soit rempli de joie, en l'Éternel. Habacuc se réjouit dans le
Seigneur ; quand tout aura disparu ici-bas, son Dieu, restera
toujours présent !
Détruisez « la vigne et le figuier » et toute l'allégresse d'un cœur
qui ne se base que sur les attraits de ce monde disparaîtra. Mais ceux
qui sont comblés par toutes les grâces divines, surtout lors de
l’épreuve, louent le Seigneur. Ils méprisent peu à peu leur confort
matériel et glorifient Dieu, l’Auteur du salut de leur âme, ils se
réjouissent en Lui, même dans la détresse la plus profonde.
La joie en notre Seigneur est particulièrement pertinente lorsque nous
devons faire face aux aléas et aux misères de ce monde. Même lorsque
le nécessaire vient à manquer, quand le Seigneur estime utile de nous
rappeler que nous ne devons pas vivre de pain seulement, Il nous
« inonde » de Grâce et de réconfort spirituel. C’est alors que
nous sommes forts et bien armés dans notre bataille spirituelle avec
l’ennemi, et ce, dans toutes nos tâches ; courrons de tout cœur dans
les voies que le Seigneur nous a tracées et nous remporterons toute
victoire sur l’ennemi.
Le prophète Habacuc a commencé son livre dans la prière et la crainte
de l’Éternel ; il le termine dans la joie et le triomphe spirituel. La
foi en Christ nous prépare pour chaque événement de la vie.
Lorsque nous cheminons ici-bas, au Nom de Jésus, nous disposons d’un
baume sur chaque blessure qui peut nous atteindre, et d’un soutient
parfait, pour chacun de nos soucis. La communion avec Christ est un
véritable « onguent », qui diffuse Ses merveilleux parfums spirituels
en notre âme.
Dans l'espérance d’obtenir la couronne céleste qui nous est réservée,
éloignons-nous des vains attraits de ce monde et « portons
courageusement notre croix. » Encore un peu de temps et Celui qui doit
venir apparaîtra ; Il ne tarde pas et où Il se trouve, nous y serons
également !
23.9-40. Aux prophètes : Ces mots sont le titre de tout ce morceau. Les prophètes de mensonge sont pris à partie après les mauvais rois (chapitre 22).
Les faux prophètes se retrouvent à toutes les époques à côté des vrais (Deutéronome 18.9 ; 1Rois 22.12 ; Esaïe 3.2 ; 9.14), mais jamais ils n'avaient été aussi nombreux qu'à la veille de la ruine de Jérusalem, comme le prouvent les fréquentes remontrances que leur adressent Jérémie et Ezéchiel (Ezéchiel 13.2 ; 14.9). Nous apprenons par ce chapitre même qu'ils aimaient à imiter les vrais prophètes, leur empruntant, pour mieux en imposer aux foules, leurs formules de langage accoutumées. Toute cette végétation parasite, ce mouvement extraordinaire des esprits dans le domaine du prophétisme, témoignent de la vitalité du vrai prophétisme et du rôle extraordinaire qu'il a joué.
Mon cœur est brisé. Par sa sympathie pour son peuple à la fois si coupable et si malheureux, Jérémie devient la première victime des châtiments qu'il annonce.
Comme un homme ivre : le message dont il est chargé lui donne le vertige. Même image, employée dans un sens opposé, Psaumes 78.65.
Ces « prêtres du mensonge » allaient être amenés à souffrir considérablement, l'Éternel étant vraiment indigné par leur conduite. Ils étaient persuadés qu'il n'y avait aucun mal réel à pratiquer le péché, et se conduisaient en conséquence, persuadant le peuple de suivre leurs voies.
Ceux qui sont résolus à emprunter de mauvaises voies, connaîtront inéluctablement de fortes désillusions. Combien, parmi ces faux docteurs, avaient reçu une quelconque révélation de Dieu, ou avaient compris la moindre portion de Sa Parole ? Le temps allait venir où ils allaient éprouver bon nombre de revers, pour leur folie et leur impiété.
L'enseignement et l'exemple donnés par les véritables serviteurs de Dieu, mènent les hommes au repentir, à la foi, et à la droiture. Les faux prophètes, au contraire, conduisent les âmes à se complaire dans le formalisme et les notions du monde, les invitant à vivre sereinement dans leurs péchés.
Prenons garde de ne pas sombrer dans l'impiété !