11
Sédécias avait 21 ans lorsqu'il devint roi et il régna 11 ans à Jérusalem.
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Il fit ce qui est mal aux yeux de l'Eternel, son Dieu. Il ne s'humilia pas devant le prophète Jérémie, qui lui parlait de la part de l'Eternel.
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Il se révolta même contre le roi Nebucadnetsar, alors que celui-ci lui avait fait prêter serment au nom de Dieu. Il se montra réfractaire et endurcit son cœur, au lieu de revenir à l'Eternel, le Dieu d'Israël.
33
En revanche, celui qui m'écoute habitera en sécurité. Il vivra tranquille et n’aura à redouter aucun mal. »
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Voici ce que m’a dit l’Eternel : « Fabrique-toi des cordes et des barres et mets-les sur ton cou.
3
Ensuite, fais-les parvenir aux rois d'Edom, de Moab, des Ammonites, de Tyr et de Sidon, par l’intermédiaire de leurs ambassadeurs, ceux qui sont venus trouver Sédécias, roi de Juda, à Jérusalem.
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Si une nation ou un royaume ne sert pas Nebucadnetsar, roi de Babylone, et ne se soumet pas au roi de Babylone, j’interviendrai contre cette nation par l'épée, par la famine et par la peste, déclare l'Eternel, jusqu'à ce que je l'aie éliminée par son intermédiaire.
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J'ai adressé exactement les mêmes paroles à Sédécias, roi de Juda : « Soumettez-vous au roi de Babylone, servez-le, lui et son peuple, et vous resterez en vie.
1
La même année, le cinquième mois de la quatrième année, au début du règne de Sédécias sur Juda, Hanania, fils d'Azzur, le prophète originaire de Gabaon, m’a affirmé dans la maison de l'Eternel, en présence des prêtres et de tout le peuple :
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Jérémie dit alors à Sédécias : « Voici ce que dit l’Eternel, le Dieu de l’univers, le Dieu d'Israël : Si tu te rends aux chefs du roi de Babylone, tu auras la vie sauve et cette ville ne sera pas livrée aux flammes. Tu resteras en vie, toi et ta famille.
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La parole de l'Eternel m’a été adressée :
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« Dis à cette communauté de rebelles : ‘Ne savez-vous pas ce que cela signifie ?’Explique-leur : ‘Le roi de Babylone est venu à Jérusalem, il a capturé son roi et ses chefs et les a emmenés avec lui à Babylone.
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Il a choisi un homme de sang royal, a conclu une alliance avec lui et lui a fait prêter serment. Puis il a emmené les grands du pays
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pour que le royaume reste fragile et ne puisse pas se relever. Ainsi, il serait obligé de respecter son alliance pour se maintenir.
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Cependant, le nouveau roi s'est révolté contre lui en envoyant ses messagers en Egypte pour se procurer des chevaux et un grand nombre d'hommes. Celui qui s’est permis d’agir de cette manière pourra-t-il arriver à ses fins ? Pourra-t-il s’en sortir ? Il a violé une alliance et il s’en sortirait ?’
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» Aussi vrai que je suis vivant, déclare le Seigneur, l'Eternel, il mourra au milieu de Babylone, chez le roi qui l'avait mis sur le trône, puisqu’il a ignoré son engagement envers lui et a violé son alliance avec lui.
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Le pharaon ne pourra rien faire pour lui au moment du combat, malgré sa grande armée et sa population nombreuse, quand on mettra en place des remblais et qu'on construira des retranchements pour éliminer un grand nombre de vies.
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Il a ignoré un engagement en violant l'alliance. Alors qu’il avait donné sa main, il s’est permis d’agir de cette manière. Il ne s’en sortira pas !
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C’est pourquoi, voici ce que dit le Seigneur, l’Eternel : Aussi vrai que je suis vivant, c'est un engagement pris en mon nom qu'il a ignoré, c'est mon alliance qu'il a violée. Je ferai retomber cela sur sa tête.
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J'étendrai mon piège sur lui et il sera pris dans mon filet. Je l'emmènerai à Babylone et là, je le ferai passer en jugement pour son infidélité envers moi.
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Tous ses fugitifs, dans toutes ses troupes, tomberont par l’épée, et ceux qui resteront seront éparpillés à tout vent. Vous reconnaîtrez alors que c’est moi, l'Eternel, qui ai parlé.
La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
Toutes ces menaces s'adressaient au peuple de Dieu aussi bien qu'aux peuples voisins. Israël, qui jusqu'alors avait formé une théocratie, c'est-à-dire un peuple dont Dieu était le souverain, devait apprendre à cette époque qu'il pouvait perdre son indépendance politique, sans cesser cependant d'être le peuple de Dieu. C'est ainsi que les deux sphères, civile et religieuse, qui jusqu'alors avaient été confondues dans l'Etat théocratique, commencèrent à se séparer l'une de l'autre. Jésus-Christ a formulé nettement et pour toujours cette distinction dans cette maxime : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.
Jérémie persuade le roi de Juda de se soumettre à Babylone. C'était en effet, faire preuve de sagesse, en se pliant sous le joug d'un terrible tyran : la vie du peuple pouvait ainsi être sauvée.
En ce qui nous concerne, n'en est-il pas de même, si nous nous soumettons au joug léger de notre Seigneur Jésus-Christ ? Nos âmes seront alors sauvées ! Il serait bon que les pécheurs soient effrayés par le risque auquel ils s'exposent, en refusant d'accepter que Christ règne sur eux : ils courent à la destruction.
Ces âmes, rebelles aux commandements divins, mourront de la « seconde mort », infiniment plus terrible que celle occasionnée par l'épée ou la famine, alors qu'elles pourraient se soumettre à Dieu et vivre ainsi éternellement ! Ceux qui encouragent les pécheurs à suivre les voies de l'iniquité, finiront par périr avec eux.