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Matthieu 10.2

Voici les noms des douze apÎtres. Le premier, Simon appelé Pierre, et André, son frÚre, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frÚre,
Voici les noms des douze *apĂŽtres : d’abord, *Simon appelĂ© Pierre puis AndrĂ© son frĂšre ; *Jacques, fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e, et Jean son frĂšre ;
Ï„áż¶Îœ ÎŽáœČ ΎώΎΔÎșα áŒ€Ï€ÎżÏƒÏ„ÏŒÎ»Ï‰Îœ τᜰ áœ€ÎœÏŒÎŒÎ±Ï„ÎŹ ጐστÎčÎœ Ï„Î±áżŠÏ„Î±Î‡ Ï€Ïáż¶Ï„ÎżÏ‚ ÎŁÎŻÎŒÏ‰Îœ ᜁ Î»Î”ÎłÏŒÎŒÎ”ÎœÎżÏ‚ Î Î­Ï„ÏÎżÏ‚ Îșα᜶ ገΜΎρέας ᜁ ጀΎΔλφ᜞ς Î±áœÏ„ÎżáżŠ, áŒžÎŹÎșωÎČÎżÏ‚ ᜁ Ï„ÎżáżŠ ΖΔÎČÎ”ÎŽÎ±ÎŻÎżÏ… Îșα᜶ áŒžÏ‰ÎŹÎœÎœÎ·Ï‚ ᜁ ጀΎΔλφ᜞ς Î±áœÏ„ÎżáżŠ,
Now the names of the twelve apostles are these. The first, Simon, who is called Peter; Andrew, his brother; James the son of Zebedee; John, his brother;
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      Matthieu 4

      18 Lorsque Christ a commencĂ© Ă  prĂȘcher, Il rassembla d’abord des disciples qui, au dĂ©but, ne devaient ĂȘtre que des auditeurs, mais ensuite ils allaient ĂȘtre les prĂ©dicateurs de Sa doctrine, tout en Ă©tant les tĂ©moins de Ses miracles, attestant tout cela.

      Au dĂ©but de son ministĂšre, JĂ©sus ne se rendit pas Ă  la cour d'HĂ©rode, ni Ă  JĂ©rusalem, parmi les principaux sacrificateurs et les anciens, mais il se dirigea vers la mer de GalilĂ©e, parmi les pĂȘcheurs. La mĂȘme puissance, qui a appelĂ© Pierre et AndrĂ©, aurait pu, de la mĂȘme façon agir sur Anne et CaĂŻphe, car pour Dieu rien n'est impossible !

      Christ a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages. La diligence Ă  pratiquer une honnĂȘte vocation, plait Ă  Christ, cela n’est pas une entrave Ă  une vie sainte. Les personnes oisives sont plus exposĂ©es aux tentations de Satan qu'aux appels de Dieu. Quelle joie et quelle satisfaction, de voir des enfants, prendre soin de leurs parents ĂągĂ©s, ils sont vraiment conscients de leurs devoirs !

      Lorsque Christ s’approche de nous, il est bon qu’il nous trouve en pleine occupation. Suis-je en Christ ? C’est une question personnelle qu'il nous faut nous poser ; est-ce j’accomplis ma vocation ?

      Ces hommes, choisis par le Seigneur, Le suivaient comme de simples disciples, Jean 1:37 ; à présent, ils devaient confirmer ce pourquoi ils avaient été appelés.

      Ceux qui veulent suivre Christ correctement, doivent, Ă  Son ordre, laisser toutes choses pour Le suivre, Ă©tant prĂȘts Ă  y renoncer.

      Cet exemple de la Puissance du Seigneur Jésus nous encourage à dépendre de Sa Grùce. Il parle, et l'ordre est exécuté !

      Matthieu 10

      Matthieu 16

      Matthieu 17

      1

      La transfiguration de Christ. (Matthieu 17:1-13)
      Jésus chasse un démon d'un enfant. (Matthieu 17:14-21)
      Il prédit encore Ses souffrances. (Matthieu 17:22,23)
      Il réalise un miracle pour payer le tribut. (Matthieu 17:24-27)

      Nous voyons dans ce texte, les disciples apercevant une « facette » de la gloire de Christ, le Fils unique du PĂšre. Le but de cette vision Ă©tait d’affermir leur foi, avant qu’ils ne soient tĂ©moins de la crucifixion de JĂ©sus ; cela devait Ă©galement donner aux disciples un aperçu de la gloire qui devait les attendre, une fois transformĂ©s par la Puissance du Seigneur, en conformitĂ© Ă  Sa ressemblance.

      Les apĂŽtres furent Ă©blouis par cette vision glorieuse. Pierre pensa qu'il valait mieux continuer Ă  sĂ©journer dans cette atmosphĂšre merveilleuse, plutĂŽt que d’ĂȘtre confrontĂ© Ă  ses futures souffrances, dont il Ă©tait si peu disposĂ© Ă  entendre le le dĂ©tail. En fait, l’apĂŽtre ne savait pas rĂ©ellement ce qu'il disait.

      Nous nous mĂ©prenons, si nous cherchons le « merveilleux » de l’environnement cĂ©leste, ici-bas. Quelles que soient les habitations que nous cherchons Ă  dresser pour nous-mĂȘmes en ce monde, nous devons toujours garder Ă  l’esprit qu’il nous faut d’abord demander, Ă  ce sujet, l’aval de Christ.

      Lors de ce rĂ©cit de la transfiguration, le sacrifice de JĂ©sus sur la croix n’avait pas encore eu lieu, sacrifice sans lequel les Ăąmes coupables n'auraient pu ĂȘtre sauvĂ©es ; d'importantes tĂąches allaient bientĂŽt ĂȘtre accomplies dans le ministĂšre qui attendait Pierre et ses frĂšres. Pendant que l’apĂŽtre parlait, une nuĂ©e lumineuse les couvrit, emblĂšme de la prĂ©sence et de la gloire divine.

      Depuis que l'homme a pĂ©chĂ© et a entendu la colĂšre de Dieu dans le jardin d’Éden, les apparitions divines exceptionnelles allaient ĂȘtre dĂ©sormais terrifiantes : les disciples tombĂšrent sur leur face, jusqu'Ă  ce que JĂ©sus les encourage ; une fois cette vision disparue, ils regardĂšrent autour d'eux, et ne virent alors que leur Seigneur, comme Ă  l’accoutumĂ©e.

      Quand nous cheminons, par l’Esprit, vers la gloire cĂ©leste, nous pouvons ĂȘtre sujets Ă  diverses expĂ©riences spirituelles ; mais quand nous « revenons » ici-bas, notre souci doit ĂȘtre de nous faire accompagner par Christ : Sa prĂ©sence pourra alors vraiment nous rĂ©conforter !

      Matthieu 20

      20 Les fils de Zébédée interprétÚrent mal ce que Christ avait dit précédemment, pour consoler les disciples.

      Quand certaines personnes ne peuvent pas recevoir de consolations, elles projettent de mauvais desseins. L’orgueil est l'un des sentiments qui nous assaille le plus facilement ; c'est une ambition coupable que de vouloir surpasser les autres en prestige et en grandeur.

      Pour supprimer toute vanitĂ© et ambition de la demande, faite par la mĂšre des fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e, Christ amĂšne ces derniers Ă  songer aux souffrances futures qu’ils allaient devoir endurer : ils devaient boire une « coupe amĂšre » ; une coupe de souffrances, mais autre que celle qui doit dĂ©truire plus tard le mĂ©chant. Elle ne devait ĂȘtre que passagĂšre, mais nĂ©anmoins acerbe ; cette coupe allait ĂȘtre dans la main du PĂšre, Jean 18:11.

      Le baptĂȘme est une ordonnance par laquelle nous sommes « joints » au Seigneur, dans Sa communion, selon Ses Promesses ; cela Ă©quivaut Ă  « souffrir » pour Christ, Eze 20:37;Esa 48:10. Le baptĂȘme est aussi un tĂ©moignage, il est le signe bien visible de la GrĂące spirituelle : c'est donc pour souffrir pour Christ que cette GrĂące nous a Ă©tĂ© donnĂ©e Philippiens 1:29.

      Les fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e ne savaient pas ce qu’était la « coupe » que Christ devait boire, ni ce que reprĂ©sentait Son baptĂȘme. Il est frĂ©quent de voir des personnes vraiment confiantes envers le Seigneur, mais Ă©tant en mĂȘme temps les moins informĂ©es sur les souffrances qu’Il dut subir Ă  la croix.

      Rien ne produit plus de dĂ©gĂąts parmi les frĂšres d’une assemblĂ©e qu'un dĂ©sir de grandeur. Nous n’avons jamais vu dans l’Écriture, les disciples de Christ vraiment se quereller, par contre un dĂ©sir de « grandeur mutuelle » rĂ©sidait au fond de leur cƓur.

      L’homme qui Ɠuvre pour le Seigneur avec beaucoup de diligence, qui souffre patiemment pour Lui, qui cherche Ă  faire du bien Ă  ses frĂšres et qui recherche le salut des Ăąmes, est celui qui est le plus ressemblant Ă  son MaĂźtre : il sera le plus honorĂ© durant toute l’éternitĂ©.

      Notre Seigneur parle de Sa mort en des termes relatifs aux sacrifices de jadis. Son sacrifice a Ă©tĂ© effectuĂ© pour effacer les pĂ©chĂ©s des hommes : il est vĂ©ritable et substantiel, bien plus que ceux exĂ©cutĂ©s sous la dispensation de la loi. Christ a Ă©tĂ© la « Rançon » pour beaucoup d’ñmes, suffisante et efficace pour tous ceux qui L’acceptent pour leur salut. S'il en est ainsi, le pauvre pĂ©cheur tremblant peut dire : pourquoi ne pourrais-je pas alors en bĂ©nĂ©ficier ?

      Matthieu 26

      Marc 1

      29 Quel que soit le lieu oĂč le Seigneur se prĂ©sente, Il vient pour accomplir le bien. Il nous guĂ©rit, afin qu’en retour, nous puissions Le servir, et nous consacrer Ă  tous ceux qui lui appartiennent.

      Bon nombre de personnes sont absentes des rĂ©unions d’église, pour diffĂ©rentes raisons, comme la maladie ou autres obstacles : elles peuvent nĂ©anmoins s'attendre Ă  la prĂ©sence pleine de GrĂące du Sauveur, qui apaisera leurs peines et leur tristesse.

      Il faut remarquer le grand nombre de malades guéris par Jésus ! Le fait de voir certains, progresser vraiment avec Christ, devrait nous pousser à Le rechercher.

      Christ se retirait tĂŽt le matin, pour prier dans un lieu dĂ©sert : bien qu'il soit impossible qu’Il succombe Ă  la distraction ou Ă  la tentation d'une vaine gloire, Il s’isolait. Ceux qui consacrent beaucoup de temps pour les autres, doivent cependant quelquefois, rester seuls avec Dieu...

      Marc 3

      Marc 13

      Luc 5

      Luc 6

      Luc 9

      10 Les foules suivaient JĂ©sus, et bien que tous soient venus Ă  un moment peu propice, Il leur a cependant donnĂ© ce qu’ils dĂ©siraient : Il leur a parlĂ© du Royaume de Dieu. JĂ©sus guĂ©rit aussi les malades et avec cinq pains et deux poissons, Il nourrit cinq mille hommes ! Il ne voulait pas que ceux qui Le respectaient et qui Le servaient fidĂšlement, manquent de quoi que ce soit.

      Lorsque nous recevons des bĂ©nĂ©dictions matĂ©rielles qui nous rĂ©confortent, nous devons reconnaĂźtre qu’elles proviennent de Dieu ; par nature, nous sommes d’ailleurs indignes de les recevoir ; en rĂ©alitĂ©, nous devons Ă  Dieu tout ce que nous avons, avec la joie que cela peut procurer : cela ne s’opĂšre que par la mĂ©diation de Christ, Celui qui nous a prĂ©servĂ©s de la malĂ©diction divine.

      Comme ce texte le montre, le peu de nourriture dont disposaient les disciples au dĂ©part, s’est transformĂ© en abondance. Christ comble toute Ăąme affamĂ©e, et la satisfait abondamment. AprĂšs que tous eurent mangĂ©, il en est resté : dans la maison de notre PĂšre, se trouve suffisamment de pain spirituel, et il en reste mĂȘme aprĂšs que chacun soit nourri ! « En Christ », nous ne sommes ni rationnĂ©s ni limitĂ©s !

      Luc 11

      Luc 22

      Jean 1

      Jean 6

      Jean 12

      Jean 13

      Jean 20

      Jean 21

      20 Les souffrances, les douleurs, et la mort, peuvent Ă©branler le chrĂ©tien le plus ferme ; mais avec l'espĂ©rance qui l’anime en vue de glorifier Dieu, il laisse le monde dans sa culpabilitĂ© et ne dĂ©sire qu’ĂȘtre prĂ©sent spirituellement avec son Seigneur, il devient prĂȘt Ă  obĂ©ir Ă  l'appel du RĂ©dempteur, Ă  Le suivre Ă  travers la mort pour Le glorifier.

      Christ dĂ©sire que Ses disciples s’appliquent Ă  accomplir leur devoir, sans chercher, par curiositĂ©, Ă  connaĂźtre les Ă©vĂ©nements futurs, que ces derniers les concernent ou non. Nous avons tendance Ă  nous inquiĂ©ter rapidement au sujet de problĂšmes mineurs. Les affaires des autres ne nous concernent pas, nous ne devons pas nous en mĂȘler ; consacrons nous plutĂŽt Ă  notre travail, l’esprit en paix.

      On se pose beaucoup de questions au sujet de Dieu et du monde invisible ; nous avons tendance Ă  nous demander : « qu'en sera-t-il de nous » ? Si nous nous appliquons Ă  faire notre devoir convenablement, tout en suivant Christ, nous n’aurons pas le cƓur, ni ne trouverons le temps de nous prĂ©occuper de ce qui ne nous appartient pas.

      Combien sont fragiles toutes les traditions de ce monde ! Puissions-nous interprĂ©ter correctement l'Écriture : Son Ă©vidence se dĂ©montre dans une grande mesure par Elle-mĂȘme, Elle est la LumiĂšre !

      Il est facile de commettre des erreurs dans l’interprĂ©tation des paroles de Christ. Cependant Son langage est le canal le plus sĂ»r pour manifester la VĂ©rité ; ce sont Ses paroles que le Saint-Esprit enseigne, 1Corinthiens 2:13.

      Ceux qui contestent en permanence les directives de ce monde, devraient plutît chercher à se soumettre aux ordonnances qu’offre l'Écriture, et essayer à s'aimer les uns les autres !

      Actes 1

      Actes 3

      1

      Un boiteux est guéri par Pierre et Jean. (Actes 3:1-11)
      Pierre s'adresse aux Juifs. (Actes 3:12-26)

      Les apĂŽtres et les premiers croyants adoraient Dieu, au temple, aux heures de la priĂšre. Pierre et Jean semblent avoir Ă©tĂ© conduits par la Providence divine, pour opĂ©rer ce miracle sur un homme ĂągĂ© de plus de quarante ans, estropiĂ© de naissance. Pierre, au Nom de JĂ©sus de Nazareth, demanda Ă  cet infirme de se lever et de marcher, ce qu’il fit !

      Si nous nous fixons ainsi comme but, de « guĂ©rir » les Ăąmes, nous devons agir au Nom de JĂ©sus-Christ, par Son pouvoir, afin d’appeler les pĂ©cheurs dĂ©semparĂ©s Ă  se lever et marcher dans le chemin de la saintetĂ©, par la foi en ce Sauveur. Qu’il est doux pour notre Ăąme de savoir que malgrĂ© les pauvres facultĂ©s de notre nature si corrompue, le Nom de JĂ©sus-Christ de Nazareth peut nous remettre sur pieds !

      Avec quelle joie et quel ravissement nous foulerons les « parvis de la sainteté », lorsque Dieu, l'Esprit, nous y fera entrer par Sa Puissance !

      Actes 12

      1 Corinthiens 15

      Ephésiens 4

      HĂ©breux 3

      1

      La valeur, la dignité et la supériorité de Christ par rapport à Moïse sont démontrées dans ce texte. (\\# 1-6\\)
      Les Hébreux sont prévenus du péché et du danger de l'incrédulité. (\\# 7-13\\)
      La nécessité de croire en Christ, et de Le suivre avec assiduité. (\\# 14-19\\)

      Christ est considéré dans ce texte comme « l'ApÎtre de notre profession de foi », le « Messager », envoyé par Dieu aux hommes, le grand « Révélateur » de cette foi que nous professons avoir, et de cette espérance que nous déclarons posséder. Christ, le Messie, a été oint aussi bien pour la fonction d'ApÎtre que pour celle de Souverain Sacrificateur. Jésus est notre Sauveur, Celui qui nous guérit de nos fautes, le grand Médecin des ùmes !

      ConsidĂ©rez-Le ainsi ! ConsidĂ©rons ce qu'Il est en lui-mĂȘme, ce qu'Il est pour nous, et ce qu'Il sera plus tard et Ă  jamais ! Quand nous mĂ©ditons sĂ©rieusement sur la personne de Christ, nous sommes amenĂ©s Ă  mieux Le connaĂźtre, et Ă  l’aimer.

      Les Juifs avaient une haute opinion de la fidĂ©litĂ© de MoĂŻse, mais celui-ci n’était cependant qu'une « image de Christ ». Christ est le MaĂźtre de la maison dĂ©crite dans ce texte, le MaĂźtre de Son Église, de Son peuple ; Il en est le « Constructeur ». MoĂŻse Ă©tait un serviteur fidĂšle ; Christ, en tant que Fils Ă©ternel de Dieu, est le « PropriĂ©taire » lĂ©gitime de cette « maison spirituelle », le Dirigeant souverain de l'Église.

      Il ne suffit pas d’emprunter fidĂšlement les voies que Christ nous a tracĂ©es, il faut aussi les suivre avec persĂ©vĂ©rance, et ce, jusqu'Ă  la fin. Toute mĂ©ditation sur Sa personne et Son salut, nous conduira vers la Sagesse, et nous aurons de nouveaux motifs pour L'aimer, Lui accorder notre confiance et Lui obĂ©ir !

      1 Pierre 1

      1

      Nous trouvons dans ces Ă©pĂźtres de Pierre les mĂȘmes grandes doctrines que dans celles de l’apĂŽtre Paul ; elles s’appliquent aux mĂȘmes buts pratiques.

      Ces Ă©pĂźtres sont remarquables par la douceur, la gentillesse, et l'humble amour qui s’en dĂ©gagent. Elles rĂ©sument clairement et succinctement les Ă©lĂ©ments suivants : des consolations et des directives nĂ©cessaires Ă  l'encouragement et la conduite d'un chrĂ©tien dans son cheminement vers la patrie cĂ©leste, Ă©levant ses pensĂ©es et ses dĂ©sirs vers cette fĂ©licitĂ© qui l’attend, en le fortifiant contre toute opposition, corruption, tentation et affliction qui le guettent.

      * L'apÎtre Pierre bénit Dieu pour ses bienfaits, à travers Christ. (1 Pierre 1:1-9) Le salut par Christ a été prédit dÚs les premiÚres prophéties. (1 Pierre 1:10-12) Tous sont exhortés à suivre une sainte conduite ; (1 Pierre 1:13-16) Que la Sainteté se retrouve dans leur cheminement, leurs privilÚges, et leurs obligations. (1 Pierre 1:17-25)

      1 Pierre 1:1-9 Cette Ă©pĂźtre de Pierre s’adresse en principe aux croyants, Ă©tant gĂ©nĂ©ralement de vĂ©ritables « étrangers » en chaque ville ou pays, dissĂ©minĂ©s dans toutes les nations.

      Ces chrétiens doivent attribuer leur salut à l'Amour du PÚre envers Ses « élus », à la Rédemption du Fils, et à la Sanctification du Saint-Esprit ; ils peuvent ainsi rendre gloire à un Dieu trinitaire, en lequel ils ont été baptisés.

      L'espoir, selon l’esprit du monde, se rĂ©fĂšre seulement Ă  ce qui est incertain : tous les espoirs ici-bas sont en effet chancelants, bĂątis sur le sable ; l'espĂ©rance cĂ©leste, aux yeux du monde, est une conjecture aveugle et sans fondement. Mais l'espĂ©rance des enfants de Dieu est vivante ! Non seulement dans son essence, mais Ă©galement quant Ă  ses effets. Cette espĂ©rance anime et console dans toutes les dĂ©tresses, permettant de franchir toutes les difficultĂ©s.

      La MisĂ©ricorde divine est Ă  l’origine de toute espĂ©rance cĂ©leste, une MisĂ©ricorde sans limites. La solide conviction du salut est un principe actif et vivant dans l'Ăąme du croyant.

      La joie qui anime tout chrĂ©tien, provient de la connaissance de la fĂ©licitĂ© cĂ©leste qui lui est rĂ©servĂ©e. Cette joie est incorruptible et ne peut disparaĂźtre. Ne pouvant ĂȘtre souillĂ©e, elle reste pure et parfaite. Elle ne peut se flĂ©trir, elle demeure constante, malgrĂ© tous les alĂ©as possibles.

      Tous les biens ici-bas sont entachĂ©s de dĂ©fauts et perfectibles ; les propriĂ©taires de belles demeures sont en perpĂ©tuel souci de se faire dĂ©rober ce qu’ils possĂšdent ; le luxe et le confort sont trop souvent Ă  l’origine de troubles de santĂ©. Les riches propriĂ©tĂ©s sont souvent entachĂ©es par le pĂ©chĂ©, Ă  la fois pour les obtenir, comme pour les habiter.

      Sommes-nous prĂȘts Ă  nous dĂ©tourner de ce que nous possĂ©dons, Ă©tant persuadĂ©s qu’il s’agit parfois d’objets sans utilitĂ© rĂ©elle, qui peuvent, par leur emploi, nous priver de certaines libertĂ©s ou de joie... Les possessions du monde sont incertaines et Ă©phĂ©mĂšres, semblables aux fleurs des champs. Ce qui est conservĂ© dans le ciel a infiniment plus de valeur.

      Bienheureux ceux dont le cƓur est assurĂ©, par le Saint-Esprit, de recevoir un « hĂ©ritage cĂ©leste » ! Dieu n’accorde pas seulement la GrĂące Ă  Son peuple, mais Il prĂ©serve ce dernier, pour qu’il connaisse Sa gloire.

      Chaque croyant a toujours un sujet pour lequel il peut grandement se réjouir ; il doit témoigner de son appartenance spirituelle par sa conduite. Le Seigneur n'afflige pas par plaisir, mais cependant, Son amour et Sa Sagesse permettent que Ses enfants subissent des épreuves « tranchantes », pour leur bien final.

      La qualitĂ© de l'or n'augmente pas par l'Ă©preuve du feu, en fait, elle diminue ; la foi, quant Ă  elle, est affermie par l’épreuve, et les afflictions. L'or finira par disparaĂźtre, et ne peut permettre d’acquĂ©rir que ce qui est pĂ©rissable, alors que l'Ă©preuve de la foi permettra de louer, d'honorer, et de glorifier le Seigneur !

      Que ces pensĂ©es nous aident Ă  supporter les prĂ©sentes afflictions ! Portons notre regard vers l'excellence de Christ, et vers Son amour pour nous ; cela vivifiera en notre cƓur le « feu spirituel », qui s'Ă©lĂšvera dans un sacrifice d'amour envers Lui ! La gloire de Dieu et notre bonheur spirituel sont tellement unis, que la recherche sincĂšre d’un de ces Ă©lĂ©ments, nous conduira Ă  l’autre, quand notre Ăąme, par notre nature, ne sera plus assujettie au mal. La certitude d’une telle espĂ©rance est perçue par les croyants, comme dĂ©jĂ  acquise !

      2 Pierre 1

      1

      Cette deuxiÚme épßtre de Pierre est manifestement la suite de la précédente. L'apÎtre, ayant auparavant annoncé aux chrétiens les bénédictions que Dieu leur a réservées, exhorte ceux qui ont reçu ces dons précieux, à s'efforcer de croßtre dans la Grùce et la sanctification.

      L’apĂŽtre met les chrĂ©tiens en garde contre la mĂ©chancetĂ© des faux docteurs, des imposteurs et des moqueurs, en rĂ©futant leurs fausses assertions, 2 Pierre 3:1-7 ; il expose pourquoi le grand jour du retour de Christ semble tarder pour certains, en dĂ©crivant la gravitĂ© de cet Ă©vĂ©nement et ses terribles consĂ©quences ; diverses exhortations sont ensuite donnĂ©es, relatives l'assiduitĂ© et la saintetĂ©.

      * Exhortations Ă  bĂ©nĂ©ficier librement des diverses grĂąces spirituelles, en plus de celle de la foi. (2 Pierre 1:1-11). L'apĂŽtre pressent son dĂ©cĂšs. (2 Pierre 1:12-15) Pierre confirme la VĂ©ritĂ© de l'Évangile, en ce qui concerne la prĂ©sence de Christ lors du Jugement. (2 Pierre 1:16-21)

      2 Pierre 1:1-11 La foi unit le croyant Ă  Christ ; elle en fait un ĂȘtre revivifiĂ©, elle purifie et transforme son cƓur ; chaque croyant sincĂšre est justifiĂ© par sa foi, au regard de Dieu. La foi amĂšne la piĂ©tĂ©, et produit des effets que nulle autre grĂące ne peut produire dans l’ñme.

      En Christ demeure toute plĂ©nitude, le pardon, la Paix, la GrĂące, la connaissance, et de nombreux principes spirituels ; tous ces Ă©lĂ©ments sont accordĂ©s par l’intermĂ©diaire du Saint-Esprit. Ces promesses sont faites Ă  ceux qui sont « participants de la nature divine » ; elles nous pousseront Ă  dĂ©couvrir si nous sommes vraiment « renouvelĂ©s » spirituellement en profondeur ; convertissons toutes ces promesses en priĂšres, par la grĂące du Saint-Esprit, cette grĂące qui transforme et qui purifie l’ñme !

      Le croyant doit ajouter de la connaissance à sa vertu, pour croßtre dans toute la Vérité et la Volonté de Dieu. Nous devons ajouter à cette connaissance la modération, en ce qui concerne les vains attraits de ce monde ; ayons aussi de la patience, et une soumission joyeuse à la Volonté divine. La tribulation affermit la patience, grùce à laquelle nous portons toutes nos calamités et épreuves, en silence et en toute soumission.

      À la patience nous devons ajouter la piĂ©té : cette pensĂ©e inclut les saintes affections et dispositions que l'on trouve dans la vĂ©ritable adoration de Dieu ; ayons une tendre affection pour tous nos frĂšres chrĂ©tiens ; ils sont en fait enfants du mĂȘme PĂšre, serviteurs du mĂȘme MaĂźtre, membres de la mĂȘme famille, voyageurs vers le mĂȘme pays, hĂ©ritiers du mĂȘme hĂ©ritage.

      En consĂ©quence, les chrĂ©tiens doivent Ɠuvrer, afin d’atteindre le but de leur vocation et de leur Ă©lection, en croyant et en pratiquant le bien : ils pourront ainsi joindre tous leurs efforts et bĂ©nĂ©ficier pleinement de la GrĂące et de la MisĂ©ricorde divines, de Celui qui les soutient et les empĂȘche de chuter.

      Ceux qui se sont appliquĂ©s ici-bas dans l'exercice de la piĂ©tĂ©, connaĂźtront une entrĂ©e triomphante dans le Royaume Ă©ternel de Christ ; ils rĂ©gneront avec Lui pour toujours ; le fait de pratiquer toute bonne Ɠuvre ici-bas nous montre que nous sommes sur le chemin qui mĂšne Ă  l'entrĂ©e au ciel !

      1 Jean 1

      2 Jean 1

      1

      Cette deuxiĂšme Ă©pĂźtre est en quelque sorte un rĂ©sumĂ© de la premiĂšre ; elle aborde en peu de termes, pratiquement les mĂȘmes points.

      Dans ce texte, la « Dame Ă©lue » est citĂ©e en rĂ©fĂ©rence pour l'Ă©ducation vertueuse et religieuse donnĂ©e Ă  ses enfants ; elle est exhortĂ©e Ă  demeurer dans la doctrine de Christ, Ă  persĂ©vĂ©rer dans la vĂ©ritĂ©, et Ă  Ă©viter avec soin les vains enseignements des faux docteurs. Mais l'apĂŽtre l'implore avant tout, pour qu’elle pratique ces grands commandements, qui concernent l'amour et la charitĂ© chrĂ©tienne.

      * L'apĂŽtre salue la Dame Ă©lue et ses enfants. (2 Jean 1:1-3) Il exprime sa joie, au vu de leur foi et leur amour. (2 Jean 1:4-6) Il les met en garde contre les faux docteurs. (2 Jean 1:7-11) Conclusion de l’épitre. (2 Jean 1:12,13)

      2 Jean 1:1-3 La piĂ©tĂ© permet d’offrir des compliments sincĂšres, au moyen de vĂ©ritables expressions de respect et d'amour. Celui qui sert le Seigneur depuis de nombreuses annĂ©es est une personne honorable ; un responsable spirituel l'est encore plus.

      Cette deuxiĂšme lettre de l’apĂŽtre est adressĂ©e Ă  une mĂšre respectable, d’origine chrĂ©tienne, et Ă  ses enfants ; il est bon que l'Évangile soit Ă©galement diffusĂ© de cette maniĂšre, en Ă©tant adressĂ© Ă  de vĂ©nĂ©rables personnes.

      Les familles doivent ĂȘtre encouragĂ©es et exhortĂ©es Ă  pratiquer leurs devoirs familiaux, dans l’amour. Ceux qui aiment la vĂ©ritĂ© et la piĂ©tĂ© doivent aimer constater ces mĂȘmes sentiments chez les autres ; cette dame « Kyria, l’élue », Ă©tait estimĂ©e non pas pour son rang, mais pour sa saintetĂ©. LĂ  oĂč la piĂ©tĂ© demeure vraiment, elle y sĂ©journe pour toujours !

      L'apĂŽtre implore Dieu le PĂšre et Son Fils, d'accorder la grĂące, la faveur divine, la misĂ©ricorde, sources de toutes bĂ©nĂ©dictions. C'est en effet une grĂące que toute bĂ©nĂ©diction spirituelle puisse ĂȘtre accordĂ©e Ă  des mortels coupables. Il en est ainsi pour la MisĂ©ricorde, la libre amnistie et le pardon cĂ©leste ; ceux qui sont dĂ©jĂ  riches dans la GrĂące, ont cependant besoin d'un pardon continuel.

      Quelle bĂ©nĂ©diction en effet de vivre dans la paix, en toute tranquillitĂ© d'esprit, avec une conscience pure, Ă©tant rĂ©conciliĂ©s avec Dieu, dans la prospĂ©rité : tous ces Ă©lĂ©ments sont joints Ă  la VĂ©ritĂ© et Ă  l’Amour de ce Dernier.

      3 Jean 1

      1

      Cette Ă©pĂźtre est adressĂ©e Ă  un paĂŻen rĂ©cemment converti. Son objet est de lui recommander la fermetĂ© dans la foi et l’hospitalitĂ©, spĂ©cialement envers ceux qui servent Christ.

      L'apÎtre félicite Gaïus pour sa piété et son hospitalité. (3Jean 1:1-8)
      Il le met en garde contre DiotrĂšphe, loin d’ĂȘtre irrĂ©prochable ; mais il lui recommande de frĂ©quenter DĂ©mĂ©trius, un homme excellent. (3Jean 1:9-12)
      Il espĂšre voir bientĂŽt GaĂŻus. (3Jean 1:13,14)

      Les bien-aimĂ©s EN Christ doivent manifester de l’amour fraternel, au Nom du Seigneur.

      La prospĂ©ritĂ© de l'Ăąme est la plus grande bĂ©nĂ©diction ici-bas. La GrĂące et la santĂ© sont Ă©galement de merveilleux attributs : une Ăąme spirituellement riche peut rĂ©sider dans un corps affaibli ou diminué ; la GrĂące s’exerce alors en s’adaptant pleinement Ă  une telle situation.

      Nous pouvons souhaiter et prier que ceux qui connaissent la prospĂ©ritĂ© spirituelle, puissent disposer d’une excellente santé ; que leur tĂ©moignage puisse vĂ©ritablement « briller » !

      De nombreuses personnes aisĂ©es devraient mĂ©diter ces paroles de l'apĂŽtre : prions avec ferveur que ces Ăąmes puissent prospĂ©rer autant que leur santĂ© et leur carriĂšre ! Une foi vĂ©ritable Ɠuvre conjointement avec l’amour. Ceux qui sont bĂ©nis doivent en tĂ©moigner, non seulement devant l'Ă©glise, mais aussi devant tous. Un homme bon se rĂ©jouira vraiment de la prospĂ©ritĂ© de son prochain ; il sera heureux d'entendre parler de la GrĂące et des bĂ©nĂ©dictions des autres.

      Quelle joie pour de bons parents, de pouvoir constater que leurs enfants honorent leur profession de foi. Il en est de mĂȘme pour les conducteurs constatant le bon tĂ©moignage de leurs enfants spirituels. GaĂŻus n'a fait aucune diffĂ©rence entre les chrĂ©tiens vĂ©ritables qu’il frĂ©quentait : il a aidĂ© sans distinction tous ceux qui portaient « l'image » de Christ, et Ɠuvraient pour Lui. C’était un homme droit, un serviteur assidu.

      Les ùmes fidÚles au Seigneur peuvent entendre leur entourage les féliciter, sans en tirer gloire : elles placent ces compliments en hommage au pied de la croix de Christ.

      Les chrĂ©tiens doivent d’abord considĂ©rer quel est leur devoir, mais aussi comment l’accomplir : ils doivent ĂȘtre capables de rĂ©aliser les tĂąches communes dans l’église, avec bonne volontĂ©, dans la piĂ©tĂ©, servant ainsi le Seigneur, pour Sa gloire.

      Les personnes qui diffusent gratuitement l'Évangile de Christ doivent ĂȘtre aidĂ©es par ceux qui disposent de moyens que Dieu leur a donnĂ©s. Ceux qui ne peuvent pas directement proclamer l’Évangile doivent cependant recevoir, aider, et soutenir ceux qui le font !

      Apocalypse 1

      1

      Le Livre de l'Apocalypse de Jean est constitué principalement de deux parties.

      1. Il relate « les choses qui sont », c'est-Ă -dire l'Ă©tat de l'Ă©glise au temps prĂ©sent : il contient les lettres de Jean aux sept Ă©glises, son rĂ©cit de l'apparition du Seigneur JĂ©sus, et les directives de ce Dernier, adressĂ©es Ă  l'apĂŽtre, pour qu’il mentionne ce qu'il a reçu, Apocalypse 1:9-20. L’Apocalypse contient Ă©galement des messages (des lettres) adressĂ©s aux sept Ă©glises d'Asie. Cela fait indubitablement rĂ©fĂ©rence Ă  l'Ă©tat des Ă©glises respectives de cette Ă©poque, mais on y trouve aussi d’excellents prĂ©ceptes, des exhortations, des recommandations, des reproches, des promesses et des menaces, tous nĂ©cessaires Ă  l’instruction de l'Ă©glise chrĂ©tienne de toute Ă©poque.

      2. Ce livre contient ensuite une prophĂ©tie sur « les choses qui seront aprĂšs », et dĂ©crit l'Ă©tat futur de l'Ă©glise, Ă  partir du temps oĂč l'apĂŽtre a reçu les visions qu'il a ici enregistrĂ©es.

      Le rĂŽle de l’Apocalypse est d’amĂ©liorer notre spiritualité : il prĂ©vient le pĂ©cheur insouciant, il indique le chemin du salut Ă  celui qui le recherche avec ferveur, il revivifie le croyant affaibli, il console l'affligĂ© et le chrĂ©tien tenté ; de plus, nous pouvons Ă©galement affirmer qu’il fortifie le martyr pour la cause de Christ, subissant les cruelles persĂ©cutions et les souffrances infligĂ©es par Satan et ses partisans.

      * L'origine divine, le concept, et l'importance de ce livre. (Apocalypse 1:1-3) L'apĂŽtre Jean salue les sept Ă©glises d'Asie. (Apocalypse 1:4-8) Il dĂ©clare quand, oĂč et comment, cette « rĂ©vĂ©lation » lui a Ă©tĂ© donnĂ©e. (Apocalypse 1:9-11) La vision, dans laquelle il a vu apparaĂźtre Christ. (Apocalypse 1:12-20)

      Apocalypse 1:1-3 Ce livre est la Révélation de Jésus-Christ ; il en est ainsi pour toute la Bible, car en fait, toute révélation provient de Christ, et se rattache à Lui !

      Le principal objet de l’Apocalypse est de nous faire dĂ©couvrir les desseins divins, en ce qui concerne l'Ă©glise, avec les nations qui y sont liĂ©es, et ce, jusqu'Ă  la fin du monde. Ces Ă©vĂ©nements dĂ©crits, auront lieu inĂ©luctablement ; ils doivent d’ailleurs commencer Ă  se dĂ©rouler trĂšs prochainement !

      Bien que Christ soit Dieu Lui-mĂȘme, et qu'Il ait la lumiĂšre et la vie en Lui, Il se trouve cependant placĂ©, en tant que MĂ©diateur, entre Dieu et l'homme, recevant ainsi des directives du PĂšre. C'est Ă  Lui que nous devons la connaissance de ce que nous pouvons attendre de Dieu, et de ce qu'Il attend de nous.

      Le sujet de cette révélation concerne « les choses qui doivent arriver bientÎt ». Sur tous ceux qui lisent ou entendent les paroles de la prophétie, une bénédiction est prononcée. Ceux qui étudient sérieusement la Bible occupent trÚs bien leur temps ! Il n'est pas suffisant que nous la lisions et que nous en entendions la lecture, mais nous devons « garder » ce qui est écrit : dans nos mémoires, dans nos esprits, nos affections et dans la pratique ; nous serons ainsi bénis dans tout ce que nous entreprenons.

      Les mystĂšres et les difficultĂ©s inhĂ©rents Ă  ce livre sont associĂ©s aux dĂ©couvertes des attributs divins : toutes ces choses sont nĂ©cessaires pour sensibiliser l’esprit du lecteur, dans la crainte du Seigneur, et purifier son Ăąme, bien qu'il ne puisse pas discerner immĂ©diatement l’ensemble de la signification prophĂ©tique.

      Aucune autre partie de l'Écriture n'Ă©nonce plus complĂštement l'Ă©vangile, et ne prĂ©vient aussi bien contre le mal du pĂ©chĂ©.

      9 Il Ă©tait rĂ©confortant pour l'apĂŽtre, de ne pas souffrir d'ĂȘtre incarcĂ©rĂ© pour avoir mal agi, mais pour avoir tĂ©moignĂ© de JĂ©sus, le Christ, le Sauveur, Emmanuel ; le Saint Esprit, l’Esprit de Gloire, reposait sur cet apĂŽtre persĂ©cutĂ©.

      Le jour et l’heure, oĂč jean eut cette vision Ă©tait « le jour du Seigneur », Ă  savoir, le sabbat chrĂ©tien, le premier jour de la semaine, observĂ© en souvenir de la rĂ©surrection de Christ.

      Puissions-nous, alors que nous L'appelons « Notre Seigneur », l'honorer Ă  l'occasion du jour qui Lui est consacré ! La nature de ce nom, (le jour du Seigneur) indique avec quelle solennitĂ© il doit ĂȘtre observé : ce jour doit en effet, Lui ĂȘtre totalement consacrĂ©, et aucune de ses heures ne doit ĂȘtre employĂ©e Ă  jouir des vains plaisirs de ce monde, ou de certains loisirs douteux.

      L’apĂŽtre se trouvait dans un cadre particulier : cĂ©leste et spirituel, sous l’influence, pleine de GrĂące, de l'Esprit de Dieu.

      Ceux qui dĂ©sirent bĂ©nĂ©ficier de la communion avec Dieu, au jour du Seigneur, doivent chercher Ă  Ă©loigner leurs pensĂ©es et leurs affections des attraits de ce monde. Si, en ce saint jour du Seigneur, les croyants ne peuvent, par nĂ©cessitĂ© et non par choix, jouir de la communion avec les saints, ils peuvent rechercher l’intimitĂ© et la communion avec l’Esprit Saint : ils entendront alors spirituellement la voix de leur bien-aimĂ© Sauveur, en contemplant Sa Gloire, et aucun fait extĂ©rieur ne saurait perturber ces instants bĂ©nis.

      Le son d'une trompette stupéfia l'apÎtre : il put alors entendre la voix de Christ !

      Apocalypse 18

      20 Les sujets de rĂ©jouissance des serviteurs de Dieu, ici-bas, sont les mĂȘmes que ceux des anges, dans les cieux.

      Les apÎtres, honorés et adorés quotidiennement de maniÚre idolùtre, à Rome, se réjouiront de la chute de Babylone.

      L’anĂ©antissement de cette ville n’était en rĂ©alitĂ© qu’une manifestation de la Justice divine, et du fait de cette ruine finale, « l’ennemi » n’allait plus pouvoir sĂ©vir ; cette chute Ă©tait inexorable, confirmĂ©e par l’image d’un ange, jetant une meule dans la mer (versetApocalypse 18:21*).

      Sachons tirer un enseignement de tout ce qui a pu amener les autres Ă  la destruction ; veillons Ă  placer nos affections sur ce qui concerne les choses « d’en haut », alors que nous ne pouvons que constater la nature changeante de celles qu’on trouve ici-bas !

      * Verset ajouté par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      Apocalypse 22

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