Alain Aghedu- Augmenter notre foi (2)
Augmenter notre foi (2) : ce qui endommage notre foi ! Le pasteur Alain AGHEDU nous exhorte Ă veiller sur âŠ
La parabole du semeur. (Matthieu 13:1-23)
La parabole de l'ivraie. (\\#24-30;36-43\\)
Les paraboles du grain de sénevé et du levain. (Matthieu 13:31-35)
Les paraboles du trésor caché, de la perle de grand prix, du
filet jeté dans la mer, et du maßtre de maison. (Matthieu 13:44-52)
Jésus est de nouveau rejeté à Nazareth. (Matthieu 13:53-58)
Christ a enseigné la foule par le biais des paraboles. De cette façon, le cÎté spirituel fut rendu plus clair et accessible, à ceux qui étaient disposés à recevoir Son enseignement, alors que ce dernier restait plus difficile et obscur, pour ceux qui étaient obstinément hostiles à Ses paroles.
La parabole du semeur est simple et Ă©vidente : la graine semĂ©e est la Parole de Dieu ; le semeur est notre Seigneur JĂ©sus-Christ, ou Ses serviteurs (disciples). PrĂȘcher la Parole Ă une multitude, c'est « semer » : nous ne savons pas comment cette semence germera. Certaines variĂ©tĂ©s de terrains, bien que nous y prenions beaucoup de peine, n'apporteront pas le fruit Ă sa maturitĂ©, alors qu'un bon sol produira avec abondance.
Il en est de mĂȘme avec le cĆur des hommes, dont les caractĂšres diffĂ©rents sont imagĂ©s dans ce texte, sous la forme de quatre terrains spĂ©cifiques :
1) Les auditeurs nĂ©gligents et insouciants sont une proie facile pour Satan ; il est le « grand assassin » des Ăąmes, ne cherchant quâĂ dĂ©truire lâeffet des sermons prĂȘchĂ©s ; il est certain de nous dĂ©rober la Parole semĂ©e, si nous ne prenons pas soin de la garder en notre cĆur.
2) Les hypocrites, tels une terre rocailleuse, affichent souvent un dĂ©but de vĂ©ritable conversion. Beaucoup sont heureux d'entendre une bonne prĂ©dication, mais n'en tirent aucun rĂ©el profit. On leur parle de salut par la GrĂące, des privilĂšges des croyants, et du bonheur cĂ©leste ; cela ne produit aucun changement dans leur cĆur, aucune conviction durable de leur dĂ©pravation spirituelle, nul besoin d'un Sauveur, ou de l'excellence de la saintetĂ© : ils professent rapidement une certaine assurance, dĂ©nuĂ©e de rĂ©el fondement. Quand une lourde Ă©preuve les atteint, ou qu'une tentation les assaille, ils abandonnent leur profession de foi initiale, et retournent vers le « chemin large et facile ».
3) Les attirances du monde sont, avec justesse, comparĂ©es Ă des Ă©pines : elles sont entrĂ©es ici-bas avec le pĂ©chĂ©, et sont un fruit de la malĂ©diction ; ces Ă©pines sont bien Ă leur place pour colmater la brĂšche dâun mur, mais un homme doit ĂȘtre bien protĂ©gĂ© pour s'y attaquer. Elles sont enchevĂȘtrĂ©es les unes aux autres, elles griffent, et provoquent des dĂ©mangeaisons : il est bon quâelles soient brĂ»lĂ©es, Heb 6:8. Les attraits du monde sont nuisibles, ils nous empĂȘchent de tirer profit de la Parole de Dieu. Les piĂšges des richesses ne sont que source d'ennuis : si nous plaçons notre confiance en elles, la « bonne semence » spirituelle acquise sera alors Ă©touffĂ©e.
4) Ce qui caractérise la bonne terre, c'est sa fertilité. C'est en cela que les véritables chrétiens se distinguent des hypocrites. Christ ne dit pas que ce bon sol ne contient aucune pierre, et qu'il n'y pousse aucune épine, mais rien ne peut nuire à sa fertilité.
Tous les « sols » ne sont pas identiques : nous devons dĂ©sirer le plus fertile, dans le but de produire le plus de fruit. La facultĂ© auditive ne peut pas ĂȘtre mieux employĂ©e que dans l'Ă©coute de la Parole de Dieu ! Regardons Ă nous-mĂȘmes afin de savoir quelle sorte « d'auditeurs » nous sommes !
Quand l'ennemi sĂšme de « l'ivraie », l'homme, toujours prompt Ă succomber au pĂ©chĂ©, laisse pousser cette mauvaise herbe, qui va croĂźtre et lui faire du mal ; la « bonne semence », quant Ă elle, une fois semĂ©e, doit ĂȘtre soignĂ©e, arrosĂ©e, et entretenue.
Dans cette parabole, les serviteurs sâexprimĂšrent par cette remarque Ă leur maĂźtre : « n'as-tu pas semĂ© de la bonne graine dans ton champ » ? Sans aucun doute, c'est ce que le maĂźtre avait fait !
Quels que soient les problĂšmes et complications qui peuvent apparaĂźtre dans l'Ă©glise, nous pouvons ĂȘtre certains quâils ne proviennent pas de Christ. Bien que les grands transgresseurs et ceux qui s'opposent ouvertement Ă l'Ă©vangile, doivent ĂȘtre sĂ©parĂ©s de la compagnie des fidĂšles, aucun homme nâest cependant capable de les dissocier avec prĂ©cision. Ceux qui sâopposent Ă lâĂ©glise ne doivent pas en ĂȘtre retranchĂ©s pour autant, mais instruits, et cela avec beaucoup de douceur.
MĂȘme si le bien et le mal peuvent cohabiter en ce monde, ils seront cependant sĂ©parĂ©s au grand jour du Jugement ; le vertueux et le mĂ©chant seront alors ouvertement rĂ©vĂ©lĂ©s, bien qu'ici-bas il soit quelquefois difficile de faire la distinction entre les deux.
Sachons craindre le Seigneur, ne commettons pas l'iniquité. à leur mort, les croyants resplendiront de leur lumiÚre spirituelle ; au grand jour du Jugement, ils « brilleront » devant tous : cet éclat proviendra du reflet de la « Fontaine » de LumiÚre, Christ ! Leur sanctification sera parfaite, leur justification annoncée devant tous.
Puissions-nous faire partie de cette heureuse assemblée !
La prĂ©dication de l'Ă©vangile agit comme du levain dans le cĆur de ceux qui le reçoivent. Le levain agit systĂ©matiquement ; c'est aussi le cas de la parole, qui cependant, Ćuvre graduellement. Ce « travail » se fait silencieusement, sans se, manifester Marc 4:26-29, mais il agit cependant puissamment : il agit sans bruit, comme le fait l'Esprit, mais sans faillir !
Cette parabole est une image du monde : les apÎtres, par la prédication de l'évangile, ont « introduit » une certaine quantité de levain dans la grande masse de l'humanité. Cette prédication a été rendue puissante par l'Esprit du Seigneur des Armées, qui agit, et que nul ne peut entraver.
Il en est ainsi dans le cĆur. Quand l'Ă©vangile pĂ©nĂštre dans une Ăąme, il opĂšre un changement en profondeur ; il se rĂ©pand dans tous les champs dâaction et les facultĂ©s de cette Ăąme, il modifie mĂȘme « la propriĂ©tĂ© des membres du corps », Romains 6:13.
Nous pouvons attendre de ces paraboles un enseignement et des progrÚs graduels ; de là nous devons nous demander : est-ce que nous grandissons dans la Grùce, dans des principes et des habitudes dignes de la Sainteté ?
1. Celle du trĂ©sor cachĂ© dans le champ. Beaucoup considĂšrent l'Ă©vangile avec lĂ©gĂšretĂ© : ils ne sâintĂ©ressent en fait, quâĂ la « surface » du champ. Tous ceux qui sondent les Ăcritures, de façon Ă y trouver Christ et la vie Ă©ternelle, Jean 5:39, dĂ©couvriront le prĂ©cieux « trĂ©sor enfoui dans ce champ », d'une valeur inestimable : ils tenteront de lâacquĂ©rir par tous les moyens. Bien qu'aucun prix ne puisse ĂȘtre attribuĂ© au salut dâune Ăąme, beaucoup de choses cependant doivent ĂȘtre abandonnĂ©es pour lâobtenir...
2. Tous les hommes ici-bas sont trĂšs affairĂ©s : lâun veut ĂȘtre riche, un autre veut ĂȘtre honorable, ou dĂ©sire ĂȘtre instruit ; par contre, beaucoup sont déçus, prenant des contrefaçons pour de vĂ©ritable perles. JĂ©sus-Christ est « La Perle de grand prix » : en La possĂ©dant, nous avons suffisamment pour ĂȘtre heureux, ici et pour toujours. Un homme peut acheter de l'or Ă un prix qui dĂ©passe le cour en vigueur, par contre il ne peut faire la mĂȘme chose avec cette Perle, de valeur inestimable. Quand le pĂ©cheur contrit lĂšve les yeux vers Christ, le Sauveur plein de GrĂące, tout ce qui lâentoure, ne reprĂ©sente alors quâune bien piĂštre valeur !
3. Le monde est une « vaste Ă©tendue dâeau », oĂč les hommes, errent comme des poissons. PrĂȘcher l'Ă©vangile c'est en quelque sorte, « lancer un filet dans cette mer », afin dâen extraire des Ăąmes, pour la gloire de Celui qui a la SouverainetĂ© en ce monde. Les hypocrites et les vĂ©ritables chrĂ©tiens seront en finale, sĂ©parĂ©s : quelle triste condition pour ceux qui seront alors rejetĂ©s au dehors!
4. Un serviteur de l'Ă©vangile, fidĂšle, habile et consciencieux est en quelque sorte un « scribe », connaissant bien la Parole, et capable de lâenseigner. Christ le compare Ă un bon maĂźtre de maison, veillant Ă la croissance puis au conditionnement des fruits de l'annĂ©e, afin dâen tirer toute lâabondance et les diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s, pour le plaisir de ses amis.
Les expĂ©riences passĂ©es comme les informations nouvelles ont toutes leur utilitĂ©. Notre place est aux pieds de Christ, nous devons quotidiennement garder en mĂ©moire nos anciennes « leçons spirituelles », comme dâailleurs les nouvelles !
JĂ©sus n'a pas fait de miracles spectaculaires en ce pays, Ă cause de lâincrĂ©dulitĂ© des habitants. Cette derniĂšre est un grand obstacle aux faveurs de Christ. Restons fidĂšle Ă Celui qui est le Sauveur, qui a fait notre paix avec Dieu !
En cliquant sur le bouton « Accepter tous les cookies », vous acceptez que TopChrétien utilise des traceurs (comme des cookies ou l'identifiant unique de votre compte utilisateur) et traite vos données à caractÚre personnel (comme vos données de navigation et les informations renseignées dans votre compte utilisateur) dans les buts suivants :
La parole entendue n'est ni enlevĂ©e ni reniĂ©e, comme dans les deux cas qui prĂ©cĂšdent elle persiste ; mais d'autres forces, figurĂ©es par les Ă©pines, agissent avec elle et lui disputent le cĆur de l'homme. Ces forces sont, d'une part, les soucis du siĂšcle, c'est-Ă -dire de ce monde qui en est rempli, soit pour le pauvre, soit pour le riche ; d'autre part, la sĂ©duction qu'exerce la richesse, ici personnifiĂ©e, et qui trompe ses dupes en leur promettant le bonheur. (Comparer Matthieu 6.19 ; 1TimothĂ©e 6.9)
La parole est ainsi Ă©touffĂ©e au dedans du cĆur et ne peut produire ses fruits de rĂ©gĂ©nĂ©ration et de vie.
Mais ce n'est qu'au jour de la moisson qu'apparaßtra cette triste stérilité. Jusque-là , que d'illusions possibles !