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Matthieu 13.22

Un autre encore a reçu la semence « parmi les ronces ». C’est celui qui Ă©coute la Parole, mais en qui elle ne porte pas de fruit parce qu’elle est Ă©touffĂ©e par les soucis de ce monde et par l’attrait trompeur des richesses.

Celui qui a reçu la semence parmi les Ă©pines, c’est celui qui entend la parole mais en qui les soucis du monde et la sĂ©duction des richesses Ă©touffent la parole et la rendent infructueuse.
What was sown among the thorns, this is he who hears the word, but the cares of this age and the deceitfulness of riches choke the word, and he becomes unfruitful.
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      GenĂšse 13

      10 AussitĂŽt qu'Abram a offert le choix Ă  Lot, celui-ci s'empressa d'accepter. Les passions et l'Ă©goĂŻsme rendent les hommes grossiers. Lot a prĂ©fĂ©rĂ© la richesse de la terre, espĂ©rant ainsi prospĂ©rer. Mais qu'en advint-il ? Ceux qui, par le choix de leurs relations, de leur vocation, de leur demeure ne sont guidĂ©s que par la convoitise de la chair et des yeux et par l'orgueil, ne peuvent s'attendre Ă  recevoir l'approbation ou la bĂ©nĂ©diction divine. Ils finissent souvent par ĂȘtre dĂ©sappointĂ©s, particuliĂšrement par les choses sur lesquelles ils comptaient. Dans tous nos choix, ce principe devrait ĂȘtre une rĂšgle : les conditions les meilleures pour nous doivent d'abord ĂȘtre excellentes pour nos Ăąmes. Lot a sous estimĂ© la mĂ©chancetĂ© des habitants de ce pays. Les hommes de Sodome Ă©taient impudents et pĂ©cheurs. Cette ville se caractĂ©risait par l'iniquitĂ©, l'orgueil, l'abondance et l'oisivetĂ©, Eze 16:49. Dieu accorde souvent l'abondance aux pĂ©cheurs les plus pervers, ce qui peut frustrer beaucoup d'hommes pieux vivant dans leur entourage ; cela peut ĂȘtre d'autant plus cruel si c'est, comme pour Lot, Ă  la suite d'un mauvais choix.

      Josué 7

      2 Rois 5

      20 Naaman, ce courtisan Syrien, ce militaire, avait de nombreux serviteurs, et nous pouvons lire dans ce texte, avec quelle sagesse et quelle bontĂ© il les traitait. ÉlisĂ©e, ce saint prophĂšte, cet homme de Dieu, avait un domestique, qui n'Ă©tait qu'un vil menteur. L'amour de l'argent, cette racine de tous les maux, Ă©tait le plus grand pĂ©chĂ© de GuĂ©hazi. Ce dernier pensait pouvoir abuser de la bontĂ© de son maĂźtre, mais il dut bientĂŽt constater que l'Esprit de la prophĂ©tie ne pouvait ĂȘtre trompé : il Ă©tait en fait complĂštement vain d'essayer de mentir au Saint-Esprit.

      C'est de la folie de sous-estimer le péché, et de bùtir de vains projets. Quand un homme accomplit un acte douteux, sa conscience et le regard divin ne le suivent-ils pas ? Celui qui masque son péché, ne peut prospérer ; les mensonges d'un homme ne peuvent rester secrets bien longtemps.

      Tous les espoirs et les machinations les plus folles de ce monde, sont dĂ©voilĂ©s aux yeux de notre Dieu. Il est insensĂ© d'essayer d'accroĂźtre notre richesse de maniĂšre malhonnĂȘte, en nuisant Ă  Dieu et Ă  la piĂ©tĂ©, ou au dĂ©triment des autres.

      GuĂ©hazi a Ă©tĂ© puni : le fait d'accepter l'argent de Naaman, ne pouvait qu'attirer la malĂ©diction sur lui. Quel fut le bĂ©nĂ©fice rĂ©alisĂ© par GuĂ©hazi ? S'il a bien gagnĂ© deux talents, il a tout de mĂȘme, de ce fait, perdu sa santĂ©, son honneur, sa paix, son service, et en cas de non repentance, son Ăąme pour l'Ă©ternitĂ©. Prenons garde Ă  ne pas cĂ©der Ă  l'hypocrisie et Ă  la convoitise, redoutons la malĂ©diction et la « lĂšpre spirituelle » rĂ©sultantes qui pourraient atteindre nos Ăąmes !

      Psaumes 52

      Psaumes 62

      Proverbes 11

      Proverbes 23

      Ecclésiaste 4

      Ecclésiaste 5

      Jérémie 4

      3 Un cƓur non repentant ressemble Ă  une terre non labourĂ©e, ne nĂ©cessitant qu'une remise en Ă©tat de production ; en fait, si ce sol nous appartient, il n'est en fait que jachĂšre : il est envahi par les Ă©pines et les herbes, Ă©tat classique d'un cƓur corrompu.

      Supplions le Seigneur, afin qu'Il crĂ©e en nous un cƓur propre, et un esprit bien disposĂ©. « Si un homme ne naĂźt de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu », Jean 3:3*.

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      Matthieu 6

      25 Il n'y a pratiquement aucun autre péché contre lequel notre Seigneur Jésus mette autant en garde Ses disciples : l'inquiétude, les soucis et la méfiance envers les aléas de cette vie.

      Ces pensĂ©es sont souvent un piĂšge pour le pauvre, comme d’ailleurs l'amour des richesses pour l’homme aisĂ©. MĂȘme si notre devoir nous incite Ă  observer une certaine dĂ©fiance vis-Ă -vis des biens temporels, nous ne devrions pas accorder trop d’importance Ă  ces soucis bien lĂ©gitimes. Ne soyez pas en tracas pour votre vie, en particulier sur sa durĂ©e ; laissez plutĂŽt le soin Ă  Dieu de l'allonger ou de la raccourcir comme Il Le dĂ©sire ; notre temps est dans Sa main, en une bonne main !

      Ne vous souciez pas non plus de votre devenir ici-bas ; mais permettez Ă  Dieu de le rendre amer ou doux, selon Sa VolontĂ©. La nourriture et le vĂȘtement : Dieu nous les a promis, nous pouvons dons les attendre paisiblement. Ne vous souciez pas du lendemain, ni du temps Ă  venir. Ne soyez pas inquiet pour le futur, quelle sera votre vie l'an prochain, ou quand vous serez ĂągĂ©, ce que vous laisserez derriĂšre vous. De mĂȘme que nous ne devons pas nous « vanter » du lendemain, nous ne devons pas non plus nous en occuper outre mesure, quant aux alĂ©as qu’il peut comporter.

      Dieu nous a donnĂ© la vie, ainsi qu’un corps : que ne pourrait Il faire encore pour nous, qui Lui soit impossible ? Si nous prenons soin de notre Ăąme et de notre Ă©ternitĂ©, ce qui reprĂ©sente plus que le corps et la vie, nous pouvons laisser Ă  Dieu le soin de pourvoir Ă  notre nourriture et Ă  notre vĂȘtement, Ă©lĂ©ments mineurs, en comparaison.

      Que tout ce qui précÚde, puisse nous encourager à placer notre confiance en Dieu ! Nous devons nous adapter à notre état de personnes qui « vivent dans le monde », nous ne pouvons pas changer les dispositions de la Providence : nous ne pouvons que nous y soumettre et nous y résigner si elles ne nous conviennent pas !

      La prévenance pour notre ùme est la meilleure « cure » ici-bas. Cherchez premiÚrement le royaume de Dieu, et faites de la piété votre priorité : ne considérez pas que c'est de la résignation ; cette ligne de conduite vous assurera bon nombre de bénédictions en ce monde.

      La conclusion de tout ce texte indique que cet enseignement reprĂ©sente la VolontĂ© et le commandement du Seigneur JĂ©sus ; que par des priĂšres quotidiennes, nous puissions obtenir la force de supporter nos diffĂ©rents problĂšmes, et ĂȘtre armĂ©s contre les tentations qui peuvent en dĂ©couler, afin qu'aucune de ces Ă©preuves ne nous Ă©branle spirituellement !

      Heureux sont ceux qui considĂšrent le Seigneur comme leur Dieu, en manifestant pleinement la confiance qu’ils Ă©prouvent en Ses sages ordonnances !

      Par l'Esprit, soyons convaincu de la prĂ©sence du pĂ©chĂ© en nous, si nous n'avons pas cette disposition de cƓur, et dĂ©barrassons-nous de toute les mauvaises pensĂ©es de ce monde !

      Matthieu 13

      Matthieu 19

      16 Christ savait que la cupiditĂ© Ă©tait le pĂ©chĂ© qui assaillait vraiment ce jeune homme ; ce dernier avait obtenu honnĂȘtement tous ses biens, et ne pouvait donc se rĂ©soudre Ă  s'en sĂ©parer de gaietĂ© de cƓur : cette attitude, compte tenu de ses paroles, dĂ©montrait une certaine hypocrisie...

      Les promesses de Christ facilitent l’obĂ©issance Ă  Ses prĂ©ceptes, et rendent Son joug agrĂ©able Ă  supporter ; cependant la promesse faite dans ce texte Ă©tait comme beaucoup d’autres, une vĂ©ritable Ă©preuve de foi pour ce jeune homme : elle encourageait son exercice Ă  la charitĂ©, en mĂȘme temps que son mĂ©pris du monde.

      Le fait de suivre Christ, exige que nous appliquions dûment Ses ordonnances, que nous suivions strictement Son exemple, et que nous nous soumettions avec joie à Ses directives : ceci par amour pour Lui, et dans une complÚte dépendance de Sa Personne.

      Vendre nos biens et tout donner aux pauvres ne sert à rien, quant à l’acquisition de notre salut, par contre c’est conforme à la voie que nous demande de suivre Christ.

      L'évangile est le seul remÚde pour les pécheurs perdus. Beaucoup s'abstiennent de céder à des vices pernicieux, sans toutefois s'occuper de leurs obligations spirituelles envers Dieu.

      Des milliers d'exemples de dĂ©sobĂ©issance, qu’il s’agisse de mauvaises pensĂ©es, de paroles, et d’actions, sont citĂ©s dans la Parole de Dieu. Beaucoup abandonnent ainsi Christ, prĂ©fĂ©rant le monde prĂ©sent ; ils ressentent certaines convictions et dĂ©sirs de s’approcher du Seigneur, mais ils repartent tout tristes, peut-ĂȘtre dĂ©sabusĂ©s.

      Il convient de nous examiner quant à notre obéissance aux principes enseignés dans ce texte : le Seigneur nous demandera des comptes...

      23 Bien que Christ ait ici parlé avec autorité, peu de personnes, parmi les gens aisés, ne plaçaient pas leur confiance en leurs richesses.

      Bien rares sont les pauvres qui n’envient pas la fortune ! Toute l’énergie que les hommes dĂ©pensent, en vue d’ĂȘtre riches, ne contribue en fait qu’à les Ă©loigner du ciel, eux et leurs enfants.

      Quelle satisfaction, pour ceux qui sont de condition modeste, de ne pas ĂȘtre exposĂ©s aux tentations que peut susciter une position Ă©levĂ©e et prospĂšre ! S'ils vivent plus difficilement que les riches ici-bas, et s’ils aspirent volontiers Ă  un monde meilleur, ils n'ont en fait aucune raison de se plaindre : les paroles de JĂ©sus, dans ce texte, annoncent qu'il est difficile pour un riche, d'ĂȘtre un bon chrĂ©tien et d'ĂȘtre sauvĂ©.

      Le chemin du ciel est pour chacun, un chemin Ă©troit ; la porte qui y conduit l’est Ă©galement, en particulier pour les gens riches. Pour ces derniers, diffĂ©rents devoirs les attendent, ils sont de plus facilement tentĂ©s par de nombreux pĂ©chĂ©s. Il est difficile de ne pas ĂȘtre sĂ©duit par ce monde et par son attrait trompeur.

      Les gens riches ont beaucoup Ă  faire pour se rĂ©concilier avec ceux qu’ils ont pu escroquer ! Il est vraiment impossible pour celui qui se confie entiĂšrement en sa richesse, de parvenir au ciel : Christ utilisa Ă  ce sujet, l’image du chameau, tentant d’entrer par le trou d’une aiguille, dĂ©notant ainsi cette difficultĂ© totalement insurmontable par l'homme. Seule la GrĂące toute-puissante de Dieu permettra Ă  un homme riche de franchir cette difficultĂ©.

      En fait, qui peut ĂȘtre sauvé ? Si la fortune est une entrave au salut des riches, ne risque-t-on pas de trouver une certaine fiertĂ©, voire une convoitise coupable, chez les plus dĂ©munis, avec tout le danger que cela peut comporter ? « Qui donc, peut ĂȘtre sauvé » ? DemandĂšrent les disciples. Personne, rĂ©pondit JĂ©sus, par aucun pouvoir ici-bas. Le dĂ©but, la progression, et l’accomplissement de l'Ɠuvre du salut, dĂ©pendent entiĂšrement du Dieu Tout-Puissant, Ă  qui toutes choses sont possibles. Les gens riches ne peuvent pas ĂȘtre sauvĂ©s au sein de leur mondanitĂ©, ils doivent, par contre, ĂȘtre sauvĂ©s de l’emprise de ce monde.

      Pierre s’exclama : « nous avons tout quitté ». En fait, ce « tout » ne reprĂ©sentait que peu de choses : quelques bateaux munis de filets ! Nous pouvons observer cependant, que l’apĂŽtre souligne indirectement la trĂšs grande importance qu’ont pour lui ces Ă©lĂ©ments. Nous sommes trop prompts Ă  faire valoir aux yeux du Seigneur, nos services, nos Ă©preuves, nos dĂ©penses et nos pertes Ă©ventuelles. Christ, cependant, ne fit aucun reproche aux disciples ; bien que ce qu'ils avaient abandonnĂ© ne reprĂ©sentait que peu de choses, c'Ă©tait quand mĂȘme tout leur bien : c’était donc aussi cher, Ă  leurs yeux, qu’un trĂ©sor ! Christ considĂ©ra avec bontĂ© qu'ils ont en fait laissĂ© tout leur « matĂ©riel » pour Le suivre ; JĂ©sus accepte l’homme tel qu’il est...

      Notre Seigneur fit ensuite une promesse aux apĂŽtres : lorsque le Fils de l'homme s'assiĂ©ra sur le trĂŽne de Sa Gloire, Il fera toutes choses nouvelles, et les disciples s'assiĂ©ront avec Lui, afin d’exprimer leur jugement sur ceux qui auront imposĂ© leur doctrine ici-bas. Cette parole de JĂ©sus dĂ©finit l'honneur, la dignitĂ©, l'autoritĂ© de la fonction et du ministĂšre de Ses disciples.

      Notre Seigneur ajouta que tous ceux qui abandonnent ce qu’ils possĂ©daient (leur confort), pour Sa cause et celle de l'Ă©vangile, seront finalement rĂ©compensĂ©s.

      Puisse Dieu nous donner la foi de placer notre espĂ©rance sur Ses Promesses ; alors nous serons prĂȘts pour tout service ou sacrifice spirituels.

      Notre Sauveur, dans le dernier verset de ce texte, souligne une erreur frĂ©quemment commise par quelques-uns : l'hĂ©ritage cĂ©leste n'est pas donnĂ© comme celui qui l’est ici-bas ; il est octroyĂ© selon la volontĂ© de Dieu !

      Ne jugeons pas sur des apparences trompeuses ou des affirmations flatteuses : plusieurs peuvent, autant que nous sachions, devenir des « grands » dans la foi et dans la sainteté !

      Marc 4

      Marc 10

      23 Christ profite du prĂ©cĂ©dent dialogue avec le jeune homme riche, pour montrer Ă  Ses disciples la difficultĂ© d’obtention du salut, pour ceux qui vivent dans l'abondance ici-bas.

      De telles personnes, avides des richesses de ce monde, ne pourront jamais vraiment « s’approcher spirituellement » de Christ et de Sa GrĂące. Elles ne pourront rĂ©ellement saisir l'importance du salut, et ne pourront comprendre ceux qui n'ont que peu ici-bas et qui nĂ©anmoins, abandonnent tout pour Christ.

      Quand un homme bienveillant est appelĂ© par JĂ©sus, sa plus grande Ă©preuve de fidĂ©litĂ© consiste Ă  abandonner ses amis et ses parents pour Lui. Lorsqu’une personne est « gagnĂ©e » par Christ, elle doit s'attendre Ă  souffrir pour Lui, jusqu'Ă  son arrivĂ©e dans les cieux.

      Apprenons le contentement dans la simplicitĂ©, restons vigilants envers la convoitise des richesses. Prions, afin d’ĂȘtre capables de partager ce que nous avons avec tous, si possible, dans le cadre du service pour Christ ; utilisons tout ce qui nous est accordĂ© en ce monde, pour rester fidĂšles Ă  Son service.

      Luc 8

      Luc 12

      Luc 14

      Luc 18

      Luc 21

      Actes 5

      1

      La mort d'Ananias et Saphira. (Actes 5:1-11)
      La puissance qui accompagnait la prédication de l'évangile. (Actes 5:12-16)
      Les apÎtres emprisonnés, mais libérés par un ange. (Actes 5:17-25)
      Les apÎtres témoignent de Christ devant le conseil. (Actes 5:26-33)
      L'avis de Gamaliel. Le conseil laisse partir les apĂŽtres. (Actes 5:34-42)

      Ananias et Saphira ont pĂ©chĂ©, ayant la suffisance de croire qu’ils Ă©taient d'Ă©minents disciples, alors qu'en fait, ils ne l’étaient pas.

      Les hypocrites arrivent parfois Ă  se contredire volontairement, pouvant renoncer provisoirement Ă  certains avantages ici-bas, dans la perspective de les retrouver plus tard autrement.

      Ananias et Saphira Ă©taient avides de la richesse de ce monde, ils se « mĂ©fiaient » de Dieu et de Sa Providence. Ils pensaient pouvoir servir en mĂȘme temps Dieu et Mamon. Ils estimaient pouvoir tromper les apĂŽtres. L'Esprit de Dieu en la personne de Pierre, discerna l’incrĂ©dulitĂ© rĂ©gnant dans le cƓur d'Ananias. Quelle que soit la tentation, Satan n'a pas pu remplir le cƓur d'Ananias d’une telle mĂ©chancetĂ© sans le consentement de ce dernier. Cet homme, par son mensonge, tenta de tromper l'Esprit de VĂ©ritĂ©, qui manifestement parlait et agissait par les apĂŽtres.

      Ananias n'a pas fauté en voulant retenir une partie du prix du champ ; il aurait pu tout garder s'il l'avait voulu ; mais sa tentative de s'imposer aux apÎtres par cet affreux mensonge était vaine et cupide.

      Si nous pensons pouvoir tromper Dieu, nous nous trompons fatalement nous-mĂȘmes. Qu’il est triste, Ă  l’exemple de ce texte, de voir ce genre de relations fraternelles, sensĂ©es Ă©veiller les hommes Ă  pratiquer le bien, les endurcir en fait et les pousser au mal !

      Le chĂątiment envoyĂ© sur Ananias et sa femme Ă©tait en rĂ©alitĂ© une misĂ©ricorde pour les autres : en effet, ce fut l'occasion pour eux d'un sĂ©rieux examen de conscience, de priĂšre, de crainte de l'hypocrisie, de la cupiditĂ© et de toute vaine gloire : il devrait encore en ĂȘtre ainsi pour nous. Cela devrait freiner aussi ceux qui encouragent la faussetĂ©...

      Apprenons, par cet exemple, combien le mensonge est odieux au Dieu de VĂ©rité ; ne fuyons pas seulement la tromperie, mais tous les avantages que peut procurer l'usage d'expressions ambigĂŒes ou Ă  sens Ă©quivoque.

      Actes 8

      1 Timothée 6

      17 « Être riche » ici-bas est complĂštement diffĂ©rent que de l'ĂȘtre envers Dieu. Rien n'est plus incertain que les richesses de ce monde ! Ceux qui en possĂšdent, doivent savoir que c'est Dieu qui leur a permis d’en avoir, pour qu'ils puissent en jouir en toute libĂ©ralité ; beaucoup de personnes possĂšdent des biens, mais en profitent de mauvaise maniĂšre, n'ayant pas un cƓur apte Ă  les utiliser convenablement.

      Qu'y a-t-il de meilleur que l'opportunité de pouvoir pratiquer le bien ? C'est la manifestation de la foi en Christ, par les fruits de l'amour, notre assurance de posséder la vie éternelle ; les hommes charnels et les impies qui nous environnent sont avides de tout gain, ne pouvant avoir aucune espérance, autre que celle des tourments célestes qui leur sont réservés.

      Cette « doctrine », la vaine recherche des richesses, s'oppose en fait Ă  la VĂ©ritĂ© de l'Évangile, et Ă  la vĂ©ritable connaissance du Seigneur, sinon elle approuverait ce Dernier et consentirait Ă  Le suivre.

      Ceux qui se fient Ă  la raison plutĂŽt qu’à la foi courent le danger d'abandonner cette derniĂšre. La GrĂące inclut tout ce qui est bon, elle est un sĂ©rieux moyen de percevoir la Gloire divine ; lĂ  oĂč Dieu accorde Sa GrĂące, Il rĂ©vĂšle Sa Gloire !

      2 Timothée 4

      2 Pierre 2

      1 Jean 2

      15 Ce qui fait partie du monde peut ĂȘtre dĂ©sirĂ© et possĂ©dĂ© en vue d’emplois et de buts que Dieu a prĂ©vus ; cela doit toutefois ĂȘtre utilisĂ© selon Sa grĂące et Ă  Sa gloire !

      Les croyants ne doivent pas rechercher les attraits de ce monde, ni leur donner une valeur qui puisse donner prise au pĂ©chĂ©. Le monde place un obstacle entre le cƓur et Dieu ; plus l'amour du monde prĂ©domine, plus l'amour envers Dieu va s’amenuiser...

      Les convoitises du monde sont classĂ©es ainsi d'aprĂšs les trois penchants principaux d'une nature dĂ©pravĂ©e : 1. Le dĂ©sir de la chair, du corps : les mauvais dĂ©sirs du cƓur, l'envie de rechercher tout ce qui peut exciter et enflammer les plaisirs sensuels. 2. Le dĂ©sir des yeux : les yeux prennent plaisir aux richesses et Ă  l’aviditĂ© de possĂ©der : c’est la cupiditĂ©. 3. La fiertĂ©, l'orgueil de la vie : un homme « vain » dĂ©sire ardemment la grandeur et le faste d'une vie dont la gloire est pourtant sans issue ; ceci inclut la recherche acharnĂ©e des honneurs et des acclamations.

      Les attraits du monde se « fanent rapidement et finissent par disparaitre ; le dĂ©sir coupable lui-mĂȘme ne dure qu'un temps : il finit par s'Ă©roder et disparaĂźtre, alors qu’une sainte affection perdure.

      L'amour de Dieu est Ă©ternel. De nombreux et vains efforts ont Ă©tĂ© tentĂ©s pour Ă©viter la contrainte de ce texte, contourner ses limitations, ses distinctions ou ses exceptions. Beaucoup ont essayĂ© de nous montrer jusqu'oĂč peut aller l'esprit charnel et l'amour du monde ; mais la signification de ces versets est claire et ne peut ĂȘtre incomprise.

      MĂȘme si que ce dĂ©sir de victoire sur le monde est ardent dans le cƓur d’un homme, ce dernier n'a aucun fondement sur lequel s’appuyer et sa chute sera inĂ©luctable ; il ne sera tout au plus qu’un ĂȘtre stĂ©rile. Cependant, les vanitĂ©s et les convoitises du monde sont si attrayantes, que sans une priĂšre assidue, nous ne pourrons Ă©chapper Ă  cette « pente dangereuse », ni obtenir la victoire sur le prince du mal...

      Jude 1

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