Josué Binoua - Règne ! Esprit de Vérité
Le monde entier est sous la puissance du père du mensonge (monde politique, commerciale et religieux...) Le règne de l'Esprit …
L'importance de l'humilité. (Matthieu 18:1-6)
Mise en garde contre les scandales. (Matthieu 18:7-14)
Comment esquiver les offenses. (Matthieu 18:15-20)
La conduite envers les frères.
Parabole du serviteur sans pitié. (Matthieu 18:21-35)
Beaucoup aiment entendre parler de privilèges et de gloire, que ce soit dans leur travail ou leurs épreuves éventuelles. Notre Seigneur mit un petit enfant devant Ses disciples, leur assurant solennellement qu’ils ne pouvaient entrer dans Son royaume à moins qu'ils ne se convertissent et ne deviennent comme ce petit. Quand ils sont très jeunes, les enfants ne désirent pas exercer d’autorité, ils ne sont pas spécialement sensibles aux distinctions extérieures, ils sont exempt de toute malice, ils peuvent être enseignés et acceptent volontiers de dépendre de leurs parents. Il est vrai qu'ils commencent rapidement à montrer d'autres dispositions et d'autres idées, dès qu’ils grandissent ; mais ces « marques » de la prime enfance peuvent tout à fait être des exemples d’humilité pour les véritables chrétiens.
Il est certain que nous avons quotidiennement besoin d'être renouvelés spirituellement, afin de rester simples, humbles, comme de petits enfants, disposés à être le plus petit parmi notre entourage. Poursuivons chaque jour ce but, examinons notre âme !
Puisqu'il nous est dit dans l’Écriture, qu'il y aura des séducteurs, des tentateurs, des persécuteurs, et de mauvais exemples, soyons sur nos gardes ! Nous devons, dans la limite de la légalité, renoncer à tout ce que pourrait nous entraîner dans la voie du péché. Les occasions qui mènent à l’iniquité doivent être évitées. Si nous vivons selon « la chair », nous mourrons. Si, par le biais de l'Esprit, nous mortifions les actions du corps, nous vivrons !
Christ est venu dans le monde pour sauver les âmes ; Il agira sévèrement à l’encontre de ceux qui entravent le progrès que pourraient faire ceux qui « tournent leur visage » vers les cieux. Détournerions-nous notre attention de ceux que le Fils de Dieu est venu chercher et sauver ? Un père prend soin de tous ses enfants, de plus, il éprouve une tendresse particulière pour les plus petits...
Ces principes peuvent s’appliquer n'importe où et en toutes circonstances, mais ils sont hélas bien souvent négligés par tous. La conduite que Christ enseigna expressément à Ses disciples est hélas peu suivie !
Dans tous nos différends, nous devons chercher les directives à suivre par la prière : ne sous-estimons pas les promesses divines. Où que ce soit, et à chaque fois que nous nous rencontrons au Nom de Christ, nous devons considérer ce Dernier comme présent parmi nous.
La parabole citée dans ce texte souligne l’importance de la provocation que Dieu subit de la part de Son peuple ici-bas, et combien sont malencontreux Ses serviteurs.
Trois éléments sont remarquables dans cette parabole : 1. La clémence merveilleuse de ce roi. La dette du péché est si importante que nous sommes incapables de la payer. Remarquez dans ce passage, la conséquence du péché : être vendu, en tant qu’esclave ! Beaucoup de personnes, étant écrasées par le poids énorme de leurs péchés, s'imaginent pouvoir « dédommager » Dieu pour le mal qu'elles Lui ont fait : quelle folie ! 2. La sévérité déraisonnable du serviteur, envers son compagnon de travail, malgré la clémence de son Seigneur envers lui. Nous ne devons pas minimiser le tort que nous pourrions faire à notre prochain, car cela aussi est un péché contre Dieu ; nous ne devons pas non plus aggraver ces torts, ni envisager de se venger. Plaignons-nous, devant Dieu, à la fois de la méchanceté du méchant, et des détresses de l'affligé ; portons-les devant Lui, en toute confiance ! 3. Le maître blâma la cruauté de son serviteur. La gravité d’un péché met en valeur la richesse de la miséricorde qui lui octroie le pardon ; une notion claire d’une telle miséricorde est très utile pour disposer notre cœur à pardonner à notre frère. Nous ne pouvons pas imaginer que Dieu pardonne réellement les fautes des hommes, pour ensuite reconnaître leur culpabilité et les condamner ; la dernière partie de cette parabole montre les conclusions erronées que tire un certain nombre de personnes, au sujet du pardon de leurs péchés : leur conduite montre qu'elles n’ont jamais vraiment connu l'Esprit de la Grâce de l'évangile qui sanctifie ; en fait elles ne l’ont jamais expérimenté.
Nous ne pardonnons pas vraiment les offenses qu’un frère pourrait nous avoir faites, si nous ne lui pardonnons pas de tout cœur ; ceci n'est d’ailleurs pas suffisant ; en fait, nous devons chercher à faire du bien, même à ceux qui nous offensent.
Ceux qui, portant le nom de chrétien, persistent à traiter leur frère de façon impitoyable, seront condamnés par le ciel de la même manière ! Le pécheur repentant ne doit compter que sur la Miséricorde céleste, gratuite et sans limites, par l’intermédiaire de la « rançon » de la mort de Christ.
Cherchons de plus en plus cette Grâce de Dieu qui nous renouvelle, afin qu'Elle nous enseigne à pardonner aux autres, comme nous espérons être pardonnés nous-mêmes en Lui !
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Quelle est la liaison de l'instruction qui débute par ces mots avec celle qui précède ? Ce sont deux faces d'un même sujet : la charité ne permet ni de scandaliser ni de mépriser les petits et les faibles ; (versets 1-14) quelle conduite inspirera-t-elle à celui qui, au lieu de faire un mal pareil, aura à le souffrir ?
C'est cette conduite que Jésus retrace dans ses phases diverses. (versets 15-17) En l'exposant, il généralise sa pensée, et embrasse ce qui concerne les rapports mutuels entre frères dans la même communauté. Si l'un pèche contre l'autre, l'offense, lui fait tort, celui-ci doit d'abord aller, sans attendre que son frère revienne à lui, le reprendre, l'avertir, lui représenter son tort, mais seul avec lui, condition importante de prudence et de charité meilleur moyen de le gagner en évitant de blesser son amour-propre.
- Mais cette interprétation suppose authentiques les mots contre toi, qui manquent dans Sin., B, etc., et que plusieurs critiques omettent. Si on les supprime, il ne s'agirait point d'une tentative de réconciliation entre deux frères, mais en général d'une répréhension fraternelle pour une faute quelconque.
Cependant les autorités sur lesquelles on se fonde pour ce retranchement ne sont point décisives. Ensuite, c'est bien de réconciliation et de pardon des offenses que Jésus a dû parler, (comparez Luc 17.3) s'il en était autrement, on aurait peine à comprendre la question de Pierre (verset 21) qui paraît occasionnée par le discours précédent. Il faut donc retenir les mots contre toi.
Gagné, à quoi ? Les uns répondent : gagné à toi, tu auras fait ton frère de celui qui t'avait offensé, vous serez réconciliés dans la charité.
D'autres assignent à l'action conciliatrice un but plus élevé, et interprètent : Tu l'auras gagné pour Dieu, pour la vie de l'âme, qu'il était en danger de perdre. Pourquoi n'admettrait-on pas l'une et l'autre de ces explications ? (Comparer 1Corinthiens 9.19 ; 1Pierre 3.1)
Ces principes peuvent s’appliquer n'importe où et en toutes circonstances, mais ils sont hélas bien souvent négligés par tous. La conduite que Christ enseigna expressément à Ses disciples est hélas peu suivie !
Dans tous nos différends, nous devons chercher les directives à suivre par la prière : ne sous-estimons pas les promesses divines. Où que ce soit, et à chaque fois que nous nous rencontrons au Nom de Christ, nous devons considérer ce Dernier comme présent parmi nous.