Est-ce que Dieu tient ses promesses ?
La Parole Vivante-072 Question: Est-ce que Dieu tient ses promesses ? Avec Karo Vallée Pasteur: Réjean Joly Témoignage: Micheline Consigny …
Les mages recherchent Christ. (Matthieu 2:1-8)
Ils se prosternent et adorent Jésus. (Matthieu 2:9-12)
Jésus est emmené en Égypte. (Matthieu 2:13-15)
Hérode fait massacrer les enfants de Bethlehem. (Matthieu 2:16-18)
La mort d'Hérode, Jésus est ramené à Nazareth. (Matthieu 2:19-23)
Aucune érudition humaine ne peut conduire les hommes à Christ. Nous devons apprendre à Le connaître en considérant la Parole de Dieu comme une Lumière qui brille dans les ténèbres, tout en recherchant l'enseignement du Saint-Esprit. Ceux qui sont guidés spirituellement par « l'étoile du matin », pour avoir en toute chose, la connaissance de Christ, s’efforcent de tout leur cœur, de L'adorer.
Du fait qu'Hérode soit très âgé à cette époque, et n'ait jamais témoigné d'affection particulière pour sa famille, il ne lui était pas possible de vivre suffisamment de temps pour qu’un nouveau-né puisse, devenu un adulte, le remplacer : il fut cependant troublé à la pensée qu'un « rival » potentiel était né. Il n'a pas compris la nature spirituelle du Royaume du Messie.
Méfions-nous de ne pas vivre une foi « morte » : un homme peut être persuadé par bon nombre de vérités évidentes, tout en les détestant cependant, parce qu'elles perturbent son ambition, ou ses convoitises. Une telle attitude le mettra mal à l'aise, et le poussera encore plus à s'opposer à la Vérité et à la Cause divines ; il peut même être assez insensé pour espérer sortir victorieux de ce genre d’impasse.
Nous pouvons imaginer leur déception lorsqu'ils constatèrent qu'une étable était en fait le palais du Messie, et que sa pauvre mère était la seule qui pouvait Le servir... Cependant, ces mages savaient qu’ils ne s’étaient pas trompés ; ayant trouvé le Roi qu'ils cherchaient, ils lui offrirent leurs présents.
Celui qui recherche Christ avec humilité, ne sera pas étonné de Le trouver, Lui et Ses disciples, dans de simples demeures, après L'avoir cherché en vain dans des palais et des villes surpeuplées !
Une âme est-elle occupée à rechercher Christ ? Veut-elle L'adorer, et lui dire : « hélas ! Je ne suis qu’une pauvre créature insensée, n'ayant rien à offrir » ? En fait, cette âme dispose d’un cœur, même s’il est indigne du Maître, sombre, dur, et infect. Elle doit le Lui offrir tel qu’il est, et être prête à ce que Christ l'utilise et en dispose comme Il le désire ; Il le prendra, et le rendra meilleur ; jamais cette personne ne se repentira de le Lui avoir donné ! Jésus transformera cette âme à Sa propre ressemblance et « entrera » en elle, pour toujours.
Les dons que les mages présentèrent étaient constitués d'or, d'encens, et de myrrhe. La Providence les envoya afin qu’ils puissent soulager de manière opportune Joseph et Marie, qui étaient si pauvres à ce moment.
De même notre Père céleste, qui sait ce dont manquent Ses enfants, utilise certaines personnes pour subvenir aux besoins des autres ; Il peut pourvoir à toutes nécessités, même jusqu’aux extrémités de la terre !
Dieu, selon Sa Volonté, peut utiliser le pire des lieux pour servir Ses desseins. Cette fuite en Égypte allait mettre la foi de Joseph et Marie à l’épreuve : elle ne pouvait que l’affermir.
Si nous traversons l’épreuve, nous et nos enfants, souvenons-nous des différentes situations difficiles, que Christ a dû subir dans son enfance.
Une colère sans limites, armée d’un pouvoir illicite, amène souvent les hommes à commettre des cruautés horribles. Cela fait partie des injustices que Dieu n'autorise pas ; toute vie, dès sa naissance, est soumise à Sa Justice. La maladie et la mort des enfants en bas âge sont des conséquences du péché originel. Par contre, le meurtre de ces petits était une véritable atrocité.
Nous voyons là, combien la persécution à l’encontre de Christ et de Son Royaume a commencé tôt ! Hérode était alors convaincu qu'il avait fait échouer les prophéties de l'Ancien Testament, ainsi que les efforts des mages pour découvrir Jésus.
Quels que soient les projets habiles et cruels que les hommes peuvent échafauder, les desseins du Seigneur s'accomplissent inéluctablement !
Puissions-nous regarder le monde comme étant « l’Égypte spirituelle », le lieu de notre esclavage et de notre bannissement, et considérer que seul le ciel est notre « Canaan », notre maison, notre lieu de repos, afin que nous puissions nous lever promptement et partir lorsque nous y serons appelés, comme le fit Joseph quand il quitta l'Égypte.
La famille de ce dernier devait s'installer en Galilée. Nazareth était un lieu de mauvaise réputation ; Christ a d’ailleurs été crucifié sous cette accusation : Jésus le Nazaréen.
Quel que soit l'endroit où la Providence fixera les limites de notre demeure, nous devons compter supporter l’opprobre de Christ ; cependant nous pouvons nous glorifier du fait d'être « associés » à Son Nom, certains que si nous souffrons avec Lui, nous serons également glorifiés avec Lui !
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Il n'y a point de passage dans les prophètes qui appelle le Messie Nazaréen. De là l'embarras des interprètes, qui ont eu recours aux moyens les plus divers pour expliquer ces paroles. Il faut écarter d'abord l'idée que Matthieu cite un prophète perdu ou un livre apocryphe, ou qu'il fait allusion aux vœux du naziréat. Nombres 6.13 Cette dernière opinion, généralement admise au temps de Calvin et qu'il partageait (voir son Commentaire), est grammaticalement fausse et elle ne convient point au caractère du Sauveur. (Comparer 11 :18,19.) Un passage d'Esaïe Esaïe 11.1 a mis l'exégèse sur la voie d'une interprétation plus admissible : là le Messie est annoncé comme un rejeton, en hébreu netzer, sortant du tronc d'Isaï, expression qui indique l'humiliation du Sauveur, son peu d'apparence aux yeux des hommes. La même désignation se trouve chez les prophètes dans le terme de tsemach, germe. Jérémie 23.5 ; 33.15 ; Zacharie 3.8 ; 6.12 comparez Esaïe 53.2 Or le mot netzer est l'étymologie du nom de Nazareth, ou plutôt était son nom même parmi les habitants du pays, et l'évangéliste, retrouvant l'idée des prophètes dans ce nom et dans le mépris qu'avaient les Juifs pour cette ville obscure et pauvre de la Galilée Jean 1.46,47 ; 7.52, y voit un accomplissement à double sens des Ecritures. Jésus fut en effet appelé avec mépris Nazaréen Jean 19.19 c'est ainsi que le désignent encore aujourd'hui les Juifs, ses adversaires. Ce nom passa même du Maître aux disciples.
On ne saurait nier que cette explication n'ait quelque chose de recherché, d'arbitraire, et qui prête à l'évangéliste une interprétation assez rabbinique de l'Ancien Testament. C'est ce qui a porté d'autres exégètes à penser qu'il voulait dire simplement ceci : Le nom méprisé de Nazareth où le Sauveur vient habiter s'attachera à lui ; or les prophètes ont annoncé qu'il serait le méprisé du peuple. Esaïe 53,Psaumes 22, etc. De là cette allusion tout à fait vague, qui n'est point une citation. - Ce qui est plus important que ces interprétations, c'est l'exemple que nous donne Celui qui "méprisa l'ignominie" Hébreux 12.2, et qui "nous apprend à nous cacher et à garder le silence, quand le temps d'agir et de parler n'est pas venu." Quesnel.