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5
Que les ténèbres et l’ombre de la mort le réclament, Que des nuées demeurent au-dessus de lui, Et que de sombres événements l’épouvantent !
22
Pays de ténèbres profondes comme l’obscurité, L’ombre de la mort, où (règne) le désordre, Et où la lumière est comme l’obscurité !
22
Il n’y a ni ténèbres ni ombre de la mort, Où puissent se cacher ceux qui commettent l’injustice.
19
Notre cœur ne s’est pas détourné, Nos pas ne se sont pas éloignés de ton sentier,
10
D’autres habitaient les ténèbres et l’ombre de la mort Prisonniers dans le malheur et dans les fers,
11
Parce qu’ils s’étaient révoltés contre les paroles de Dieu, Parce qu’ils avaient dédaigné le conseil du Très-Haut.
12
Il humilia leur cœur par la peine ; Ils trébuchèrent, et personne ne les secourut.
13
Dans leur détresse, ils crièrent à l’Éternel, Et il les sauva de leurs angoisses.
14
Il les fit sortir des ténèbres et de l’ombre de la mort, Et il rompit leurs liens.
2
Tu rends la nation nombreuse, Tu lui dispenses la joie. Elle se réjouit devant toi de la joie des moissons, Comme on pousse des cris d’allégresse au partage du butin.
6
Moi, l’Éternel, je t’ai appelé pour la justice Et je te prends par la main, Je te protège et je t’établis Pour (faire) alliance avec le peuple, Pour être la lumière des nations,
7
Pour ouvrir les yeux des aveugles, Pour faire sortir de prison le captif Et de leur cachot les habitants des ténèbres.
1
Lève-toi, brille, car ta lumière paraît, Et la gloire de l’Éternel se lève sur toi.
2
Car voici que les ténèbres couvrent la terre Et l’obscurité les peuples ; Mais sur toi l’Éternel se lève, Sur toi sa gloire apparaît.
3
Des nations marcheront à ta lumière Et des rois à la clarté de ton aurore.
16
Rendez gloire à l’Éternel, votre Dieu, Avant qu’il fasse venir les ténèbres, Avant que vos pieds viennent butter Contre les montagnes du crépuscule ; Vous attendrez la lumière, Et il la changera en ombre de mort, Il la réduira en épaisse nuée.
8
Il a fait les Pléiades et Orion, Il change l’ombre de la mort en aurore, Il obscurcit le jour pour en faire la nuit, Il appelle les eaux de la mer Et les répand à la surface de la terre : L’Éternel est son nom.
8
Ne te réjouis pas à mon sujet, mon ennemie ! Car si je tombe, je me relève ; Si je suis assise dans les ténèbres, L’Éternel est ma lumière.
78
Grâce à l’ardente miséricorde de notre Dieu. C’est par elle que le soleil levant nous visitera d’en haut
79
Pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort Et pour diriger nos pas dans le chemin de la paix.
32
Lumière pour éclairer les nations Et gloire de ton peuple, Israël.
L'évangéliste voit avec raison, dans l'établissement de Jésus à Capernaüm et dans le ministère qu'il allait exercer en ces contrées à demi païennes, l'accomplissement de la prophétie d'Esaïe. Le sens historique et premier de cette prédiction concernait la délivrance de ce pays opprimé et souvent dévaste par les fréquentes guerres d'Israël avec les Syriens et plus tard avec les Assyriens. Mais aussitôt le prophète s'élève à la pensée d'une autre délivrance (Esaïe 9.1-7) par le grand Libérateur qu'il décrit, et qui apporte la lumière et la vie avec la liberté.
Il semble que l'évangéliste ait un plaisir particulier à montrer le Sauveur consacrant ses premiers travaux aux contrées les plus obscures et les plus misérables ; ce fut le caractère de toute son œuvre de s'abaisser vers les plus humbles et de "chercher ce qui était perdu." Quelques versions françaises (celles de Rilliet, de M. Stapfer, de Pau-Vevey, d'Ostervald révisé et de Lausanne) rendent par un vocatif les premiers mots de ce passage : "Terre de Zabulon, terre de Nephthali !" L'absence de l'article ne l'exige point, et l'ensemble de la construction, aussi bien que le texte d'Esaïe, montrent que ces noms propres sont au nominatif.
- Ces mots : sur le chemin de la mer ne doivent pas s'appliquer à la mer de Tibériade, mais ils rappellent que "la grande route des caravanes qui se rendent de Damas et de Palmyre à la côte de la Méditerranée coupe, dans son extrémité septentrionale, le bassin du lac de Génézareth. On peut s'imaginer quelle devait être la prospérité d'une contrée si privilégiée, et l'on ne s'étonnera pas trop de l'immense population qui parait y avoir été accumulée du temps de la domination des Romains. Lorsque Jésus, repoussé par ses concitoyens, quitta Nazareth et vint fixer son séjour près du lac de Tibériade, ce ne fut point, on peut le croire, le charme de cette nature, les délices de ce climat qui l'attirèrent sur ce rivage. Le Fils de l'homme venait chercher et sauver ce qui était perdu. Ce qui l'attirait sans doute, c'étaient ces grandes populations actives et industrieuses, mais absorbées dans les intérêts grossiers de la terre ; c'étaient ces foules misérables et errantes comme des brebis qui n'ont point de berger et pour lesquelles il était saisi de compassion." (F. Bovet, voyage en Terre Sainte, 7e édit., p. 353.)
- Ce terme : l'ombre de la mort, est l'expression à la fois énergique et poétique des ténèbres les plus profondes, telles que celles qui règnent dans la mort. Psaumes 23.4 ; Job 3.5 ; 10.21